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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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15151
quelle honte.

et honte à tous ceux qui cautionnent.

En vérité si cela ne touche qu'une minorité, il y aura forcément une réaction de la majorité.

Citation :
C'est sympa toutes vos considérations sur le vrai talent, personne n'écoute ma musique, ... Mais l'objet du fil c'est le marché du disque.


sur le marché du disque tout a enfin été dit sur les posts précédents. maintenant qu'on voit ce qui va se passer, il est temps de casser les grosses boites, ou inventer un autre modèle pour la classe moyenne artistique. C'est possible, des gens le veulent et qui eux ne pensent pas froidement qu'au bisness et au chiffre, et qui se respectent les un les autres. Et croyez moi quand ça va arriver et réhumaniser la musique, ça risque de faire mal. le lavage de cerveau n'aura qu'un temps, croyez moi les gens ne sont pas si bêtes. c'est juste une question de temps.

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 16:18:33 ]

15152
Je comprends bien ta colère, mais d'un côté on a une ex clientèle habitué à la gratuite et de l'autre des actionnaires pour qui comptabiliser les ventes devient une charge superflue. Mieux vaut, faire reposer le système sur cette gratuite avec un puissant robot de reporting qui permettra de discuter entre amis.

Shazam aurait pu tirer les petits de l'ombre à leur juste valeur sur ce net gratuit, mais il appartient a d'autres maintenant...

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 18:08:16 ]

15153
Citation de moise :
maintenant qu'on voit ce qui va se passer, il est temps de casser les grosses boites, ou inventer un autre modèle pour la classe moyenne artistique.
L'erreur a été de croire que le marché de la musique obéissait à d'autres lois que celles du reste du commerce. Parce que, finalement, quelle différence entre le petit label qui a perdu la guerre des prix face aux majors et n'a plus accès aux grands médias et la petite biscuiterie bretonne qui a perdu la guerre des prix face aux multinationales et n'a plus accès à la grande distribution?

Sauf que la biscuiterie bretonne elle peut au moins essayer de jouer la carte de la tradition et de la qualité artisanale pour vendre un peu plus cher. Si elle a le courage de ne pas vendre sa marque que la multinationale fera fabriquer en Turquie après avoir licencié son personnel. Alors qu'en musique, entre de la musique chère, que le public pourra de toutes façons se procurer gratuitement même de façon illégale, et de la musique légalement gratuite, le combat est perdu d'avance.

Pour l'artiste qui cherche à percer aujourd'hui, je ne vois que deux options : Soit il rentre dans le système et essaie de faire partie de ceux qui passent à la télé, soit il joue tout sur le live en essayant de se faire connaître par le bouche à oreille et les réseaux sociaux. Pour ceux qui ne font ni du live ni de la musique mainstream c'est mort. Sauf à attendre la fin de la civilisation marchande actuelle mais ça risque de prendre encore un certain temps.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Citation :

 Alors qu'en musique, entre de la musique chère, que le public pourra de toutes façons se procurer gratuitement même de façon illégale, et de la musique légalement gratuite, le combat est perdu d'avance

 

heu, tu parles là de la zik au sens large et tous styles confondus ? Dans le jazz la problématique n'est pas vraiment la même par ex. Y a encore plein plein de gens qui écoutent leur zik dans des conditions limite idiophile et qui préfèreraient payer 1000€ le Cd en 24 bits/192khz que le télécharger/l'écouter en MP3, sans même parler de l'aspect live, pas/moins touché que d'autres styles par la baisse de fréquentation.

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Citation de youtou :
Dans le jazz Y a encore plein plein de gens qui écoutent leur zik dans des conditions limite idiophile et qui préfèreraient payer 1000€ le Cd en 24 bits/192khz que le télécharger/l'écouter en MP3, sans même parler de l'aspect live, pas/moins touché que d'autres styles par la baisse de fréquentation.
Il y a des genre moins touchés, c'est vrai, mais pas touché, ce n'est pas le retour que j'en ai de professionnels du jazz que je connais. Puis beaucoup de jazzmen pro bouclent leur budget comme musicien d'accompagnement ou de studio voire arrangeurs pour de la variété et autres genres mainstream et sont touchés indirectement.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Mouais, j'aurais vraiment pas la même impression du tout.

Quant aux baisses d'activité liées à la baisse des chiffres d'affaire de la zik mainstream au sens large (ce qui reste à relativiser, encore une fois concernant les grosses pointures faut voir aussi tous les droits générés par les placements produits), toutes proportiosn gardées ça me fait penser à Peugeot/Citroen qui gueulent parcequ'ils se rendent compte qu'ils vont dans le mur avec leurs investissements 100% diesel.

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Citation de youtou :
encore une fois concernant les grosses pointures faut voir aussi tous les droits générés par les placements produits
C'est exactement ce qu'on dit : Les grosses pointures et leurs labels ont d'autres sources de revenus et s'approchent voir peuvent concevoir un business model avec zéro ventes.

Ceux qui jouent le live et/ou un public de niche peuvent aussi s'en sortir. Public de niche ça peut aussi être du mainstream pour maison de retraite, hein! Je connais plusieurs chanteurs et leurs musiciens qui se font de couilles en or avec ce public qui ne pirate pas (ils ne savent même pas comment faire)

Ceux qui étaient la "seconde division", la "classe moyenne", les top 100 à 200 des hit parades comme on disait autrefois, voient leurs revenus divisés par 10 ou 100. Pour eux c'est la grosse crise.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Hors sujet :
pour 1000 euros tu fais venir l'artiste chez toi a un concert prive. La pour le coup, l'idiophile pourra dire : j'avais vraiment l'impression d'avoir le saxo dans mon salon, c'était incroyable cette sensation de pouvoir toucher le son :mdr:
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Citation :
Pour l'artiste qui cherche à percer aujourd'hui, je ne vois que deux options : Soit il rentre dans le système et essaie de faire partie de ceux qui passent à la télé, soit il joue tout sur le live en essayant de se faire connaître par le bouche à oreille et les réseaux sociaux.



Aujourd'hui, même en campant devant une télé, c'est impossible d'y passer même quand on est lancé un minimum (a part ceux qui connaissent du monde). Il ne reste donc que le live, se battre sur le terrain de la sincérité. ça, ça me va. et ça ça décuple mon énergie.

quand à la gratuité de mon travail, si les gens veulent des chansons abouties, qu'ils viennent voir sur scène. hors de question que je mette quelque chose sur un quelconque site je le redis. Après moi je veux bien faire "ami ami", mais c'est comme tout, c'est "donnant donnant".

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 19:54:53 ]

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Oui enfin les jazzmen, souvent ils sont payés au chapeau lors de jam session, pour être en contact de temps en temps avec Dean Brown, yellowjackets et plus directement en france avec des zicos qui cotoient billy cobham sixun et quelques autres, c'est devenu à l'image du reste..même Georges Benson et Dave weckl par exemple ont lancé un appel de fond sur un site internet de production participative, les grosses cylindrées sont impactées, les autres sont aussi durement touchés.

Mais globalement, je te rejoins EPE_be ...

Je quitte audiofanzine tant qu'ils pratiqueront l'écriture inclusive.

 

 

[ Dernière édition du message le 30/12/2014 à 20:38:19 ]

15161
Citation de moise :
Aujourd'hui, même en campant devant une télé, c'est impossible d'y passer même quand on est lancé un minimum (a part ceux qui connaissent du monde)
Je ne défends pas ceux qui veulent passer à la télé contre ceux qui considèrent que c'est se prostituer de rentrer dans le système, mais c'est faux, archi-faux de dire que c'est inaccessible si on n'est pas fils de ou ami de. J'ai essayé de faire passer le message plusieurs fois mais curieusement je n'ai jamais eu aucune réaction. On préfère se plaindre.

En 6 ans, dans un tout petit studio lié à une minuscule structure de prod, j'ai vu passer deux artistes venus de nulle part qui ont mis un pied et même plus qu'un pied dans la porte du business pro. Ça ne vont pas dire qu'ils vont percer mais au moins qu'ils vont avoir leur chance. Deux en 6 ans c'est peu mais c'est énorme en même temps quand on voit le nombre de nouveaux artistes qui émergent vraiment chaque année. Mais ils ne passent pas leur temps à se plaindre; ils bossent.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Citation :
En 6 ans, dans un tout petit studio lié à une minuscule structure de prod, j'ai vu passer deux artistes venus de nulle part qui ont mis un pied et même plus qu'un pied dans la porte du business pro



il faut donc déjà avoir un pied dans une boite de prod, aussi petite qu'elle soit.
15163
Ouais bon à un moment faut quand même bouger son cul et rencontrer des gens du métier... :oops2:
15164

deux trois réflexions sur les quatre dernières pages

 

déjà faut arrêter de voir le verre à moitié vide, le public français est un des rares à savoir taper sur les 1 et 3 et on peut en être fier :cocorico:

 

ensuite, je sais plus qui parlait des intellos qui écoutent de la chanson à texte, les gens cool du reggae, etc. 

Ca c'est Bourdieu, ça a un demi-siècle. Les héritiers de Bourdieu (enfin, ce que j'en lisais il y a six ou huit ans) affirmaient alors que oui, quelqu'un qui est enfermé dans le rap vient en général des classes populaires (voire très populaires), mais les CSP+ n'écoutent pas du classique. Enfin, si, mais en même temps, ils écoutent, le dernier truc underground, et aussi NTM et de la zik pointue brésilienne, etc. 

Ca me rappelle un pote spécialiste de ciné (il est critique et en vit) qui me disait que ses trois films préférés de 2014 c'était Lego movies, le Godard et un troisième truc, je crois la palme. Bref, pour être "riche culturellement" faut connaître la pointure de chaque style. 

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Citation de CloudBreak :
Ouais bon à un moment faut quand même bouger son cul et rencontrer des gens du métier... :oops2:
En fait même pas nécessairement. Tout le monde connait quelqu'un qui connait quelqu'un qui connait quelqu'un. Genre le vendeur du magasin où tu achètes tes cordes de guitare en cas d'urgence qui connait le représentant de telle marque qui connait le frère du manager de chose.

A moins de vivre dans le trou du cul du monde,et encore, ou d'avoir peur de faire écouter ses démos à quelqu'un d'autre que son chien, c'est finalement très rare que du lourd passe inaperçu fort longtemps. Quand c'est très bon, on en parle et l'information remonte incroyablement vite.

Après, si ce n'est pas unanime, la chaine casse et l'intéressé ne saura jamais qu'un type bien placé a écouté sa démo ou qu'un autre est passé le voir en concert.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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C'est un peu ce que je sous-entendais, d'un certain point vue faut en effet soit le faire exprès soit vivre dans le trou de balle de la galaxie pour ne croiser personne lie de près ou de loin à l'industrie du disque.:-D
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J'aimerai me tromper mais je pense affirmer que dans la conjoncture actuelle sans lien direct avec cette industrie aucun projet n'est viable.

Deux projets semblables qui ont émergés en 2010, deux artistes qui connaissent bien la scène et n'en sont pas a leur premier album distribué avec des ventes disons faibles.

Le premier est chanteur, il part à Londres et coopère avec un tout jeune label dont c'est le premier artiste signé.
La deuxième est chanteuse, elle est soutenue par un fond régional d'aide à la création et bénéficie d'une résidence d'un mois, d'une équipe de technicien assez étoffée et d'un fort soutient presse.
Les deux projets chantés en Français sont assez semblables dans le contenu et la qualité, ils aboutissent à la réalisation d'un EP et d'un clip. Le second sur le papier parait mieux engagé pour intéresser les majors, il y a déjà des passages radio et un énorme showcase avec tout le gratin invité est organisé. C'est environ 100 000 vues chacun.
Le deuxième projet est boudé des trois majors, il y a quelques petits festivals programmés et il s'épuise de sa belle mort. Point, c'est fini, plus d'argent pour payer les musiciens, terminé. Il a fait vivre une 10aine de personne un an. Bravo ! c'était vachement bien. Tu n'a pas déméritée.
Le premier projet est retenu de justesse en licence chez Mercury. Article dans les Inrock, interviews, radio, il passe de 100 000 à 1 millions de vues. La tournée durera 2 ans, Vielles Charrue, Franco, Cigale, NY, Canada. La carrière est lancée... Bravo ! C'est vachement bien. J'aime beaucoup. Le projet a fait vivre des 100aine d'intervenants et intermittents. Sans Mercury je suis persuadé que le projet en restait à la case 100 000 vues, et retour à la case départ.
C'est assez troublant de voir que deux projets qualitativement similaire dans le fond et la forme ont eu deux destins aussi dissemblables. L'un a eu le soutien d'une major, c'est la seule différence.

Ne tirons pas sur l'ambulance : sans Major, c'est mort.

Au fait, elle en est ou Melle K avec son quatrième album ? Vous avez écoutez son nouveau clip, non pas encore ? 100 000 vues tient donc... Evidement que je viendrais Katerine, même si c'est pas sur les mêmes scènes qu'en 2011.

[ Dernière édition du message le 31/12/2014 à 01:34:00 ]

15168
Citation de anathonh :
Au fait, elle en est ou Melle K avec son quatrième album ? Vous avez écoutez son nouveau clip, non pas encore ? 100 000 vues tient donc... Evidement que je viendrais Katerine, même si c'est pas sur les mêmes scènes qu'en 2011.
Là tu mets le doigt sur autre chose d'intéressant. Il y a toujours une image tenace du "show-biz", limousines, paillettes et producteur qui fume des barreaux de chaise. Image qui ne colle pas à la réalité.

Côté artiste il n'y a pas plus inégalitaire que ce métier. Même si c'est dépassé prenons comme référence les ventes de disque comme revenu principal : Entre celui qui vend 10 000 et celui qui vend 1 000 000 il y a une différence de revenus de 1 à 100.

A part chez les sportifs qui sont un peu dans le même cas vous en connaissez beaucoup des métiers où on accepterait une différence de salaire de 1 à 100 pour le même boulot? Et c'est généralement éphémère. On retombe vite de 100 000 à 1000, puis zéro. Quand on a pressé le citron il faut jeter la peau.

Côté pros du business, à part tout en haut de la pyramide, chez les big boss de boites qui marchent, l'image est tout autant à côté de la réalité. Souvent des types qu'on croit important (et qui souvent le sont au niveau influence) ne vivent même pas de ça, ou pas principalement de ça. Le producteur vit d'une société immobilière, l'éditeur des revenus de deux boites de nuit dont il est propriétaire, ...

Sans compter les fauchés magnifiques, le manager qui a toujours raté le jackpot, l'A&R qui n'a plus vraiment l'oreille mais essaie encore, .... Il y en a qui paradent dans les allées du midem ou les salons des hôtels de stars, qui connaissent vraiment tout le monde, et à qui j'ai déjà prêté 300 balles pour payer leur loyer ou réparer leur scooter.

Même au niveau majors, ça reste essentiellement un boulot de passionné. Alors oui il y a le big boss qui demande du chiffre, parce qu'au dessus de lui il y a le big boss du groupe propriétaire de la major qui demande du chiffre, parce que derrière lui il y a les actionnaires qui demandent du chiffres. Mais à l'autre bout de l'échelle il y en a encore qui se battent pour faire passer des artistes qui les ont fait vibrer.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


15169
Citation :
C'est un peu ce que je sous-entendais, d'un certain point vue faut en effet soit le faire exprès soit vivre dans le trou de balle de la galaxie pour ne croiser personne lie de près ou de loin à l'industrie du disque.


c'est mon cas je vis dans le trou du cul du monde. Chez nous personne ne connait personne, dans notre petite ville, on a vite fait le tour des artistes, y'en a pas 10 000. j'ai juste un collègue de boulot qui vient d'arriver qui a tourné pendant 20 ans et vendu 250 000 albums. Il est super sympa et je suis plus proche de lui (j'ai l'impression) que tous mes collègues que je connais depuis 6ans. c'est lui qui est venu me parler de mon projet et il a envie de m'écouter. Je ne me serais en même temps jamais permis de lui sauter dessus car je respecte son parcours et sa reconversion donc on a jamais parlé de son ancien métier car si il a décidé de tourner la page, inutile d'arriver avec des gros sabots. Et le 21 décembre, on a discuté, et j'ai retrouvé chez lui en tant que vieux baroudeur des scène les mêmes point de vue que moi sur le pourquoi de vouloir être artiste.

J'avoue que je suis très touché par sa démarche, mais ce n'est pas pour autant que je vais l'agresser.

[ Dernière édition du message le 31/12/2014 à 11:11:25 ]

15170
Citation :
c'est mon cas je vis dans le trou du cul du monde.
Moi encore plus:-D icon_facepalm.gif. Bon on peut toujours venir s'installer sur Paris, mais même ainsi résultat peu garanti;)

La musique est morte depuis bien longtemps, laisse tomber fils

[ Dernière édition du message le 31/12/2014 à 11:13:07 ]

15171
Paris = 100 évènements par soir, donc à moins de squatter le bataclan pendant 15 jours (et au prix de la location, bonjour les finances), peu probable que tu arrives à quoi que ce soit en débutant là bas :)
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Ce qui est embetant c'est qu'effectivement on considere le marché du disque, et le boulot de musicien, comme un truc a part du business en general:
d'abord vivre de son art. c'est mignon, mais si le marché est restreint, il faut parfois juste se dire que ce n'est pas possible. Quand bien même on serait très bon, qu'on y aurait investi 50k€ en deux ans, si le marché n'existe pas, ça ne sert a rien de nourir de l'aigreur. Soit on s'est trompé d'activité, soit on s'est trompé d'objectif. Je prends souvent l'exemple de la planche à voile, j'aime ça, je me demerde, un planche a voile ça coute le meme rix qu'une guitare, et il faut un van aussi pour la bouger.... mais je ne serai jamais pro. Cela m'empeche t il de clquer de l'argent la dedans? Surement pas, apparemment....
Ensuite les couts: nous sommes quand même passés d'un ecosysteme ou our enregistrer, puis pour diffuser, il fallait passer par desintermediaires centralisant, qui exerçaient eux même le principe d'election, et je n'ai pas l'impression que les chances, en partant de rien, d'y ariver il y a 30 ans etaint superieusres a celles que l'on a aujourd'hui.
je vais même aller pls loin, aujourd'hui en partant de rien, on a plus de chance d'arriver a produire un peu de musique qu'il y a 30 as: les instruments sont beacoup moins cher, le net a mis a portée de clic les tutos, les conseils, on croise 50x plus de monitors et de compresseur au m2 qu'il y a 30 ans, et on a les moyens d'une qualité 10x superieure de celles des home studio d'il y a 30 ans.
On sait, aujourd'hui, directemnt diffuser sa musique, selon un modele payant ou pas d'ailleurs: pourtant combien d'artistes ont leur propre boutique, sans intermediaires?
Enfin bref, en 30 ans, TOUT a changé et passeulement grace au net. Et pourtant on voit des gens reagir comme si rien n'avait bougé.

Les petites crises de olere: certes, je crois aussi qu'il appartient a l'artiste de decider s'il veut se vendre et a quel prix, et ça rien ne l'en empeche.... Sauf qu'il faut accepter aussi que pour d'autres, la musique est gratuite. Pour certains melomanes, et our certains musiciens aussi. C'est mon cas, d'une part parce que ce n'est pas mon activité principale, mais aussi parce que je pense que la situation que je vis en tant que melomane est insupportable et que je ne veux pas la recreer en tant qu'artiste (enfin que musicien).
Pour moi, et pour pas mal de musiciens (mais aussi d'autres artistes dans d'autres discipline) autour de moi, le net est une benediction, nous pouvons diffuser, echanger, creer des reseaux, tout ça gratuitement (ou a peu de frais), et sur des scenes de niche, ça a vraiment desenclavé les musiciens. Alors quand j'entends des gens vouloir prendre le net en otage, parler de declin de la culture (quelle blague), ça me fait un peu bondir. Faire votre business, c'est une chose, mais deformer l'ecosysteme pour rendre votre business possible, c'en est vraiment une autre, et elle me deplait.
15173
Citation :
Faire votre business, c'est une chose, mais deformer l'ecosysteme pour rendre votre business possible, c'en est vraiment une autre, et elle me deplait.


d'accord

on rend tous les métiers gratuits alors.

[ Dernière édition du message le 31/12/2014 à 11:58:28 ]

15174
Mais si je vends des bouteilles d'air, même si le procédé demande une fortune en investissemnt, je vais pas empecher les gens de respirer,si?
15175
Il ne suffit pas de decider que ce qu tu fais est un metier, et d'amenager l'environnement en consequence§