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Editorial du 22 septembre 2018 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 22 septembre 2018 : commentaires

Pour le plus grand plaisir des uns et la moins grande quiétude des autres, la Techno Parade parisienne fête ses 20 ans aujourd’hui, mais ce n’est sans doute pas la seule raison que nous aurons de célébrer la musique électronique cette semaine puisque du 26 au 28 septembre, Native Instruments nous revient avec ses fameuses Native Sessions : trois jours pour découvrir toutes les sorties du constructeur via de nombreux artistes, dont la nouvelle Maschine Mikro Mk3… en test cette semaine sur Audiofanzine. Autre surprise de cette rentrée, le Yamaha MODX6 s’invite également dans le sommaire, tandis que les home studieux pourront découvrir le test de la Console One Mk2 de Softube.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

 

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Je fais, malgré moi, une distinction entre musique électronique et techno. Je ne veux froisser personne mais je trouve, personnellement, qu'il y a une différence entre Kraftwerk et de la techno ou entre les Buggles et DJ je ne sais qui.
Cela vient plus de l'appellation, en y réfléchissant bien, car les 2 sont issues de musique faites électroniquement...
Mais à un moment donné il faut trancher... et comme l'utilisation de la musique électronique date des années 50 et que la techno est arrivée dans les années 90, je me dis que la musique électronique c'est une musique faite avec des instruments électroniques et que la techno, c'est du bruit !
Enfin, c'est mon avis !



[ Dernière édition du message le 22/09/2018 à 05:07:49 ]

3
x
Hors sujet :
une fois quelqu'un m'a dit que les blacks eyed peas c'était de l'électro icon_facepalm.gifj'ai répondu que c'était de la variété internationale :-D je vous laisse sur ce débat ce n'est pas mon domaine:-D
4
J'ai, une fois, lu, in extenso, un assez gros livre portant comme titre quelque chose du genre "Les musiques électroniques"... à moins que ce ne soit "La musique électronique" ?
Livre très bien documenté semble-il, farci de noms et de dates... et de définitions !
J'ai échappé de justesse à l'asphyxie, submergé par la kyrielle des "styles", innombrables en définitive parce qu'il semble que chaque producteur nouveau venu prétende en créer un de tout nouveau, de "style"...
Mais, en gros, si j'ai bien compris, toute musique produite au moyen de l'électronique y était dite "musique électronique". Ce qui n'est pas bien intéressant, de mon point de vue.
Pour être juste, l'auteur distinguait bien une musique de style (genre ?) proprement "électro", en dehors du fait qu'elle faisait parti de la foultitude des musiques produites "électroniquement".
Mais je suis resté avec ma question sans réponse : Existe-t-il une façon spécifiquement "électro" de "penser la musique" ?

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 22/09/2018 à 10:42:38 ]

5
Musella cherche les ennuis...Y'a mille technos et y'en a des bien,si si
6
Un gars invité sur je ne sais plus quelle chaîne TV d'info cette semaine disait qu'après la Love Parade de Berlin, tous les ans on retrouvait des milliers de cadavres d'animaux (rats, moineaux, pigeons...etc) avec les tympans crevés... je suppose que c'est ce qui doit arriver dans toutes les "Love Parade" du monde actuel ainsi que dans toutes les raves autorisées ou pas possédant le niveau de décibels "recommandé" pour ce genre d'évènement indispensable !?
7
Citation de patrick_g75 :

Mais je suis resté avec ma question sans réponse : Existe-t-il une façon spécifiquement "électro" de "penser la musique" ?

Pas forcement spécifique, mais la musique électronique se prête plutôt bien et facilite, en plus d'une création basée sur la note (composition mélodique et harmonique), une création basée sur le son (collage/montage, composition spectrale) et sur des procédures (musique algorithmique ou générative).

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

8
Citation de aaB :
Citation de patrick_g75 :

Mais je suis resté avec ma question sans réponse : Existe-t-il une façon spécifiquement "électro" de "penser la musique" ?

Pas forcement spécifique, mais la musique électronique se prête plutôt bien et facilite, en plus d'une création basée sur la note (composition mélodique et harmonique), une création basée sur le son (collage/montage, composition spectrale) et sur des procédures (musique algorithmique ou générative).


Laissons de côté la composition "avec des notes" (mélodico-harmonico-polyphonique), qui se pense aussi bien, depuis quelques siècles, en jouant des crincrins les plus rustiques que des synthés les plus contemporains.
Admettons que faire fonctionner des algorithmes puissent être plus rapide avec un ordinateur ; mais il y a assez d'exemples de procédures "génératives" bien avant l'âge de l'électricité déjà...
;)
Là où les moyens de l'électronique ont sûrement fait "avancer" une sensibilité neuve, c'est sans doute dans la perception du son, le son pour lui-même.
La sensibilité a été en quelque sorte augmentée, en effet. Mais, est-ce que ça a, dans la foulée, "augmenter" la pensée à l'oeuvre dans la composition ?
Peut-être pas tant que ça...
Ou peut-être que le meilleur est encore à venir ?
;)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 23/09/2018 à 00:38:04 ]

9
Citation de jeff :
Musella cherche les ennuis...Y'a mille technos et y'en a des bien,si si


Non, pas du tout, je ne cherche pas les ennuis, bien au contraire, je lance le débat et je donne mon ressentiment !

Je ne déteste pas non plus les DJ's, les "électros". D'ailleurs j'aime bien certaines compositions électros, pas beaucoup certes, mais certaines. C'est déjà un bon point !
Par contre, je n'aime pas le type de musique que l'on voit dans les "raves parties"... BOUM...BOUM....BOUM ! Bref !!!

Je pense que pour la musique électronique, qui est arrivée avant toutes les autres, il faudrait lui réserver ce therme à un type bien précis (Buggles, Kraftwerk, Secret Services...) et trouver un autre terme pour les autres !

La différence entre un piano acoustique Steinway et un piano numérique qui balance un son samplé de Steinway, c'est pas pareil !
Je ne vais pas dire que j'ai un piano Steinway...
Si je compose un Fox Trot, je ne vais pas dire que j'ai fait un jazz !

Alors, personnellement, je fais la différence entre la musique électronique, dans lequel, je vais placer certains groupes, certaines musiques et tout ce qui est composé à base d'instruments électroniques... Sinon, Sardou, Dire Straits, Goldman, et tout ce qui ont utilisé un ou plusieurs synthés... ils font tous, donc, de la musique électronique !

Je le répète, c'est ma vision des choses et je ne l'impose à personne...

10
Citation de Musella :

Je pense que pour la musique électronique, qui est arrivée avant toutes les autres, il faudrait lui réserver ce therme à un type bien précis (Buggles, Kraftwerk, Secret Services...) et trouver un autre terme pour les autres !

Les exemples que tu cites relèvent plutôt de la pop, pas vraiment de la musique électronique.
La musique de tous ces groupes pourrait être jouée par un ensemble pop (guitare-basse-batterie-clavier), il se trouve juste que c'est joue avec des synthétiseurs.
En fait, la hard tekno des free parties relève beaucoup plus de la musique électronique, d'une part parce que son contenu est totalement irréalisable avec des instruments acoustiques et d'autre part du fait de sa structure même qui dépasse la structure de la chanson qu'on trouve dans la majorité des musiques populaires.

Si on devait parler de la musique électronique d'avant la techno, il faudrait plutôt évoquer le GRM, Xenakis, Jean-Claude Risset, Subotnik, Stockhausen, etc...

Alors, on pourrait opposer la musique a vocation artistique a la musique de divertissement, mais c'est un débat qui n'est pas vraiment pertinent.

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

11
Citation de patrick_g75 :

Là où les moyens de l'électronique ont sûrement fait "avancer" une sensibilité neuve, c'est sans doute dans la perception du son, le son pour lui-même.

Oui.
On peut composer des sons, que ce soit avec un synthétiseur ou un sampleur, puis les organiser dans l'espace et le temps.
C'est très différent de la musique harmonique.
Mais ça n'est pas non plus nouveau: Pierre Henry faisait ça aussi, avec d'autres outils.

La musique électronique rend juste certaines choses plus faciles a faire.
C'est quand même plus simple d’écrire une procédure qui utilise des nombres pseudo-aléatoires avec un langage de programmation que de tirer un dé a la fin de chaque mesure d'une partition.
C'est quand même plus simple de faire du montage/collage et de triturer la matière sonore avec un éditeur audio ou un sampleur qu'avec un magnéto a bandes.

Tout ça, que le résultat soit a vocation artistique (Xenakis, Subotnik) ou dans le simple but de divertir (techno).

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

12
House Music, Garage, Deep House… très électronique mais ça reste de la musique dansante voire .. un brin "musicale", avec une mélodie et des voix (surtout Garage et Deep). La House au rythme binaire était plus répétitive...
La techno, au début des 90's et des Rave sauvages ça avait le mérite de sortir complètement des sentiers battus, question sonorités, et faut bien reconnaitre que l'ambiance dans les bonnes Rave était planante, délirante, dans le bon sens du terme, et même sans avoir consommé quoi que ce soit d'illicite :D:

Aujourd'hui voir du BPM à 130 ou plus avec une nuée de djeuns se balançant comme des junkies à 50cm des enceintes délivrant du 140dB… j'ai du mal à appeler ça de la musique, et force est de reconnaitre qu'en prenant de l'âge, je préfère de loin écouter du bon vieux funk bien construit musicalement et dont la note électronique est juste du synthé et la guitare basse… ça, ça reste écoutable des décennies après, preuve que c'était bien construit musicalement, alors que la techno que j'écoutais en 92... pas trop!

Sur ce, je vais me réecouter du Shalamar et du Kool & the Gang, surtout que malgré les 35 ans d'âge le son des enregistrements est très bon. :aime:
C'est pas du MP3 au son mal défini, compresseur à donf et 0dB de dynamique :furieux:

[ Dernière édition du message le 23/09/2018 à 11:32:55 ]

13
Échange très intéressant - mais qui est parti sur une base mal assise : on part de la tekno (paradant) - qui est comme un style, une façon de penser la musique, pour dériver sur l'électronique comme moyen pour produire des sons.

La "techno" un style ? Pourquoi non. Si je dispose un seul point dans un espace rien qu'à deux dimensions, sans rien y ajouter, je fais déjà de la géométrie - toute la géométrie.
Si je fais seulement BOUM, un seul, entre deux silences qui l'entourent comme l'espace infini entourait mon point, alors je peux légitimement prétendre avoir "fait de la musique" - comme tout à l'heure je "faisais de la géométrie".
Bien entendu, ce n'est pas ce BOUM qui "fait la musique", ce sont ses relations avec les silences, avant et après.
(C'est d'ailleurs ce qui fait que la "techno" m'est parfaitement insupportable, en dehors de l'abus d'infra basses et de decibels, c'est qu'elle semble ignorer complètement et le silence, et l'avant, et l'après.
Mais ça, ce n'est que mon goût. Sans valeur théorique.)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

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https://patrickg.bandcamp.com/

 

14
Citation de aaB :
.....
C'est quand même plus simple de faire du montage/collage et de triturer la matière sonore avec un éditeur audio ou un sampleur qu'avec un magnéto a bandes.
...


C'est évident !
...
Après, à chacun sa façon de procéder. Pour ce qui me concerne, je commence par monter/coller/triturer d'abord avec... du papier. Papier réglé ou non, et un crayon, ou n'importe quoi qui serve à tracer des signes (intelligibles au moins par moi-même), et à les raturer rageusement si besoin. Mais j'ai une prédilection pour le crayon, accompagné de la gomme...
Ensuite l'usage d'un scanner/imprimante n'est pas interdit, et non plus celui d'un grand tableau où pouvoir étaler assez de feuilles...
;)
Bon, après, il faut que ça sonne, bien sûr !
Avec quoi ? Avec ce que j'ai sous la main.
Si un jour, c'est un orchestre symphonique... je dirais Merci ! Mais, en attendant cet heureux jour, mes séquenceur/éditeurs numériques devront me suffir...

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

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https://patrickg.bandcamp.com/

 

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Moi, j'enregistre avec un Zoom H2 des mélodies que j'ai en tête... en sifflotant, en chantonnant et ensuite, je commence à la composer sur mon piano... ensuite, je laisse un peu mûrir la chose et j'ajoute des pistes avec divers instruments...
Si à cette étape, rien ne vient, je passe à autre chose et je laisse encore mon cerveau gamberger !

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J'ai cherché un peu sur la toile ce que l'on pouvait attendre de "musique électronique"... et ce n'est pas moi qui le dit :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_%C3%A9lectronique

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Tout le monde y trouve son compte...
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Citation de Musella :
Tout le monde y trouve son compte...


Oui. Je viens de lire...
Ça mériterait une analyse !
;)
Mais, après tout, peut-être que ce salmigondis textuel ne fait que refléter le salmigondis conceptuel inhérent à ce sujet ?

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

19
Citation de patrick_g75 :

Oui. Je viens de lire...
Ça mériterait une analyse !
;)
Mais, après tout, peut-être que ce salmigondis textuel ne fait que refléter le salmigondis conceptuel inhérent à ce sujet ?



Certains risquent de faire une "salemine" ! Enfin, c'est ce "condira" !

Désolé, il fallait que je la fasse celle là !


[ Dernière édition du message le 24/09/2018 à 10:14:15 ]

20
x
Hors sujet :
Salmingondis : Ethymologiquement, ce mot vient de Salemine, qui est un plat de poissons et de Condir, qui veut dire assaisonner. Désolé, mais les longues années de latin ont un peu déformé ma vision de voir les mots... c'est un réflexe chez moi


Oui, tu as raison Patrick_g75, je crois que l'évolution des tendances est allée plus vite que la réflexion dans la matière même et qu'ils auraient dû ou qu'ils devraient se pencher sur le sujet pour y mettre un peu d'ordre !

Où, peut-être, ils ne l'ont pas fait, parce qu'ils en ont rien à fiche !


[ Dernière édition du message le 25/09/2018 à 04:24:20 ]

21
Citation de Musella :

...
je crois que l'évolution des tendances est allée plus vite que la réflexion dans la matière même et qu'ils auraient dû ou qu'ils devraient se pencher sur le sujet pour y mettre un peu d'ordre !
Où, peut-être, ils ne l'ont pas fait, parce qu'ils en ont rien à fiche !


Ce n'est peut-être pas aux musiciens que l'on doit faire obligation de mettre de l'ordre dans la musicologie ?
;)
De fait, le bpm de la succession des évènements s'est considérablement accéléré ces derniers temps, et les théoriciens sont un peu à la traîne, sans doute ?
;)

Cependant je crois que cette pléthore de dénominations, d'étiquettes, plutôt que d'un manque de réflexion artistique chez les artistes, vient plutôt d'un excès d'activité commerciale, de la part de ceux qui commercialisent leurs productions.
L'artiste pouvant être souvent, aussi, le "technico-commercial" de l'affaire...
On s'invente une nouvelle étiquette pour faire croire à la nouveauté de son produit.
Banal argument de vente...

Ceci dit, dans le "monde de l'art", la musique n'a pas l'exclusivité de cet abus de la "nouveauté" surjouée : voir l'histoire de la peinture - très instructive. Le déclic vient sans doute avec "futurisme" et "suprématisme" ?
Ces étiquettes sont autant de profession de foi créées et revendiquées d'abord par les promoteurs eux-mêmes, de ces différents "arts poétiques". Juste avant (avant la guerre de 14), les "ismes" étaient d'abord l'invention des critiques, le plus souvent mal intentionnés d'ailleurs : impressionniste, cubiste, fauvisme.., c'étaient d'abord quasi des insultes. Et les artistes eux-mêmes avaient autre chose à faire que de coller de tels slogans à la porte de leurs ateliers.

Pour ce qui concerne spécifiquement la musique qui nous intéresse ici, il y a aussi, en effet, une espèce d'explosion technique, et technologique, qui a des aspects fascinants, il faut le reconnaître...
Mais ce n'est pas une raison pour laisser cette fascination nous empêcher de "penser" notre usage de ces techniques, n'est-ce pas ?
;)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 25/09/2018 à 09:07:57 ]

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Leigh Landy essaie de faire une classification dans Understanding the Art of Sound Organization.
C'est assez intéressant dans le sens où, s'il différencie ce qu'il nomme kunstmusik et la musique de divertissement, il ne fait pas de jugement de valeur et essaie d'analyser comment la recherche dans l'une a pu influencer l'autre.

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

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Citation de : patrick_g75

Mais je suis resté avec ma question sans réponse : Existe-t-il une façon spécifiquement "électro" de "penser la musique" ?

Un bon paquet, en tout cas c'est toujours allé de pair avec les courants radicaux depuis le XXe siècle de toute façon (art et politique...).
De toute façon vus les protocoles de travail (utiliser un sample protégé par le copyright et pas "cleané", c'est politique) et les modalités (jouer dans la forêt alors que c'est interdit, c'est politique) on va forcément y penser à un moment où à un autre.


C'est très présent dans le breakcore, qui a été très politique dès le début par exemple sur C8 (critique radicale, école de Francfort, tout ça). Notamment via le zine Datacide, publié annuellement par le label / disquaire Praxis, qui a toujours mis en avant une critique sociale et culturelle et un positionnement déontologique post-marxiste.
Je n'y connais pas grand chose là dedans mais au tout début à Detroit, Underground resistance semble très marqué par l'activisme noir et dans une moindre mesure, le situationnisme. L'histoire du dub anglais puis de la jungle est aussi façonnée par des problèmes communautaires (assimilation de la jeunesse d'origines jamaicaine, antillaise, sud-est asiatique, prolo en général) et est mélangée avec des restes de culture red et antifa (ce dernier point était très valable en france il y a une quinzaine d'années). Etc etc.

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Citation de Pierogi2022 :

C'est très présent dans le breakcore, qui a été très politique dès le début par exemple sur C8 (critique radicale, école de Francfort, tout ça). Notamment via le zine Datacide, publié annuellement par le label / disquaire Praxis

On a une certaine culture en commun...

Resistance is not futile... it's voltage divided by current

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Sûrement intéressant du point de vue de l'histoire des idéologies politiques, ce que tu nous signales là, Pierogi2022.
Mais ma question ne porte pas sur cette histoire-là.
Je ne demande pas "Comment penser la politique au moyen de la musique ?", mais "Comment penser la musique au moyen de l'électronique ?" (En gros)

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