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Sujet Le Monde Merveilleux de l'Illustration Musicale : Koka Media, Kapagama, Kosinus & Co

  • 98 réponses
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  • 17 followers
Sujet de la discussion Le Monde Merveilleux de l'Illustration Musicale : Koka Media, Kapagama, Kosinus & Co
A "l'origine", le travail d'éditeur consistait à trouver un interprete pour des chansons que l'on emmène.
Voire trouver un label si celui ci est ACI.

Aujourdhui, un label qui te signe veut ton édition...cela ne se justifie pas réellement dans l'approche du métier d'éditeur.

Dans ton cas, OK pour l'edition mais tu me donnes quoi en échange ...?????????

www.vladimirkar.com

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41
Voilà! :bravo2:

Laurent Juillet - Livre des têtes... - Soundcloud

42
........CQFD.........



.............. :bravo:

www.vladimirkar.com

43
Yéééé OK j'ai compris :bravo2:

c'est le coin des pros ici, ça change du débat mac/pc :mdr:

je crois que ce que je vais négocier avec eux, c'est de pouvoir choisir pour quels titres exacts ils seront éditeur (ceux qu'ils produisent, c'est logique), et qu'ils ne me mettent pas de bâtons dans les roues pour mes travaux en freelance

va falloir que je trouve un discours béton... c'est chiant, j'ai l'impression de devenir un requin dans une mare à requins :| , dès que les sous s'en mêlent......
44
Ces questions d'édition sont importantes. Actuellement des diffuseurs (grosses chaînes de TV, radio, prod cinéma...) montent leur propre boîte d'édition afin de récupérer des droits sur les musiques qu'elles diffusent. Lors de mes démarches j'ai constaté que parfois ils ne savent même pas que les droits d'édition qu'ils veulent récupérer sont une part que l'auteur ne touchera donc pas ! Comme si l'argent tombait du ciel : tu montes une boîte et hop tu récupères de l'argent !

Cela leur semble donc normal d'imposer plus ou moins aux compositeurs de leur céder ces droits. Plus rien à voir avec l'activité et le travail "normal" d'un éditeur comme cela a été défini plus haut. Dans ce cas cela devient juste un droit de passage, si tu refuses, on en prend un autre. Il y a là un vrai scandale, et j'aimerais que la sacem puisse clairement définir les devoirs d'un éditeur afin de faire cesser cette dérive.

Effectivement, déjà qu'on demande aux compositeurs d'être également producteurs, de fournir des masters définitifs mixés sans pour autant apporter de rémunération supplémentaire, alors si en plus les éditeurs deviennent juste des "impôts" à payer pour les compositeurs, il est temps de se réveiller.
45
C'est tout le problème des éditeurs/producteurs diffuseurs. Ils possèdent un monopole. Il me semble que dans les textes de la sacem, un éditeur ne peut-être diffuseur, mais là je ne suis pas un spécialiste. Et puis TF1 édition ou M6 Interactive doivent faire entrer beaucoup de sous à notre société d'auteur, ce qui doit favoriser la myopie de la Sacem.

Laurent Juillet - Livre des têtes... - Soundcloud

46
C'est vrai Laurent, mais je me suis déjà retrouvé face à ce chantage, et je trouve que les "vrais" éditeurs devraient s'inquiéter un peu. Les boîtes en question sont souvent des filiales, avec une "vitrine légale" (si si ! On sort un disque de temps en temps) mais dans les faits ils se contentent de récolter les droits.
47
Salut à tous et merci à L.Juiillet & Robi pour leurs lumières sur les contrats... :8)

Pour en revenir à l'intitulé du thread et quitte à passer pour quelqu'un de vénal :furieux: , je voudrais avoir une idée de que cela peut rapporter :

Un DA m'a dit les choses suivantes :

~ Les premiers droits sont distribués au minimum après le depôt et la diffusion de l'album (selon le calendrier SACEM) ; là on est d'accord...

~ Et qu'en ayant sorti '1 album par an pendant 10 ans', les compositeurs confirmés en 'vivaient très bien'...

Alors, 'vivre très bien', c'est ... disons... 4000 euros / mois, non ???

Suis-je dans la bonne fourchette avec

400 euros / mois
ou
4800 euros / an

de droits d'auteurs par album ENVIRON et pour un compositeur solo ??? :8O:

(=> cela dépend du style, de l'accessibilité de la musique, de la promotion et des moyens du label, de la rigueur des commerciaux... Ok, mais une 'tendance' doit pouvoir emmerger quand même, non ?? C'est à peu près ça ? C'est un peu optimiste ? Pessimiste ?)

Cette question pour rebondir aussi sur le fait que comme l'a dit Laurent J., concevoir un album d'illustration musicale, c'est 3 ou 4 mois de boulot à plus ou moins plein temps à discuter régulièrement du concept et de la couleur des titres avec son DA et qu'on est rétribué qu'une année (au moins) après... Donc...
:mdr:
http://www.pauldurango.com
48
Et bien que répondre à cela. Tout d'abord comme tu le dis les rétributions dépendent de plein de chose, du style de musique surtout. Quoiqu'il existe des surprises, mais bon, je sais pertinemment que je ne ferai jamais autant de droits que le ténors du genre. Sache que certain vivent beaucoup plus que 4000 € par mois, mais cela n'arrive pas comme ça.

Dis toi aussi que l'éditeur n'a pas d'argent, ni de temps à perdre, alors si il travail un concept, c'est qu'il à fait son boulot en étudiant la demande pour y répondre au mieux. Donc normalement, chaque album rapporte un minimum. Mais c'est sûr rien n'est certain, il y a toujours un risque.

Laurent Juillet - Livre des têtes... - Soundcloud

49
Je suis très étonné qu'ils ne payent pas à la commande :8O:

jsuis bien avec mes allemands, finalement :boire: , je crois que je vais être très gentil avec eux :aime:
50
Salut Sylux,

On se connait sous myspace, je suis le gas qui fait des vidéos façon "cuisine"...

Je suis très interréssé par le monde de la musique d'illustration, car dans mon ancien taf (radio) j'ai eu l'occasion de travailler très régulièrement à partir des Cd's KokaMedia, mais surtout Kosinus. D'où mon intérêt pour ce type de musique, dont la qualité n'a aujourd'hui rien à envier à d'autres prods.
Je crée d'ailleurs régulièrement des instrus musicales dans le format et l'esprit des prods de kosinus (maison d'édition que j'affectionne particulièrement). J'ai pu ainsi "placer" certaines de mes instrus dans le monde de la radio où j'évolue (et aussi dans d'autres médias...) et créer des habillages musicaux à la demande avec des mécaniques d'arrangements spécifiques à la situation.

Aujourd'hui je compose et produit à 100% de mon temps, je suis devenu travailleur indépendant avec des commandes (quasi) régulières. Je voudrais approcher certaines maisons d'édition (comme kosinus, entre autres) pour présenter mon travail, rencontrer les gens et visiter les structures. Pourrais tu me dire ce à quoi je dois m'attendre du milieu: les équipes sont peu être certainement déja formées, la crise n'aide pas, etc. ?

Merci, et à bientôt !