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réactions au dossier Noomiz : MySpace Killer ?

  • 102 réponses
  • 37 participants
  • 22 787 vues
  • 39 followers
Sujet de la discussion Noomiz : MySpace Killer ?
Entre une industrie du disque qui se cherche, d'autres industries en besoin de musique et des artistes qui tentent tant bien que mal de se faire entendre sur des réseaux tentaculaires, force est de constater qu'il manque un outil simple qui permettrait à tous ces gens de communiquer. Un outil qui pourrait bien s'appeler Noomiz...Lire l'article
 
Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 09/06/2010 à 23:47:32 ]

2
C'est encourageant pour les musiciens sérieux !
3
Mouais ... icon_confused.gif

Après une longue introduction qui sonne -une fois de plus- les cloches de "l'ancien régime", le "diktat des majors", on apprend vers la fin de l'article qu'en fait "Noomiz" est surtout un outil d'aide pour les "dénicheurs de talents". Et le seul exemple détaillé porte sur un groupe (que j'aime bien, c'est pas le problème) en passe de signer chez Universal icon_mdr.gif ...

C'est pas très cohérent : d'un côté on nous dit que le diktat des majors et des vedettes à Guy Lux, c'est pas bien, c'est fini, tout ça. Et de l'autre, on nous présente un nouveau concept révolutionnaire qui va permettre aux musiciens d'être potentiellement repérés par ... un DA de major !

Alors le diktat des majors finallement c'est bien ?

Mais je comprends plus là ... Les majors elles vendent plus de disque, c'est ça ? Donc c'est un modèle économiquement dépassé, ok ? Donc en quoi l'artiste va "gagner sa vie sans [de surcroît] vendre son âme au diable" ?

Alors si, il y aurait visiblement d'autres moyens grâce à Noomiz. Ils sont résumés par un laconique "personne n’est à l’abri de se voir proposer un contrat pour faire tel habillage sonore ou telle musique de pub" ... 

Donc finallement servir le système des "ogres télévisuels" et les bannières pub sur-saturées de Myspace et consorts ?

Ah, hé puis aussi, il y aurait un TOP 100 ! Le tout alimenté par un obscur algorythme qui me rappelle beaucoup le programme (déjà oublié) "Hit Song Science" qui était soi-disant capable de prédire les "tubes" (juste our le fun je vous donne l'adresse du pathétique bureau des pleurs qu'avait suscité la bête en son temps: https://fr.audiofanzine.com/logiciel-musique-divers/polyphonic-hmi/Hit-Song-Science/forums/t.64919,qu-est-ce-que-c-est-que-cette-merde.html).

Bon, allez AF, on vous aime bien, mais sérieux, ils vous ont arrosé combien Noomiz pour poukav' sur Myspace et nous raconter l'histoire des Schtroumpfs musiciens ?

JMZ www.mazamusic.fr

[ Dernière édition du message le 09/06/2010 à 21:54:56 ]

4
Citation :
Les gens ne consomment plus la musique de la même façon, et les artistes ne la font plus de la même manière non plus. Bien sûr, un do reste un do, et la réalisation d'un disque de qualité passe toujours par le regroupement de nombreux acteurs autour d'un projet (ce qui implique aussi de l'argent

et
Citation :
les 6000 euros nécessaires à la réalisation d’une maquette de 3 titres

ou je suis con, ou je suis naif, mais à 6000 euros la maquette, je ne vois pas en quoi le talent scout a changé ses habitudes, et donc pas en quoi les payeurs (maisons de disque, universal en l'occurence) ont changé quoi que ce soit dans leurs fonctionnements --- avec de tels budgets en maquette, combien pour un album en son + image + promo? et donc, combien en prix de vente final pour rentabiliser tout ça?
j'ai lu une fois une interview croisée de Luke et Dominique A - les gars de Luke disaient que leur premier album n'avait pas couté cher à leur label : 300 000 francs - dominique A avait répondu "c'est 100 fois plus que mon premier!" - question toute bete: le premier Luke a t'il marqué le paysage musical autant que le premier Dominique A? et donc, faut il tout ce fric pour fairre qq chose d'artistiquement valable?

A lire cet article (très bon au demeurant, je suis pas ok avec le monde musical qui est decrit, mais l'article est nickel et bien foutu) , je me dis que rien n'a changé, et je suis bien content d'être sur le label sur lequel je suis ;-)

Je renvoie tous ceux qui le souhaitent  à l'excellent texte de Steve Albini (musicien , producteur pour Pixies, Nirvana entre autres), ecrit dans les 90's,  toujours d'actualité :  the problem with music : http://www.negativland.com/albini.html

J
5
Citation de jeanlours :
http://www.negativland.com/albini.html




merci pouir le lien

[ Dernière édition du message le 09/06/2010 à 22:31:52 ]

6
Citation de jeanlours :
avec de tels budgets en maquette, combien pour un album en son + image + promo? et donc, combien en prix de vente final pour rentabiliser tout ça?


Tout à fait, mais à la limite, on s'en fout. C'est le problème des majors de rentabiliser les énormes frais qu'elles génèrent toutes seules ...

Ce que je déplore -et sur ce point je ne te rejoins pas- c'est que l'article n'est pas si bien foutu que ça.

En effet, le sous-titre, le premier paragraphe, tout laisse miroiter qu'une solution alternative, une économie parallèle sont en train de se mettre en place. Alors qu'il ne s'agit que d'un intermédiaire de plus aux musiciens pour faire du "B2B".

L'idée n'est peut-être pas mauvaise, et peut-être même que je la testerai. Mais il n'y a là rien de nouveau, un bon éditeur, ou un bon manager permettent déjà un accès à de la musique de pub, ou des projets/signatures en labels voire en majors.

JMZ www.mazamusic.fr

[ Dernière édition du message le 09/06/2010 à 22:33:48 ]

7
Je ne crois pas qu'un seul service puisse suffir à une stratégie de communication ou de dev d'un groupe ( à part si c'est aussi un agrégateur de service ).

En enfin , dit et redit , internet est utile pour un premier contact , cependant les choses se concrétisent toujours dans la vie réel pour un groupe.
8
Pour rebondir sur l'éditeur une petit exemple pour expliquer un autre problème auquel est confronté l'ubber musicien d'aujourd'hui :

Il y a moins de 10 ans, un éditeur avait besoin de 10 groupes pour réaliser 1000 euros de bénefs (c'est un exemple) et chaque groupe touchait 100 euros.

Aujourd'hui, pour réaliser ce même bénéfice, l'éditeur à besoin de bcp plus de groupes (entre 40 et 100). Notez bien que lui touche toujours 1000 euros. Mais les musiciens...

Bref attention au mythe de l'éditeur "magicien"...

Pourquoi ? Parce qu'outre l'explosion des wanabee (coté musique) il y a eu une ruée vers l'édition il y a quelques années après quelques synchro à succès et ça a été très rentable pour les premiers. Aujourd'hui, tout le monde s'est mis à l'édition (des boite de prod video aux tourneurs en passant par les studios - qui invitent les groupes à utiliser leur studio pour enregistrer dans les périodes creuses et j'en passe) et on tombe dans le schéma expliqué ci-dessus.



___________________________
https://soundcloud.com/slymooremusic

[ Dernière édition du message le 10/06/2010 à 01:05:58 ]

9
Citation de slyooney :
Aujourd'hui, pour réaliser ce même bénéfice, l'éditeur à besoin de bcp plus de groupes (entre 40 et 100)


Je ne comprends pas vraiment ton raisonnement ? En quoi un éditeur a besoin de plus de groupes aujourd'hui qu'avant ? Parce que les ventes de disque ont chuté ? Le publishing tire d'avantage de revenus de deals pour l'exploitation sur un titre, de synchros, airplay (et autres diffusions publiques en tous genre) que de la seule vente de disques.

JMZ www.mazamusic.fr

10
Parce qu'il y a plus d'éditeurs qu'avant aussi leur intérêt est d'en signer le plus possible pour avoir plus de chance de toucher le pactole (rare) mais surtout pouvoir vendre des synchros moins chères, dans plus de styles, etc...

J'ai mal rédigé mon post mais l'explication se trouve dans le dernier paragraphe.

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https://soundcloud.com/slymooremusic

[ Dernière édition du message le 10/06/2010 à 01:04:45 ]