Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme


l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur


#Houba

Ouais enfin tout amateur que tu sois, tu te poserais peut etre différemment la question si tu passais a la télé et si les gens faisait la queue sur la plage pour te mater sur ta planche a voile.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Silicon Machine Extended

Ouais enfin tout amateur que tu sois, tu te poserais peut etre différemment la question si tu passais a la télé et si les gens faisait la queue sur la plage pour te mater sur ta planche a voile. La ou c'est pas comparable, c'est que tout le monde s'en branle de ta planche. Par contre, ta musique peut potentiellement interesser les gens.
Tu sais des mecs vivent de la planche parce d'autres sont prêt à mater sur la plage! Du point de vue de la professionnalisation, c'est assez comparable en fait. Bien sur le rapport au public n'est pas le même et le mode de rémunération non plus (encore que), mais dans le fait que le public se mette à rémunérer, directement ou pas, une activité que d'autres pratiquent "à perte", il y a bien des similitudes.

logos

Je suppose , mais je peux me tromper , que beaucoup parmi ceux qui pratique l'équitation, ne se pose même pas la question de comment retirer des revenus de leur passion . En revanche , en musique , la question se pose non ? La faute aux agrégateurs de contenus qui ont fait croire qu'ils suffisaient de publier un titre sur Itune pour s'acheter une Porsche ...


Anonyme

En revanche , en musique , la question se pose non ?
Bof je me suis jamais pose la question... Ce qui ne m'a pas empeche de gagner quelques sommes ridicules avec mon activite musicale par hasard. Mais a la base dans mon cas ca reste juste une passion.

Silicon Machine Extended


-Livingroom-


the bubble


mais t'as pas compris le truc, silicon. Le monopole est pire qu'avant pour ceux qui veulent faire ce travail, tout en faisant passer la message aux amateurs que c'est "cool" et "décontracté". Au final, à cause de la gratuité, l'offre va forcément diminuer car les gens vont se décourager et arrêter de créer pour des clopinettes si en plus ils ne peuvent tourner. ça va faire une nouvelle sélection, et je ne suis même pas sûr qu'au final il ne restera que des choses de qualité. Après fais comme tu le sens.
mais quand dis que tout est accessible sur internet même en terme financier, excuse moi, ce n'est pas le cas de tout le monde.
La seule chose qui me paraît définitive c'est que ce n'est pas parce que l'on aime que l'on doit gagner sa vie.
ça devrait être en théorie le choix de chacun, ça reste évidemment de la théorie. mais on est d'accord. il reste quand même plus facile d'aimer une activité/sport/etc sans en faire son métier.
Et surtout, on en trouve (comme moi tiens par exemple) qui gagnent leur vie avec leur passion qu'est la musique, ça demande un mode de vie particulier certes, on vend pas des disques par centaines de milliers, mais on s'en sort.
et ça, ça fait plaisir.

Anonyme


-Livingroom-


#Houba

Au final, à cause de la gratuité, l'offre va forcément diminuer car les gens vont se décourager et arrêter de créer pour des clopinettes si en plus ils ne peuvent tourner.
La seule chose qui me désole vraiment, d'accord avec MusicAndLight, c'est que des artistes de second rang, pas superstars mais talentueux, populaires mais pas tout à fait mainstream, n'aient plus la possibilité d'évoluer et surtout d'enregistrer dans un contexte professionnel comme à l'époque où les disques se vendaient comme des petits pains. Pour le reste les mauvais sont toujours mauvais et les bons toujours bons. Par contre il y a beaucoup plus de très très mauvais qui enregistrent.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Silicon Machine Extended

Au final, à cause de la gratuité, l'offre va forcément diminuer car les gens vont se décourager et arrêter de créer pour des clopinettes si en plus ils ne peuvent tourner. ça va faire une nouvelle sélection, et je ne suis même pas sûr qu'au final il ne restera que des choses de qualité. Après fais comme tu le sens.
Je ne sais pas quel âge tu as, mais par rapport à il y a 20 ans, l'offre de musique enregistrée est monstrueuse, et pourtant la gratuité est passée par la. À l'époque il fallait se fader les chroniques d'un magasine, le petit rayon du disquaire, et les commandes qui mettent 10 plombés à arriver (et si au final t'aimes pas c'est le même tarif), les cd simples de rocksound ça avait été une révolution. La plupart des groupes locaux n'enregistraient pas, vu qu'un 4 piste coutait le prix d'un gros Pc + interface (64 pistes, plus l'édition et le graveur), et une réverbère un smic complet (on en trouve freeware). Les prix des grattes et des amplis ont aussi chuté et la qualité s'est nettement améliorée, enfin bref, j'adorerais débuter aujourd'hui!
Aujourd,hui la fréquentation d'audiofanzine ou de gearslutz est impressionnante, il s'est jamais vendu autant de préamplificateur à lampes, et j'en passe sans doute.
Y'a beaucoup de trucs médiocres qui sortent, et j'alimente le contingent à ma hauteur, mais on a aussi des tas deetits projets qui touchent bien et avec lesquels on se connecte aujourd'hui alors qu'il y a 20 ans on n'aurait même pas connu leur existence....

#Houba



Ex-producteur retraité de la musique en 2016

paradies

C'est quand même un peu logique que seuls les meilleurs puissent en tirer rémunération et passer d'amateurs à professionnels.
Aprés si il n y a que de l'argent et pas trop de talent c'est pas dit que ça dure, (excepté avec les subventions...)mais en attendant ça pollue un max !
Aussi, il me semble qu'en musique, Le public s'identifie à un "artiste", pas à son "oeuvre". C'est l'image du groupe ou du chanteur qui est le premier "lien" avec un public, en second viennent le style et les outils ( genre les grattes, c'est coool, le piano c'est pour les gonzessses....) Donc c'est ça qui est jugé en premier comme valable ou non...
Là on parle de "marché" et qui dit marché dit compromis entre integrité artistique et besoin d'un public : dans show business, il y a business, et il faut beaucoup de "faux", comme en cinéma pour sembler "vrai"...Alors comme l'artiste est en principe un chercheur sincère, il souffre de devoir faire des concessions à ce qu'il considère comme être sa verité. La question est jusqu'à quel point veut il partager son travail ? car soit il veut de l'absolue sincerité mais risque de rester tout seul dans son coin, soit il veut plus ou moins de reconnaissance, et il faut bien passer par du compromis...
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
[ Dernière édition du message le 01/01/2015 à 19:30:07 ]

the bubble

+1000 paradies.
je vous poste ma dernière interprétation d'une compo piano pur intitulée "vague à l'âme" pour vous souhaiter la bonne année qui est sous un autre post d'af (bon c'est un peu triste tant pis) enregistrée avec mon nouveau piano numérique:
mauvaise écoute à tous!




[ Dernière édition du message le 01/01/2015 à 20:43:42 ]

#Houba

Aussi, il me semble qu'en musique, Le public s'identifie à un "artiste", pas à son "oeuvre". C'est l'image du groupe ou du chanteur qui est le premier "lien" avec un public, en second viennent le style et les outils ( genre les grattes, c'est coool, le piano c'est pour les gonzessses....) Donc c'est ça qui est jugé en premier comme valable ou non...
Là on parle de "marché" et qui dit marché dit compromis entre integrité artistique et besoin d'un public : dans show business, il y a business, et il faut beaucoup de "faux", comme en cinéma pour sembler "vrai"...Alors comme l'artiste est en principe un chercheur sincère, il souffre de devoir faire des concessions à ce qu'il considère comme être sa verité. La question est jusqu'à quel point veut il partager son travail ? car soit il veut de l'absolue sincerité mais risque de rester tout seul dans son coin, soit il veut plus ou moins de reconnaissance, et il faut bien passer par du compromis...
Intéressant, philosophiquement intéressant tout ce que tu dis là. Mais je ne pense pas que le terme "compromis" soit bien choisi. Le compromis ne marche pas en musique. Mais l'artiste a besoin de reconnaissance. Le succès vient quand il y a rencontre, plus que compromis, entre la sincérité de l'artiste et l'attente du public à un moment donné. Même si la rencontre peut être un peu provoquée, par un directeur artistique par exemple, qui joue les "marieuses" entre l'artiste et son public.
Quant à l'identification du public à l'artiste, elle ne vient qu'après au moins une et souvent plusieurs "rencontres" (= hits) Alors parfois, quand l'identification est forte, l'artiste peut se permettre des voies plus audacieuses, plus personnelles, de prendre le risque de dérouter une partie de ses fans. Ou à l'inverse lui resservir le même plat périmé jusqu'à l'indigestion juste pour arrondir son compte en banque ou flatter son ego de triste façon.
Ça c'est valable pour les artistes. Le business est parfaitement capable de pondre des tubes sans artistes. Suffit de faire obéir auteurs, compositeurs, musiciens, réalisateurs et interprètes à un cahier des charges, l'attente du public. Le pire est que ça se fait. Sauf que ça ne dure pas, le public n'est pas dupe, il n'est pas prêt (heureusement)à s'identifier à du préfabriqué.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
[ Dernière édition du message le 01/01/2015 à 23:47:10 ]

-Livingroom-



the bubble


[ Dernière édition du message le 02/01/2015 à 11:07:09 ]

Anonyme


paradies

Citation :Si ça sonne, quelque part, c'est que tu respectes les lois de l'harmonie; la dissonance fait partie de l'harmonie. En outre, l'harmonie telle que décrite dans la théorie classique et même jazz la plus évoluée ne tiens pas compte des nouveaux outils éléctroniques : le filtre permet de modifier les fréquences harmoniques et selon quelle formes d'onde on utilise, ça amplifie ou non telle harmonique, même si onreste sur le même accord, l'oreille reste l'outil principal pour juger selon moi, la théorie doit être un guide si besoin, pas un dictateur. Si on suivait les règles harmoniques ancestrales, tout intervale autres que la quinte était considéré comme sataniqueY a pas forcément a respecter les bases de l'harmonie. L'important c'est que ça sonne..
En revanche je rejoins les com qui s'attristent du peu d'imagination que reflètent les morceau mainstreams. Le problème c'est qu'ls sont éculés harmoniquements, mais aussi rythmiquement, mais aussi mélodiquement, et souvent vocalement : reste des paroles insipides...donc plus rien. Dans ce contexte, dés que quelqun à une petite voix, un texte un peu mieux ecrit, waaa on a l'air de redecouvrir la poudre !
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
[ Dernière édition du message le 02/01/2015 à 12:37:23 ]

Anonyme



paradies

Ça c'est valable pour les artistes. Le business est parfaitement capable de pondre des tubes sans artistes. Suffit de faire obéir auteurs, compositeurs, musiciens, réalisateurs et interprètes à un cahier des charges, l'attente du public. Le pire est que ça se fait. Sauf que ça ne dure pas, le public n'est pas dupe
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

#Houba

je rejoins les com qui s'attristent du peu d'imagination que reflètent les morceau mainstreams. Le problème c'est qu'ls sont éculés harmoniquements, mais aussi rythmiquement, mais aussi mélodiquement, et souvent vocalement : reste des paroles insipides...donc plus rien.
Mais figure-toi que le business s'en plaint! Les artistes de talent, et il n'en manque pas, veulent de moins en moins faire du populaire, comme si c'était une maladie honteuse.
D'accord il y a quand même un canevas, le populaire c'est généralement une chanson, une mélodie chantée avec un accompagnement musical. On ne fait pas de la chanson populaire sur des textes de Schopenhauer avec une structure alambiquée, 18 accords de base et 3 changements de signature. Mais quand même, il y a de la place pour développer des idées.
Populaire ne veut pas dire pauvre et sans imagination. Il y a des bijoux dans l'histoire de la musique populaire. Le pire, on en rencontre pas mal, ce sont ceux qui disent "moi je ne m'abaisse pas à ça, c'est trop simple". Sauf que si tu les mets au défi, ils n'en sont pas capables. C'est très difficile de faire simple et efficace.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Anonyme



-Livingroom-


paradies

Populaire ne veut pas dire pauvre et sans imagination.
C'est comme faire de la bonne musique dansante c'est loin d'être le plus simple
Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.
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