Sujet faire de la zic par passion, ou est le probleme?
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Anonyme
job alimentaire à coté
pepere chez moi,et depuis dix ans ,toujours les memes remarques,
entre ceux qui jugent (negativement)
sans avoir vraiment penché une oreille, mon beau frere par exemple
ceux qui pigent pas pourquoi j'en fais pas un job(ca revient tout le temps)? les grands parents,mere,connaissances, si c'etait aussi simple de savoir se vendre
en tout cas c'est super penible à force, je me sens vraiment pas frustré d"etre un bedroom dj,
parcontre du coup j'en parle de moins en moins et je diffuse pas mal à ceux qui s'y interesse vraiment
ca vous le fais chez vous aussi,?
envie de me delocaliser de france
GégéLille
Je pense qu'avant de penser a si on veut en faire son metier,il faut deja bien se rendre compte que c'est impossible
Apparement pour certains ça marche plutôt bien?
Chevalier blanc
Citation de xou92 :
Je pense qu'avant de penser a si on veut en faire son metier,il faut deja bien se rendre compte que c'est impossible
de quel métiers parles tu ? compositeur, ingenieur du son, producteur,etc...
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Anonyme
mon boss a fait de la chanson dans les 80's, puis comme pour beaucoup ça a mal tourné , alors il s'est rabattu dans le jingle radio puis les sonneries de portables . J'en dirai pas beaucoup plus pour la confidentialité mais quand il me parle du music buizness d'aujourd'hui il a l'air plutot péssimiste.Sa se comprends quand on analyse l'évolution de sa créativité dans sa prodau fil des années...Cela dit chacun son heure et chacun son style. Certains ont pour eux l'écriture et la compo, d'autres les relations.
Pour ma part dans ce chaos, trouver sa place, trouver une formule efficace pour mettre en forme sa créa me semble de plus en plus désépéré.En même temps je me dis ; c'est facile d'être dépité et de se lamenter.
On pourrait se dire "et si on faisait comme si on était aux states? Là bas c'est simple;tout le monde creve la dalle alors seuls les plus performants s'en sortent.!"
D'ailleur (au risque d'offusquer une partie de l'assistance ) ça me rappelle une discution que m'a raporté unpote. Cette discution est mythique: elle a traversé l'atlantique et est lourde de sens.
Mon meilleur pote se barre à Montréal quelques semaines. Il sort le soir et se fait quelques clubs de nuit ou sa joue plutot super bien .Le niveau, me dira-t-il, est super.Vers 2/3Hil tombe dans un rade ou sa joue jazz genre boeuf final mais aux ptis oignons, ça joue méga bien, ça s'écoute, un régale et sa en finit pas.Inutile de préciser qu'il n'osera point s'inviter au piano, estimant qu'il n'est pas dans le même monde, mais il écoute et savoure pleinement.
Arrive la fermeture et le dernier godet;là il tape la discute avec le contrebassiste et il lui dit:"mais comment tu fait pour emaintenir se niveau?
-ba c'est simple (accent québécois) je fait ça a peut près tous les jours depuis des années: je fait mon boulot le jour et quin j'ai fini bo j'vé jouer din les club toue la nuit! et de tins in tin bo au lieu d'aller jouer je reste chez moi et j'trovail l'instrumin !
-mais tu dors jamais?
-a bin si deux ou trois heure mais jbois un café et c'est reparti, c'est ma passion quoi!
-ba merde alors
et l'autre lui sort un truc du genre :
-ba c'est à dire j'aimerai bien en vivre !vous in frince vous avez l'intermittence quoi! c'est bien ça c'est pratique mais ine méme tin ça vous maintient dans un carcan quoé!
-ba... comment ça?
-ba ici on o po sa, si on veut s'faire une place on doit s'y mettre quoi alors que chez vous vous avez cet acquis c'est sur, mais après comment vous voulez avincé c'est po motivin quoi" (pardon aux québécois je refait très mal l'accent)
je ne peux m'empécher de repenser à cet échange assez souvent, et même: jene peux m'empécher de donnerraison a ce bassiste.
Coment se fait-il qu'on vive dans un pays ou on a l'intermittence, et une musicalité pourtant pas des plus rayonnantes et en plus peu de débouchés en musique ?
[ Dernière édition du message le 06/09/2009 à 01:10:52 ]
Anonyme
tres interessants vos posts,en ce moment je me remet sur reaktor et live, j'adore experimenter des textures. le plaisir de lancer son soft ....comme au tout debut , ce qui me plais c'est de travailler la matiere,montage,mise en scene... la sensation de liberte,rajouter des elements,les combiner
avec mon beau frere,ce qui devais arriver arriva,pb de tolerance,phrases assassines debiles et deplacees...bref je zappe,je profite de ma passion de mes petits 2 petits bouts
bon sinon ,je me suis fais censure par myspace , peut etre des pbs de droits pour mes sets dj, c'est etrange myspace ,ducoup je me suis essaye a twitter
GégéLille
avec mon beau frere,ce qui devais arriver arriva,pb de tolerance,phrases assassines debiles et deplacees...bref je zappe,je profite de ma passion de mes petits 2 petits bouts
Pas évident à gérer les histoires de belles familles, étant célibataire je n'ai pas ce genre de compromis ou de concession à faire. Par contre au temps de mon ex, c'est clair que j'aurais du dire au revoir à la musique si je serais rester avec elle.
Il y a beaucoup de gens qui ne le tolere pas la musique parce que ça les dépassent et ne peuvent pas s'y faire valoir, c'est souvent le cas des personnages éxubérant et orgueilleux.
Quand j'étais gamin, je jouais au foot, je n'étais pas très bon mais ça me plaisait quand même de taper un peu dans le balon et de faire des passes, par contre je n'aimais pas la confrontation du matsch et les enjeux de la compétition, fallait tjr qu'il y en ai un qui gueule pour rien ou qui s'énerve par l'action à rater..... Bref tout pour dire que j'ai vite laissé tomber les sports collectifs et tout les bourrins qu'on peut y rencontrer pour me mettre à des activités individuelles.
GégéLille
Coment se fait-il qu'on vive dans un pays ou on a l'intermittence, et une musicalité pourtant pas des plus rayonnantes et en plus peu de débouchés en musique ?
Je connais des gens qui ont vaicu l'intermitence et ils en sont revenu par que c'est la misere, de plus que les conditions d'admission ce sont durcies dernierement, c'est encore plus la précarité.
Anonyme
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[ Dernière édition du message le 07/09/2009 à 21:51:34 ]
Anonyme
c'est très américain ce qu'il dit ce bassiste, forcement, ils a jamais été intermittent et ne connait pas ce système ou ses raisons d'être. mais il ya en a , des artistes qui glandent c'est sur, mais il y en a qui bossent aussi, et qui ne renoncent pas...
c'est très américain ce discour...Mouais ça pourrait etre aussi bien russe ou asiatique, quoi...l'essentiel c'estqu'il dit : ceux qui n'ont pas ce systeme d'intermittence sont obligés de faire la différence.
Après oui il y a ce coté très US ; que le meilleur gagne etc...
Je ne dit pas que ce discour est une grande vérité, je dit juste qu'il me revient régulièrement à l'esprit . Mais ça pose aussi bien des questions.
L'intermittence c'est pas gagné çac'est sur ; c'est un challenge je pense et c'est, je dirai, une preuve que le travail de l'année a été fourni.
Mais c'est pas forcément d'un grand suspens pour tout le monde. Exemple mon frere qui joue dans plusieurs fanfares qui ont des contrats avec des municipalités un peu partout dans la régions, quasiment systématiquementrenouvelés d'une année sur l'autre depuis quelques années. Ces quelques heures de pon pin ponpouette lui raporte de quoi faire vivoter la petite famille sans trop de stress. C'est absolument pas ces plans quilui prennent le plus de temps et d'énèrgie; au contraire le reste, le gros de son temps est dans un projet semi pro qui lui rapporte un poil plus que ces dépenses.C'est un des seuls exemples que j'ai mais je trouve pas, quand je le regarde, que l'intermittence soit représentative des efforts fourni, mais il a la chance d'avoir un plan bien cachettonné.
aprèsn Merlinpinpin, je ne sais que penser des débouchées possibles en France. J'adhère à ton discour et je trouve un peu dommage qu'il n'y ait pas unemeilleure cohésion en France entre tout ça (intermittence/production).
#Houba
De toutes façons celui qui n'est pas passionné grave au départ ne doit même pas espérer en vivre un jour; il n'arrivera jamais à bosser assez pour avoir le niveau ni à travailler sur commande.
Bef, au départ est la passion, on peut faire de la zic par passion et ne pas chercher à devenir pro mais on ne devient pas pro sans être passé par la case passion.
De ce que je peux constater ça tient effectivement la route. Les musiciens pro que je rencontre, plus ils sont pro, plus - musicalement en tout cas - ils sont humbles. Ils savent que leur place ils l'ont obtenue à force de boulot bien plus que de talent, qu'ils rencontreront toujours plus forts qu'eux, et que s'ils s'arrêtent de bosser leur instrument ils sont finis. Ceux là, alors qu'ils doivent pourtant se battre pour le cachet, sont des vrais passionnés et ne s'arrêtent jamais. Ils sont heureux quand ils jouent et peu importe sur quoi. Souvent j'en vois qui bossent fin de matinée sur un projet perso, enchainent sur une session studio, donnent un concert le soir et ... débarquent vers une ou deux heures du mat dans une jam avec des (bons) amateurs. C'est le moment de détente... mais ils n'ont pas lâché leur instrument.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
newjazz
-ba ici on o po sa, si on veut s'faire une place on doit s'y mettre quoi alors que chez vous vous avez cet acquis c'est sur, mais après comment vous voulez avincé c'est po motivin quoi" (pardon aux québécois je refait très mal l'accent)
Et comment il croit qu'on l'obtient, l'intermittence, ton pote québequois? En se grattant les couilles sur un transat?
Citation de Chevalier Blanc :
Citation de xou92 :
Je pense qu'avant de penser a si on veut en faire son metier,il faut deja bien se rendre compte que c'est impossible
de quel métiers parles tu ? compositeur, ingenieur du son, producteur,etc...
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