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Editorial du 11 mai 2019 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 11 mai 2019 : commentaires

On a retrouvé Larousso !Bien qu’on ne soit pas encore à la moitié de 2019, on travaille déjà chez Larousse sur l’édition 2020 du fameux dictionnaire encyclopédique. Et comme à chaque nouvelle cuvée, l’occasion nous est donnée de découvrir des mots que tout le monde utilise déjà mais qui sont de la sorte officialisés et que vous pourrez placer sur un mot-compte-triple pour faire un max de point lors des week-ends pluvieux. Or, le moins que l’on puisse dire, c’est que le florilège de cette année n’est pas spécialement réjouissant puisqu’entre la cryptomonnaie, l’adulescence et le locavorisme, on y trouve la fachosphère comme la datacratie, le suprémacisme comme le cyberdjihadisme mais aussi la smicardisation, la bigorexie, le bore-out, le survivalisme ou encore le verbe ubériser. Y a pas à dire : la langue d’aujourd’hui semble chanter autant que les lendemains. Quant à savoir si élépho, vécéa et bouncer rentreront un jour dans le gros ventre de papier, c’est une autre affaire…

Gageons toutefois que vous n’aurez pas besoin de dictionnaire pour lire le test de la platine vinyle Pioneer PLX-500 ou le compte-rendu du Superbooth 2019, le salon berlinois dédié aux synthétiseurs et au monde du modulaire.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

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Citation de Musella :
C'est plus facile de remonter le niveau d'instruction en nivelant par le bas ! Je crois que c'est assez connu, non ?
Ou peut-être est-ce une fausse idée que j'ai ?
Remarquez c'est aussi en évoluant ainsi que le latin a donné d'autres langues...

En quoi ajouter de nouveaux mots à un dictionnaire est-il "niveler par le bas" ?
Ces mots désignent des choses qui n'existaient pas ou de façon trop marginale auparavant pour qu'un vocabulaire dédié se développe.
Il peut aussi être le fruit de la créativité générale pour désigner des phénomènes déjà existants, mais soit revenus en force, soit vus d'un autre oeil, soit encore pour lesquels on réinvente un mot à la place d'un ancien terme oublié ou inusité.

Comme tu le dis, une langue qui n'évolue pas est une langue morte.

Ce qui inquiète Los Teignos ici est plutôt les notions auxquelles se réfèrent ces mots qui ne disent pas que du bien sur l'évolution de notre société.


Citation de Myckaël :
J'avais déjà utilisé le mot du Moyen-Âge "dormeveille" qui désigne cet espace de temps entre la veille et l'endormissement.

Joli mot. Merci pour le cadeau :bravo:

Citation :
Il me paraît pourtant assez explicite. Malgré cela, exit. Certainement parce que cet espace-temps n'intéresse que ceux qui écrivent. Et les écrivains, tout patrimoine qu'ils soient, ne font pas loi.

La loi, en matière de language, n'existe pas. Uniquement des conventions, des usages...
Les écrivains contribuent donc comme tout le monde à l'évolution de la langue. N'oublions pas l'apport des écrivains africains ou caribéens.
Même s'il est vrai qu'aujourd'hui, ils ont surement moins de chance d'introduire ou de réintroduire un mot dans la langue ou l'usage courant que ne peut l'avoir un mot ou une expression à la mode dans la jeunesse ou une tournure employée par un chanteur à la mode.
43
Citation de Will :
Citation de Musella :
C'est plus facile de remonter le niveau d'instruction en nivelant par le bas ! Je crois que c'est assez connu, non ?
Ou peut-être est-ce une fausse idée que j'ai ?
Remarquez c'est aussi en évoluant ainsi que le latin a donné d'autres langues...

En quoi ajouter de nouveaux mots à un dictionnaire est-il "niveler par le bas" ?
Ces mots désignent des choses qui n'existaient pas ou de façon trop marginale auparavant pour qu'un vocabulaire dédié se développe.
Il peut aussi être le fruit de la créativité générale pour désigner des phénomènes déjà existants, mais soit revenus en force, soit vus d'un autre oeil, soit encore pour lesquels on réinvente un mot à la place d'un ancien terme oublié ou inusité.

Comme tu le dis, une langue qui n'évolue pas est une langue morte.

Ce qui inquiète Los Teignos ici est plutôt les notions auxquelles se réfèrent ces mots qui ne disent pas que du bien sur l'évolution de notre société.


Citation de Myckaël :
J'avais déjà utilisé le mot du Moyen-Âge "dormeveille" qui désigne cet espace de temps entre la veille et l'endormissement.

Joli mot. Merci pour le cadeau :bravo:

Citation :
Il me paraît pourtant assez explicite. Malgré cela, exit. Certainement parce que cet espace-temps n'intéresse que ceux qui écrivent. Et les écrivains, tout patrimoine qu'ils soient, ne font pas loi.

La loi, en matière de language, n'existe pas. Uniquement des conventions, des usages...
Les écrivains contribuent donc comme tout le monde à l'évolution de la langue. N'oublions pas l'apport des écrivains africains ou caribéens.
Même s'il est vrai qu'aujourd'hui, ils ont surement moins de chance d'introduire ou de réintroduire un mot dans la langue ou l'usage courant que ne peut l'avoir un mot ou une expression à la mode dans la jeunesse ou une tournure employée par un chanteur à la mode.


Ce que je veux dire c'est qu'auparavant on écrivait, par exemple, "événement" mais à force que le mot soit écrit "évènement", il a été accepté de l'écrire ainsi !
Ce qui est en soi une belle connerie.

Voilà, c'est un exemple de nivellement par le bas ! Plutôt que d'insister pour corriger l'orthographe on a accepter la faute.

Il existe d'autres exemples...

Je ne suis pas contre l'évolution de la langue mais il existe des situations où il faut savoir respecter l’étymologie du mot !

On peut aussi voir cela dans les cursus scolaires, les formations.
Tout est nivelé pour se donner l'idée d'un meilleur niveau.

Un exemple : le Certiphyto.
Durée de la formation : 2 jours (14h00, je crois bien)
Quand j'ai passé le mien il y a 10 ans, c'était 1 journée par semaine pendant 6 mois !

Soit les profs sont devenus très balaises côté techniques pédagogiques et font des piqûres de concentré d'infos aux élèves, soit quelques infos sont passées à la trappe !

Je te laisse juge !

Personnellement, je dis : On nivelle par le bas !

Après, tu penses ce que tu veux, je ne vais pas chercher à te convaincre du contraire...



[ Dernière édition du message le 12/05/2019 à 14:20:52 ]

44
Citation :
il a été accepter de l'écrire ainsi !


Citation :
on a accepter la faute.


:?!:...et on parle d'orthographe ici...!?

:pong:

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

45
Citation de MaiMai :
Citation :
il a été accepter de l'écrire ainsi !


Citation :
on a accepter la faute.


Merci, j'ai corrigé la photte

:?!:...et on parle d'orthographe ici...!?

:pong:


Mercy, jé cauriger là photte !
46
Citation :
Je ne suis pas contre l'évolution de la langue mais il existe des situations où il faut savoir respecter l’étymologie du mot !

Je connais bien cet argument qui est l'antienne des pourfendeurs des évolutions orthographiques. Quitte à défendre "nénuphar" dont le ph est le fruit... d'une erreur d’étymologie au XIXè siècle.

Il se trouve que je suis en train d'apprendre l'espagnol où le "ph" n'existe pas : "fotografia", "filosofia"...
Est-ce que les espagnols (et les autres langues qui procèdent ainsi) comprennent moins ces mots pour autant ? Est-ce que ceux qui les écrivent "ph" ont parfaitement conscience de leur racine grecque tandis que ceux qui écrivent avec un f l'ignorent forcément ?
Surtout, est-ce que ça change quoi que ce soit à la compréhension de ces notions, ce qui est le rôle premier de la langue.

J'ai vu des linguistes dire que si les gamins galéraient tant avec le français, c'est parce que c'est une langue difficile. Y compris pour ceux dont c'est la langue maternelle : on passe des années à apprendre des exceptions orthographiques alors que le temps et l'énergie seraient peut-être mieux utilisée à développer d'autres connaissance, y compris en français.

Je n'ai pas d'avis personnel sur la question, mais tout ce que je sais, c'est que pour avoir tenté de lire Villon et Michel de Montagne dans le texte, dans la langue de l'époque, je suis bien content que l'orthographe ait évolué.

(oui, Michel de Montagne. A l'époque, une montagne s'écrivait une montaigne. On appelle donc désormais "montègne" quelqu'un qui ne s'est jamais appelé ainsi. Paye ta logique et ta compréhension :bravo:)
47
+1 will

Et je confirme, (mes trois enfants sont bilingues Français-Italien) et y'a pas "foto" entre l'orthographe française et italienne...
En Italien, il y a en plus davantage de logique entre l'orthographe et la prononciation des mots...on écrit ce qu'on entend et par ailleurs, on prononce ce qu'on lit.
A l'école, on passe effectivement son temps à autre chose.
Mais bon, les Russes, Chinois et autres Japonais s'en sortent aussi hein...!

:bravo:

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

48
De plus le Larousse, et surtout le Robert ne se sont pas fixés comme objectif « comment on devrait parler », mais comment les gens parlent et écrivent.

Autrement dit : une démarche d’observation et d’explication, et non pas une démarche dirigiste ou une démarche de prescription.

[ Dernière édition du message le 12/05/2019 à 15:08:27 ]

49
Citation :
on écrit ce qu'on entend et par ailleurs, on prononce ce qu'on lit.

Un point que je n'avais pas souligné. C'est en gros pareil en allemand.

Amusant : dans ta phrase, combien de mots comportent des lettres écrites qui ne sont pas prononcées ? J'en ai compté 4 pour 2 mots. 1/3 ! :bravo:
50
C'est bien que tu apprennes l'espagnol car c'est une langue très intéressante, chargée d'histoire !
De plus, on parle le castillan dans pas mal de pays !

Ici, je n'ai pas l'occasion de le parler sauf quand j'appelle ma famille à Valencia, à Malaga.
Quand c'est celle qui se trouve à Barcelone, là, on parle catalan !

Bref !

Il faudrait alors parler et écrire tous en langage SMS, c'est plus facile et les jeunes ne font pas de fautes au moins.
Les linguistes ne pourront plus dire que d'apprendre le français est compliqué ou difficile !
L'énergie et le temps économisés pourrait leur servir à "surfer" encore plus sur leur smartphone !

L'autre jour, je suis allé réparer un ordinateur dans une école élémentaire. Les élèves étaient devant l'établissement, assis côte à côte sur le mur de l'école et pas un, je dis bien, PAS UN ne se parlait.
ils étaient tous en train de regarder leur GSM et j'ai vu 2 élèves s’envoyer des messages pour parler d'une fille qui était en face !
Certes, ils n'étaient pas l'un à côté de l'autre mais bon...

J'ai assisté à la classe pendant que je réparais l'ordinateur.
Je me suis demandé où était partie la culture générale ?
Cela fait très peur !!!