Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Editorial du 19 octobre 2024 : commentaires

  • 1 réponse
  • 2 participants
  • 32 vues
  • 1 follower
Sujet de la discussion Editorial du 19 octobre 2024 : commentaires

La voix de son maître ?Ayé : avec le VoiceAI de Sonarworks, la fée IA a parlé et l’on peut désormais chanter en ayant la voix de n’importe qui : celle d’une cantatrice ou d’un enfant, celle d’une chanteuse RnB ou d’un rocker au grand méchant growl…

Progrès ou dérive technologique ? Les avis divergent, les uns dénonçant une forme d’usurpation quand d’autres n’y verront qu’un outil parmi d’autres qui n’est pas bien différent, par certains aspects, des performances d'un imitateur ou d’une perruque pour cordes vocales (on imagine bien les houleux débats qui suivirent l'invention de la perruque en poils de mammouth à l'âge de la pierre polie)... Il s’agira donc de vous faire votre propre avis en allant voir le test de la chose en vidéo, non sans être préalablement passé par le banc d’essai du sampler Roland AIRA-P6 ou celui de l’ampli Ashdown SX-5H, et avoir fait le tour du matos nécessaire pour sonner comme le bluesman Christone 'Kingfish' Ingram

Sur ce, bon week et à la semaine d'après la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Il y a eu Plastic Bertrand plus plastique que Bertrand et Boney M avec bonnette capillaire mais sur la tête !

Difficile de dire si Céline Dion qui """chante en direct Live""" sur la tour Eiffel pour avoir enregistré la dite performance en "direct dans son studio" c'est encore un direct de Céline ou un direct gauche en plein dans le pif.
Et que penser de "notre" Johnny national qui chantait avec 2 doublures voix, s'il avait jamais chanté, lui qui n'avait plus trop de globules rouges à moins que ce ne soit juste les globules qu'il n'avait plus.

L'IA qui n'a ni plastique, ni bonnette, ni rouge ni blanc et encore moins de studieux studios, chante presque plus "vraie" que nombre de prétendus chanteurs. En bonne élève, elle synthétise toute une carrière, toute une stylistique et est en passe de nous sortir un fond sonore mais un fond plus qu'une forme, là où nous manquons justement de formes et de formalités civiles parce qu'il faut encore bien fouiller et bien pêcher pour trouver des infos authentiques sur les modes de fabrication, la traçabilité, l'AOP d'une chanson et de ses toujours "prétendus" chanteurs/producteurs; sans compter la quantité de layers pour un "bon" lead pas encore autotuné qui nous permet de penser que nous entendons bien le chant d'1 chanteuse ou d1 chanteur avec une définition du 1 assez obscure et floutée par une définition de l'emballage elle par contre bien plastifiée, ce qui n'entre jamais en compte quand il s'agit du champs jazzique ou classique et pour cause.

L'industrieuse industrie du disque qui est d''abord une industrieuse industrie de la voix sans voix, parfois même sans chant quand il y avait un filet de texte, qui a passé des décennies à trafiquer le système pour blanchir de l'argent sale en nous vendant de la poudre au yeux à grands sauts d'antenne et de pot-de-vins pétillants, joue les effarouchées à l'arrivée d'une technologie bien plus authentique, puissante ET musicale que bon nombre de productions frelatées.

L'IA, cette boîte de direct sans intermédiaire, ne demande rien. Elle répond directement - et bientôt en direct live à l'Arena - au fond et dans le fond, à la fondamentale question de ce qu'est fondamentalement la forme d'une chanson selon un cahier des charges totalement et techniquement musical. On pourrait presque penser à de la musique pure ! c'est dingue ! si tant est que la musique gagne à être "pure", humain trop humain disait l'Autre.

A la mélodie, à l'harmonie et au rythme, à l'arrangement même, en répondant d'emblée à la composition, elle ajoute même la stylistique et est en passe d'ajouter l'humeur voire l'âge, réel, du capitaine ! Mais aussi l'âge potentiel comme ces applis qui nous font nous voir plus tard, quelques décennies dans le pif. Enorme: entendre Johnny quand il n'était pas encore Johnny: Johnny Bieber ou Johnny Jordy ! Etre ou ne pas être rock' n roll. Etre ET ne pas être: toute l'industrialisation qui a tourné en boucle ses tubes vinylisés des dizaines de milliers de fois tout au long des jours de l'année: le fameux Numéro 1 du Top 50. L'invariabilité de la variété ! Fallait le faire.

Ici, cette chère IA va même nous apprendre le temps réel en modulant le master, en plus du tempo, par le temps qu'il fait au dehors, venteux ou pluvieux, neigeux ou nébuleux en y ajoutant l'effet acoustique que cela implique de vivre l'émotion brute du jour directement branchée sur nos neurones ou nos globules... rouges et rougeoyants pour être en phase avec le temps qu'il fait et le temps où j'en suis. Au dedans comme au dehors. Oh temps, POUR moi.

Je suis bluffé en plus d'avoir un blues lui aussi artificiel, certes, alors que le blues n'a rien demandé et qu'il se chantait sans layer, sans bonnette et sans rouge. Quant au blanc c'était pas de la piquette bien que transparent; mais, à l'origine, nous étions piqués au vif, à la racine.
Là, il s'agira de savoir si nous sommes toujours grisés pour être assurément grillés.

Désolé pour l'assommoir.