Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur
globule_655
autant le système est foireux, autant cette réflexion l'est aussi: deezer paye pour chaque écoute, non? du coup à terme si deezer ne payait pas cete misere symbolique, on est bien d'accord que ça ramene plus a l'artiste que la vente non? t'estimes à combien le nombre d'écoutes d'un cd qui justifie de posséder l'objet?
C'est prendre le problème à l'envers. Ce que tu dis grosso modo c'est que c'est mieux que rien. Moi je dis que ça ne paye pas assez. Le streaming reverse un montant basé sur un quota d'écoute qui est en totale déconnexion avec la valeur du produit.
Ce n'est pas tout à fait une question de nombre d'écoutes dans l'absolu mais dans la possibilité potentiellement illimitée d'écoute. Quand on possède un CD, on peut l'écouter autant de fois que l'on veut, quand on veut. Si le streaming permet d'écouter autant de fois que l'on veut et quand on veut également, il devrait rémunérer l'artiste à la hauteur de la valeur du produit car son utilisation est la même dans les deux cas.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
#Houba
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
#Houba
Le déclin à commencé quand les labels/maisons de disques sont passées des mains des passionnés qui les ont fondés aux mains de financiers de wall street et consorts. La chute à commencé avec une pente très douce dès le milieu des années 70.
Oui et ce que beaucoup n'ont pas l'air de réaliser, c'est qu'on est en quelque sorte revenu à une économie de single un peu comme dans les années 50.
Un moyen de redonner de la valeur à la musique enregistrée en tant qu'oeuvre serait d'arrêter de produire des albums qui vont de toute façon finir en écoute gratuite sur un bandcamp ou autre tout en leur ayant coûté beaucoup d'argent. Dans le meilleurs des cas, les fans achèteront les morceaux qu'ils jugent les meilleurs sur iTunes mais n'écouteront pas l'album tel qu'il a été construit.
Je pense qu'il est plus judicieux de produire des singles. Aller en studio avec deux ou 3 de ses meilleurs morceaux maximum et mettre les moyens pour finaliser le mieux possible celui qui a le meilleur potentiel.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Silicon Machine Extended
C'est prendre le problème à l'envers. Ce que tu dis grosso modo c'est que c'est mieux que rien. Moi je dis que ça ne paye pas assez. Le streaming reverse un montant basé sur un quota d'écoute qui est en totale déconnexion avec la valeur du produit.
Je ne dis pas DU TOUT que c'est mieux que rien!! vendre un CD, que ce soit en physique ou en dématérialisé, c'est fonctionner avec un effet de seuil. Si t’achètes un cd que t'écoutes 2 fois dans ta vie, tu peux avoir l'impression (sans doute assez claire) de t’être fait avoir (et je ne te dis pas quand avant le net on achetait selon les pochettes... Avec un modèle qui paie à l'écoute, tu payes l'artiste pour l'écoute réelle de son album, pas pour le fait de t’acquitter un droit d’accès a vie a un truc que t’écouteras peut être plus jamais. Après on peu se demander ce que vaut réellement une écoute...
Rage is Walrus
oui, après le téléchargement a permis aussi de "posséder" de la musique sur laquelle on n'aurait jamais mis un centime.
Je pense à mon frère qui a l'album de patick sébastien
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Rage is Walrus
un compte à régler avec mon frère ![]()
nobazz
Je pense qu'il est plus judicieux de produire des singles. Aller en studio avec deux ou 3 de ses meilleurs morceaux maximum et mettre les moyens pour finaliser le mieux possible celui qui a le meilleur potentiel.
Cela permettrait de produire de manière régulière des produits de bien meilleure qualité, à la fois artistique ET technique.
Pas d'accord avec ça. Ce fonctionnement consumériste qui consiste a noyer les titres parmi les autre titres, cette tendance des artistes a faire des visuels, des teasers, de la pub pendant des mois pour 1 titre... D'après moi pour redonner un sens artistisque a tout ça, on doit faire en sorte de ne pas déconnecter la musique de son contexte. Y'a des titres qui fonctionnent trés bien seuls, mais il faut continuer aussi a les produire dans le cadre de projets, que ce soit des EP ou des LP. Ne pas céder a la pression du fight titre contre titre. D'après moi c'est ce qui a alimenté le formatage des radio, l'étiquettage des artistes. Mon dernier album est disponible gratuitement (c'est le premier a l'être et ca ne deviendra pas une règle), par contre il faut télécharger le package complet. Peut être qu'il touchera moins de gens, que ca va en saouler certains, peut être que certains titres seront ensuite jetés a la poubelle, mais au moins il est servis dans son contexte de projet. Faut arrêter de considérer par principe 1 titre comme un produit. La aussi on scie la branche sur laquelle on est. Pour ce qui est de la qualité, être infoutu de faire plusieurs titres qui tiennent le pavé, c'est un autre débat. En tout cas moi, je ne sacrifierais pas ma "production continue" pour ne garder que les titres banquables.
L'album est vu comme un produit d'appel pour vendre des places de concert et non plus comme une oeuvre à part entière.
tu parles de Christophe Mahé la non? Je vois pas les choses comme ça, ni en tant qu'artiste, ni en tant que consommateur de disques. Acheter c'est aussi soutenir. Si ca nous permettra peut être pas de nous faire des couilles en platine, je pense qu'il y aura toujours des gens pour soutenir la bonne musique. Avec ou sans concerts a la clé.
Avec un modèle qui paie à l'écoute, tu payes l'artiste pour l'écoute réelle de son album, pas pour le fait de t’acquitter un droit d’accès a vie a un truc que t’écouteras peut être plus jamais. Après on peu se demander ce que vaut réellement une écoute...
+1
et arrêtons de voir le streaming comme un modéle économique destiné a tuer l'artiste, c'est l'évolution normal de nos médias. Demain, on streamera de partout ce qu'on veut. Ceux qui refuse le progrès n'ont qu'a jouer pour leurs potes et surtout ne rien diffuser... Le support physique devient anecdotique, c'est comme ça. Redistribution des cartes, et aux artistes de réfléchir aussi aux raisons pour lesquelles ils font de la musique. Je parle d'artistes, pas de ceux qui voulaient faire comme les autre en s'engraissant avec des tubes. Ceux la, perso je m'en branle. De toute façon, c'était déjà vérouillé bien avant Deezer.
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
[ Dernière édition du message le 29/08/2014 à 09:47:50 ]
#Houba
Pas d'accord avec ça. Ce fonctionnement consumériste qui consiste a noyer les titres parmi les autre titres, cette tendance des artistes a faire des visuels, des teasers, de la pub pendant des mois pour 1 titre... D'après moi pour redonner un sens artistisque a tout ça, on doit faire en sorte de ne pas déconnecter la musique de son contexte. Y'a des titres qui fonctionnent trés bien seuls, mais il faut continuer aussi a les produire dans le cadre de projets, que ce soit des EP ou des LP. Ne pas céder a la pression du fight titre contre titre. D'après moi c'est ce qui a alimenté le formatage des radio, l'étiquettage des artistes
- Du point de vue du business : A l'époque où enregistrer coûtait cher, on n'offrait pas les moyens d'enregistrer un album à quelqu'un qui n'avait pas eu au moins un succès d'estime en single. Même si en cas de succès l'album pouvait être enregistré dans la foulée. Il fallait faire ses preuves. Même Pink Floyd, groupe d'album par excellence, à commencé par un single.
Encore aujourd'hui, si tu arrives à avoir un rendez-vous pour placer un album en licence auprès d'un label, la première question qu'on va te poser c'est "c'est quoi le single?" Un album sans au moins un single pour le tirer commercialement c'est mort, sauf si tu as déjà une énorme notoriété.
- Du point de vue du public : Le public qui achète de la nouveauté pop, qui fait les tendances, c'est et ça a toujours été du 15-25 ans sans beaucoup de moyens. La discothèque de mes frère et sœur, en plein dans les 70's, la grande période des albums concept, c'était pourtant 15 à 20 singles pour un album. Un 45 tours on pouvait se l'offrir avec son argent de poche. Un album 33 tours c'était cher, proportionnellement plus cher qu'un CD aujourd'hui. Il fallait attendre les étrennes de tante Jeanne ou le cadeau de papa parce qu'on avait bien travaillé à l'école. On y réfléchissait à deux fois, d'autant que pas question d'acheter un album si on n'aime que 5 titres. Parce que c'était chiant de zapper des titres. Il fallait lever le bras de la platine et reposer l'aiguille au bon endroit. Ou alors on se faisait nos propres compil sur cassettes mais c'était long et chiant à faire, avec en plus une qualité sonore très dégradée. Aujourd'hui si on aime 3 titres on achète 3 titres et on les tape en aléatoire dans une liste de lecture.
Bref un album ça reste un produit pour fans par excellence. Et pour avoir une base de fans suffisamment large pour rentabiliser un album, il faut d'abord avoir du succès single. Donc autant commencer par travailler les titres les plus forts et consacrer ses faibles moyens à s'offrir une bonne réalisation, un bon mix, un bon mastering, une bonne promo pour un à cinq titres et attendre de voir si ça mord pour casser sa tirelire ou réinvestir ses gains éventuels dans un album entier.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Silicon Machine Extended
Bref un album ça reste un produit pour fans par excellence.
oué ou pour auditeurs intelligents. après c'est un choix.
globule_655
J'appuie notamment sur le fait qu'il est peu raisonnable de faire un album quand on est un artiste en développement (donc avec une fan base limitée) et autoproduit avec un budget peu conséquent.
Un budget minime pour un album peut devenir un budget plus que raisonnable pour un single et permet donc d'investir pour en maximiser la qualité sous tous ses aspects.
De plus, sortir un single force à un meilleur choix du morceau en question.
Sur le sujet du streaming :
et arrêtons de voir le streaming comme un modéle économique destiné a tuer l'artiste, c'est l'évolution normal de nos médias. Demain, on streamera de partout ce qu'on veut. Ceux qui refuse le progrès n'ont qu'a jouer pour leurs potes et surtout ne rien diffuser... Le support physique devient anecdotique, c'est comme ça. Redistribution des cartes, et aux artistes de réfléchir aussi aux raisons pour lesquelles ils font de la musique. Je parle d'artistes, pas de ceux qui voulaient faire comme les autre en s'engraissant avec des tubes. Ceux la, perso je m'en branle. De toute façon, c'était déjà vérouillé bien avant Deezer.
Pour que les choses soient claires, je ne rejette absolument pas le streaming en tant que format de diffusion, loin de là. Ce que j'attaque cependant, c'est la rémunération dérisoire que les artistes ne peuvent qu'espérer en retirer.
Par exemple, spotify paye 0,006 à 0,008 dollars par stream environs. Soit en gros 6000 à 8000 dollars pour 1 million de stream. C'est dérisoire comparé au coût de production de l'oeuvre, surtout si on prend en compte le fait que la très grande majorité des artiste autoproduits et/ou en développement n'ont pas la fanbase nécessaire pour atteindre ce million de streams dans un laps de temps raisonnable en terme de rentabilité de projet (ou même sur le très long terme d'ailleurs).
Ajoutons à cela le fait que pour atteindre un nombre conséquent de streams il faut mettre en place une stratégie de communication qui va également coûter des sommes non négligeables.
Donc non, au final, le streaming ne paye absolument pas et c'est bien le problème.
On peut réfléchir tant qu'on veut aux raisons qui poussent l'artiste à faire de la musique, il n'en a pas moins besoin de payer son loyer, manger etc. Produire une œuvre a un coût, la vie a un coût également. Il est donc normal qu'un artiste puisse tirer un revenu de l'exploitation de son œuvre. Qu'ils veulent "s'engraisser avec des tubes" ou créer une musique sincère ne change rien au fait que leur travail a une valeur et qu'il est normal qu'elle soit rétribuée. C'est loin d'être le cas dans le modèle économique du streaming.
vendre un CD, que ce soit en physique ou en dématérialisé, c'est fonctionner avec un effet de seuil. Si t’achètes un cd que t'écoutes 2 fois dans ta vie, tu peux avoir l'impression (sans doute assez claire) de t’être fait avoir (et je ne te dis pas quand avant le net on achetait selon les pochettes...
Encore une fois, c'est prendre le problème à l'envers. En quoi le fait que tu n'écoutes l’œuvre qu'une ou 2 fois dans ta vie change sa valeur réelle ? En rien. L'artiste l'a construite du mieux qu'il a pu, ce qui lui a coûté du temps, de l'énergie, de l'argent avec le lot de sacrifices que cela peut parfois inclure. C'est tout cela que tu payes quand tu achètes l’œuvre et qui en définit le prix, certainement pas l'utilisation que tu en feras ou non.
Quand tu achètes un album qui ne te plait pas (ou n'importe quel autre produit d'ailleurs), ce n'est en aucun cas une arnaque. Tu t'es trompé dans ton achat, simplement. Ce n'est absolument pas la faute de l'artiste et ce n'est absolument pas à lui de payer TON erreur.
Bizarrement, les principes de base de l'économie semble être volontairement oubliés quand on parle de musique.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
logos
Soit en gros 6000 à 8000 dollars pour 1 million de stream. C'est dérisoire comparé au coût de production de l'oeuvre
faut peut être pas négliger qu'il n'y a pas que le streaming pour rentabiliser sa prod non ? Et Itune ? et Youtube ? et le CD ? etc ... En général le type qui arrive à avoir 1 million de streams , a aussi 1 million de vue Youtube et est en tête des ventes sur Itune . Sa prod est alors largement rentabilisée .
Anonyme
#Houba
L'artiste l'a construite du mieux qu'il a pu, ce qui lui a coûté du temps, de l'énergie, de l'argent avec le lot de sacrifices que cela peut parfois inclure. C'est tout cela que tu payes quand tu achètes l’œuvre et qui en définit le prix,
Bizarrement, les principes de base de l'économie semble être volontairement oubliés quand on parle de musique
Silicon Machine évoquait l'intelligence de l'auditeur. Sauf que la musique ne fait pas appel à l'intelligence mais aux émotions. Le commerce dans la société de consommation aussi. Peu d'achats sont vraiment réfléchis. Le principe est de donner envie d'acheter ce dont on n'a pas vraiment besoin. La musique on n'en a pas besoin pour vivre non plus, ce n'est pas un besoin primaire, vital, comme se nourrir ou s'abriter, sauf qu'elle apporte des émotions.
Le problème c'est qu'on peut avoir accès aux émotions de la musique sans la payer, ou sans la payer à sa juste valeur. Pour que l'auditeur ait envie de payer la musique, il faut que son plaisir soit tel qu'il ait envie de récompenser l'artiste qui lui apporte ces émotions, qu'il imagine un lien émotionnel tel entre l'artiste, son œuvre et lui que son plaisir serait diminué s'il ne passait par la récompense. Toute la difficulté de vendre de la musique aujourd'hui est là. Acheter un disque ou pas c'est la même démarche que donner une pièce au musicien de rue ou ne pas la donner.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
globule_655
A la base le probleme n'a rien a voir avec la valeur supposee reelle de l'art. L'art ca ne vaut que ce que les gens sont prets a mettre dedans, donc plus souvent rien qu'autre chose. La valeur sur laquelle s'est construite l'industrie musicale n'est donc pas celle de l'art mais celle de la rarete. Et par rarete j'entend le controle de la distribution des copies. A partir du moment ou la technologie a rendu caduque cette maitrise, le modele economique ne tient plus. On aura beau tourner le probleme dans tous les sens et freiner des quatres fers, ca ne changera rien au fait que pour que l'industrie musicale survive il faut qu'elle complete sa transition d'une industrie de biens a une industrie de service.
Je suis d'accord sauf que là on parle de musique enregistrée. La musique elle même n'a que sa valeur artistique telle que tu la décris et évaluée en fonction de son impact sur le public. La musique enregistrée par contre, est un produit. Ce produit a un coût de production qu'il est nécessaire de rentabiliser.
Je serai à 100% d'accord avec toi si on ne parlait uniquement de musique en tant que composition. Ce que tu dis n'est également vrai que si la musique n'est véhiculée uniquement que par les personnes qui la jouent, un peu comme les chansons populaires qu'on apprends aux enfants à l'école, les musiciens de rue, tonton qui joue du piano dans le salon ou la chorale du centre aéré qui fait son bal de fin d'été...etc.
Il faut distinguer l’œuvre en tant que telle de l'exploitation qu'on en fait. A partir du moment où il y a exploitation commerciale (ce qui est le cas de la part de google, spotify, deezer etc.) l'artiste DOIT être rétribué pour cela.
L'industrie de la musique en tant qu'industrie de service uniquement signifie plus de musique enregistrée, uniquement du live en direct (donc pas de différé non plus). Je ne suis pas sûr que cela corresponde à la demande. La musique enregistrée EST un bien, quoi qu'on en dise. Ce n'est absolument pas un service, ce qui correspond aux concerts.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
[ Dernière édition du message le 30/08/2014 à 13:54:05 ]
Anonyme
globule_655
Tu te contredis.
Non pas du tout même si je n'ai pas forcément été très clair. Le prix de vente se calcule d'abord en fonction du coût de production pour le volume produit. Ce prix est ensuite ajusté en fonction du marché (concurrence sur les produits équivalents, volume de ventes estimé etc.). Le seul impact que peut avoir le consommateur dans ce processus de décision c'est son action d'achat ou non du produit.
Tu as raison de dire que le vendeur peut refuser de vendre au prix proposé sauf qu'on est dans un cas où le tarif est imposé sans possibilité de refus (autre que de ne pas produire au départ, ce qui est bien différent que de refuser une vente).
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Silicon Machine Extended
En quoi le fait que tu n'écoutes l’œuvre qu'une ou 2 fois dans ta vie change sa valeur réelle ? En rien.
Parce que je n'ai rien à foutre de savoir ce que ça a couté à l'artiste, et que par ailleurs ça me fait mal au cul de donner autant pour un album que j'écoute deux fois que pour la bande son de ma vie. Si j'écoute un album deux fois, je me suis fait avoir. Ni en tant qu'auditeur, ni en temps que musicien je n'ai envie de vivre autour de ce principe.
globule_655
C'est le problème la musique enregistrée à été dévaluée car la technologie a réduit la valeur de l'enregistrement.
C'est justement là que ce trouve l'incohérence. On ne peut pas exiger un produit tout en refusant de le payer. Je n'aurais aucun problème avec la disparition de la musique enregistrée au profit de la musique live par exemple. S'il était possible de produire de la musique enregistrée de qualité totalement gratuitement non plus. Bref, je n'aurai aucun problème du moment que la valeur marchande reste cohérente avec les coûts de production et la demande, ce qui est loin d'être le cas.
Pour autant que je sache, quand le transport aérien de personnes s'est démocratisé on a pas commencé à distribuer gratuitement des voitures.
Peace
Glob
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Silicon Machine Extended
Citation :Silicon Machine évoquait l'intelligence de l'auditeur. Sauf que la musique ne fait pas appel à l'intelligence mais aux émotions.
cela dit l'intelligence influe beaucoup sur la nature des émotions, et sur les formes qui parlent plus ou moins.
Silicon Machine Extended
Citation :Pour autant que je sache, quand le transport aérien de personnes s'est démocratisé on a pas commencé à distribuer gratuitement des voitures.
Alerte vol de baguettes
Anonyme
globule_655
Citation :En quoi le fait que tu n'écoutes l’œuvre qu'une ou 2 fois dans ta vie change sa valeur réelle ? En rien.
Parce que je n'ai rien à foutre de savoir ce que ça a couté à l'artiste, et que par ailleurs ça me fait mal au cul de donner autant pour un album que j'écoute deux fois que pour la bande son de ma vie. Si j'écoute un album deux fois, je me suis fait avoir. Ni en tant qu'auditeur, ni en temps que musicien je n'ai envie de vivre autour de ce principe.
Alors n'achète pas au lieu de te plaindre de l'achat. Surtout que si tu n'en as rien a foutre de ce que ç'a coûté à l'artiste, comme tu dis, c'est que tu n'es pas un de ses fans.
Prenons un exemple. Disons que tu fabriques des téléviseurs pour vivre. Chaque téléviseur te coûte par exemple 300€ en pièces, hors main-d’œuvre. Devrais-tu les vendre à 50 centimes pièce sous prétexte que l'internet et les services de VOD en streaming se développent ? Si une personne t'achètes une télé et au final ne s'en sert jamais alors c'est que tu es un escroc et que tu es donc attaquable ? Aucun commerce ne peut se baser sur cette logique (qui n'en est pas une d'ailleurs).
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Anonyme
globule_655
Sauf que la valeur marchande n'a rien a voir avec les coûts de production. La valeur marchande dépend de la volonté de l'acheteur. Si tes coûts de production sont plus élevés que ce que tes clients sont prêts à mettre, tu es commercialement foutu un point c'est tout. Et ça ça marche dans tous les domaines. En tant que client c'est mon droit d'exiger un produit au prix qui me paraît satisfaisant, après tout c'est de mon argent qu'il s'agit.
Tout commerce à un objectif de rentabilité, sinon il ne peut pas être viable. Rentable signifie que les recettes sont au moins égales ou supérieures au coût. Le consommateur n'a pas le droit d'exiger le prix d'un produit de manière directe, il ne peut que décider de l'acheter ou non, c'est une nuance qui a son importance.
Si le consommateur refuse de payer le prix proposé alors le vendeur peut soit décider de ne plus produire, soit de changer de cible. Le modèle actuel FORCE le vendeur à vendre a perte à une cible qui refuse de payer le prix qui rendrait le commerce rentable.
Peace
Glob
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