L'industrie du disque veut que Google retire les liens menant à TPB, MegaUpload
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Artsy Moods
Article a lire ci dessous:
Je pose l'article un peu a contre coeur car j'ai la flemme de débattre si oui ou non le piratage c'est mal, mais je voulais plutôt discuter un peu, et savoir ce que vous pensez de cette nouvelle stratégie des maisons de disques (il n'y a pas que des majors dans cette affaire).
Perso et en toute franchise, si je trouve pas un lien vers un torrent et que l'album me plais vraiment, je sais que je vais l'acheter; maintenant, quel est votre opinion sur le fait de faire enlever ces liens?
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Anonyme
Pour la faire courte, et pour peu qu'on parle de la même chose : les royalties générées par les passages radios, la vente de certains supports informatiques, Deezer, etc, ne sont en aucune manière attribuées au prorata des auteurs/compos diffusés, mais au prorata du nombre d'albums déclarés pressés à la SDRM.
Ce qui explique pourquoi des connards genre Pascal Negre râlent comme pas possible qu'ils ne vendent plus d'albums. Ce qu'ils ne disent pas, c'est qu'ils en ont pressés 500 000 alors qu'ils savaient très bien ne pas en vendre plus de 50 000. Le reste générant des royalties non négligeables.
Dans les faits, c'est (à peine) plus compliqué que ça ; et il faut toutefois reconnaitre que les délégations régionales ayant une certaine marge de manoeuvre, certaines régions de France sont mieux loties que d'autres.
Citation :
il s'agit d'une société privée... l'etat n'a aucune influence sur les methodes de calcul des redevances de droits d'auteurs....
A savoir tout de même que la Sacem est effectivement une société privée, mais qui a un monopole total de fait. En gros, on peut dire qu'elle agit comme un service public, mais qui aurait des objectifs commerciaux.
Et qui n'a, de droit comme de fait, absolument aucune concurrence.
[ Dernière édition du message le 13/07/2010 à 17:29:18 ]
Artsy Moods
aberrant comme système
Je pensai pas que c'était aussi pourri!
Mais comment ça se fait que plus personne ne gueule aujourd'hui contre ce système?
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Anonyme
T'as déjà vu un mouton gueuler devant son bourreau ?
Le pire, c'est que le monde musical professionnel (cad principalement des gens qui sont loin de gagner 50 000 €/mois, et dont je ne m'exclue pas) protège et entretient ce systeme.
C'est un peu ce qu'on appelle le syndrome de Stockholm.
Edit : il faut tout de même savoir que la Sacem est tenue contractuellement de reverser les royalties en fonction des auteurs diffusés. Si tu apportes toi même la preuve de tes passages radio (ou autres), elle ne peut refuser le versement des royalties.
Dans les faits, apporter soi même les dites preuves est mission impossible.
[ Dernière édition du message le 13/07/2010 à 17:44:55 ]
Artsy Moods
Bon voilà l'e-mail que j'ai pondu, je l'envoi d'ici ce soir Mr ROY, histoire de tenter quelque chose jusqu'au bout pour une fois!
Si vous voyez des fautes, n'hésitez pas!
Bonjour Mr ROY,
(Blabla ou je me présente effacer pour le post)
Suite à divers discussions sur des forums de musiques aussi bien Français qu'Américains à propos de la crise du disque et du piratage, je voulais vous soumettre quelques débuts d'idées pour redonner un élan positif aux musiciens, qui se retrouvent dans une industrie bouleversée.
Premièrement, il est frappant de voir qu'il n'existe aucune autorité Française ou Européenne de régulation sur internet. La tentative dépassé d'Hadopi est un raté qu'il faut combler rapidement. Je vous remercie par ailleurs de vous être battu contre ce projet.
Une solution existe pourtant, qui permettrait de réguler internet tout en gardant le droit a l'anonymat sur internet et d'éviter la mise en place d'un "Big Brother".
Il est possible et surtout indispensable, si quelqu'un pouvait s'engager à défendre un tel projet à un haut niveau politique, de mettre en place un organisme dédier a assurer la protection du copyright sur internet, et cela par plusieurs techniques, comme sont en train de tester par ailleurs certaines associations de maisons de disque comme la BPI et l'IFPI contre Google.
Cet organisme aurait pour but d'une part de faire enlever les liens vers des fichiers illégaux aux moteurs de recherche tel que Google par exemple, et d'autre part de faire enlever les fichiers illégaux déposés sur les sites d'hébergement de fichier tel que megaupload, rapidshare,youtube...
L'internaute n'est donc pas pris pour cible, et il n'y a donc aucun besoin de mettre en place un système compliqué de filtre pour les fournisseurs d'accès internet, ni besoin de remettre en cause l'anonymat sur internet, ni besoin de mettre en place un quelconque système injuste et répressif. Ce sont ces sites qui tirent d'une manière hypocrite des bénéfices sur la mise à disposition illégale d'oeuvres, ce sont eux qu'il faut rappeler à l'ordre.
Cela est tout à fait faisable en faisant en sortent que cet organisme aide activement les artistes/labels/maison de disques victimes de piratage à mettre en place des demandes de retrait de fichiers et de liens, voire à déposer des plaintes, auprès des sites qui en permettent l'accès. Ce dispositif de pression marche déjà puisqu'il est possible de faire enlever ces fichiers sur demande de la part de l'auteur auprès de ces websites qui s'exécutent généralement sous 24H. Cela les forcerait à mettre en place par eux-meme un système de filtrage de contenus illicites, ce qui est tout à fait faisable compte tenu que comme l'a récemment souligné le musicien Prince, Youtube est par exemple capable de filtrer les vidéos à caractère pornographique déposé sur son site...
Cependant, c'est une tâche de régulation nouvelle qui demande du temps et des moyens que n'ont pas les artistes indépendant. Les majors tentent doucement de s'y mettre, mais il n'y aura personne pour défendre les droits des artistes indépendant. Grossièrement, il manque une "cyberpolice du copyright" qui puissent mettre en place une défense juste des droits des artistes, qui deviennent de plus en plus autonomes et indépendants, mais aussi seul, face a l'évolution de l'industrie.
Le but de tout cela étant de garder ce qu'il y a de positif sur internet pour les artistes, c'est à dire un moyen de se faire connaître, d'avoir une vitrine mondiale, tout en permettant de rester propriétaire de son oeuvre. Ce n'est ni plus ni moins que le travail d'une police de protéger les biens d'une personne contre le vol, et nous avons besoin de vous pour mettre en place l'organisme compétent qui pourra assurer ce droit à la propriété intellectuel sur internet.
Cela constituerai un premier pas innovant et positif pour l'ensemble de l'industrie du disque, et principalement les petites sociétés et artistes indépendants qui ont du mal à survivre sans les moyens publicitaires qui permettent aux majors de survivre en imposant un nombre toujours plus restreint d'artistes formatés et bien marketé qui permettent facilement la recoupe de leur investissements.
Il y a bien sûr d'autres problèmes à régler dans le monde de la musique, tel que le système aberrant et injuste de calcul utilisé par la Sacem qui n'a pas été revue depuis des années, ou encore le problème des webradios, qui justement ne peuvent pas encore travailler avec la Sacem du fait de son fonctionnement actuel.
Je vous remercie sincèrement d'avoir pris le temps de lire cet e-mail, que je posterai par ailleurs sur le forum Audiofanzine d'où les idées développées ci-dessus ont été discutées et débattues maintes fois.
Nous serions honorés et ravis d'échanger avec vous une réflexions sur tout ces sujets qui secouent aujourd'hui le monde la musique.
En attendant une réponse de votre part, je vous prie d'agréé, Mr Roy, l'expression de mes sentiments respectueux.
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Artsy Moods
Message envoyé!
Il n'y a plus qu'a espérer qu'un dialogue s'établisse... on peut rêver?
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[ Dernière édition du message le 13/07/2010 à 19:29:08 ]
littlepopy
Bcp de gens confondent un peu tout ça.
Les droits d'auteurs sont redistribué selon un barème assez simple, 50% aux auteurs compositeurs, et 50% a l'éditeur (s'il y a un éditeur) en général les "majors" signent des contrats de licence et d'édition, ce qui leur permet de pomper 50% des droits d'auteurs, mais attention il n'est aucunement obligatoire d'avoir un éditeur (ça s'ap. Le copyright control) dans ce cas auteur et compositeur se partagent la totalité des droits d'auteurs, moins évidemment la "commission" de la sacem, sabam, ou gema....
Le boulot d'un éditeur et de pousser et promouvoir a la diffusion et compilation des œuvres, quand un label signe les éditions pour simplement placer un titre sur des compilations "maison" c'est du vol pur et simple, d'autant que la plupart du temps il refuse les compilations tierce afin de favoriser les leurs!!!
C vrai qu'avec le recul tout cela est bien compliqué, et pourtant a ce stade on a même pas évoqué la multitude de droits dérivés qui peuvent s'ajouter a tout ça!
Anonyme
Citation :
Les droits d'auteurs, géré par la sacem sont eux relatif a la diffusion et a l'exploitation des dits enregistrements.
Faux. Dans les faits ça se passe absolument pas comme ça.
Tsaddeous
Artsy Moods
Donc Youtou, tu dis qu'entre la théorie et les faits, il y aurait une grosse marge par rapport au calcul des droits d'auteurs, et qu'ils baclent le boulot en se référent seulement aux chiffre de la sdrm? C'est bien ça?
Dans ce cas, qui pourrait amener une preuve concrète que ça se passe comme ça? Un foutage de gueule aussi grossier ça doit bien pouvoir ce voir quelque part quand même?
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Anonyme
Citation :
Un foutage de gueule aussi grossier ça doit bien pouvoir ce voir quelque part quand même?
Oui, tu téléphones, ou mieux tu prends rendez vous avec un responsable de la sacem.
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