Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

  • 16 485 réponses
  • 615 participants
  • 932 194 vues
  • 544 followers
Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
Afficher le sujet de la discussion
16111
Citation de youtou :
vu la puissance et l'accessibilité des outils musicaux de l'autre, parler de passer par un pro pour la case formatage me parait anachronique.
Sauf qu'il ne suffit pas de connaître les bases pour utiliser toute la puissance de ces outils. Tu as ton permis de conduire, tu sais conduire une voiture. Je te mets dans une F1 tu te plantes au premier virage si tu y arrives. Ne parlons même pas de finir classé.

Un réalisateur à succès c'est avant tout de l'expérience. Il sait ce que le public veut entendre et comment y arriver. Oui, avec les outils disponibles et un minimum de compétences de base on peut sortir quelque chose de carré qui sonne propre, ce qui n'était pas le cas autrefois. Mais ça ne suffit pas.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16112
Citation :
Sauf qu'il ne suffit pas de connaître les bases pour utiliser toute la puissance de ces outils. Tu as ton permis de conduire, tu sais conduire une voiture. Je te mets dans une F1 tu te plantes au premier virage si tu y arrives. Ne parlons même pas de finir classé.


Encore une fois je pense que t'as totalement raison sur le fond, pour autant ça ne parait pas pertinent comme comparaison, la zik mainstream actuelle me faisant davantage l'effet d'une Renault fuego rouillée que d'une F1.:oops2:
16113
Mais avec l'autocollant "turbo" sur le pare-brise arrière et la moquette sur le volant, la Fuego ?
16114
Citation de youtou :
Encore une fois je pense que t'as totalement raison sur le fond, pour autant ça ne parait pas pertinent comme comparaison, la zik mainstream actuelle me faisant davantage l'effet d'une Renault fuego rouillée que d'une F1.:oops2:
Sauf qu'on ne parle pas de la qualité de la musique ou même de la production d'un point de vue de musicien mais de la façon de parvenir à toucher un public. Il y a des réalisateurs ou auto-proclamés tels qui n'ont jamais réussi à placer un seul titre dans les charts, même thématiques, en dix ans de "métier" ou plus. Comme dit Mort il ne suffit pas d'avoir la recette, les ingrédients et les outils pour réussir un plat, même simple en apparence.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16115
Euh, arrêtez moi si je me trompe, mais les succès actuels c'est bien plus du marketing que de la réalisation artistique.
Il ne s'agit pas tant de savoir ce que le public veut entendre que d'avoir la puissance médiatique pour imposer à un public passif ce qu'on veut qu'il achète.
16116
Citation :
Sauf qu'on ne parle pas de la qualité de la musique ou même de la production d'un point de vue de musicien mais de la façon de parvenir à toucher un public.


Une fois de plus, il y'a 10 ans j'aurais été 100% d'accord avec toi... Aujourd'hui, la capacité à toucher un public ne réside absolument plus dans le contenu musical mais uniquement dans l'emballage. C'est d'ailleurs pour ca que les labels actuels, chasseurs de tête, ne prennent même plus la peine d'écouter quoi que ce soit, ils s'interessent uniquement à la viralité d'une personne sur les réseaux sociaux. Le "talent" se calcul en pouce levé, en followers, suscribers et amis virtuels.

Je rejoins Youtou, la puissance des applis actuelles en rapport avec la médiocrité musicale brouille absolument tout et cela donne un business musical contre productif où les artistes ont tout le package "site, facebook, twitter, photo, instagram" avant même d'avoir un titre terminé... de toutes façons, c'est presque secondaire.

Et qu'on ne me sorte pas le vieil argument du "composer une mélodie qui reste dans la tête, c'est pas simple" parce que c'est du pur foutage de gueule! Le fait qu'une chanson reste en tête est uniquement du au matraquage et au E.S.E.

[ Dernière édition du message le 26/07/2016 à 11:49:41 ]

16117
Citation :
Et qu'on ne me sorte pas le vieil argument du "composer une mélodie qui reste dans la tête, c'est pas simple" parce que c'est du pur foutage de gueule! Le fait qu'une chanson reste en tête est uniquement du au matraquage et au E.S.E.


C'est quoi E.S.E. ? :oops:
16118
Effet de simple exposition ou "mere exposure effect" en anglais

16119
Citation de Jimbass :
Euh, arrêtez moi si je me trompe, mais les succès actuels c'est bien plus du marketing que de la réalisation artistique.
Il ne s'agit pas tant de savoir ce que le public veut entendre que d'avoir la puissance médiatique pour imposer à un public passif ce qu'on veut qu'il achète.

Mais ça a toujours été le cas. Il y a 30-40 ans on entendait aussi des artistes se plaindre en mode calimero que tel autre artiste qui avait moins de talent (et c'était parfois vrai) avait trouvé un éditeur/producteur/impresario/maison de disque... Il y avait juste que l'autre était plus bankable, plus dans l'air du temps ou avait fait plus pour l'être. Le succès ça a toujours été du business avec des gagnants, des perdants, des qui en voulaient plus que d'autres.

La seule chose qui ait changé c'est une uniformisation musicale comme il y a une uniformisation dans la bouffe. On sait tous qu'il y a trop de sucre, trop de sel dans les plats préparés. Mais celui qui fait marche arrière vend moins même avec un bel emballage ou un bon marketing parce que le consommateur s'est habitué à ces goûts. Ou alors il s'oriente vers un marché spécifique plus restreint avec des produits plus goûteux sans artifices mais plus chers.

En musique aussi ça s'est orienté vers de l'easy listening parce que les genres plus pointus ne sont plus rentables. Personne ne va mettre le paquet en promo pour de la musique qui ne se vend plus. Le marketing fait le succès mais les budgets marketing sont attribués à ce qui a une chance d'avoir du succès. Si tu veux du succès tu t'adaptes ou tu espères être une des rares exceptions qui confirment la règle. Ou tu te bouges toi-même pour gagner un public connaisseur plus restreint mais fidèle.

Ça ne sert à rien d'en vouloir à une industrie qui par définition a toujours cherché à gagner de l'argent. Celui qui peut (et pas qui crois pouvoir parce que "c'est simple") faire du simple, efficace, produit et formaté dans l'air du temps, qui est prêt à jouer le jeu du business et qui en veut vraiment, il a encore toutes ses chances même si les places sont chères.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16120
Merci reno !

Citation :
Celui qui peut (et pas qui crois pouvoir parce que "c'est simple") faire du simple, efficace, produit et formaté dans l'air du temps, qui est prêt à jouer le jeu du business et qui en veut vraiment, il a encore toutes ses chances même si les places sont chères.

Et si il n'habite pas à Paris, c'est toujours possible ? icon_facepalm.gif
Juste pour aussi rappeler qu'en France, Paris, as le monopole artistique, et tiens a le garder jalousement, quitte as annihiler la culture des autres régions, c pour ça qu'on fait que des très bon films français qui s'expatries tous très bien ! :-D