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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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15671
Un élément de réflexion sur le streaming, est ce vraiment l'avenir ? ça n'a pas l'air d'être l'avis de l'auteur de cet article :
https://www.djtuto.fr/fermeture-de-soundcloud-avenir-de-la-musique-en-ligne/
15672
Deux remarques : Primo : Un article rédigé par un artiste ou un producteur est forcément orienté. Seulement au final c'est l'auditeur et lui seul qui décide de payer ou de ne pas payer. Et pour ceux qui paient, 99% s'en foutent de savoir où cet argent arrive. Ils ne paient plus pour avoir le privilège de posséder un enregistrement d'un artiste (ça c'était avant), ils paient pour un service qui est celui de pouvoir écouter la musique qu'ils veulent où ils veulent quand ils veulent. Et ils iront là où le service est le meilleur pour le tarif le moins cher.

Secundo : Les majors (sauf EMI) ont survécu à la mutation du marché et n'ont même plus aucun intérêt à défendre la vente de musique. Les centaines de millions de vues ou d'écoutes des hits de leurs quelques poignées de stars sous contrat suffisent largement à rentabiliser leurs investissements. D'autant que les annonceurs se jettent sur ces stars comme un ourson sur du miel. Quant au streaming de tout leur back-catalogue c'est resservir à l'infini des productions déjà des dizaines de fois amorties avec zéro frais. Que du bénef.

Ce que les majors cherchent maintenant, c'est à évacuer les petits acteurs du business, en se réservant de plus en plus le monopole de la diffusion et de la promotion via leurs investissements dans les médias (radios/télés/téléphonie...) et les services de streaming (investissements dans spotify, vivendi-universal-canal+ qui rachète dailymotion etc...), ou en essayant de couler ceux qui les dérangent (genre soundcloud pour l'exemple de l'article)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15673
Il faudrait un logo Max Havelaar pour la musique.
Achetez du CD bio, streamez de la musique équitable ! Rémunérez les petits (auto)producteurs à leur juste prix ! N'encouragez pas la mal-zique, n'engraissez pas l'industrie médiatico-culturelle !


Je sors ca comme une boutade, mais finalement c'est peut-être pas si con ... y'a des parallèles à faire, dans une certaine mesure, entre l'industrie agro-alimentaire et l'industrie du disque.
En tout cas merci EPE_be pour cette analyse pertinente.
15674
Je me Re-cite ::facepalm:

Je propose que l'on déverse des ballots de paille et nos CDs invendus devant les préfectures.:volatil:
15675
Citation de Jimbass :
Je sors ca comme une boutade, mais finalement c'est peut-être pas si con ... y'a des parallèles à faire, dans une certaine mesure, entre l'industrie agro-alimentaire et l'industrie du disque.
Je l'emploie tout le temps. La musique de major c'est en moyenne du McDo, parfois un peu mieux, parfois un peu pire. J'ai rien contre un McDo de temps en temps, ni même contre les plats préparés à réchauffer au micro-onde ou un resto d'entreprise, c'est souvent facile et pratique. Mais quand même de temps en temps un petit resto de qualité ça fait du bien.

Je ne suis juste pas convaincu que de la musique labellisée bio-équitable serait rentable face à la musique McDo gratuite. Il y en a encore qui préféreraient se servir sans payer, puisque malheureusement c'est possible, beaucoup plus facilement et avec beaucoup moins d'états d'âme que de sortir du resto ou du magasin bio sans payer.

En attendant j'ai une super artiste sous la main, qui veut signer, et dont on est occupé à essayer de "Mc-Doïser" la musique sans trop la dénaturer, mais qu'est-ce qu'il faut se faire violence! Sale époque quoi!

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15676
Citation :
Il faudrait un logo Max Havelaar pour la musique.
Achetez du CD bio, streamez de la musique équitable ! Rémunérez les petits (auto)producteurs à leur juste prix ! N'encouragez pas la mal-zique, n'engraissez pas l'industrie médiatico-culturelle !


ça paraît idiot, mais pourquoi pas.
Le seul problème c'est, comme disait le chef, que les gens n'achètent pas la production d'un artiste mais un service.

Ou alors il faut des Services avec ce Label pour tous leurs artistes.

[ Dernière édition du message le 04/08/2015 à 18:28:53 ]

15677
Citation :
Le seul problème c'est, comme disait le chef, que les gens n'achètent pas la production d'un artiste mais un service.

C'est vrai sur le marché de masse, mais ailleurs le marché du bio existe deja (depuis 30 ans, mais bien plus fort recemment).
15678
Il y a bien des gens qui ont besoin d'un combat,
mais faut-il encore leur en donner la possibilité.

Très souvent les gens consomment ce qu'on leur propose,
si on ne leur propose pas autre chose, ils prennent ce qu'ils ont sous le nez et ne vont pas chercher midi à 14h00.


15679
il y a aussi des gens qui fonctionnent autrement qu'en terme de consumerisme: soutien a l'artiste, achat du disque apres le concert, il y a des scènes ou ça fonctionne plutôt pas mal de cette manière. Il faut aussi choisir son public, ou en tout cas ne pas se plaindre lorsque l'on a le public que l'on merite.
15680
Citation de Jimbass :
Il faudrait un logo Max Havelaar pour la musique.
Achetez du CD bio, streamez de la musique équitable ! Rémunérez les petits (auto)producteurs à leur juste prix ! N'encouragez pas la mal-zique, n'engraissez pas l'industrie médiatico-culturelle !

Citation de Silicon :
le marché du bio existe deja (depuis 30 ans, mais bien plus fort recemment).
Oui c'est vrai, il y a des artistes indépendants qui tournent beaucoup dans des petites ou très petites salles et vendent en direct plus que certains artistes médiatisés, des petits labels très spécialisés qui se débrouillent, des niches musicales où la relation public/auditeur est assez forte pour que le geste d'acheter perdure.

Mais effectivement il n'existe aucun label (marque, logo) commun pour différencier l'ensemble de ces acteurs culturels des majors et de la production de masse alors que tous ensemble ils ne représentent que quelques pourcents du marché. C'est certainement dommage mais l'extrême variété des styles qui fait tout l'intérêt de ces petits acteurs ne facilite sans doute pas le dialogue.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016