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Parce qu'un musicien avec du public, c'est mieux - Autoprod : Faire connaître sa musique (II)

Ce dossier fait suite à la première partie publiée il y a quelques semaines. Vous avez droit à nouveau à de très nombreux conseils pour promouvoir votre musique !

Imagi­nez une pièce de théâtre avec 1000 acteurs sur scène

Quand le théâtre sera plein, d'acteurs et de spectateurs, sortirez-vous du lot ?Imagi­nez que vous êtes spec­ta­teur d’une pièce de théâtre. Dans un grand théâtre. À l’opéra.

Imagi­nez qu’il y ait 1000 acteurs sur scène.

Lesquels sorti­raient du lot ? Desquels vous souvien­driez-vous ?

Cela ne va pas être forcé­ment toujours les plus forts ou les plus actifs.

Peut-être serez-vous plus impres­sionné par la femme aux longs cheveux noirs et à la cape bleue avec sa figure à moitié cachée, qui se tient légè­re­ment en dehors de la scène.

Main­te­nant, en tant que musi­cien, vous vous retrou­vez parmi tous les acteurs de cette scène.

Est-ce que vous sorti­riez du lot ? Est-ce que les gens se souvien­draient de vous ? Est-ce que vous vous distin­guez assez pour que les gens qui aiment votre style puissent vous trou­ver ?

(PS : l’ac­teur dont vous vous souvien­drez le plus sera celui qui sortira de scène et vien­dra à vos côtés pour vous embras­ser.)

Soyez une version extrême de vous

Défi­nis­sez-vous.
Montrez votre face cachée.
Soyez excen­trique.

L’image que vous donnez au monde devrait être une version extrême de vous.

Même les figures les plus conser­va­trices etaient des person­nages extrêmes

Frank Sinatra, Serge Gainsbourg, Jacques BrelPensez aux figures légen­daires (ceux que vos parents ont proba­ble­ment aimés)

Frank Sina­tra. Jacques Brel. Serge Gains­bourg.

Même les artistes « légen­daires » les plus conser­va­teurs étaient des person­nages extrêmes.

N’ayez pas peur d’être aussi extrême que vous pouvez l’ima­gi­ner. Être sur les feux de la rampe est votre excuse. Vous pouvez vous débar­ras­ser de tous vos préju­gés, vous êtes dans le monde du spec­tacle !

Imagi­nez, donc, une pièce de théâtre avec 1000 acteurs sur scène…

Test de Marke­ting

Essayez. Amélio­rez. Annon­cez

Posez les bonnes questions, faîtes un "test marketing"Dans le monde de la musique indé­pen­dante, la meilleure chose que vous puis­siez faire se défi­nit en ces termes : « test de Marke­ting ».

C’est ce que font par exemple les grandes marques d’ali­men­ta­tion avant de sortir un nouveau produit. Elles le sortent unique­ment dans une ville, et voient ce que les gens en pensent. Elles reçoivent des commen­taires. Elles essaient un autre nom. Elles essaient avec un nouveau goût, basé sur les plaintes et les compli­ments reçus. Elles essaient une autre campagne de publi­cité. Elles voient ce qui marche et sont constam­ment à la recherche de la perfec­tion.

Une fois le succès devenu total dans cette ville, elles savent qu’elles tiennent quelque chose de bon. Elles peuvent main­te­nant le distri­buer sur une région entière.

Quand tout le monde a l’air de l’ai­mer, ces compa­gnies obtiennent le finan­ce­ment final et dépensent sans crainte une tonne d’ar­gent pour distri­buer le produit et le promou­voir à travers le pays. Elles sont confiantes car le succès était total au moment des études de marché.

Faites la même chose.

Quand vous avez réussi au niveau local, ALORS SEULE­MENT vous pouvez voir plus grand et pros­pec­ter à plus grande échelle.

Un bon busi­ness plan est gagnant quoiqu’il arrive

En faisant ce test de marke­ting, vous devriez aussi faire un busi­ness plan qui vous mènera vers la route du succès même si personne ne vient vous rendre visite avec son bâton magique.

Commen­cez dès main­te­nant. N’at­ten­dez pas de décro­cher un contrat avec une maison de disques.

N’en­re­gis­trez pas une démo dans le but de l’en­voyer aux maisons de disques.

Vous avez toutes les ressources néces­saires pour faire un produit final que des milliers de gens voudraient ache­ter. Si vous avez besoin de plus d’ar­gent, obte­nez-le de n’im­porte qui SAUF des maisons de disques.

Et si vous suivez à la lettre votre excellent busi­ness plan, que vous vendez des centaines, voire des milliers d’al­bums, que vous faites des concerts de plus ou moins grande enver­gure, que vous faites les couver­tures des maga­zi­nes… Et bien vous réus­si­rez si bien que vous n’au­rez plus besoin des maisons de disques !

Et si un contrat avec l’une d’entre elles vous EST offert, vous serez dans une bien meilleure posi­tion pour l’ac­cep­ter (ou ne pas l’ac­cep­ter). Il n’y a rien de plus atti­rant pour un inves­tis­seur qu’une personne qui n’a pas besoin de son argent. Il sera donc d’ac­cord pour faire des efforts pour vous avoir, plus que si vous étiez dans le besoin.

Faites le genre de busi­ness plan qui vous conduira à un niveau de succès que vous main­tien­drez faci­le­ment, même sans une maison de disques. De cette façon, vous y gagne­rez quoi qu’il arrive.

 

Le pouvoir des gens

Habi­tuez-vous au prin­cipe d’une base de données et de la quan­tité

Un carnet d'adresses bien fourni est indispensable pour faire connaître sa musique !Si vous voulez un certain niveau de succès au-dessus de l’ad­mi­ra­tion de vos amis et de votre famille, il va falloir vous habi­tuer à trai­ter avec un grand nombre de personnes.

Avoir un bon article dans la presse ne signi­fie pas grand-chose. Avoir un titre qui passe sur une radio n’est pas assez.

Vous avez besoin de rester en contact avec des dizaines et bien­tôt des centaines de personnes. Que ce soit des fans, des gens du show-biz, ou autres, vous allez avoir besoin de garder une trace d’eux.

Vous allez avoir besoin d’une base de données. En gros, un beau carnet d’adresses. Un outil incroyable.

Cela demande un peu d’une disci­pline à laquelle vous n’êtes peut-être pas habi­tué, mais cela devien­dra très pratique lorsque vous aurez besoin de l’adresse du graphiste qui s’est présenté à vous lors de votre concert à Lyon. Ou encore de pouvoir trou­ver les 28 batteurs que vous connais­sez dans le Poitou.

Habi­tuez-vous à ce concept, nous vous le détaille­rons ci-dessous.

Restez en contact avec des centaines de personnes

Lorsque vous êtes perdus dans un projet, ou que vous êtes en tour­née, ou que vous êtes dans une rela­tion amou­reuse qui vous bloque, il est dommage de vous rendre compte que vous avez perdu tous vos contacts.

Vous vous apprê­tez à appe­ler un tour­neur que vous aviez l’ha­bi­tude d’ap­pe­ler chaque semaine aupa­ra­vant et il vous répond, « je suis désolé, je ne me souviens plus vrai­ment de vous. Il va falloir que vous me rafraî­chis­siez la mémoi­re… »

Restez en contact !Un publi­ciste à succès conseille que vous donniez secrè­te­ment un A, B, C, D, ou F à toutes les personnes de votre carnet d’adresse. C’est votre liste A (à appe­ler toutes les 3 semaines), votre liste B (à appe­ler toutes les 5 semaines), liste C (tous les 2 mois), liste D (2 fois par an) et F pour Friends (les amis, quoi !).

Il y a quelques personnes autour de moi qui auraient disparu depuis long­temps si elles n’avaient pas été assez persis­tantes pour m’ap­pe­ler chaque mois, ou me voir en face à face 2 fois par an.

Allez sur votre base de données, et appe­lez les gens simple­ment pour dire « Salut » ou même mieux, connais­sez leurs centres d’in­té­rêts et leur vie person­nelle (de mémoire ou avec des notes) et appe­lez-les avec des nouvelles qui les inté­ressent (même si vous ne les parta­gez pas forcé­ment).

En d’autres termes, n’ap­pe­lez pas simple­ment pour dire « comment vas-tu ? » quand ça va finir par « donc, tu peux venir me voir en concert demain soir ? ». Appe­lez de façon désin­té­res­sée. Appe­lez-les avec des bonnes nouvelles qui les rendront heureux. Restez en contact pour rendre vos vies meilleures à tous les deux.

Astuces pour les bases de données

Il existe de bons programmes qui permettent de se créer une base de données sur son ordi­na­teur :

  1. File­ma­ker Pro, www.file­ma­ker.com, envi­ron 2500FF mais vous pouvez trou­ver d’an­ciennes versions pour bien moins cher. Compa­tible Mac et PC. Entiè­re­ment confi­gu­rable.
  2. MS Works (ou Apple­works ) contient une section base de données. Ces programmes peuvent être inclus dans votre ordi­na­teur à l’achat.
  3. ACT !, www.act.com, plutôt destiné aux entre­prises et moins flexible. Mais il est déjà confi­guré pour ce que vous voulez faire exac­te­ment. Sur Mac, l’équi­valent est Now Contact, www.powe­ron­soft­ware.com.
  4. MS Access. C’est un peu utili­ser un char pour aller faire vos courses. C’est l’un des programmes les plus pous­sés et compliqués, mais tout comme file­ma­ker, il peut faire tout ce que vous lui deman­dez (la nouvelle version est censée faire le café).
  5. Outlook (PC) ou Entou­rage (Mac). Non confi­gu­rables. Les dernières versions ont été large­ment amélio­rées et s’in­tègrent parfai­te­ment avec l’ou­til de messa­ge­rie.
  6. Tableurs comme Excel, trai­te­ment de texte, carnet d’adresses papier. Ils ne remplissent pas les fonc­tions que vous recher­chez. Restez avec les solu­tions (1) à (5).

Les mots-clés : de multiples mots-clés sont la chose la plus impor­tante dans votre base de données. Chaque personne dans votre carnet d’adresses devrait avoir quelques mots-clés atta­chés à son enre­gis­tre­ment, comme « batteur, graphiste, guitare, … » ou « agent, compo­si­teur, tour­neur ». Certaines personnes auront unique­ment une spécia­lité, d’autres compor­te­ront une liste des 20 instru­ments qu’ils savent jouer. Cela devient très pratique au moment où vous avez besoin de trou­ver tous les batteurs à Marseille ou que vous essayez de vous rappe­ler du nom de famille du graphiste qui s’ap­pelle « Fred ». Si votre carnet d’adresses n’a pas encore de mots-clés, mettez-les ! Appre­nez comment faire ! Ça vous sauvera la vie plus d’une fois.

Collec­tez toutes les infor­ma­tions que vous pouvez. Ayez des champs dans votre programme pour le prénom, le nom, 2 numé­ros de télé­phone, fax, e-mail, site web (connais­sez leur site web !), deux lignes d’adresse, ville, code postal, pays, mots-clés (voir au-dessus), abon­ne­ments aux mailing-lists (qui reçoit quoi et ceux qui ne les veulent pas), date du dernier appel, et très impor­tant : des NOTES. D’autres idées pour­raient être leur date d’an­ni­ver­saire, leurs centres d’in­té­rêts, et leurs réfé­rences (qui vous a présen­tés ?).

Les NOTES devraient être une grande zone de texte au-dessous de leurs infos person­nelles où vous pouvez mettre tout ce que vous voulez comme infor­ma­tions. Prenez des notes de vos conver­sa­tions. Copiez-collez les mails qu’ils vous ont envoyés. Sur File­ma­ker ou Act, vous pouvez confi­gu­rer le logi­ciel pour faire un « événe­ment » de chaque conver­sa­tion ou contact que vous avez, chacun avec ses propres notes. Très pratique. Faites-le si vous le pouvez. Mais si vous le faites, gardez quand même la zone de texte pour toutes les notes perma­nentes dont vous voulez vous souve­nir sur cette personne.

Appre­nez comment envoyer une lettre ou un e-mail person­na­lisé. En utili­sant le nom d’une personne dans la lettre au lieu de « Cher profes­sion­nel de l’in­dus­trie du disque ».

Rencon­trez trois nouvelles personnes chaque semaine

James Rior­dan, auteur du livre « Making it in the New Music Busi­ness » indique qu’en tant que musi­cien à part entière (ou réali­sa­teur, produc­teur, agent, compo­si­teur, …), vous gagnez un point en rencon­trant trois nouvelles personnes de l’in­dus­trie du disque chaque semaine.

Imagi­nez ! 3 nouvelles personnes chaque semaine, des gens qui peuvent éven­tuel­le­ment vous aider dans votre carrière ! D’ici un an, vous aurez entre­tenu des rela­tions avec plus de 150 nouvelles personnes qui sont de poten­tiels « tickets de lote­rie » et dont, espé­rons-le, l’in­té­rêt est mutuel (ce qui veut dire que vous devez toujours garder à l’es­prit comment VOUS pouvez aider quelqu’un, et non pas seule­ment comment IL peut vous aider).

La diffi­culté est de « déve­lop­per » ces rela­tions. Mettez-les sur votre liste A, B, C ou D. Restez en contact. Allez au-delà des présen­ta­tions, et appre­nez vrai­ment à les connaître, ce qu’ils cherchent dans le busi­ness et dans la vie, ce qui les inté­resse, et comment vous pouvez les aider.

Deman­dez-vous toujours comment vous pouvez aider quelqu’un

Pendant que vous rencon­trez toutes ces personnes au cours de votre vie et de votre carrière, gardez toujours à l’es­prit comment vous pouvez les aider. Vous devriez presque médi­ter sur cela avant de les contac­ter.

Il doit y avoir des infor­ma­tions que vous déte­nez qui corres­pondent exac­te­ment à ce que l’un de vos contacts recherche et qui le rendraient heureux, des services que vous pouvez lui rendre.

Un article que vous avez lu dans le jour­nal ce matin peut être d’un inté­rêt tout parti­cu­lier pour quelqu’un que vous avez rencon­tré l’été dernier. Décou­pez l’ar­ticle et envoyez-lui. Un tour­neur peut avoir mentionné qu’il va se marier et qu’il cherche un groupe de reggae. Vous ne faites pas de reggae, mais dans votre base de données, vous pouvez l’ai­der en trou­vant un bon groupe qui en fait.
Le business est plus qu'un rapport "commercial"... N'hésitez pas à aider de façon désintéressée !
Peut-être avez-vous passé 3 mois à trou­ver le meilleur ordi­na­teur portable qui soit. Peut-être qu’un produc­teur de films a mentionné aujour­d’hui qu’il veut ache­ter un nouveau portable. Faxez-lui ou envoyez-lui un e-mail conte­nant toutes les meilleures infor­ma­tions que vous avez trou­vées.

Soyez une vraie personne. Soyez un ami.

N’es­sayez pas toujours de vous vendre.

Les gens font du busi­ness avec les gens qu’ils aiment. Avec leurs amis, autant que possible.

N’ayez pas peur de deman­der de l’aide

N’ayez pas peur de deman­der de l’aide : les gens AIMENT rendre service.

C’est comme deman­der son chemin dans la rue. L’ego est plus fort que tout et quand les gens connaissent la réponse à quelque chose que vous leur deman­dez, ils répon­dront avec enthou­siasme pour se vanter de leurs connais­sances.

Parfois vous aurez besoin de trou­ver quelque chose de spéci­fique : une table de mixage à emprun­ter pour un mois, une salle de répé­ti­tion gratuite, … Appe­lez tout le monde et deman­dez ! Ce réseau d’amis que vous créez aura tout ce dont vous avez besoin.

Certaines personnes (peut-être des membres de votre mailing-list) ont du temps devant elles et préfé­re­raient vous aider à faire quelque chose plutôt que de rester chez elles devant la télé. Vous avez besoin d’aide pour faire des flyers ? Besoin d’aide pour cher­cher du maté­riel pour un concert ? Allez-y et deman­dez !

Restez en contact

Déjà mentionné aupa­ra­vant mais assez impor­tant pour le répé­ter.

Parfois la diffé­rence entre un succès et un échec revient à rester en contact !

Les gens vous oublient faci­le­ment.

Distri­buez gratui­te­ment de nombreux CDs. Mais ne les gaspillez PAS non plus. Faites en sorte que chaque envoi compte !

Trou­vez des volon­taires, des amis, des fans pour vous aider à appe­ler ou à envoyer des mails et à collec­ter/analy­ser les résul­tats de toutes vos démarches.

Deman­dez de l’aide, soyez impor­tun. Deman­dez à chaque maga­zine ce qu’il voudrait pour vous mettre en 1ère page. Prenez des notes de chaque conver­sa­tion.

Faites que tout le monde soit heureux. Ne perdez pas le contact. Deman­dez des réfé­rences. Deman­dez s’il n’y a personne de leur entou­rage qui puisse vous aider. Appe­lez ensuite TOUTES ces personnes et conti­nuez à le faire régu­liè­re­ment.

C’est beau­coup d’ap­pels et d’e-mails. Mais cela veut TOUT dire. (Conti­nuez aussi à écrire de nouvelles chan­sons et à jouer de la musique !)

Je pense que RESTER EN CONTACT est LA chose la plus impor­tante.

Quand vous êtes en tour­née, cher­chez toutes les personnes à qui vous avez vendu des CDs dans cette région. Rencon­trez-les. Dormez chez eux.

Deman­dez l’avis de tous. Écou­tez leurs points de vue, leurs pensées. Souve­nez-vous en.

Envoyez à certaines personnes ciblées un petit cadeau de temps à autre. Si vous y pensez bien, qui vous en a fait un ces dernières années (quelqu’un du busi­ness) ? C’est une denrée rare. Profi­tez-en.

Les stations de radio sont simple­ment des gens.
Les maga­zines sont simple­ment des gens.
Les sites webs sont simple­ment des gens.
Les maisons de disques sont simple­ment des gens.

Les gens aiment travailler avec leurs AMIS autant que possible. Soyez un bon ami. Soyez une véri­table personne, pas super­fi­cielle. Si vous êtes trop profes­sion­nel dans ce concept de « Rester en Contact » alors ça sonnera faux et l’on vous oubliera.

Et dernière chose. Essayez de savoir s’ils ne vous aiment pas. Parfois ils n’aiment pas votre musique et ne veulent pas vous aider. Ne le prenez pas person­nel­le­ment. Marquez-le dans votre carnet d’adresse/base de données et passez au suivant.

La vie c’est comme au lycée

Depuis ces anciennes années de Lycée, tout a changé ?Gardez ça à l’es­prit. LA VIE C’EST COMME AU LYCEE.

Quand vous êtes au lycée, TOUT repose sur « comment être popu­laire », être « cool », sur ce que vous portez, à quelles fêtes vous allez, …

Quand vous entrez à l’uni­ver­sité, vous vous concen­trez sur les résul­tats scolaires.

Beau­coup de gens sortent de l’uni­ver­sité et pensent que cela se passe comme ça dans la réalité. « Plus vous travaillez, plus vous êtes récom­pensé ». Mais non.

La vie c’est comme au lycée. Tout repose sur qui vous connais­sez, comment vous agis­sez socia­le­ment, dans quel clan vous vous trou­vez, ce que vous portez, à quelles fêtes vous allez.

MAIS VOUS POUVEZ RENVER­SER LA SITUA­TION EN VOTRE FAVEUR.

Quand je pense à ce qui m’est arrivé ces dernières années, c’était toujours avec « quelqu’un que je connais­sais ». Toujours des amis d’amis. Des gens en posi­tion de pouvoir avec qui j’ai gardé contact, à qui j’ai rendu des services, et qui m’ont rendu la pareille.

Rencon­trez 3 personnes chaque semaine qui pour­raient vous aider dans votre carrière. Soyez un bon ami. Faites que cela soit béné­fique pour vous deux, sans profi­ter de la situa­tion. Il y a toujours des infos que vous déte­nez qui peuvent aider quelqu’un à un niveau au dessus de la hiérar­chie. Invi­tez un NOUVEL ami à une fête ou un concert auquel vous vous rendez.

Je pense qu’il est possible d’ap­pro­cher le busi­ness de la musique de la même manière qu’un adoles­cent arri­vant dans son nouveau lycée et qui veut deve­nir le gars le plus popu­laire de sa classe. Ça ne paraît pas très profond comme raison­ne­ment mais ça marche.

Pensez à Prince et à la manière dont il a su atti­rer l’at­ten­tion du monde sur lui par son sex-appeal.

Faites-en des habi­tudes et ce n’est fina­le­ment pas si dur que cela

Toutes ces sugges­tions peuvent vous paraître fati­gantes.

Mais gardez cette base de données près de vous. Prenez l’ha­bi­tude de prendre une minute après une conver­sa­tion pour y lais­ser des notes de cette dernière. Essayez quelques-unes de ces idées.

Vous pouvez proba­ble­ment vous dire, en lisant ceci, que si vous FAISIEZ vrai­ment toutes ces choses, vous réus­si­riez bien mieux que main­te­nant. Les portes vous sont ouvertes.

Diffi­cile à démar­rer, mais facile à conti­nuer, une fois la routine instau­rée.

Très puis­sant si vous le faites tous les jours (les petits ruis­seaux engendrent les grandes rivières, non ?).

Faites-en des habi­tudes, et ce ne sera pas si dur que cela.

Le pouvoir des mots

Sur Inter­net, les mots sont impor­tants plus que jamais

À la radio, les descrip­tions ne sont pas impor­tantes. Les gens écoutent vos chan­sons une fois ou une centaine de fois, ils décident s’ils l’aiment ou pas, et éven­tuel­le­ment le DJ dira qui vous êtes.

En concert, les descrip­tions ne sont pas impor­tantes non plus. Vous n’avez pas besoin de décrire votre musique pendant que vous êtes en train de jouer. Vous êtes sur scène et vous jouez. Les gens l’adorent ou pas. Aucun mot n’est néces­saire (ou presque).

Mais sur Inter­net, sur papier, ou lors d’une conver­sa­tion, les mots sont TRES impor­tants.

Prenez-vous la tête, une nuit s'il le faut, et vous trouverez une bonne description de votre musique que vous pourrez utiliser pendant des années !Si vous passez une nuit à cher­cher une bonne descrip­tion de votre musique, vous pour­rez l’uti­li­ser pour des années, et vous trou­ve­rez bien PLUS de fans que sans descrip­tion.

Sur Inter­net, que ce soit sur le web ou par e-mail, vous devez inci­ter les gens à cliquer avec leur souris avant même qu’ils deviennent un de vos fans.

Pour que quelqu’un écoute l’un de vos extraits audio, qu’il s’ins­crive à votre mailing-list, ou qu’il achète votre CD, vous devez :

  1. Atti­rer son atten­tion.
  2. Faire appel à ses sens et ses émotions.
  3. Atti­ser sa curio­sité.
  4. Le persua­der de faire quelque chose de tout ça (comme cliquer !).

Une brève descrip­tion – 10 secondes au plus

Vous avez 10 secondes pour convaincre votre interlocuteur. Prêt ? C'est parti !La plupart des gens n’ont jamais entendu votre musique.

La plupart des gens N’EN­TEN­DRONT jamais votre musique, à moins que vous ne fassiez un bon travail pour la décrire.

C’est comme un scéna­rio pour Holly­wood. Non seule­ment vous devez écrire un bon scéna­rio, mais vous devez aussi en avoir une excel­lente descrip­tion que vous pouvez expo­ser en moins de 10 secondes et ce, afin d’at­ti­rer l’at­ten­tion de chacun.

Trou­vez un moyen de décrire votre musique qui atti­re­rait l’at­ten­tion de tout le monde, ET soyez précis. Cela ne sert à rien d’es­sayer d’être drôle dans votre descrip­tion si cela ne reflète pas vrai­ment votre type de musique !

COMMENT OBTE­NIR LA MEILLEURE DESCRIP­TION DE VOTRE MUSIQUE ?

  1. Deman­dez l’avis de vos amis. Deman­dez à l’un de vos amis qui parle trop, ou quelqu’un qui est commer­cial, de dire quelque chose sur vous. Ecou­tez-le et souve­nez-vous en.
  2. Soyez fou (pour un moment seule­ment !). Faites la fête (lire : buvez). Écri­vez 50 manières de vous décrire avec vos amis. L’une d’entre elles pour­rait être la bonne.
  3. Prenez votre descrip­tion favo­rite et testez-la autour de vous. À chaque fois que vous rencon­trez des gens nouveaux, et qu’ils commencent à parler de votre musique, sortez votre phrase magique. Si cela ne les fait pas fron­cer les sour­cils, essayez-en une autre.
  4. Envoyez un e-mail à votre mailing-list. Donnez-leur vos 3 phrases favo­rites et lais­sez-les choi­sir celle qu’ils préfèrent. Lais­sez-les aussi vous en offrir une meilleure.

Une fois que vous aurez la bonne, vous le saurez. Dès lors, conti­nuez à l’uti­li­ser encore et encore jusqu’à ce que les gens asso­cient votre nom avec cette phrase unique qui vous décrit si bien et si préci­sé­ment.

Pensez comme une personne ou un poète, pas comme un musi­cien

Par pitié, pas trop l'élitisme ! Tous vos auditeurs ne sont pas des musiciens !Quand vous décri­vez votre musique, s’il vous plait, ne soyez pas un musi­cien.

Ne dites pas, « Les merveilleuses harmo­nies et arran­ge­ments de cet album vont forcé­ment vous plaire ! Sans oublier de mention­ner la parfaite ryth­mique qui soutient la struc­ture et nos paroles si déli­cates ! »

Les vraies personnes ne pensent pas comme ça.

Pensez à ce que dirait un adoles­cent à un l’un de ces amis sur ce qu’il aime dans votre CD : « Mon gars, tu devrais écou­ter ça. C’est pas possible, ils sont de Mars, c’est complè­te­ment allumé ce qu’ils font, faut vrai­ment que tu voies leur pochette, elle tue ! »

Pensez à ce qu’une employée de bureau qui est loin d’être un expert en musique dirait à l’une de ses collègues de travail : « C’est drôle­ment bien ! Ils ont cette chan­son si roman­tique. La chan­teuse la chante avec une voix de bébé. C’est telle­ment mignon. Mais à la fois ça bouge drôle­ment et c’est super entraî­nant. Ohlala, j’adore ! »

Les vraies gens comparent souvent un artiste à d’autres plus connus. Les vraies gens parlent de « l’am­biance » géné­rale ou d’un son en parti­cu­lier.

Les vraies gens NE PARLENT PAS « des paroles si déli­cates » et des « merveilleuses harmo­nies » et d’une « ryth­mique parfaite ». C’est le langage des musi­ciens. (OK, c’est vrai que certains de vos fans s’y connaissent suffi­sam­ment en musique pour employer certains termes de musique. Mais c’est rela­ti­ve­ment rare.)

Faites écou­ter votre musique à des non-musi­ciens et deman­dez-leur ce qu’ils en diraient à leurs amis.

Appre­nez à décrire votre musique de manière à capter l’émo­tion et l’ima­gi­na­tion des gens, et votre musique elle-même devien­dra plus acces­sible et touchera plus faci­le­ment les gens.

La descrip­tion de votre musique devrait être au moins aussi exci­tante (ou touchante ou triste ou provo­ca­trice) que votre musique elle-même.

Lisez des articles de musique. Utili­sez les astuces qui ont marché sur vous

Allez ache­ter un maga­zine comme « Vibe », « Les Inro­ckup­tibles », « Jazz Maga­zine », …

Vous lirez des articles (et regar­de­rez les photos) sur des douzaines d’ar­tistes dont vous n’avez jamais entendu parler avant.

À travers tout le maga­zine, seule­ment un ou deux auront retenu votre atten­tion.

POURQUOI ?

Je n’ai pas la réponse. Seule­ment vous. Deman­dez-vous pourquoi un certain titre ou une photo ou un article vous ont attiré. (Est-ce qu’il y avait quelque chose dans la première phrase ? Est-ce que c’était une anec­dote sur le passé du chan­teur ? Qu’est-ce qui vous a intri­gué exac­te­ment ?).

Analy­sez tout et adap­tez ces tech­niques pour essayer d’écrire un titre ou un article sur votre musique.

Oui vous ressem­blez à un autre groupe

A quels groupes de musique ressemblez-vous ?Des centaines de musi­ciens se décrivent en employant des expres­sions du type « Complè­te­ment unique. Cela n’a rien à voir avec tout ce que vous avez pu écou­ter jusqu’à présent ! » Et lorsque vous mettez le lecteur de CD en route, c’est pure­ment et simple­ment du blues/rock. Décep­tion immé­diate.

Quand on leur demande, la plupart des musi­ciens pensent que ce n’est pas grave de dire, « On ne ressemble à personne. ». Ou quand on leur demande quel style de musique ils jouent, ils vous répondent, « C’est indes­crip­tible. Il faut que vous jugiez par vous-mêmes. »

Bien souvent, c’est choi­sir la faci­lité que de répondre de cette manière. Dans d’autres cas, cette ques­tion n’a pas mérité la moindre réflexion aupa­ra­vant.

Imagi­nez une seconde si un vendeur vous dit, « On ne peut pas vrai­ment vous dire ce que l’on vend. Allez voir par vous-mêmes ! ». Est-ce que vous pren­driez votre voiture et passe­riez votre samedi après-midi à aller dans la zone commer­ciale en dehors de la ville ? Non !

Vous devez enthou­sias­mer les gens ! Mettez en éveil leur curio­sité. Décri­vez ce que vous faites vrai­ment, d’une manière convain­cante !

Faites-les réflé­chir. Faites-leur goûter, écou­tez, voir, vouloir.

Soyez précis, et ne les déce­vez pas. Reli­sez ce que je viens de dire :

  1. Soyez précis.
  2. Ne les déce­vez pas.

C’est un exer­cice d’écri­ture très créa­tif. Vous pouvez le faire. C’est impor­tant. Cela accro­chera les bonnes personnes et les amènera à écou­ter votre musique.

Bla, bla, bla… Ce qu’il ne faut pas dire

Vous voulez ennuyer vos fans ? Non ? Bon ! Alors racontez leur ce qui les intéresse !!Pensez au nombre de personnes que vous perdez lorsque vous décri­vez votre musique de manière banale ou ennuyeuse.

Quand on leur demande un peu plus d’in­fos, les musi­ciens répondent souvent, « Nous avons formé notre groupe à Bordeaux et nous nous sommes rencon­trés au lycée. Quand le bassiste est parti faire sa carrière solo, nous avons trouvé un remplaçant qui soli­di­fie gran­de­ment notre groupe d’aujour­d’hui. Nous jouons souvent dans les bars de la région. »

Imagi­nez un maga­sin d’or­di­na­teur qui vous dit, « Notre comp­table a fait ses études à Paris 6e. Nous avons trouvé notre secré­taire dans une agence d’in­té­rim. Quand notre direc­teur des ventes est parti… »

Aïe !!!

Quand un fan veut en savoir plus sur vous la première fois qu’il vient, ce n’est pas l’his­toire de votre groupe qui le branche. Disons qu’il est sûr de dire que d’une manière géné­rale, les gens se moquent de votre histoire à moins d’être disque d’or. Sinon, ne les ennuyez pas avant ! (À moins de l’en­ter­rer au fin fond de votre site web pour ceux qui sont vrai­ment très curieux).

Décri­vez votre musique ou votre histoire de la même façon que vous aime­riez qu’un quel­conque commerçant vous décrive son maga­sin et son busi­ness.

Vous pouvez aussi ne rien dire du tout

Qu'importe les mots pourvu qu'on aie... L'accroche ! :)Écrire vous ennuie ? Ou vous n’avez plus rien à dire ? Alors dépen­sez votre argent en employant un bon photo­graphe.

Calvin Klein vous a montré que vous n’avez pas forcé­ment besoin de parler. Mais si vous ne le faites pas, TOUT repose sur l’image.

À moins d’être au Top 50 sur toutes les radios, ce n’est pas très facile de faire entendre votre musique. On doit vous cher­cher et faire un effort pour vous entendre.

La musique est comme un parfum. Vous devez convaincre et persua­der avec vos mots et vos images, inci­ter l’ini­tia­tive et l’ef­fort d’écou­ter votre musique.

Si vous essayez juste de « faire parler la musique par elle-même », la plupart des gens n’en­ten­dront jamais parler de vous.

Amusez-vous. Ne soyez pas profes­sion­nel.

N’uti­li­sez jamais le langage des pros.

Soyez bizarre (parfois).

Soyez une vraie personne.

Faites comme si vous parliez en tête à tête.

C’est l’une des prin­ci­pales raisons pour laquelle c’est BIEN d’être un indé­pen­dant.

Les vraies personnes répondent mieux aux propos bizarres ou amusants.

Outils et armes : le kit de promo

Sortez votre dossier de presse du placard !Le musi­cien qui s’auto-produi­sait aupa­ra­vant avait toujours besoin d’un dossier de presse (avec CDs et photos) à portée de main et prêt à envoyer.

Le musi­cien moderne a besoin de garder à proxi­mité son dossier « KIT DE PROMO » sur le bureau de son ordi­na­teur.

Cela vous pren­dra seule­ment une heure pour rassem­bler les infor­ma­tions et vous serez alors capables de l’uti­li­ser encore et encore et encore.

FAITES UN DOSSIER SUR VOTRE BUREAU INTI­TULE « KIT DE PROMO » (ou quelque chose d’autre) ET FAITES EN SORTE QU’IL SOIT RAPIDE D’ACCES :

1/ Au moins un titre entier de votre album en fichier MP3. Encodé au stan­dard 128ko Stéréo. Donnez-lui un nom large, sans espaces, de manière à ce que quiconque l’uti­lise sur le web sache de quoi il s’agit. (Exemple : CELINE_DION-lali­berte.mp3). De préfé­rence, ayez 3 à 5 chan­sons enco­dées, prêtes à l’em­ploi.

2/ Une biogra­phie plai­sante et capti­vante écrite quatre fois, en quatre longueurs diffé­rentes.

  • Une longue version longue (envi­ron 3 para­graphes. 1 à 2 pages. Exhaus­tive et peu utili­sée)
  • Une version longue (2–4 para­graphes impor­tants et capti­vants. La version finale de ce que les gens liront de vous sur le web, confor­ta­ble­ment instal­lés.)
  • Une version courte (1 para­graphe d’en­fer)
  • Une ligne (Une phrase d’en­fer)

3/ Extraits d’ar­ticles :

  • Un gros fichier-texte avec TOUS vos articles parus conte­nant les réfé­rences du maga­zine, jour­nal, …
  • Un fichier-texte avec les meilleurs extraits (lisez : les plus courts) d’ar­ticles.

4/ Graphiques en diffé­rents formats (pour chacun des graphiques) :

  • Photos d’ar­tiste (en studio, en concert, de près, de loin),
  • Pochette de l’al­bum,
  • Votre logo, si vous en avez un.

SI VOUS FAITES CELA SEULE­MENT UNE FOIS, alors votre opéra­tion de télé­char­ger vos infor­ma­tions sur un autre site web se fera sans douleur. Vous direz juste, « Déjà fait ! » et vous lais­se­rez vos MP3 se télé­char­ger pendant que vous faites à manger (ou que vous regar­dez la télé).

Les bon réflexes à avoir avec Inter­net

Les bonnes manières, comme savoir conduire, voilà certaines choses que vous devriez savoir dans le monde de l’In­ter­net :

1/ E-mail

  • Ayez un bon fichier de signa­ture qui dit qui vous êtes, où l’on peut vous trou­ver, et qui incite les gens à cliquer sur l’adresse de votre site web. Le tout en 4 lignes ou moins,
  • Comment faire un bon sujet. Lorsque votre e-mail est parmi 500 autres dans une « Boite de Récep­tion », votre sujet doit dire exac­te­ment ce qu’il contient, du point de vue de votre inter­lo­cu­teur,
  • Comment citer l’e-mail de quelqu’un lorsque vous lui répon­dez,
  • Comment vous inscrire, envoyer des messages, ou annu­ler votre inscrip­tion à une mailing-list,
  • Ortho­graphe. Ponc­tua­tion. Comment désen­ga­ger le CAPS LOCK et comment ne pas utili­ser 25 points d’ex­cla­ma­tion sur une seule ligne,
  • Comment commu­niquer de manière person­nelle,
  • Sépa­rer les phrases en para­graphes. Lire sur un ordi­na­teur est diffé­rent de lire un livre. Il n’y a pas de papier gâché donc lais­sez plein d’es­pace.

2/ Base de données

  • Savoir comment fonc­tionne votre logi­ciel de « carnet d’adresses ». Comment trou­ver des gens, les trier, les impri­mer, en ajou­ter, en enle­ver, chan­ger les infos, et comment faire des recherches plus pous­sées (comme trou­ver tous les guita­ristes sur Paris),
  • Main­te­nez-la à jour et en ordre. Lais­sez les adresses sépa­rées de la ville, du code postal ou du pays.,
  • Prévoyez de deve­nir plus connu et que votre carnet d’adresses contien­dra bien­tôt des centaines de contacts,
  • Si vous voulez être encore plus orga­nisé, collec­tez tout ce que vous voulez sur les appels, les e-mails, les visites de chacun. Très pratique si vous avez rencon­tré une personne et qu’elle vous appelle un an après.

3/ Inter­net

  • N’ayez pas de problèmes à mettre en ligne des fichiers MP3,
  • Clas­sez vos favo­ris en caté­go­ries/dossiers pour pouvoir faci­le­ment retrou­ver les adresses plus tard.

Votre Site Web Inter­ac­tif

Votre site web peut être votre meilleur outil, si vous vous en servez pour commu­niquer avec VOS FANS et vos fans poten­tiels. Cela marche dans les deux sens.

Votre site web devrait faire inter­ve­nir les gens, les faire se présen­ter, vous poser des ques­tions, …

Votre site web devrait :

  • Permettre d’ob­te­nir leur adresse e-mail ! Faites une fiche à remplir en ligne, (faites-le de manière amusante comme « Connais­sez-vous votre nom ? »),
  • Les encou­ra­ger à ache­ter votre CD, constam­ment. C’est une bonne manière de commen­cer une rela­tion ;-),
  • Montrer ce qui est unique en vous. Image, couleurs, ambiances,
  • Mettre en évidence vos extraits audio, pas au fin fond de votre site,
  • Répondre aux ques­tions suivantes : Qui êtes-vous, à quoi ressem­blez-vous, lais­sez-moi écou­ter votre musique,
  • Les recon­naître ! Ayez leurs photos sur votre site. Répon­dez à leurs ques­tions sur votre site. Montrez-leur qu’ils FONT partie de votre vie.

Crédits

Le texte origi­nal de cet article a été écrit par Derek Sivers du site Marke­tin­gYour­Mu­sic.com

Traduit et adapté de l’amé­ri­cain par Vincent Cordel du site Atanata.net

Un grand merci à Régis, Jean-Mi et Dany pour leur travail de relec­ture.

Mise en page et illus­tra­tions pour Audio­fan­zine : Psycom

  • bebert11 1 post au compteur
    bebert11
    Nouvel·le AFfilié·e
    Posté le 03/05/2013 à 22:08:02
    Bonjour,
    J'ai lu c'est très intéressant et fructifiant! j'ai fait à peu prêt comme il est écrit, mais c'est l'échec total pour moi! malgré de nombreux fans et sites j'ai essayé pendant 5 ans,mais je continue, je ne baisse pas les bras.
    Cordialement.
    Albert Goldstein

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