Se connecter
Se connecter
Créer un compte

ou
Pédago
4 réactions

Qui sont les acteurs du business de la musique ?

Les acteurs du business de la musique

Ça y est, votre album est dans la boite ! Des heures de boulot, d’hésitations, d’engueulades, d’euphorie, pour un résultat tout bonnement génial. Ce serait dommage d’en rester là, nous sommes bien d’accord. Reste à savoir comment vendre cette fameuse galette, et plus généralement, comment gagner de l’argent avec ses propres créations musicales ?

Qui sont les acteurs du business de la musique ? : Les acteurs du business de la musique

En évitant de nous enfon­cer dans le « tech­ni­coju­ri­dique », nous allons présen­ter ici la place et la fonc­tion des diffé­rents inter­ve­nants de la filière musi­cale. Sché­ma­tique­ment, l’ar­tiste s’adresse à trois inter­lo­cu­teurs qui vont (ou pas !) « faire sa carrière » : le label, le tour­neur et l’édi­teur. Ça ne vous rappelle pas le titre d’un bon vieux western ?

L’ar­tiste

Défi­nis­sons d’abord ce qu’il faut entendre par « artiste ». Oubliez vos cours de philo de termi­nale, ce n’est pas la vision plato­ni­cienne de l’ar­tiste qui nous inté­resse ici. D’un point de vue profes­sion­nel, l’ar­tiste est la personne ou le groupe qui porte un projet musi­cal et qui lui donne son nom. Il peut s’agir du compo­si­teur, de l’au­teur, du ou des inter­prètes (chan­teurs et musi­ciens), de l’ar­ran­geur, etc.

Le mana­ger

Le mana­ger est l’al­ter ego de l’ar­tiste, en charge unique­ment des ques­tions « busi­ness » (en prin­ci­pe…). Il le repré­sente donc face à tous les autres inter­ve­nants du métier que nous présen­tons dans ce dossier. Il est lié à l’ar­tiste par un contrat stipu­lant notam­ment le pour­cen­tage qu’il prélè­vera sur les gains finan­ciers dont il le fera béné­fi­cier.

Le produc­teur

Le produc­teur est l’en­tre­prise, la personne ou le groupe de personnes, qui a payé pour l’en­re­gis­tre­ment d’une musique : séances de studio, salaires des musi­ciens, de l’in­gé­nieur du son, etc. Il est donc le proprié­taire des « bandes » (c’est le terme consa­cré même si aujour­d’hui on devrait plutôt parler de « fichiers »…).

Le produc­teur et l’ar­tiste sont liés par un contrat stipu­lant notam­ment quelle part de ses recettes le produc­teur rever­sera à l’ar­tiste en cas d’ex­ploi­ta­tion des enre­gis­tre­ments. Ce pour­cen­tage est souvent dési­gné sous le terme « points de produc­tion ».

Notons ici qu’il y a fréquem­ment confu­sion entre le produc­teur au sens français du terme, que nous venons d’ex­pliquer, et le produc­teur au sens que les Anglo-saxons lui donnent notam­ment en hip-hop et R&B, qui désigne celui qui « fabrique » l’ins­tru­men­tal d’un morceau. Ce produc­teur-là, nous le tradui­rions en français par « compo­si­teur-arran­geur-ingé son », mais ça fait un peu long…

Notez que si vous débu­tez, a priori vous êtes artiste-produc­teur-mana­ger. C’est toujours bon à placer dans un dîner.

Le label

02business_350Le label (en français, maison de disques) est l’en­tre­prise qui se charge de propo­ser à la vente les disques de l’ar­tiste. Il « achète » donc au produc­teur le droit d’ex­ploi­ter ses enre­gis­tre­ments, ce que l’on appelle un contrat de licence.

Concrè­te­ment, le label va payer le pres­sage des disques, les commer­cia­li­ser puis rever­ser un pour­cen­tage du chiffre d’af­faires ainsi généré au produc­teur. En France, géné­ra­le­ment ces « royal­ties » tournent autour de 15 à 20% du prix de gros HT, c’est à dire quelque chose entre 0.80€ et 1,20€ rever­sés au produc­teur par disque vendu.

Le label peut égale­ment être direc­te­ment le produc­teur de la musique de ses artistes, on parle alors de « contrat d’ar­tiste ». Dans ce cas, l’ar­tiste s’en­gage à four­nir sur une période donnée un ou plusieurs albums, perce­vant en échange un pour­cen­tage sur les ventes.

Pour que ses disques se vendent, le label prend tradi­tion­nel­le­ment en charge plusieurs fonc­tions :

Le label trouve un distri­bu­teur

Un distri­bu­teur est un gros­siste qui achète des disques par caisses entières, puis qui envoie ses commer­ciaux dans les maga­sins pour tenter de convaincre le chef de rayon de leur prendre quelques exem­plaires de leurs albums en stock.

Inutile de préci­ser que le rôle du distri­bu­teur est crucial dans la mesure où ses repré­sen­tants sont en contact direct avec ceux qui décident ou pas de mettre en avant un disque en maga­sin. Il y aurait beau­coup à dire sur les distri­bu­teurs, mais ce n’est pas l’objet de ce rapide pano­rama. Disons simple­ment que le distri­bu­teur est d’au­tant plus effi­cace que ses commer­ciaux ont du « biscuit » à vendre aux chefs de rayon, c’est à dire prin­ci­pa­le­ment des opéra­tions marke­ting et des retours médias à mettre en avant. 

Le label engage un (une) atta­ché(e) de presse

L’at­ta­ché de presse s’oc­cupe d’ex­pé­dier les nouveaux albums aux diffé­rents médias exis­tants que sont la presse, le radio, la télé et inter­net. Il contacte ensuite les chro­niqueurs et les program­ma­teurs pour tenter de les convaincre de publier des articles posi­tifs sur ces disques ou de les faire entrer dans leur program­ma­tion. Le métier repose donc sur une parfaite connais­sance des personnes impor­tantes à contac­ter et une grosse force de persua­sion.

Au risque de briser les beaux rêves utopiques de certains d’entre vous, il faut préci­ser que la valeur artis­tique d’une œuvre n’est pas toujours le seul critère retenu par un chro­niqueur au moment où il rédige sa critique. Outre les liens d’ami­tié qu’il a peut être noué au fil des ans avec l’at­ta­ché de presse qui lui a fait parve­nir le disque, vous compren­drez bien que, par exemple, il est diffi­cile pour un jour­na­liste d’as­sas­si­ner un album en prove­nance de la maison de disque qui achète tous les mois la quatrième de couver­ture du maga­zine qui l’em­ploie. Il faut être raison­na­ble…

Le label paye le marke­ting

flyersOn regroupe sous le terme « marke­ting » l’en­semble des actions (payantes) enga­gées pour accroître la noto­riété d’un artiste. Et dans ce domaine, les seules limites sont celles de l’ima­gi­na­tion et du porte-monnaie.

Petit tour d’ho­ri­zon des moyens marke­ting connus à ce jour pour lancer un nouvel album (il en manque forcé­ment) : les achats d’es­paces dans les maga­zines, panneaux d’af­fi­chage, sites inter­net, radios, télés, etc. Les opéra­tions en maga­sins (affi­chettes, casques d’écoute, prix promo­tion­nels, show­ca­ses…). Le « street marke­ting » c’est-à-dire les flyers, étiquettes, affi­chages sauvages, etc. La dernière mode : les socié­tés de « remplis­sage » de salles qui garan­tissent une salle comble, ça fait toujours bien lors du grand concert de lance­ment de l’al­bum à Paris (si, si, ça existe vrai­ment).

Il faut égale­ment clas­ser dans le marke­ting ce que l’on appelle le « tour support », c’est-à-dire les sommes que le label va éven­tuel­le­ment verser au tour­neur de l’ar­tiste afin qu’il puisse vendre moins cher son spec­tacle et donc multi­plier les repré­sen­ta­tions. Les concerts, c’est bon pour l’image et ça fait vendre des disques (sans passer par un distri­bu­teur).

Le tour­neur

Le tour­neur (en anglais 'booker’) est celui qui va tenter de convaincre les program­ma­teurs de salles ou de festi­vals d’ache­ter le spec­tacle (le concert) d’un artiste. Il prend donc en charge l’en­voi des supports (CD, DVD, dossiers de presse) aux program­ma­teurs ainsi que le travail de relance par télé­phone (et ce n’est pas une mince affaire). Une fois le concert vendu, il orga­nise le dépla­ce­ment du groupe : plan­ning, réser­va­tions des trains, avions, hôtels, restau­rants, etc. Géné­ra­le­ment, il embauche un régis­seur qui accom­pagne le groupe et s’as­sure que l’or­ga­ni­sa­teur du concert respecte ses enga­ge­ments contrac­tuels. Le tour­neur, qui est donc l’em­ployeur de l’ar­tiste, de ses musi­ciens et de ses tech­ni­ciens le temps d’un concert, a égale­ment la charge d’éta­blir les fiches de paye.

concertL’ar­tiste et le tour­neur sont liés par contrat, ce dernier exigeant le plus souvent une clause d’ex­clu­si­vité pendant un an ou deux, afin de proté­ger son inves­tis­se­ment dans les frais de démar­chage. Les cachets que l’ar­tiste, les musi­ciens et les tech­ni­ciens touche­ront pour chaque repré­sen­ta­tion font égale­ment l’objet d’une négo­cia­tion préa­lable.

Bien sûr, le tour­neur idéal est celui qui dispose d’ar­tistes de renom et qui profite d’être solli­cité pour ces têtes d’af­fiche, pour placer des artistes « en deve­nir » qu’il a inté­grés à son cata­logue. Y’a plus qu’à le trou­ver et le convaincre de vous prendre dans son écurie. Atten­tion, il y a un peu de concur­rence.

Notons pour conclure sur les tour­neurs que leur place dans la filière musi­cale est en passe de deve­nir prépon­dé­rante. Autre­fois consi­dé­rés par les maisons de disques comme de simples parte­naires, la chute du marché du disque a complè­te­ment inversé le rapport de force. Dans la mesure où l’on ne peut pas pira­ter un concert, les tour­neurs sont deve­nus les seuls acteurs du secteur assu­rés quant à l’ave­nir de leur source de reve­nus, et tout semble indiquer que c’est sur cette acti­vité que vont se recen­trer les labels et les majors.

L’édi­teur

loiL’édi­teur (musi­cal) est la personne ou l’en­tre­prise qui protège et gère les droits d’un auteur et/ou d’un compo­si­teur. Il se rému­nère en préle­vant un pour­cen­tage sur les droits que génère toute diffu­sion d’une œuvre, sous quelques formes et par quelques moyens que ce soit : disques, concerts, radio, télé, cinéma, inter­net, boîtes de nuits, parti­tions… Formulé autre­ment et plus concrè­te­ment, une fois que vous avez signé un contrat de cession et d’édi­tion musi­cale, votre éditeur touche un « petit quelque chose » sur l’ar­gent collecté par la SACEM pour la diffu­sion de vos oeuvres. Sa part de rému­né­ra­tion est fixée dans le contrat, souvent en distin­guant les sources de reve­nus : par exemple 33% pour les droits géné­rés lors des repré­sen­ta­tions et exécu­tions publiques (= concerts), 50% sur les droits de repro­duc­tions méca­niques (= ventes de disques), etc.

Il n’est pas néces­saire d’avoir un éditeur pour toucher ses droits d’au­teur et de compo­si­teur. Une fois inscrit à la SACEM, vous pouvez y dépo­ser vos morceaux en « auto-édition », et vous touche­rez ainsi 100% des droits géné­rés. Quel est alors l’in­té­rêt de céder une partie de ses gains à un éditeur ? D’au­tant que le plus souvent, on cède ses droits pour une œuvre à vie, et même au nom de ses héri­tiers ! Il s’agit de ne pas se gourer… Un éditeur à plusieurs rôles.

L’édi­teur fait office de conseiller juri­dique

Même si ce n’est pas très compliqué, l’édi­teur prend en charge les forma­li­tés de dépôts des œuvres à la SACEM. Il s’as­sure ensuite que tous les droits collec­tés au nom de ces œuvres font bien l’objet d’un règle­ment à l’ar­tiste (et à lui même) de la part de la SACEM. En effet, on ne s’en doute pas avant d’en avoir eu un entre les mains, mais pour comprendre et véri­fier les avis de répar­ti­tions envoyés par la SACEM, l’ap­pui d’un profes­sion­nel peut s’avé­rer très utile ! L’édi­teur est égale­ment à même de négo­cier les droits avec ses homo­logues pour les reprises de morceaux exis­tants, les adap­ta­tions, les samples, les remix, etc.

L’édi­teur inves­tit

L’édi­teur a un inté­rêt évident à ce que la noto­riété de ses auteurs et compo­si­teurs gran­disse, et à ce que leurs œuvres connaissent la plus grande diffu­sion possible. Dans ce but, il peut appor­ter un soutien finan­cier à leurs projets artis­tiques. Il peut s’agir de sommes consa­crées à l’en­re­gis­tre­ment, la promo­tion, le tour support…

L’édi­teur fait profi­ter de son carnet d’adresses

Un éditeur bien établi dans le milieu travaille néces­sai­re­ment avec des labels, des produc­teurs, des tour­neurs, etc. Il est donc en bonne posi­tion pour « placer » ses artistes chez un parte­naire. Par exemple si vous signez chez Sony Publi­shing (en français, Sony Éditions), il y a de fortes chances que vous puis­siez obte­nir quelques rendez-vous avec les direc­teurs artis­tiques des labels du grou­pe… Egale­ment, le bon éditeur dispose de contacts dans les socié­tés de produc­tions audio­vi­suels (cinéma, télé) et les agences publi­ci­taires, et leur propose les musiques de son cata­logue pour l’illus­tra­tion sonore, ce que l’on appelle dans le métier 'la synchro’ (souvent très rému­né­ra­teur).

Notons pour conclure qu’une bonne raison de signer avec un éditeur est que parfois, on ne vous laisse pas le choix ! En effet, le label qui a investi dans le lance­ment d’un artiste cherche à récu­pé­rer son argent par tous les moyens. Il se peut alors qu’il condi­tionne la signa­ture du contrat de licence ou du contrat d’ar­tiste par la signa­ture d’un contrat d’édi­tion.

Qu’est ce que la chute du marché du disque va chan­ger dans la filière musi­cale ?

Vous avez pu consta­ter à la lecture de cette petite synthèse que le seul acteur du busi­ness que la chute des ventes de disques met réel­le­ment en danger de mort, c’est le label. Cepen­dant, celui-ci assure un travail de promo­tion dont on voit mal comment les artistes et les autres inter­ve­nants du marché pour­raient se passer.

Il est donc vrai­sem­blable que les labels fusionnent peu à peu avec des éditeurs ou des tour­neurs, deve­nant une sorte de dépar­te­ment marke­ting au sein de ces socié­tés. La sortie d’un album ne sera alors que l’oc­ca­sion d’une bonne promo­tion pour un artiste, le gros du busi­ness se faisant sur les ventes de concerts, les droits de diffu­sions et le télé­char­ge­ment.

Le marché de la musique s’or­ga­ni­sera ainsi sur un modèle un peu compa­rable à celui de la mode, où les défi­lés de haute couture servent d’ou­til de promo­tion et de pres­tige pour les créa­teurs, mais où l’es­sen­tiel du béné­fice se fait sur le prêt-à-porter et les produits déri­vés (parfums, sac à main, etc.).

Artis­tique­ment, on peut s’inquié­ter de cette évolu­tion. Si le fruit du travail en studio devient un simple support de promo­tion, les moyens qui lui seront consa­crés seront néces­sai­re­ment plus limi­tés qu’aujour­d’hui. Les artistes pour­raient alors être inci­tés à revoir leurs ambi­tions à la baisse en ce qui concerne leurs œuvres enre­gis­trées et ce n’est sûre­ment pas avec un tel état d’es­prit qu’un « Sergent Pepper » ou un « The Wall » auraient pu voir le jour.

Fort heureu­se­ment, en contre­poids à cette crainte réelle, chacun peut consta­ter (surtout sur Audio­fan­zine !) que réali­ser sa propre musique avec un son de haute qualité devient de plus en plus acces­sible : ordi­na­teurs toujours plus puis­sants et de moins en moins chers, maté­riels d’en­re­gis­tre­ment à prix cassés en prove­nance des pays émer­gents, etc.. C’est très proba­ble­ment en s’ap­pro­priant les outils de l’en­re­gis­tre­ment de leurs propres créa­tions que les auteurs et les compo­si­teurs seront le mieux armés pour trou­ver leur compte, artis­tique­ment et finan­ciè­re­ment, dans la nouvelle orga­ni­sa­tion du busi­ness de la musique qui se dessine en ce moment.

Conclu­sion

Il est primor­dial de comprendre que les rôles de chaque inter­ve­nant du busi­ness de la musique sont haute­ment complé­men­taires, voire tota­le­ment imbriqués. Par exemple, le très bon article obtenu par l’at­ta­chée de presse du label permet au tour­neur de trou­ver quelques dates impor­tantes, ce qui convainc l’édi­teur d’in­ves­tir dans la promo, ce qui faci­lite le travail de l’at­ta­chée de presse du label qui va obte­nir d’autres articles, etc.

C’est à vous ou à votre mana­geur de faire en sorte que tous ces petits rouages s’en­clenchent correc­te­ment et fassent avan­cer la machine, sous peine d’être très rapi­de­ment balayé par la nouvelle « actua­lité » qui arrive derrière vous. Le « sur place » et le ralenti n’existent pas dans ce secteur…

  • acevilantis 1 post au compteur
    acevilantis
    Nouvel·le AFfilié·e
    Posté le 05/11/2012 à 07:08:25
    tres instructif...merci
  • 1802 356 posts au compteur
    1802
    Posteur·euse AFfamé·e
    Posté le 28/04/2013 à 09:56:45
    CONCLUSION : l'artiste est toujours le dindon de la farce.
    VIVE L'AUTO PRODUCTION TOTALE DE A à Z !!!!
  • #Houba 6572 posts au compteur
    #Houba
    Membre d’honneur
    Posté le 28/04/2013 à 11:46:33
    Citation de 1802 :
    VIVE L'AUTO PRODUCTION TOTALE DE A à Z !!!!
    L'autoproduction est une chose, l'auto-commercialisation en est une autre. Le discours "yaka", plus besoin d'intermédiaires avec un home-studio et internet, ce sera la gloire et l'argent en direct de l'artiste au consommateur, ça fait plus de 10 ans qu'on l'entend. J'attends les témoignages de ceux qui réussissent à valoriser leur musique (= au minimum rentrer dans leurs frais) sans structure commerciale, ça m'intéresse.
  • Leonard Awono 1 post au compteur
    Leonard Awono
    Nouvel·le AFfilié·e
    Posté le 08/08/2022 à 17:04:08
    Très instructif cet article. Vraiment, j'ai beaucoup appris

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre
cookies
Nous utilisons les cookies !

Oui, Audiofanzine utilise des cookies. Et comme la dernière chose que nous voudrions serait de perturber votre alimentation avec des choses trop grasses ou trop sucrées, sachez que ces derniers sont fait maison avec des produits frais, bio, équitables et dans des justes proportions nutritives.
Ce que cela veut dire, c’est que les infos que nous y stockons ne visent qu’à simplifier votre usage du site comme à améliorer votre expérience sur nos pages et vous afficher des publicités personnalisées (en savoir plus).

Nous tenons à préciser qu’Audiofanzine n’a pas attendu qu’une loi nous y oblige pour respecter la vie privée de nos membres et visiteurs. Les cookies que nous utilisons ont en commun leur unique objectif qui est d’améliorer votre expérience utilisateur.

Tous nos cookies
Cookies non soumis à consentement
Il s'agit de cookies qui garantissent le bon fonctionnement du site Audiofanzine. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies. Exemples : cookies vous permettant de rester connecté de page en page ou de personnaliser votre utilisation du site (mode sombre ou filtres).
Analyse de l’audience (Google Analytics)
Nous utilisons Google Analytics afin de mieux comprendre l’utilisation que nos visiteurs font de notre site pour tenter de l’améliorer.
Publicités (Google Ads)
Ces informations nous permettent de vous afficher des publicités qui vous concernent grâce auxquelles Audiofanzine est financé. En décochant cette case vous aurez toujours des publicités mais elles risquent d’être moins intéressantes :) Nous utilisons Google Ad Manager pour diffuser une partie des publicités, des mécanismes intégrés à notre CMS pour le reste. Nous sommes susceptibles d’afficher des publicités provenant de notre propre plateforme, de Google Advertising Products ou encore de la régie Adform.
Marketing (Meta Pixel)

Sur nos sites web, nous utilisons le Meta Pixel. Le Meta Pixel est un pixel de remarketing mis en œuvre sur nos sites web qui nous permet de vous cibler directement via le Meta Network en diffusant des publicités aux visiteurs de nos sites web lorsqu’ils visitent les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Les métapixels sont des extraits de code capables d’identifier votre type de navigateur via l’ID du navigateur - l’empreinte digitale individuelle de votre navigateur - et de reconnaître que vous avez visité nos sites web et ce que vous avez regardé exactement sur nos sites web. Lorsque vous visitez nos sites web, le pixel établit une connexion directe avec les serveurs de Meta. Meta est en mesure de vous identifier grâce à l’identifiant de votre navigateur, car celui-ci est lié à d’autres données vous concernant stockées par Meta sur votre compte d’utilisateur Facebook ou Instagram. Meta diffuse ensuite des publicités individualisées de notre part sur Facebook ou sur Instagram qui sont adaptées à vos besoins.

Nous ne sommes nous-mêmes pas en mesure de vous identifier personnellement via le pixel meta, car à part l’ID de votre navigateur, aucune autre donnée n’est stockée chez nous via le pixel.

Pour plus d’informations sur le Meta Pixel, les détails du traitement des données via ce service et la politique de confidentialité de Meta, veuillez consulter le site suivant Meta Privacy Policy - How Meta collects and uses user data pour Facebook et Meta Privacy Policy - How Meta collects and uses user data pour Instagram.

Meta Platforms Ireland Ltd. est une filiale de Meta Platforms, Inc. basée aux États-Unis. Il n’est pas exclu que vos données collectées par Facebook soient également transmises aux États-Unis.


Nous tenons à préciser qu’Audiofanzine n’a pas attendu qu’une loi nous y oblige pour respecter la vie privée de nos membres et visiteurs. Les cookies que nous utilisons ont en commun leur unique objectif qui est d’améliorer votre expérience utilisateur.

Tous nos cookies
Cookies non soumis à consentement

Il s’agit de cookies qui garantissent le bon fonctionnement du site Audiofanzine. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies. Exemples : cookies vous permettant de rester connecté de page en page ou de personnaliser votre utilisation du site (mode sombre ou filtres).

Analyse de l’audience (Google Analytics)

Nous utilisons Google Analytics afin de mieux comprendre l’utilisation que nos visiteurs font de notre site pour tenter de l’améliorer. Lorsque ce paramètre est activé, aucune information personnelle n’est envoyé à Google et les adresses IP sont anonymisées.

Publicités (Google Ads)

Ces informations nous permettent de vous afficher des publicités qui vous concernent grâce auxquelles Audiofanzine est financé. En décochant cette case vous aurez toujours des publicités mais elles risquent d’être moins intéressantes :) Nous utilisons Google Ad Manager pour diffuser une partie des publicités, des mécanismes intégrés à notre CMS pour le reste. Nous sommes susceptibles d’afficher des publicités provenant de notre propre plateforme, de Google Advertising Products ou encore de la régie Adform.

Marketing (Meta Pixel)

Sur nos sites web, nous utilisons le Meta Pixel. Le Meta Pixel est un pixel de remarketing mis en œuvre sur nos sites web qui nous permet de vous cibler directement via le Meta Network en diffusant des publicités aux visiteurs de nos sites web lorsqu’ils visitent les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Les métapixels sont des extraits de code capables d’identifier votre type de navigateur via l’ID du navigateur - l’empreinte digitale individuelle de votre navigateur - et de reconnaître que vous avez visité nos sites web et ce que vous avez regardé exactement sur nos sites web. Lorsque vous visitez nos sites web, le pixel établit une connexion directe avec les serveurs de Meta. Meta est en mesure de vous identifier grâce à l’identifiant de votre navigateur, car celui-ci est lié à d’autres données vous concernant stockées par Meta sur votre compte d’utilisateur Facebook ou Instagram. Meta diffuse ensuite des publicités individualisées de notre part sur Facebook ou sur Instagram qui sont adaptées à vos besoins.

Nous ne sommes nous-mêmes pas en mesure de vous identifier personnellement via le pixel meta, car à part l’ID de votre navigateur, aucune autre donnée n’est stockée chez nous via le pixel.

Pour plus d’informations sur le Meta Pixel, les détails du traitement des données via ce service et la politique de confidentialité de Meta, veuillez consulter le site suivant Meta Privacy Policy - How Meta collects and uses user data pour Facebook et Meta Privacy Policy - How Meta collects and uses user data pour Instagram

Meta Platforms Ireland Ltd. est une filiale de Meta Platforms, Inc. basée aux États-Unis. Il n’est pas exclu que vos données collectées par Facebook soient également transmises aux États-Unis.


Vous pouvez trouver plus de détails sur la proctection des données dans la politique de confidentialité.
Vous trouverez également des informations sur la manière dont Google utilise les données à caractère personnel en suivant ce lien.