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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

  • 16 485 réponses
  • 615 participants
  • 932 092 vues
  • 544 followers
Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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15571
Citation :
oui je sais, je suis tes posts depuis le début .
je remarque d'ailleurs que le niveau de discussion n'est pas du tout le même suivant que l'on gagne sa vie avec la musique ou pas

je suis producteur et je ne gagne pas ma vie avec.
et puis c'est quoi, gagner sa vie? Faire 200 boules par mois et avoir un complément RSA ferait de l'un un pro, alors que celui qui en fait 300 et travaille a coté (donc ne vit pas que de la musique) est un amateur avec un niveau de discussion navrant?
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???

 

[ Dernière édition du message le 05/06/2015 à 13:45:01 ]

15572
Être producteur m'a toujours coûté plus que ça ne m'en a rapporté et je ne rêve même plus d'en gagner. Mais ça n'a jamais été le but. Je suis artiste par procuration (cf ma signature ) S'il y a des artistes dont la motivation principale pour pratiquer leur art est de gagner de l'argent, je les plains.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15573
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite

Petit péteux hargneux

bit.ly/elevations2020

bit.ly/dsmelevations2020

15574
Citation :
je suis producteur et je ne gagne pas ma vie avec.
et puis c'est quoi, gagner sa vie? Faire 200 boules par mois et avoir un complément RSA ferait de l'un un pro, alors que celui qui en fait 300 et travaille a coté (donc ne vit pas que de la musique) est un amateur avec un niveau de discussion navrant?


" Navrant " , ce n'est pas du tout ce que je veux dire. C'est simplement que les impératifs ne sont pas les mêmes et on se préoccupe moins de certains aspects financiers quand on a une autre source de revenus indépendante . D'où le fait que certains n'en ont rien à faire du niveau de rémunération du streaming alors que pour d'autres c'est de l'exploitation, car ça ne reflète en rien ce qu'ils ont investi.

http://www.stephensicard.com

15575
Ce serait de l'exploitation si les recettes du streaming étaient proportionnellement moins bien redistribuées aux artistes que les revenus du disque mais en fait c'est le contraire. Juste ces revenus sont faibles.

Après investir dans une fabrique de roues de charrettes et se plaindre que la charrette ne se vend plus comme autrefois ça n'a pas beaucoup de sens.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15576
Citation de EPE_be :

Après investir dans une fabrique de roues de charrettes et se plaindre que la charrette ne se vend plus comme autrefois ça n'a pas beaucoup de sens.


Certes. Sauf que plus grand monde ne roule en charrette de nos jours. Par contre, à moins que je ne me trompe, on écoute toujours autant, sinon plus de musique aujourd'hui.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

15577
Pour filer la météaphore automobile ( :aime: ), plus personne ne roule en charrette, mais on a jamais autant voyagé.

Petit péteux hargneux

bit.ly/elevations2020

bit.ly/dsmelevations2020

15578
Citation de EPE_be :
Citation de globule_655 :


Ce qui ne serait pas normal, c'est une situation où on paye un montant fixe (donc bas dans le contexte actuel) un compositeur, musicien ou autre pour créer quelque chose, que ce quelque chose devienne par la suite un énorme succès commercial où tout le monde se gave SAUF l'artiste qui a créé l'objet de ce succès.
C'est généralement le cas des créateurs employés , stylistes, designers, webdesigners , photographes, illustrateurs, infographistes etc. La cession de droits fait partie de leur contrat.

Et l'ingénieur chimiste qui a contribué à créer un médicament qui sauve des vies, il n'a pas non plus de royalties sur le brevet. D'ailleurs d'une durée beaucoup plus courte que le droit d'auteurs. Logique ?


Si le compositeur est embauché par la boîte en question avec tout ce que cela implique de salaire et autres droits des travailleurs "classiques", alors oui les droits d'auteurs sont un "bonus" non indispensable. Pour le compositeur qui ne vit que de l'exploitation de son travail par des tiers, c'est une nécessité. Ce sont des mécanismes qui servent, entre autres, à pallier à la précarité de ce type de travail.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

15579
Le problème est que beaucoup cherchent encore des coupables et des solutions alors qu'il n'y a ni l'un ni l'autre. C'est comme ça, c'est l'évolution technologique qui l'a permis, la musique enregistrée n'a plus de valeur marchande, la musique enregistrée n'est plus un bien de consommation courante et il faudra s'adapter.

Oh il se vendra (ou "louera") toujours de la musique, comme il se vend toujours des roues de charrettes. Mais déjà aujourd'hui ce ne sont plus les ventes qui font les artistes. Hervé Vilard ou Frédéric François vendent plus que des artistes qui squattent les plateaux de télé. Dans les maisons de retraite Deezer c'est l'heure d'aller se coucher et les pirates ressemblent à Rackam Le Rouge dans Tintin.

Aujourd'hui développer un artiste c'est le médiatiser, plus lui faire vendre des disques. C'est la médiatisation qui remplit des salles de plus en plus grandes avec des places qui valent X fois le prix du disque alors qu'il y a 30 ans le disque était plus cher que la place de concert. L'artiste d'aujourd'hui il doit avoir un vidéo clip soigné comme un film de cinéma, passer à la télé autant pour qu'on parle de lui que pour jouer, être omniprésent pour qu'on ne l'oublie pas et que les tournées soient sold out 6 mois à l'avance. Le métier a changé et changera encore mais on ne reviendra pas en arrière, c'est certain.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15580
Citation :
Aujourd'hui développer un artiste c'est le médiatiser, plus lui faire vendre des disques. C'est la médiatisation qui remplit des salles de plus en plus grandes avec des places qui valent X fois le prix du disque alors qu'il y a 30 ans le disque était plus cher que la place de concert. L'artiste d'aujourd'hui il doit avoir un vidéo clip soigné comme un film de cinéma, passer à la télé autant pour qu'on parle de lui que pour jouer, être omniprésent pour qu'on ne l'oublie pas et que les tournées soient sold out 6 mois à l'avance. Le métier a changé et changera encore mais on ne reviendra pas en arrière, c'est certain.


Donc, c'est ça le bon côté, c'est que les gens retournent en salle de concert.

Learn, learn, learn.

http://gracchus-rock.blogspot.com/p/le-groupe.html

https://soundcloud.com/gracchus-rock