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réactions au dossier Distribuer son disque sans distributeur dans les magasins

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Sujet de la discussion Distribuer son disque sans distributeur dans les magasins
Qu’il est dur aujourd’hui de trouver un distributeur quand on est auto-producteur et que l’on n’a pas encore fait ses preuves ! Mais au fait, un distributeur, ça sert à quoi ?

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2
Dossier intéressant ! Des choses qu'il est bon de rappeller !


Par contre, je saisis mal ce point :

Citation :
Alors, quelle est la marge du disquaire ? Cela dépend, certaines enseignes n’en prennent aucune, d’autres pratiqueront un pourcentage raisonnable (entre 10% et 20%).


Comment le disquaire perçoit-il un revenu dans le cas où il ne pratique pas de marge?


Sinon, à propos de
Citation :
Peu importe le nombre de pages et le nombre d’erreurs (tout de même à éviter) car le public n’y a pas accès au moment de l’achat


Je ne suis pas d'accord. C'est tout de même se donner une très mauvaise image et du même coup ne pas fidéliser les acheteurs. Si tout est très beau à l'extérieur mais bâclé à l'intérieur, cela ne va pas inciter les éventuels acheteurs "exigeants" (Et pour 15€/20€ on est en droit de l'être.) à se pencher sur une deuxième production.
3
Pauvre de moi qui n'ai jamais su vendre de l'eau à un assoiffé encore moins un oeuf à une poule.
Merci pour ce petit cours.

Frédo

https://rossignol-studio.fr/

https://www.facebook.com/fredo.begnon/

 

4
Sujet intéressant, mais je trouve qu'il aurait été intéressant de parler de la vente en ligne qu'un groupe peut faire via son site web de son album physique (en opposition à la vente de fichiers audio mp3/aac/flac...).

En effet, beaucoup d'outils permettent aujourd'hui de gérer sa vente soi même (marketplace amazon/fnac, paypal...) et d'accéder via Internet à un public beaucoup plus large géographiquement.

De plus les outils de communication que sont les réseaux sociaux couplés à la facilité de produire du contenu promotionnel (ex: diffusion de clips vidéo ou audio via des sites spécialisés dans l'hébergement de contenu - vimeo, youtube, soundcloud) permettent d'attirer l'attention. Je pense qu'il n'a jamais été aussi possible qu'aujourd'hui de vendre un album sans avoir à signer un contrat avec un label, la force de celui-ci étant son réseau. Le réseau est maintenant à la porté de tous.

Si un groupe s'arrête à démarcher les quelques disquaires encore vivant dans les 100km à la ronde autour de chez lui, je pense qu'il a intérêt à ne pas presser trop d'exemplaires... ce n'est peut être pas vrai dans les plus grandes villes, mais en province les disquaires passionnés tels que décrits ci-dessus appartiennent amha plus au domaine des souvenirs qu'à la réalité au présent...

Yann - Low ID

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Nouvel album disponible, infos sur lowidmusic.com

5
Merci je saurais comment tenter de vendre ma daube!
6
Citation :
les disquaires passionnés tels que décrits ci-dessus appartiennent amha plus au domaine des souvenirs qu'à la réalité au présent...


J'allais dire exactement la même chose. Cet article a une petite quinzaine d'années de retard. Si la vente de CD est toujours supérieure aux ventes de fichiers numériques, je serais curieux de connaître le nombre exact de ventes de CD en ligne (tout le monde n'a pas un disquaire à coté de chez lui) par rapport aux magasins physiques.

Bref, comme le dit heron_cendre, il est aujourd'hui possible pour n'importe quel groupe (et surtout beaucoup plus simple) de vendre en ligne, sans avoir à passer par un label, et même sans forcément passer par un distributeur.

[ Dernière édition du message le 04/10/2011 à 05:43:04 ]

7
De bonnes bases pour avoir une idée de l'auto-distribution et s'y lancer :bravo:
Article simple qui permettra à l’auto distributeur de découvrir pas mal de petits trucs de l'activité et il est bien de rappeler que ça prend du temps car même si c'est plutôt simple dans la théorie dans la pratique c'est un travail à temps plein (au moins).
Sinon pour ce qui est de la distribution numérique je pense que c'est un autre qui sujet qui nécessiterais un autre article dédier.
Et je suis d'accord avec jonathan.

[ Dernière édition du message le 04/10/2011 à 05:41:42 ]

8
Citation :
Sinon pour ce qui est de la distribution numérique je pense que c'est un autre qui sujet qui nécessiterais un autre article dédier.

Pas faux (sauf l'orthographe), mais personne n'a parlé de distribution numérique... je pense que tu as lu en diagonal.

Attention à ne pas confondre distribution numérique (vente de fichiers audio) et distribution physique en ligne (vente de CD pressé via un site web).

Je profiterais bien de ce thread pour poser la question de l'utilité d'un distributeur pour tous les artistes indépendants qui ne rentrent pas dans le moule de l'industrie de la musique. Je pense qu'il y a 5 ou 10 ans, un groupe n'avait pas le choix, il devait convaincre un label pour pouvoir vendre quelques disques. Aujourd'hui chacun peut se monter un bout de site web pour vendre et faire sa campagne de promo via les réseaux sociaux.

Vous en pensez quoi ? A t-on encore besoin des distributeurs ? Ne servent ils pas dans 95% qu'à vendre de la soupe commerciale ? Votre avis/expérience m'intéresse.

Yann - Low ID

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9

Citation :

 

Alors, quelle est la marge du disquaire ? Cela dépend, certaines enseignes n’en prennent aucune, d’autres pratiqueront un pourcentage raisonnable (entre 10% et 20%).


Comment le disquaire perçoit-il un revenu dans le cas où il ne pratique pas de marge?

 

Il n'en perçoit parfois pas. Certains disquaires revendent ton CD à prix coutant, pour rendre service ou alors ils se disent que ceux qui viennent le chercher là prendront aussi autre chose. La gestion a un coût, il faut que la marge soit plus élevée que le coût de gestion de la revente.

Nous on a déjà vendu 500 exemplaires de notre dernier CD (folk) sorti il y a un peu plus d'un an : la plupart à partir du site web et dans les bals, mais aussi dans tout un tas de magasins locaux qui acceptent de le distribuer, dans les syndicats d'initiative, aussi, ça marche. Enfin, Cultura Angoulême en a vendu une quinzaine, il est en point d'écoute depuis Noël. Ils le vendent 15€ dont 13 nous sont reversés.

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

10
Désolé pour les fautes :((( il était 5h30 du matin donc j'avoue j'ai un peu lu en diagonale.
Je crois qu'aujourd'hui si tu veux vendre et bien il faut jouer sur tous les tableaux, vente en ligne, distribution classique, distribution numérique et que sais je ...
Après si ce n'est pas possible de jouer sur tous les tableaux je pense qu'il faut en privilégier un en fonction du publique visé, des moyens, du temps, du budget...
Exemple personnel : j'habite dans un coin paumé donc je commandais en ligne beaucoup de choses, mais je commence à en avoir marre d'attendre le livreur, d'avoir des commandes abimés, de devoir me faire c***r pour le sav d'avoir personne à qui parler du coup maintenant je commande le minimum sur le net d'autant que maintenant les magasins alignent leurs prix sur les prix "internet". Donc en ce qui me concerne la vente en ligne n'est pas forcément un plus mais un "au cas ou". Et hors de question que j'achète un CD au format mp3.

[ Dernière édition du message le 04/10/2011 à 09:49:39 ]

11
on vous a pas dit que le cd c set fini c est un truck de vieux maintenant
allumer la telé le biz c est de faire du son de club pour empocher des droit de diffsuion ou encore ce penché vers les tournées concert et les ventes de track / album SUR des plateformes tel itunes

garde la pèche banane !

12
DSL J AI UN CLAVIER DEFECTEUUX

garde la pèche banane !

13
x
Hors sujet :
Ah c'est ton clavier qui fait des fautes d'orthographe. Tu nous diras la marque qu'on ne l'achète pas... C'est intéressant ce genre de post plein d'expérience et riche d'une analyse éclairée. Tu parles de "biz", nous de musique. Tiens une phrase spécialement pour toi, de Steven Wilson (Porcupine Tree) - je crois - "Les fast food sont à la restauration ce que les mp3 sont à la musique". Moi perso je préfère un bon resto...


3C1P, ton expérience de l'achat en ligne est intéressante. C'est aussi une richesse que d'avoir des disquaires passionnés, mais hélas, pour ma part si je veux un CD dans le genre qui m'intéresse, j'ai 50km à faire. Donc je commande via le net, et quand je peux directement au label ou groupe d'ailleurs, pour limiter les intermédiaires.

Et plusieurs l'ont fait remarqué, un moyen pour vendre un disque qui reste d'actualité: se produire en live. Si un groupe est convaincant, il y a toujours du monde intéressé pour repartir avec le CD.
x
Hors sujet :
On peut d'ailleurs très bien aussi imaginer vendre une version numérique sur clé USB, ou même proposer aux gens du public de venir avec une clé USB et de leur copier les fichiers à un tarif promotionnel.

Yann - Low ID

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14
heron_cendre :

Je te rejoins sur la distribution actuellement. Il n'y a plus tellement de petits disquaires (à moins d'être sur une grande ville peut-être ?) et ne crois pas que ce soit vraiment le meilleur choix de diffusion aujourd'hui. A partir du moment où un groupe a un site web, il peut mettre ses démos en ligne et pourquoi pas vendre ses productions sous différents formats (que ce soit des MP3 à télécharger ou bien commander un CD depuis le site). La vente de CD sur les lieux de concerts est également un bon moyen de distribuer ses productions. On oublie les gros revendeurs (genre Fnac, Virgin, et compagnie) qui ne vendent effectivement que de la soupe la plupart du temps (je ne crois pas que les petits groupes indés viennent chercher leur public dans des grandes surfaces multimédias).

A mon avis, il est plus intéressant pour un jeune groupe de passer plus de temps à faire connaître leur musique à travers leur site, en faisant leur promotion sur internet (entre les réseaux sociaux et les assos, il existe quand même pas mal de moyens aujourd'hui). Si on presse un CD pour en mettre exclusivement dans les bacs des disquaires du coin, ça restreint quand même pas mal l'audience ... La promotion passe donc avant la distribution selon moi.

Si un label était indispensable il y a quelques années, ce n'est plus le cas aujourd'hui. On peut très bien monter une petite équipe autour d'un groupe qui permet de faire beaucoup de chose : design pour le site, promotion du groupe en ligne, manager pour les concerts, traducteur pour le site si le groupe veut jouer en-dehors de la France, tout ça pouvant être une seule et même personne s'il y a les compétences.

Bref, il y a de sacrés outils aujourd'hui pour se passer des réseaux traditionnels.

edit : pour la clé USB, ça s'est fait il me semble. En tout cas, ça permet de mettre des fichiers de meilleure qualité puisqu'on n'est pas limité au 16bits/44.1kHz.

[ Dernière édition du message le 04/10/2011 à 11:21:14 ]

15
Quid de la SDRM et autres frais annexes (de la créa aux frais de mise en distribution)?? On ne peut pas limiter au calcul du coût du pressage le coût global de la réalisation d'un CD... Ne serait-ce que pour le calcul de son prix de vente, afin de ne pas finir sur la paille...
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Ianker.. Tout a fait raison ! J'ajouterai juste qu'il peut quand même être intéressant, mais pas indispensable, de rentrer en contact avec les supermarchés près de chez soit. J'ai déjà vu à plusieurs reprises des des petites étales juste à l'entrée du rayon disque (souvent situé à l'entrée des supers et hypers) avec les groupes du coin. Mais aussi sur bornes d'écoutes... simplement parce que c'était pour un "groupe du coin" que le vendeur avait envie de soutenir. Après de là à ce que ça vende, c'est une autre question. Mais si tu fais quelques concerts, ça peut faire de la promo en amont de tes dates. Et tu peux aussi l'annoncer dans tes promos presse-radios.
Les clés USB les bubblies l'avait fait... c'était sympa mais n'a pas non plus rencontrer un immense succès.
Le public aime encore le support CD... pour preuve les vinyles reviennent aussi en force.
17
Citation :
Le public aime encore le support CD

Tu me fais plaisir ! :bravo:

Avoir son CD dans un point de vente local, c'est sympa pour le public qui soutient le groupe dans son fief et qui souvent l'a aidé à démarrer, étant la source du bouche à oreilles. C'est peut être aussi un peu par narcissisme pour frimer un leu localement, non ?

Yann - Low ID

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18
Citation :
c'est sympa pour le public qui soutient le groupe dans son fief et qui souvent l'a aidé à démarrer, étant la source du bouche à oreilles

Exactement !

Mais quel artiste n'a pas un petit fond de narcissisme ? :)
19
Citation :
Et tu peux aussi l'annoncer dans tes promos presse-radios.


Clairement, il est difficile de se passer de promo, et les radios et journaux locaux sont des médias importants.

Citation :
Quid de la SDRM et autres frais annexes (de la créa aux frais de mise en distribution)?? On ne peut pas limiter au calcul du coût du pressage le coût global de la réalisation d'un CD... Ne serait-ce que pour le calcul de son prix de vente, afin de ne pas finir sur la paille...


Pourquoi absolument passer par des organismes comme la Sacem, la SDRM, etc ? A moins d'être un gros vendeur de disque (et dans ce cas on suppose qu'on fait déjà partie d'un label/maison de disque) sinon il y a peu d'intérêt. Pour ce qui est de la propriété intellectuelle, l'inscription a une société d'auteur/compositeur n'est pas nécessaire. Il est tout à fait possible de presser son CD et de le distribuer sans avoir affaire à un quelconque intermédiaire.
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Il y a des exemples de personnes qui ont réellement percé sans label, ni distributeur? Je veux dire qui sont passé d'un stade amateur à pro en utilisant les réseaux sur la toile?

 

 

 

21
Citation :
Il est tout à fait possible de presser son CD et de le distribuer sans avoir affaire à un quelconque intermédiaire.

En plus quand tu le presses en étant inscrit à une société d'auteurs tu dois payer des droits dont une grande partie te revient. En Belgique ça tourne comme si je ne m'abuse.

 

 

 

22
Je voudrais ajouter quelque chose au sujet du rôle du site Internet : il me semble indispensable aujourd'hui de mettre au moins une partie, et de préférence l'ensemble, de l'album en écoute gratuite. Beaucoup de musiciens refusent encore de le faire, par crainte que le public aille sur le site au lieu d'acheter le CD. Crainte qui me semble complètement injustifiée, d'abord parce qu'on peut de toutes façons souvent le pirater, ensuite parce que la démarche de l'acheteur de CD est différente de celui qui va juste sur le Net écouter des trucs.

Personnellement en tant qu'assez gros acheteur de disques ne disposant pas de moyens illimités, je n'achète jamais quelque chose que je n'ai pas eu l'occasion d'écouter avant, et je trouve toujours prétentieux de la part d'un musicien d'attendre du public qu'il sorte 10€ pour un CD dont il n'a qu'une vague idée du contenu. Il y a des disques que je n'ai jamais achetés à cause de ça.
Guilll
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Citation :
Il y a des exemples de personnes qui ont réellement percé sans label, ni distributeur? Je veux dire qui sont passé d'un stade amateur à pro en utilisant les réseaux sur la toile?

Les Artic Monkeys non ?
Guilll
24
Citation :
Pourquoi absolument passer par des organismes comme la Sacem, la SDRM, etc
, simplement pour protéger un minimum l'oeuvre, parce que si une structure ou un artiste qui pese lourd pique ton truc, c'est du de faire le poids pour revendiquer la propriété.

Citation :
Il est tout à fait possible de presser son CD et de le distribuer sans avoir affaire à un quelconque intermédiaire
d'ailleur il me semble avoir lu quelque par que en cas de pressage (dans les règles), y'a une déclaration à la sdrm ou un truc du genre.

[ Dernière édition du message le 04/10/2011 à 12:28:35 ]

25
Citation :
Il est tout à fait possible de presser son CD et de le distribuer sans avoir affaire à un quelconque intermédiaire.

Mais la décla sdrm en vue d'un pressage ou dupli de CD reste obligatoire, en france ou à l'étranger...
Citation :
Il y a des exemples de personnes qui ont réellement percé sans label, ni distributeur? Je veux dire qui sont passé d'un stade amateur à pro en utilisant les réseaux sur la toile?

Oui pas mal... mais faut savoir se faire remarquer (concerts, youtube, envois promo etc...)... et que ça plaise :)
Caravan palace, chinese man records, pas mal de groupes de métal il y a encore 10 ans, groupes de hip hop...
Après se faire signer par une major, c'est un peu plus compliqué car en général elles ont tendance à débaucher les groupes de petits labels riches en contenu. Quand le groupe commence à bien tourner bien sûr... Car pour prendre des risques, faut pas trop compter sur les majors :)