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Test de l’Arturia V-Collection 8 - Une V8 dans le moteur

9/10
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Le plus gros bundle de claviers et synthés modélisés nous arrive dans sa huitième version. Et cette année, Arturia entend bien qu’il donne de la voix.

Test de l’Arturia V-Collection 8 : Une V8 dans le moteur

Toujours plus impres­sion­nante, la V-Collec­tion se dote pour sa huitième édition de trois mises à jour majeures d’an­ciens produits, et de quatre nouveaux venus dont un sorti plus tôt dans l’an­née (l’OB-Xa V). Mais l’édi­teur français profite surtout de cette nouvelle collec­tion pour faire évoluer l’er­go­no­mie globale de ses instru­ments.

On découvre ça ensemble en vidéo, comme en texte par la suite :

macrosEn cliquant sur une icône en forme de rouage à la droite de chaque inter­face, on découvre en effet une fenêtre dotée de quatre onglets : Settings, MIDI, Macro et Tuto­rials. Le premier est dédié au réglage de poly­pho­nie et l’as­si­gna­tion du canal MIDI, le second au mapping des contrô­leurs MIDI sur l’ins­tru­ment, tandis que le troi­sième permet comme son nom l’in­dique permet de défi­nir l’ac­tion des quatre potards se trou­vant en bas à droite de la fenêtre : grâce à ces derniers, on peut ainsi pilo­ter autant de para­mètres que l’on veut d’un seul bouton, en défi­nis­sant pour chacun les valeurs mini­mum et maxi­mum et la progres­sion de la course via une courbe multi­points : une bonne idée pour le live comme pour simpli­fier la program­ma­tion.

tutosComme son nom l’in­dique, le dernier onglet Tuto­rials permet de suivre des pas-à-pas sous forme de texte sachant que les réglages concer­nés s’af­fichent sur l’in­ter­face du synthé. On n’est certes pas au niveau didac­tique d’un Syntho­rial mais ça n’en demeure pas moins une fantas­tique idée pour aider les débuts en synthèse comme pour simpli­fier la prise en main d’ins­tru­ments parfois pas évidents à comprendre de prime abord.

browserEn vis-à-vis de ces nouveau­tés, Artu­ria a aussi mis un gros coup de plumeau sur son gestion­naire de presets, lequel se présente désor­mais de manière plus graphique et permet de jouer sur la recherche multi­cri­tère pour trou­ver le son qu’il vous faut. Bref, on est content de voir qu’Ar­tu­ria ne s’en­dort pas sur ses lauriers au rayon ergo­no­mie, même si, on s’en doute, ce n’est pas là le premier argu­ment de cette mise à jour.

Jupi­ter on the Rhodes

rhodeseffectsPremier argu­ment : on dispose d’une toute nouvelle version du Jupi­ter et du Rhodes Artu­rien, les déve­lop­peurs greno­blois ayant autant travaillé sur le modèle physique des instru­ments qu’on nous promet plus réalistes, que sur les fonc­tion­na­li­tés ou l’er­go­no­mie de ces derniers, mais aussi sur les presets propo­sés. Et s’il y a tout lieu de se féli­ci­ter de ces progrès, avouons qu’ils sont bien durs à mettre en évidence clai­re­ment, dans la mesure où certains contrôles ont complè­te­ment changé d’une version à l’autre, tandis qu’au­cun preset des anciens instru­ments n’a été gardé. À se deman­der si Artu­ria ne voulait pas qu’on puisse faire de A/B entre les précé­dentes et les nouvelles versions.

rhodessettingsQuoi qu’il en soit, le Stage-73 V qui ne propo­sait autre­fois qu’un ampli et quatre effets fixes se voit désor­mais doté d’une vraie section d’ef­fets pouvant accueillir quatre pédales parmi treize, d’une nouvelle réverb Room en master et de la possi­bi­lité d’en­voyer le son du clavier dans une Leslie. Sept modèles sonores sont égale­ment propo­sés, de sorte que l’ins­tru­ment est beau­coup plus poly­va­lent que par le passé. Quant à savoir ce que nous apporte concrè­te­ment cette mise à jour sur le réalisme du modèle physique, disons que nouveau Stage-73 V est autre­ment plus précis dans le registre des aigus : cela se sent sur le bruit des lamelles et il en ressort un instru­ment moins sourd que par le passé, plus crédible indu­bi­ta­ble­ment.

OLDrho­des­FUNK
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  • NEWrho­des­BAL­LAD00:24

jup8Pour le Jupi­ter, c’est un peu le même tableau : aucun preset n’est semblable de sorte que la compa­rai­son avant/après est ardue. Et c’est d’au­tant plus agaçant qu’on pouvait s’être atta­ché aux vieux presets, ou les avoir utili­sés dans des compos, mais surtout qu’on ne retrouve aucun des presets origi­nels de la machine. L’in­ter­face elle-même a été complè­te­ment repen­sée : si la V3 du plug-in était à peu de chose près un fac-similé de l’ori­gi­nal hard­ware, on est main­te­nant face à une réin­ter­pré­ta­tion où les habi­tués du Jupi­ter cher­che­ront leurs petits (l’ar­pé­gia­teur est désor­mais à la place des boutons de banques et de presets par exemple), et pour ne rien arran­ger, certains réglages communs aux deux versions ont changé d’unité de mesure : ici, on a des valeurs de 0 à 1, là des pour­cen­ta­ges…

Disons-le : ce parti-pris est assez regret­table car s’il atteste d’une effec­tive refonte, il n’ap­porte rien du point de vue de l’uti­li­sa­tion et éloigne l’ému­la­tion du modèle origi­nal en termes d’er­go­no­mie. On pardon­nera toute­fois la chose à Artu­ria en consi­dé­rant les ajouts de cette V4 : la possi­bi­lité d’écar­ter les voix géné­rées par l’uni­son dans le champ stéréo pour épais­sir ce dernier, et la modé­li­sa­tion  « Voice disper­sion » repro­dui­sant les micro­va­ria­tions de voltage propre au clavier origi­nal. Et viennent encore des amélio­ra­tions des ajouts Artu­rien au synthé Roland avec plus d’ef­fets et de souplesse de routing dans la section d’ef­fets, plus de contrôle sur les modu­la­tions ou la gestion des contrôles physiques. Bref, plus de plus !

  • modjup
  • keyboardjup
  • effectsjup

Et côté son ? Dur, vous l’au­rez compris, de repro­duire un réglage de la V3 à la V4, mais il ne fait aucun doute que ce nouveau Jupi­ter sonne plus fat, plus vivant, et donc plus analo que l’an­cien en compa­rai­son. La techno Voice Disper­sion comme le nouvel Unison y sont sans doute pour beau­coup…

OLDjup
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  • OLDjup00:08
  • NEWjup00:08
  • OLDjup­Bass00:03
  • NEWjup­Bass00:03

Au-delà de cela, voici quelques presets pour vous donner une idée de ce que vous pouvez attendre du monstre :

juplead4
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  • juplead400:09
  • juplead300:09
  • juplead200:09
  • juplead00:09
  • jupkeys200:09
  • jupkeys00:09
  • jups­trings200:09
  • jups­trings00:09
  • jupbrass400:09
  • jupbrass300:09
  • jupbrass200:09
  • jupbrass00:09
  • jupbass400:09
  • jupbass300:09
  • jupbass200:09
  • jupbass00:09

Ceci étant dit, il est temps de s’at­taquer aux nouveau­tés neuves, sachant que comme à chaque nouvelle V-Collec­tion, Artu­ria nous a gâtés…

De Jupi­ter à sa femme (…ou sa soeur : oui, on fait ça chez les dieux…)

Dans la mytho­lo­gie romaine, Junon est à la fois la soeur et l’épouse de Jupi­ter, et c’est fort logique­ment qu’on retrouve une parenté entre le synthé Jupi­ter dont nous venons de parler et le Juno-6 qui est la première vraie nouveauté du bundle, après l’OB-Xa V proposé quelques mois aupa­ra­vant.

junoSorti à l’époque pour contrer le Korg Poly­six sur le segment des poly­pho­niques d’en­trée de gamme, le Juno-6 (et ses petits frères, le Juno-60 propo­sant des presets et le Juno-106 ajou­tant le MIDI) misait sur un design simple à un DCO mais Roland eut l’ex­cel­lente idée de le doter d’un chorus qui, parce qu’il épais­sis­sait singu­liè­re­ment le son du synthé, devint très vite une réfé­rence. C’est ce petit morceau de grande légende qu’il s’agit de retrou­ver ici, sachant qu’on l’avait vu venir vu que les Greno­blois s’étaient penchés récem­ment sur la modé­li­sa­tion du Chorus Dimen­sion D de Roland.

Le Juno-6 V ne déçoit pas à l’usage, car comme le nouveau Jupi­ter, il sait sonner gros et vivant, avec des basses bien en place et beau­coup de brillance, tandis que son design simple le rend très agréable à l’usage : on n’est pas face à une usine à gaz qu’il faudra appri­voi­ser de longues heures durant, mais face à un petit nerveux au carac­tère bien trempé, et qui permet d’au­tant plus de choses qu’il a été « pimpé » lui aussi avec tous les modules addi­tion­nels propo­sés par Artu­ria.

Voyez ces quelques exemples pour vous en convaincre :

juno­lead6
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  • juno­lead600:09
  • juno­lead5(2)00:09
  • juno­lead500:09
  • juno­lead400:09
  • juno­lead300:09
  • juno­lead200:09
  • juno­lead00:09
  • juno­cat00:09
  • juno­man­drin00:09
  • junose00:09
  • juno­fil­ter00:09
  • juno­key00:09
  • junos­trings200:09
  • junos­trings00:09
  • juno­brass300:09
  • juno­brass200:09
  • juno­brass00:09
  • juno­bass400:09
  • juno­bass300:09
  • juno­bass200:09
  • juno­bass00:09

Ceci étant entendu, je vous propose de faire un petit break numé­rique avant de finir avec la surprise analo de cette mise à jour.

Quand le sampler émeut

emulatorSi Artu­ria doit sa répu­ta­tion à la modé­li­sa­tion de quan­tité de synthés analo, on se féli­cite de voir l’édi­teur s’in­té­res­ser depuis quelques années aux synthés numé­riques comme aux échan­tillon­neurs vintage. On s’était régalé avec leur version du Fair­light CMI, le premier sampleur de l’his­toire commer­cia­lisé à un prix indé­cent, et on est ravi de les voir fort logique­ment nous propo­ser le premier sampler « démo­cra­tique » de l’his­toire : l’E-MU Emula­tor II, un sampler 8 bit vendu au tiers du prix d’un CMI à l’époque.

Bref, c’est une autre légende qui nous est propo­sée ici, sachant qu’on retrouve avec bonheur des sons enten­dus sur des centaines d’al­bums, comme le grain de la machine grâce à la modé­li­sa­tion de ses conver­tos entre autres choses. La nostal­gie est du coup au rendez-vous, sachant qu’au-delà des sons de base, vous pouvez évidem­ment impor­ter vos propres samples pour les EMUla­to­ri­ser, et que les fonc­tion­na­li­tés addi­tion­nelles propo­sées par Artu­ria agran­dissent singu­liè­re­ment le terrain de jeu origi­nel de la machine.

EMUlead4
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  • EMUlead400:09
  • EMUlead300:09
  • EMUlead200:09
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  • EMUcla­ri­net200:09
  • EMUcla­ri­net00:09
  • EMUgui­tar00:09
  • EMUs­trings00:09
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  • EMUkeys00:09
  • EMUvoice00:09
  • EMUbass400:09
  • EMUbass300:09
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  • EMUbass00:09

Reste enfin à parler de la plus grosse surprise de cette V8…

V comme Voco­der

vocoderSorti à la fin des années 70, le Moog 16 Chan­nel Voco­der ne fut sans doute pas le premier voco­deur de l’his­toire vu qu’il s’agis­sait à l’ori­gine d’un outil inventé par Bell pour amélio­rer les télé­com­mu­ni­ca­tions, mais il fut l’un des premiers modèles à s’adres­ser aux musi­ciens qui s’en sont immé­dia­te­ment empa­rés. S’il fallait à l’époque relier le voco­deur à un synthé pour pouvoir l’uti­li­ser, Artu­ria nous propose aujour­d’hui un tout-en-un puisque l’ef­fet de Moog est complété par un synthé simple à deux VCO permet­tant de jouer immé­dia­te­ment.

studioonepascompatibleL’idée est excel­lente même si l’on regrette que l’ins­tru­ment n’ait pas fait l’objet d’un plug-in d’ef­fet égale­ment : d’abord parce que certaines fonc­tions, comme l’usage de l’ins­tru­ment avec une entrée audio, dépend de la capa­cité de votre STAN à gérer le side chain sur les instru­ments (ce qui n’est pas le cas de Studio One utilisé pour ce test), ensuite par ce qu’on se retrouve à devoir utili­ser le synthé d’Ar­tu­ria, quand on voudrait pouvoir combi­ner le Voco­der de Moog avec d’autres synthés, d’autres sons…

Ce bémol mis à part, force est de consta­ter que le fun est au rendez-vous, non seule­ment parce qu’Ar­tu­ria propose de nombreux presets, mais parce qu’on trouve aussi dans les fonc­tions ajou­tées à l’ori­gi­nal un gestion­naire de samples très bien foutu. Vous pouvez ainsi char­ger jusqu’à 12 samples assi­gnables à une octave du clavier, avec suffi­sam­ment de possi­bi­li­tés d’édi­tion pour obte­nir bien résul­tats variés, tandis que la Patch­bay du voco­der offre elle aussi un vaste terrain d’ex­pé­ri­men­ta­tion en termes de routing.

  • editsample
  • samplevocoder

Si l’on ajoute à cela les habi­tuelles fonc­tions addi­tion­nelles d’Ar­tu­ria (section de modu­la­tion, effets), on se retrouve avec un joujou extrê­me­ment poly­va­lent capable de produire toutes sortes de voix traf­fiquées. Un vrai bonheur à l’usage !

VOCclass
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  • VOCclass00:32
  • VOCdrums00:08
  • VOClead(3)00:09
  • VOClead(2)00:09
  • VOCchords200:09
  • VOCchords100:09

Et c’est tout ?

analoglabNon, ce n’est pas tout que le fidèle Analog Lab, désor­mais nommé Analog Lab V, dispose lui aussi de sa mise à jour, incor­po­rant d’une part les nouvelles modé­li­sa­tions d’ins­tru­ments, mais aussi les évolu­tions ergo­no­miques dont nous parlions plus haut : un vrai bonheur pour accé­der depuis un seul et unique instru­ment à toutes les richesses de la V-Collec­tion que vous soyez en studio ou sur scène. Accom­pa­gnant le tout, Artu­ria propose avec Patch­works 700 nouveaux presets tous bonne­ment excel­lents, même si l’on regret­tera parfois, comme toujours chez la plupart des éditeurs, que les sons soient un peu trop char­gés en réverb pour donner un côté « wow » à l’écoute, ce qui n’est pas forcé­ment pratique après au mixage où l’on aime­rait dispo­ser de sons plus secs dont on gérera l’en­voi soi-même dans la réverbe.

Profi­tons aussi de cette vue d’en­semble pour souli­gner que le prix de la V-Collec­tion a grimpé de 20%, ce qui n’est pas rien, de sorte qu’il faudra débour­ser 600 euros pour se payer le bundle. Pour 28 instru­ments et plus de 10 000 presets, avouons toute­fois que la chose n’a rien d’un scan­dale, cepen­dant que les offres de mise à jour et les promos sont nombreuses chez l’édi­teur. On regret­tera toute­fois que ce dernier n’en ai pas profité pour offrir une véri­table inté­grale de ses instru­ments, en inté­grant Pigments et Spark 2 par exemple. Affaire à suivre donc…

Conclu­sion

Même si son prix augmente sensi­ble­ment, cette V-Collec­tion 8 ne déçoit pas : entre la nette amélio­ra­tion des Rhodes et du Jupi­ter, les évolu­tions ergo­no­miques et fonc­tion­nelles communes à l’en­semble des instru­ments et la qualité comme le choix des petits nouveaux, il y a évidem­ment de quoi se lais­ser tenter. Certes, on aurait préféré que le Jupi­ter n’aban­donne pas l’idée du fac-similé comme les presets de la version précé­dente, tandis qu’on aurait gagné en souplesse avec une version effet du Voco­der, mais avouons que le fun est là parce que le son y est aussi. Artu­ria remplit donc son contrat et il nous tarde déjà de voir dans quelle direc­tion partira le bundle pour sa version 9, sachant que si la plupart des légendes sont là, Korg demeure le grand absent de ce musée de la synthè­se…

On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine Voir tous les épisodes de "On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine"

Notre avis : 9/10

Award Qualité/Prix 2020
2020
Qualité/Prix
Award
  • Rapport qualité/quantité/prix
  • Le fun et la polyvalence sonore du vocodeur
  • L’Emulator : tous les sons d’une époque
  • Et encore une légende avec le Juno
  • Et encore une légende avec l’OB-Xa
  • Amélioration très sensible des Rhodes et du Jupiter
  • Le système de tutos : brillant
  • Les macros qui simplifient la vie
  • Le nouveau gestionnaire de presets
  • Analog Lab V : encore plus puissant, pratique et bourré de sons
  • Pas de version effet du vocoder, qui est virtuellement soudé à son clavier et incompatible avec certains séquenceur sur l’entrée audio
  • Où sont passés les presets des versions précédentes du Jupiter et du Rhodes ?
  • Interface du Jupiter s’éloignant de l’original et du plug-in précédent sans qu’on comprenne bien pourquoi
  • Pigments et Spark 2 auraient leur place ici…
  • Surtout que le prix est passé à 600 euros…

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