Sujet Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
lohworm
Citation :
Because, c'est trop cher, et que je suis une grosse fainéasse pour me déplacer au magasin.
Je n'ai jamais acheté autant de CD que depuis que je ne vais plus dans les magasins : écoute préalable sur Spotify et commande sur Amazon, aurpès des vendeurs affiliés, bien moins chers que Amazon lui-même...
Gwendal-Ark
C'est vite dit, parce qu'un autre truc assez connu dans le marketing de la musique enregistrée, c'est que la plupart des achats sont des achats d'impulsion. C'est là dessus qu'ont été justifiés pendant des années les achats d'espaces et de PLV à la FNAC, les mini linéaires de CD et de DVD près des caisses des supermarchés... et encore aujourd'hui la position des cartes de DL dont tu parles près des caisses en question.
Sauf que l'intermédiation de l'achat d'une carte à ramener chez soi avant usage tue complètement cet achat d'impulsion. Exemple concret : deezer se targue d'être le plus gros referrer d'itunes en france. Tu crois vraiment qu'un ado qui écoute un morceau cool sur deezer va se lever, aller au supermarché, acheter une carte, faire la queue, rentrer chez lui, retourner sur la recherche itunes, chercher le morceau avant enfin de l'acheter ?
Quand tu dis que :
Les 12-24 ans n'achètent pas ce qu'ils peuvent avoir gratuitement (souvent encore plus facilement qu'en payant), c'est cela la réalité.
On est justement en plein dans ce que je dis : facilité d'accès. Les ados votent pour les trucs de télé réalité par sms surtaxés, ont cramé des allopass à l'époque d'avant youporn pour mater du cul en cachette, etc. Ils peuvent payer, si on leur donne un moyen simple. C'est d'ailleurs en partant de ce constat appliqué à d'autres segments de consommateurs que les gros services en ligne et les majors ont tiré leur épingle du jeu : le bouton itunes sur deezer, l'intégration du paiement itunes à l'iphone, les votes de la starac. Une action => j'obtiens le produit ou la stisfaction de l'acte.
C'est du marketing basique, sale et pas du tout "artistique", mais à mon avis si les indés veulent faire autre chose que pleurer sur ce qui leur reste, il faut en passer par là.
Pour moi c'est un véritable point clé, cette histoire des ados, non seulement parce qu'ils ont représenté une part majeure des consommateurs à un moment, mais aussi et surtout parce que c'est à l'adolescence que tes habitudes de consommation se forment. Pour résumer, c'est à ce moment là qu'il faut les habituer à payer pour de la musique. Quelque initiatives ont éclos avec des boites qui vendent sur le web avec paiement allopass ou par SMS surtaxé, mais rien de tout ca n'a percé en dehors du rap underground et de la dance. Ce serait intéressant de s'y repencher.
Mon petit troll concernait cet espect très "terre à terre" du changement du business, les grandes considérations sur la reconversion du secteur et tout ca m'intéresse pas trop d'en causer ici, surtout pour balancer des généralités. Les majors ont tiré leur épingle du jeu (et encore, le sort d'EMI montre que c'est pas si simple que ca, en fait, Universal et Warner ont tiré leur épingle, sony, BMG et EMI c'est plus compliqué) en effet. En revanche, les indés, gros indés et intermédiaires cherchent encore. Et pour les autoprods, franchement, un modèle reste à trouver. Le fait que plus personne n'achète d'autoprod, c'est vite dit, dans les scènes de niche j'ai plutôt l'impression que les autoprods se vendent mieux qu'avant. Ce qui change en revanche c'est qu'aujourd'hui sans EP même autoproduit, c'est pas la peine de chercher du live pour bouffer.
pierrotlepiednoir
Plus aucun label ne signe un artiste juste sur un potentiel à développer et pratiquement personne n'achète non plus d'album "amateur" autoproduit. Fin du rêve.
si ! il reste la niche des collectionneurs et le vinyle 33T ! je m'explique aujourd hui un artiste qui a galéré pendant 15 ans qui est auto producteur pas connu mais ayant une grande maitrise de son art et de bonne connexion avec ses fans dans son style peut reussir à écouler tout seul entre 300 et 400 exemplaires de son disques presser sur vinyle vendu entre 25€ ET 50€ PIECES oui oui oui oui mais attention avec cover de ouf photo inédit à l'intérieur bref du très très cher en préssage avec par exemple des numeros unique sur chaque disque.
OUI ! c'est encore possible ça existe ça s'appelle LE COLLECTOR ou LA RARE MUSIC, je vous assure que dans le vinyle il y a des audiophiles dingues de pop rock soul disco funk latin reaggae et musique africaines complétement hors système et hors business traditionnel capable de mettre des sommes considérable dans un disque vinyle autoproduit si ça leur plait et qu'ils savent qu'il est très rare
je fonctionne uniquement comme ça , je gagne pas de mille et des cents mais j'ai toujours des petits bénèf et du retour sur investissement pour assurer et continuer à produire des trucs et ainsi séduire petit à petit de nouveaux fans audiophile sur le net
par contre impossible d'en vivre et impossible de faire une carrière soyons clair. mais par contre , etre joué par des DJ's ,etre distribué à petit échelle ,faire de la correspondance et de là petite scène locale , bref en clair EXISTER undergroundment parlant OUI c'est encore possible
C EST TOUT CE QUI RESTE DU BUSINESS DE LA ZIC c'est tout , pour le reste oui épébé à raison c'est mort , faite tous comme moi retourner tous au boulot bosser et arreter de rever lol
[ Dernière édition du message le 01/10/2012 à 01:41:51 ]
#Houba
C'est du marketing basique, sale et pas du tout "artistique", mais à mon avis si les indés veulent faire autre chose que pleurer sur ce qui leur reste, il faut en passer par là.
Et quand on parle grosses structures dans le business de la musique, cela se résume presque aux 3 majors survivantes. On oublie trop que l'industrie de la musique est un nain économique. Par exemple, Universal Music Group, la plus grosse structure, a un chiffre d'affaire dans le monde entier qui représente le tiers de celui de SFR pour la France seule.
Pour les autres, comme le confirme pierrotlepiednoir, un petit marché underground subsiste et quelques uns arrivent encore à vendre un peu pour les plus doués en "auto-marketing", mais qu'est-ce que ça représente? Je n'ai pas les chiffres exacts mais à vue de nez les autoprods ou micro-labels doivent représenter plus de 90% des nouvelles sorties sur Itunes pour sans doute moins d'1% des ventes.
Alors peut-être qu'un autoproduit a l'impression d'exister s'il vend quelques centaines de plaques ou de téléchargements par an, mais on est tout de même très très loin du rêve, étrangement encore assez répandu malgré les années d'échec, des indés qui allaient "niquer les majors" en contournant le système.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Sp|ne
Mais bon l'offre est pléthorique. Je ne compte plus les videos qui me sont envoyées sur mon compte Youtube et que bien sur je ne visionne pas. Avant, pour peu qu'on ait un intérêt pour des musiques "underground" il fallait fouiner, se bouger le cul. Là on est gavé jusqu'à l'indigestion.
Il faut d'abord accepter le postulat que même si ma musique est "bonne", elle ne vaut rien. On retourne un peu au temps de jadis où l'auditeur jettait une pièce aux artistes, par ecouragement/compassion ou autre.
[ Dernière édition du message le 01/10/2012 à 10:51:10 ]
didiervdeb
Alors vs pensez vraiment que cela ne vaut plus la peine?
La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils
[ Dernière édition du message le 01/10/2012 à 10:50:51 ]
Sp|ne
didiervdeb
La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils
#Houba
Quant à trouver un distributeur, vu ce qu'il reste comme réseau de vente physique, faut pas trop compter dessus ou alors avec de très mauvaises conditions.
Même si ça revient beaucoup plus cher j'ai plus tendance à conseiller d'en faire graver 100 pour commencer, pour voir ce que ça donne. Si ça vend il sera toujours temps d'en faire presser 500 ou 1000. Les autoproducteurs avec leur appartement encombré de boîtes de CD invendus j'en ai trop vu.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Sp|ne
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