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Sujet Le marché de la musique, les business models ou les initiatives qui marchent entre indé

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Sujet de la discussion Le marché de la musique, les business models ou les initiatives qui marchent entre indé
Salut
Sur une ultime idée convergente et d'après une proposition originale du titre par Aikah, il serait peut être intéressant de centraliser les bonnes idées.

Comment toi indé qui zike et qui rame dans un marché saturé, espères-tu faire entendre ton album, ta prod ?

Espères-tu en étant inscrit sur tes plates-formes légales faire ton buzz alors que ce marché est un marché émergeant.

Ta monté un projet, tu as réussi, pourquoi ?

Ton projet est un échec, pourquoi ?

Des groupes internationales en quête de signatures n'hésites plus en proposant aux gens une Donationware, quand penses tu toi qui démarche ton album ?

Bon c'est sur ce genre de question qu'il serait peut être bon de réagir, d'approfondir, sans pour autant rentrer dans une guéguère entre pro majors, pro indé, pro P2P, anti P2P, pro licence et blablabla, l'idée n'est pas de refaire le monde en 5 minutes derrière son clavier, mais de tenter de sortir de son anonymat et de proposer des solutions adaptés à son milieu, à ces espérances, aux marchés, puisqu'il en est un, les bons plans ne sont pas légions et je me doute bien que tu vas le garder pour toi, mais peut être qu'une idée à partager...

Voilà si vous en êtes
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Je pense qu'aujourd'hui il faut soit faire des objets plus beaux, soit allé vers une dématérialisation encore plus forte

non?
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Citation : Moi personnellement je me demande quel est le pourcentage de gens attaché aux "supports" ?



Bonne question !!
Une question que personnes ne se posaient avant l'éclatement de la dématérialisation.

Si demain le courant veut que sur Itunes, l'album soit vendu au détriment du singles, peut être que davantage de monde se poseront la question.

Aujourd'hui, demande à ceux qui sont sur le P2P et ceux qui en profitent, je pense pas que le support soit leur principale préoccupation.


Citation : Je pense qu'aujourd'hui il faut soit faire des objets plus beaux, soit allé vers une dématérialisation encore plus forte

non?



Il y a tout, aujourd'hui, les anciens mode avec les nouveaux, ces derniers bouscule les premiers, tout comme du temps de l'arrivée du CD avec le vynile, et lui il est toujours là.

Je pense que le CD, reste incontournable dans l'absolu, mais n'est plus indispensable pour la plupart des gens ( pour les raisons que l'on connait ) et pour les artistes / producteurs, la dématérialisation peut réduire les coûts de diffusion, voir de ventes, éventuellement de se passer de maison de disque, cela fait déjà donc pas mal de raisons pour que le CD soit relayé au rang du vynile d'aujourd'hui.

Des objets plus beaux ???
mise à part pour offrir un coffret, sinon je vois pas ???

Dématérialiser davantage ??
Dans ton esprit cela veut dire quoi, streaming ??

Moi j'aimerai bien voir des baladeurs, autoradio, et renault FLAC, pour commencer...
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Citation : Des objets plus beaux ???
mise à part pour offrir un coffret, sinon je vois pas ???



bcp de gens aiment avoir une belle pochette qui traduise l'univers de l'artiste
avoir des notes de pochettes avec les remerciements et les crédits
avoir des photos du groupes etc

et le plaisir de tenir "la musique" entre ses mains
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J'en fais partie :P: mais le support sera semble t-il relayé.

La pochette, devra forcément exister, même sous version dématérialisé, car d'un les labels digital et distributeurs numérique en réclament l'existence et de plus c'est quand même indispensable d'avoir un complément visuel, même si finalement la personne qui télécharge les P3, ce contre-fou de la pochette, maintenant celui qui est fan de son groupe ou de son artiste, aura vraisemblablement une autre attitude...
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Sauf qu'une pochette virtuelle ça remplace pas une pochette physique

bref je pense que le marché physique a encore de l'avenir, mais c'est clair que les volumes vont pas mal baissés, avant je pense de se stabiliser
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«La distribution n’est plus l’affaire de l’industrie musicale»
Débat. L’industrie du disque va-t-elle enfin faire sa mue ?


Citation : Quels sont les signes concrets de cette mue ?

Ils cessent de raisonner à l’ancienne, avec un paiement de la musique essentiellement à l’acte, pour passer à des formules d’abonnement illimité contre paiement d’une somme forfaitaire. A la différence du disque physique, dupliquer les œuvres dans le numérique ne coûte plus rien au secteur : le fait que l’on consomme une œuvre ou un millier revient strictement au même pour le producteur de musique ou l’artiste. D’où l’idée de prélever un droit d’accès et de laisser les internautes se servir à volonté. Ce mode de tarification, en vigueur dans les formules «triple play» (Internet, téléphonie et télévision illimitéáe) de certains opérateurs, correspond à la nature même du numérique. Et les travaux que je mène avec Marc Bourreau et Michel Gensollen, de l’école Telecom ParisTech, montrent qu’un montant de 5 à 7 euros par mois serait acceptable pour l’industrie et les artistes, et probablement assez indolore pour l’internaute.



Citation : N’est-ce pas le retour de cette licence globale qui consistait à faire payer par tous les internautes une taxe en dédommagement du téléchargement sur les réseaux ?

C’est amusant car l’expression «licence globale» reste taboue mais les maisons de disques, en rang dispersé, semblent se convertir à son principe : Universal avec Neuf ou EMI avec Alice. La grande différence réside dans le fait que ces offres émergent comme une solution de marché et ne sont pas la conséquence d’une intervention publique. Gageons toutefois qu’à terme, les tarifs proposés par ces offres d’abonnement illimité ne soient pas très éloignés de ceux imaginés pour une licence globale. Mais attention, toute stratégie qui ne serait pas «coopérative», c’est-à-dire qui ne proposerait pas un catalogue réunissant l’ensemble de la production, des majors et des indépendants, sera vouée à l’échec. Le consommateur veut disposer de toute la musique, comme sur les réseaux P2P. Il ne veut pas avoir accès aux seuls catalogues Universal ou EMI et n’a pas envie d’arbitrer parmi dix formules tarifaires modulées en fonction de l’étendue de l’offre. Ce modèle peut permettre à la filière musicale de récupérer autant de ressources qu’avant la crise, à condition qu’il soit standardisé, adopté, et donc attractif.



Citation : La réussite reposera donc moins sur le contrôle de la distribution. Qu’est-ce qui comptera le plus ?

La distribution n’est plus l’affaire de l’industrie de la musique à l’ère du numérique. Il est frappant de constater qu’un opérateur comme France Télécom pèse à lui seul deux fois plus que le chiffre d’affaires mondial du secteur ! Dans ce rapport de force chamboulé, c’est le modèle de promotion qui devient la clé. On passe d’un système où primait une promotion coûteuse et centralisée via les médias de masse et conduisant à focaliser la demande sur un petit nombre de titres, à un modèle bien moins onéreux, éclaté en une myriade de sites, micromarchés, microaudiences, etc. La maison de disques se recentre sur ses métiers originels, la détection et l’accompagnement des talents, comme chez les indépendants. Ces derniers ont un coup à jouer sils parviennent à surmonter la crise actuelle.

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Bon, c'est bien tout ça ! On parle que les Majors, n'ont plus de frais, si plus de production de CDs !
Ok !
Mais les artistes, dans tout ça, ils sont rémunérés comment, maintenant :non:
Voilà la question qui peut nous intéresser !!
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Mouais.. un peu vite fait... on a l'impression que ca y est , la solution est trouvée..
Elle ne l'est pas ; et cette taxe mensuelle ne me parait pas etre une solution, ni pour l'industrie musicale, ni contre le p2p : Effectivement, l'offre se devra d'être des plus complètes car quand on observe un peu les réseaux p2p, les téléchargements concernent aussi bien les grosses ventes d'artistes exposés que le plus obscur compositeur classique hongrois du 19e s... caricature mais l'interet du p2p est justement de fournir quasiment l'illimité dans le choix.

Une offre commerciale basée sur une taxe et les catalogues existants ne regroupera jamais tout ce qui se trouve maintenant sur les réseaux parallèles c'est pourtant évident : en surmultipliant les sources le p2p met à disposition le catalogue non officiel mondial dans tout son détail, et ca, ca parait insurmontable pour une industrie organisée, délimitée...

De plus, ce genre de taxe, on se doute bien qui en profitera le plus...Quand on voit qui profite de la sacem par exemple, on peut penser que l'argent générée par ce "droit d'accès" ne sera pas forcément réinjectée ou distribuée équitablement...
Bref... On y est pas..

https://soundcloud.com/abbaon

 

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Citation : De plus, ce genre de taxe, on se doute bien qui en profitera le plus...Quand on voit qui profite de la sacem par exemple, on peut penser que l'argent générée par ce "droit d'accès" ne sera pas forcément réinjectée ou distribuée équitablement...
Bref... On y est pas..



tout à fait ok