Venant tout juste de s’enrichir d’une 12 cordes, le bundle de guitare virtuelles d’Ample Sound compte désormais 66 cordes. Inutile de dire qu’on ne s’est pas fait prié pour aller gratter tout ça…
Au fil des années, l’offre d’Ample Sound s’est singulièrement étoffée. Avec six électriques et quatre acoustiques plus un ukulele, elle est probablement l’une des plus complètes du marché et permet en l’état d’aborder la plupart des styles et registres où la guitare a pour habitude de s’illustrer. Du métal à la pop en passant par la folk, le jazz ou le blues, il y a vraiment de quoi faire, d’autant qu’Ample Sound s’est évertué à proposer un sampling relativement détaillé des instruments et à fournir quelques outils intéressants pour simplifier leur programmation.
Précisons-le en outre : si la plupart des guitares virtuelles du marché sont des banques pour Kontakt voire l’UVI Engine, Ample Sound a le mérite de proposer sa technologie propre, que vous pourrez utiliser en logiciel autonome ou comme plug-in au format VST/AAX/AU sous Mac comme sous PC.
Tout cela mérite bien qu’on s’attarde en détail sur la gamme, en commençant par une présentation en bonne et due forme de ces demoiselles avant de décrire l’interface commune à tous les instruments. Notez que tous les extraits suivants sont proposés sans aucun traitement :
- DryTaylor 00:27
- DryPRS 00:27
- DryTelecaster 00:27
- DryNylon 00:27
- DryStratocaster 00:27
- DryLesPaul 00:27
- Dry12 00:27
- Dry335 00:27
- DryMartin 00:27
Ça donne envie d’en savoir plus, non ?
Cordes sur touches
Qu’ils soient électriques ou acoustiques, tous les instruments Ample Sound reposent sur le même moteur et par conséquent partagent la même interface qui s’organise en 6 onglets dont le premier nommé Main est, comme son nom l’indique, celui qui donne accès aux principaux paramètres de l’instrument et se divise en 2 parties.
En haut, outre l’aperçu de l’instrument et les onglets de navigation, on accède aux différentes déclinaisons samplées de l’instrument (soit les différentes perspectives de micro pour les acoustiques ou les différents micros ou combinaisons de micros pour les électriques) mais aussi les différents modes de jeu : au doigt, au médiator ou en mode strum, pensé pour optimiser le rendu des rythmiques. Notez toutefois que ces possibilités diffèrent d’un instrument à l’autre et en fonction des extensions que vous aurez ou non achetées pour certains d’entre eux ; nous y reviendrons.
Juste au-dessous de l’aperçu, on gère les comportements de l’instrument qui détermineront les scripts utilisés (tenir la résonance des notes, privilégier les cordes à vide, utiliser des doigtés réalistes, activer les hammer/pull-off automatiques, etc.).
Le tiers inférieur de l’interface est enfin dévolu à tout ce qui permet d’agir sur le son même. En plus des keyswitches liés aux différentes articulations, on y trouvera le dosage des différents micros pour les acoustiques ou du son du médiator pour les électriques, le niveau et l’occurrence des bruits de doigts, le réglage du capodastre et même un système de doublage de l’instrument.
C’est a priori dans cette interface qu’on passera le plus clair de son temps, même si les onglets Settings et Edit permettront encore plus de personnalisation du son.
Settings permet ainsi de régler les paramètres globaux de l’instrument et du moteur audio/MIDI. Cela va du round robin à l’étalement des 4 différentes plages de vélocité en passant par l’accordage global, la polyphonie, le débattement des molettes de pitch et de modulation ou le paramétrage d’une éventuelle guitare MIDI. Quant à l’onglet Edit, il permet d’ajuster le gain et le pitch de chaque sample utilisé par l’instrument. Si le tempérament choisi par défaut par l’éditeur ne convenait pas à vos désirs, vous avez donc tout loisir de rectifier cela.
Terminons ce tour d’ensemble des onglets dédiés au son en évoquant l’onglet FX et son rig composé de 4 pédales en Insert (compression, overdrive, EQ 5 bandes et wah wah) et 4 en envoi (Reverb, Delay, Phaser, Chorus), ces effets étant les mêmes pour tous les instruments, qu’ils soient acoustiques ou électriques.
À ce stade, me direz-vous, il n’y a rien de follement original dans l’offre d’Ample Sound mais l’éditeur propose encore trois autres onglets destinés à vous aider dans vos programmations MIDI et c’est sur ce point qu’il fait la différence.
Guitare assistée par ordinateur
Avec Tab, Strummer & Riffer Ample Sound vous propose ainsi trois outils pour grandement simplifier la réalisation de vos séquences MIDI.
Comme son nom le suggère, Tab est un lecteur de tablatures vous permettant de lire les fichiers aux formats Guitar Pro (GP3, GP4, GP5 ou GPX). Évidemment, de la qualité et du détail de ces derniers dépendra la qualité du résultat obtenu, sachant qu’il s’agit d’un lecteur et non d’un éditeur. L’outil n’en demeure pas moins très intéressant pour bosser un playback ou pour exporter une tablature au format MIDI avec les contrôleurs continus qui vont bien pour la retravailler ensuite dans un séquenceur.
Tout aussi intéressant, le module Strummer permet de définir des patterns rythmiques que l’on fera interagir avec une progression d’accords définissable elle-aussi, pour piloter cela confortablement avec deux octaves du clavier. Doté d’un mini séquenceur de rythmiques et d’un aperçu de manche permettant de personnaliser vos accords, ce module dispose en outre de fonctions d’humanisation assez efficaces et d’une vaste collection de grooves et de rythmiques prêts à l’emploi. Bien pensé sur le plan ergonomique, Strummer permet de jeter rapidement les bases d’une rythmique, même si le réalisme n’est pas toujours au rendez-vous. Le module permet ainsi de se sortir sans encombre du What’s up des 4 Non Blondes.
D’autant qu’on peut humaniser pour casser un peu la raideur MIDI :
Et même avoir un jeu proche du guitariste débutant ou ivre, à vous de voir :
Strummer est en revanche moins à l’aise sur les syncopes qui peinent à être convaincantes :
Il faut dire que l’interaction main droite / main gauche d’un guitariste propose d’infinies variations qu’il est bien dur de recouvrir avec du sample et des scripts. Quoi qu’il en soit, je suis revenu bredouille de ma tentative de programmer la rythmique du Faith de Georges Michael, parce que le sampling ou les scripts ne gèrent pas de manière satisfaisante ce genre de staccato bourrin immédiatement étouffé. J’ai eu d’autant plus de mal à le programmer que le doublage de la résolution du séquenceur se contente en fait de jouer le pattern deux fois plus vite alors que celui-ci garde sa taille. C’est dommage, même si Ample Sound propose encore une autre solution avec Riffer.
Ce dernier n’est ni plus ni moins qu’un vrai petit séquenceur intégré pour programmer simplement les instruments avant d’exporter tout ça en MIDI. En termes d’ergonomie, on se situe à mi-chemin d’un piano roll et d’un éditeur de tablature en ce sens où les notes sont représentées comme des barres sur les différentes cordes de la guitare, avec des couleurs indiquant leur vélocité et la possibilité pour chacune d’elle de définir, outre la hauteur et le volume, une articulation correspondant à une technique de jeu précise.
Du point de vue ergonomique, c’est vraiment une excellente idée, et même s’il y a mille petites choses qui pourraient rendre l’outil encore meilleur (taille des polices de caractères, possibilité d’annuler, de zoomer ou de définir plus simplement la longueur et la résolution du pattern), on rêverait d’avoir ce genre d’interface dans tous les séquenceurs pour ce qui concerne les instruments à cordes pincées. Car contrairement à ce que son nom laisse à penser, Riffer s’avérera intéressant bien au delà des riffs, que ce soit pour programmer tout type de rythmique (Strumming, arpèges, accords pincés) mais aussi des phrasés. Le module Strummer garde son intérêt dans la mesure où il permet de jouer très simplement et en temps réel des rythmiques, mais même pour les strumming, on a vite fait de se tourner vers Riffer lorsqu’on souhaite travailler une séquence avec précision et surtout récupérer l’intégralité du pattern en MIDI pour le bosser dans sa STAN, voire l’adapter à d’autres instruments. Rien qu’avec la banque de patterns fournis et qui, on l’espère, continuera à s’étoffer, il y a déjà de quoi faire : plusieurs centaines de motifs taggés par type, genre musical et signature rythmique n’attendent ainsi que vos compos.
Notons que comme pour les basses, une fonction ‘Dice’ (dé en anglais) permet de générer des patterns aléatoirement. Une très bonne idée même si le résultat d’un coup de dé sera rarement directement exploitable : avec un peu d’édition, on tient toutefois là un outil qui est force de proposition et qui conforte dans cette idée qu’on est fasse à une EZguitar vraiment bien pensée.
Et je vous ai gardé le meilleur pour la fin : il est possible de transférer les motifs séquencés depuis Strummer dans Riffer comme d’importer des fichiers MIDI de type 1 ou 0 (directement par cliqué-glissé dans Cubase ou Nuendo seulement, ou dans la version autonome des instruments) . Bref, ce module est vraiment l’une des grandes réussites d’Ample Sound.
Reste à parler des instruments sur le terrain.
Le son ample
Parlons sampling et articulations d’abord, en écoutant les Martin et la Les Paul, représentative du reste.
- SamplingMartin 01:24
- SamplingLesPaul 01:38
Proche des 15 secondes sur les instruments acoustiques, le sustain atteint presque les 30 secondes sur les électriques, ce qui est vraiment excellent, tandis que les vélocités progressent sans saut audible. La programmation d’une répétition bourrine révèle de plus grandes limitations du côté du Round Robin, ce qui ne gênera pas la plupart du temps mais s’avère tout de même dommageable pour les rythmiques en power chords où l’on jouera sur les vélocités pour éviter le côté mitraillette. Les articulations sont enfin très bien rendues, qu’il s’agisse des glissés ou encore des hammer/pull-off qui permettent sans problème de faire des trilles.
Les différents types de jeu samplés proposent des différences vraiment notables. Voyez ce qu’il en est sur la Martin, puis sur la douze cordes :
- AttackMartinfinger 00:08
- AttackMartinStrum 00:08
- AttackMartinPick 00:08
- Attack12finger 00:08
- Attack12strum 00:08
Notez qu’on a aussi sur différentes positions ou combinaison de micros, même si ce n’est pas toujours systématique : nous y reviendrons.
- MicrosLesPaulNeck 00:08
- MicrosLesPaulBridge 00:08
- MicrosLesPaulBoth 00:08
- MicrosPRSlBridge 00:08
- MicrosPRSNeck 00:08
- MicrosPRSBoth 00:08
Et évidemment, le gros avantage de la collection, c’est de pouvoir passer d’un instrument à l’autre sans avoir à changer de programmation. En dehors de la guitare ESP dont le mapping propose des power chords, on peut indifféremment faire jouer la même partie MIDI à chaque guitare en ayant la garantie que l’instrument réagira comme les autres. C’est un bon point quand on fait des recherches de couleurs sonores et assure évidemment au bundle une grande polyvalence, d’autant que la personnalité des différentes guitares a été bien saisie au moment du sampling.
Je l’avoue : j’ai quelques chouchous dans le lot. La Taylor et la Martin m’ont particulièrement convaincu par leur côté complémentaire et parce qu’elles présentent, une fois les extensions achetées, toutes les techniques de jeu et toutes les positions de micro. Mais la récente 12 cordes vaut aussi son pesant de cacahuètes dans la mesure où c’est un instrument qu’on trouve rarement en virtuel : à part la banque de 8dio qui, comme le reste de leurs guitares, ne m’a jamais pleinement convaincue et reste basée sur des boucles pour la rythmique, et l’Acousti6 de Vir2 qui demeure bien complexe à programmer, personne ne s’est attaqué à l’instrument et c’est un bonheur d’avoir cela à portée de clic, programmable simplement grâce aux outils d’Ample Sound. Bien pratique aussi, le Ukulele dispo en deux accordages vaut pour la banque dédiée de grooves qu’on trouve dans son Riffer et qui devrait bien simplifier la vie lors des programmations MIDI.
Si la Les Paul et la PRS sont sans histoire, j’avoue avoir été moins séduit par la Tele et la 335 qui ne proposent qu’une seule et unique position de micro tandis que la Srat n’en propose que 2 sur 5, et c’est bien dommage. On a beau retrouver dans les choix proposés le caractère de l’instrument, on a cette impression qu’on l’a amputé d’une partie de son registre. C’est l’occasion d’ailleurs de parler plus en détail des reproches à adresser à tout ces instruments,
Fausses notes
La première chose que l’on reprochera à Ample Sound, c’est l’hétérogénéité de son offre liée à certaines incohérences dans la réalisation des instruments. Comme nous venons de le souligner, si sur la Gibson Les Paul, on dispose des 3 positions de micros (Manche, chevalet et intermédiaire, sachant que cette dernière doit être achetée en supplément), on ne dispose en revanche que d’un seul micro sur la Telecaster, la 335 (qui m’a semblé bien sourde en outre) ou l’ESP, et de 2 positions sur les 5 que compte la Stratocaster. On observe les mêmes dissymétries sur les techniques de jeu, sachant que le jeu aux doigts ou au médiator n’est pas disponible sur toutes les guitares. Histoire d’éclairer cette offre un brin tarabiscotée, voici deux petits tableaux récapitulatif des particularités des instruments et de leurs extensions en regard de leur prix, la colonne Total additionnant le prix de base de son instrument et de son éventuelle extension :
Au rang des reproches, on consignera aussi le fait que le dosage des micros comme le réglage de leur tonalités respectives n’est pas possible sur les électriques. Du coup, même avec ses 3 positions de micros, la Les Paul propose une palette sonore clairement moins étendue que celle de l’instrument réel. C’est d’autant plus regrettable que la section d’effets n’est pas vraiment à son aise pour rattraper cela.
Cette dernière est non seulement incomplète (pas de distorsion ou de fuzz, d’harmonizer et surtout pas de simulation d’ampli ou de HP), souvent peu à propos (on retrouve le même Rig qu’il s’agisse d’une acoustique, d’une hollowbody jazz ou d’une solidbody métal) et offrant peu de fonctionnalités (impossibilité de modifier le chaînage) mais elle est surtout composée d’effets de qualité au mieux ordinaire voire médiocre ou hors sujet : outre l’overdrive qui sonne vraiment mal, l’EQ graphique a vite fait de donner un son boxy ou canardesque à vos guitares, et l’on prend ainsi vite l’habitude de dégager la réverbe activée sur tous les patches pour préférer utiliser des plug-ins externes autrement plus qualitatifs, ce qui n’empêche pas de penser que les concurrents directs d’Ample Sound, et notamment Orange Tree Samples, s’en sortent souvent nettement mieux sur ce plan.
Parlons ensuite du réalisme des instruments. Globalement, les guitares Ample Sound sont parmi les plus convaincantes du marché, ce qui n’empêche pas certains aspects d’être perfectibles : les vibratos et les bends demeurent ainsi trop souvent artificiels et sans qu’on comprenne pourquoi, alors que certaines rythmiques sonnent très bien, d’autres ne sont guère convaincantes. Les strumming qui résonnent s’en sortent ainsi bien mieux que chez la plupart des concurrents par exemple, alors que les syncopes qui posent habituellement moins de problème ont vite fait de sonner MIDI. Ce n’est clairement pas mes guitares qu’on ira chercher pour du funk tandis que sur les rythmiques en power chords, on n’aurait pas craché sur un peu plus de round robin…
Deux choses notables manquent aussi : le tapping du côté des articulations et la possibilité de réaliser des accordages alternatifs (Open Tuning). On comprend bien que cela serait plus lourd à gérer et c’est bien pour cela que la plupart des concurrents bottent en touche à ce sujet. Mais ça n’en reste pas moins une part intéressante de la guitare qui n’est pas représentée.
Côté interface, même si le logiciel s’avère relativement bien conçu sur le plan ergonomique, on regrettera le fait que les textes soient souvent minuscules et pas suffisamment contrastés.
Un mot sur le prix enfin, qui pourra paraître élevé au regard de certains mais qui s’avère cohérent avec la concurrence directe de l’éditeur. Avec la Martin et la Taylor, on se situe certes à 238 $ par instrument extensions comprises, mais les bundles offrent de bons rabais et si l’on considère qu’Ample Sound nous propose certaines des meilleures guitares virtuelles du marché, et que ses instruments renferment des fonctionnalités qui n’ont pas d’équivalent ailleurs, il n’y a rien de choquant là-dedans. A l’heure où sont écrites ces lignes et jusqu’à la fin de l’année, l’éditeur propose en outre des promotions attractives : c’est sans doute le bon moment pour se laisser tenter.
Histoire de relativiser ces petites critiques, je vous laisse pour finir avec quelques exemples audio réalisés, au besoin, en utilisant des simulations d’ampli.
- VariousClassic 00:17
- VariousFunk 00:09
- VariousReggae 00:12
- VariousRock 00:10
- VariousIndie 00:10
- VariousUkulele 00:08
- VariousFolk 00:12
- VariousMetal 00:12
- VariousJazz 00:08
Conclusion
C’est un fait : Ample Sound propose un excellent choix de guitares virtuelles qui sonnent très bien et même si certaines choses sont perfectibles, l’éditeur joue vraiment dans la cour des grands : nettement plus avancé que les guitares d’Efimov sur la partie Strumming, autrement plus simple à appréhender que les instruments Vir2, plus exhaustif dans l’offre qu’un AcousticSamples ou un Impact Soundworks, il se hisse au niveau d’excellence d’un Orange Tree Samples et fait donc figure avec celui-ci de référence en la matière. Le grand point fort d’Ample Sound, c’est de proposer des outils qui n’ont pas d’équivalent sur le marché pour simplifier la programmation : entre Tab, Strummer et Riffer, il y a de quoi se bricoler des parties guitares crédibles sans pour autant passer des heures à éditer des contrôleurs continus dans sa STAN, ce qui donne un petit côté EZguitar aux instruments proposés qu’aucun autre éditeur ne propose pour l’heure avec autant de brio. Cela mérite bien un Award Innovation.
Hélas, en vis-à-vis de ces choses réellement lumineuses, les logiciels Ample Sound présentent aussi des défauts qui gâchent un peu la fête. Outre la section d’effets vraiment indigne du reste, on regrettera le fait de ne pas pouvoir jouer sur le dosage et la tonalité des différents microphones pour les électriques, tandis que l’offre manque parfois de cohérence et de simplicité : sur certains instruments, on ne dispose que d’une position de micro samplée, sur d’autres, on en a 3 mais seulement le jeu au doigt ou au médiator, ce qui donne lieu à des extensions à acheter en sus. Tout cela est bien compliqué…
Il n’y a toutefois vraiment pas de quoi crier au scandale, surtout que l’éditeur est consciencieux et met régulièrement à jour ses instruments : insatisfait de la première 12 cordes qu’il avait sorti, il n’a ainsi pas hésité à resampler complètement l’instrument, ce qui s’est traduit par une mise à jour gratuite pour ceux qui l’avaient acheté. Voilà qui mérite d’être salué.
Une chose est sûre enfin : avec cette collection et les outils d’aide à l’écriture proposés, il y a de quoi faire des parties de guitare réellement crédibles dans une grande variété de style et même si tout le monde n’investira pas forcément dans le bundle, il me semble que posséder au moins une guitare de l’éditeur pourrait revêtir un intérêt, ne serait-ce que pour séquencer ses parties MIDI, quitte à les adapter ensuite pour d’autres guitares virtuelles.
Bref, Ample Sound a bien bossé, et vu qu’on sait que l’éditeur n’est pas du genre à s’arrêter en si bon chemin, on a hâte de voir la suite…
PS : A l’heure où sont écrite ces lignes, il semblerait que la première percussion virtuelle de l’éditeur soit sur le point d’arriver. Inutile de dire que tout cela s’annonce très intéressant.