réactions à la news Compos Inspirées saison n°82
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LaGuibole
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patrick_g75
Dites.. ? J'avais pas fait un son la semaine dernière ?
Le 26 octobre, Speedy Celestin a publié :
Ma participation
Celest1 - "La plage"
https://soundcloud.com/user-492344134/la-plage
*
Comme j'étais allez voir, je suis tombé sur cette remarque, la dernière de l'échange, qui m'avait échappé :
Citation de patrick_g75 :
Ce qui est assez fascinant, dans le "dessin de sons", c'est l'infinité des possibilités de relations, relativement à la limitation des relations strictement harmoniques, même si elles sont basées sur des échelles à plus de 7 sons par octave...
C'est aussi, cette "infinité", son risque.
La forme a horreur de l'infini.
J'ai remarqué que l'abstraction exige souvent des formes "simplifiées", du moins dans mon esprit…Plus le langage musical est sophistiqué, plus il "dirige". Je ne sais pas si je me fais comprendre.
Ah il faut rejoindre le nouveau thread.
Et voilà, ben, voilà...
Je comprends bien comment la recherche de l'abstraction peut conduire à simplifier les formes.
Comme on sait, "abstraire" signifie "retirer, enlever". La figure 'abstraite' est ce qui reste quand on a assez 'extrait'. Etc.
Par contre, j'avoue ne pas avoir bien compris ce que tu veux dire par la formule :
plus le langage musical est sophistiqué, plus il "dirige".
Si tu repasses dans le coin, et que tu veux bien m'éclairer sur la façon dont ça se passe, là, pour toi ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 03/11/2024 à 12:09:59 ]
Shalako
[ Dernière édition du message le 03/11/2024 à 15:35:42 ]
Celest1
Speedy Celestin
Big up !
101112
Doc Sticko
Après quelques heures au frais: chacun à sa place!
https://soundcloud.com/viventlesmusiques/la-journee-des-oublies
Aeterna
Si on n'utilise pas trop ces repères évidents, on participe mieux à une abstraction voulue. Une musique élaborée de façon classique ou académique doit normalement "guider" voire même façonner des sentiments ou aider l'auditeur à pointer vers une "région de sentiments".
Paradoxalement, l'ambient music pour être parfaitement synchronisée à son espace et à la temporalité se doit d'intégrer les codes pour l'essentiel classiques sans jamais déroger aux formes convenues, pour ne pas créer d'éléments discussifs qui imposeraient une écoute objective critique dans le sens de "Mais que se passe t'il ?" Il faut oublier. L'ambient music est en forme de madeleine et c'est lorsque elle fond au souvenir de Proust qu'elle détient sa seule vérité. C'est un "ici" qui s'étend à l'infini. L'expérimentation; les biais sonores ne peuvent etre pris en compte, ils sont antinomiques. Mais le classicissme de l'écriture est également son plus grand ennemi, Ce n'est pas un joli accord sur de la lenteur placés dans un "cadre exquis" qui donne à entendre. C'est bien plus compliqué que cela. Voilà pourquoi, il y a peu d'ambient music vraiment intéressante, par ce que c'est une musique extrement délicate, difficile à écrire pour qui veut s'extraire de tous les poncifs en la matière. De mon côté, j'ai abandonné !!
patrick_g75
J'ai remarqué que l'abstraction exige souvent des formes "simplifiées", du moins dans mon esprit…Plus le langage musical est sophistiqué, plus il "dirige".
....
Je ressens l'ambient comme une musique qui ne donne pas trop de repères comme une grille harmonique, une suite d'accords par exemple qui "conduit" la réception. Le simple choix d'une gamme majeure ou mineure influe sur les sensations de l'auditeur. Si on n'utilise pas trop ces repères évidents, on participe mieux à une abstraction voulue. Une musique élaborée de façon classique ou académique doit normalement "guider" voire même façonner des sentiments ou aider l'auditeur à pointer vers une "région de sentiments".
...
Une musique ambient se trouve comme une mer à l'étal entre marée montante et descendante laissant celui qui écoute dans un flottement sans réelle attente ni direction… Une forme méditative en quelque sorte.
Merci Shalako, d'avoir pris la peine de répondre de façon aussi circonstanciée, surtout que le sujet n'est pas facile à cerner : nous y sommes à la merci d'une sortie de route à chaque fluctuation lexicale...
Je crois maintenant mieux comprendre ce que tu veux marquer comme opposition entre la musique que tu nommes "classique" et celle que tu identifies comme "ambient".
Il y a bien, sans doute, des formes qui visent à diriger la réception, dans le sens où elles sont produites de façon à provoquent telle attente particulière chez celui qui les reçoit.
Une attente ne pouvant être que celle d'une forme préalablement connue, enregistrée dans la mémoire du récepteur, en quelque sorte.
Parmi ces formes préalablement connues, dans la musique, il y a effectivement les modes (majeur / mineur) que tu cites, mais surtout, au-delà, il y a toutes les relations tonales, dont on ne va pas faire ici l'inventaire.
Ce qui est ici désigné comme "classique" étant le style, déterminé historiquement entre Bach et Mozart (pour résumer), et esthétiquement comme : "le système tonal". Qui s'est figé, ici et là, en académisme, effectivement.
Cette "attente", dont tu parles, est d'autant plus évidente dans ce système que la provocation de tensions (et de résolutions) est son fond de commerce, si je peux dire.
Dans le même ordre idée, on peut dire aussi que c'est une esthétique qui vise à figurer des évolutions dans le temps, qui doivent aller, qui ont vocation à aller, chacune, entre commencement et achèvement, ressentis, et goûtés, comme tels.
(Ce système, dit "tonal", a bougé, depuis cette époque, jusqu'à devenir même "atonal", et il a connu toutes sortes de dérivation "modales", exotiques ou non, mais, au delà de ces mutations, est demeuré cette orientation : la succession de tensions et de détentes, inscrites dans un "temps qui passe"...)
*
Maintenant, la musique "ambient"...
Je suis vraiment très curieux de ses expressions.
Par l'intermédiaire de mon compte bandcamp, j'en découvre de nouvelles quasiment chaque semaine (*).
Alors, est-ce que, comme tu le dis de façon très imagée, "une musique ambient se trouve comme une mer à l'étal entre marée montante et descendante laissant celui qui écoute dans un flottement sans réelle attente ni direction… Une forme méditative en quelque sorte" ?
D'une certaine façon, ta description est non seulement imagée, mais elle serait juste. Extérieurement.
Cette musique peut être souvent aussi ennuyeuse qu'une mer à l'étal (pour les raisons signalées par Aeterna...)
Mais, ce qui est bien avec l'étal, c'est qu'il ne dure qu'un assez court moment. C'est juste une pause après la tension dans le flot montant, et une respiration avant qu'il se retire, une suspension entre deux mouvements, dont chacun va à son aboutissement, en son temps propre.
C'est très, très "temporel", ce moment de l'étal.
Dans la musique ambient, je trouve rarement que la forme elle-même soit "méditative". D'ailleurs, peut-elle l'être ? C'est celui qui la reçoit, qui doit être méditatif.
Mais, quand il se trouve l'être, alors, oui. Quelque chose advient. Et ce n'est pas tant la forme musicale qui évolue (formellement) que l'état de l'auditeur, qui peut éprouver une sorte de mutation (existentiellement).
J'ai beaucoup apprécié ça :
https://seraphitus-seraphita.bandcamp.com/album/glacier
Sinon, le sound design, qui était le sujet au départ de l'échange, ne se résume pas à son usage dans l'ambient ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 03/11/2024 à 21:15:49 ]
THOMAS charette
Une « chanson « avec un son moyen sera toujours écoutable et plaisante si elle est bien écrite , ici le narratif est plus guidé par le sound design .
Enfin je crois . Peut être est ce juste une excuse pour éviter le solfège
Shalako
L'exemple donné par Patrick, Seraphitus, est un autre cas extrême, une stylisation qui va jusqu'à étaler le même drone pendant plusieurs minutes ! Les espaces glaciaires des pôles en tant qu'inspiration a été à la mode (si on peut dire) il y a plus d'une dizaine d'années. Je préfère néanmoins Netherworld.
Eno qui a inventé le concept d'ambient, préconisait une musique d'ascenseur, mais cela a donné quelques perles et beaucoup de fainéantises roupilleuses qui ont rapidement fini par me faire fuir.
Le concept de mer à l'étal s'étend dans une durée irréelle. Mais on arrive aussi à remodeler le retour d'une certaine poésie en musique, depuis les rêveuses Gymnopédies de Satie à un poète comme Harold Budd, résolument pianiste (écoutez The Pearl avec Eno ou ses œuvres avec Robin Guthrie). A côté, les grands espaces de Biosphere (Geir Jensen) sont des créations qui font jouer une certaine forme de bruitisme (Cirque, Substrata…) dans une autre évocation poétique qui laisse beaucoup de place à celui qui "entend" plus qu'il n'écoute. En effet il faut accueillir ce genre de principe, avoir une disponibilité, un goût pour une forme d'exotisme au sens premier du terme pour être un récepteur. Ces créations créent de plus grands espaces plutôt que de remplir celui de notre attention.
J'ai bien conscience que "nous sommes à la merci d'une sortie de route à chaque fluctuation lexicale", une définition fine et pertinente de Patrick
[ Dernière édition du message le 04/11/2024 à 12:52:49 ]
patrick_g75
Ce n'est pas par curiosité intellectuelle (qui serait d'ailleurs une raison suffisante), mais parce que je suis résolu à y mettre mes mains.
Bon, avec la musique à l'ordinateur, l'aspect manuel peut sembler un peu éloigné. Et pourtant... Ce sont parfois, sinon les mains elles-mêmes, mais les représentations mentales qu'elles seules nous donnent, qui sont agissantes, dans la composition.
Bref, j'ai commencé un truc ce matin, dans cette direction.
On verra.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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https://patrickg.bandcamp.com/
Shalako
Harold Budd :
Ambient 2 / The Plateaux of Mirror (en collaboration avec Brian Eno)
The Pearl (en collaboration avec Brian Eno) : un sommet.
Translucence / Drift Music (en collaboration avec John Foxx) – Double album, le 1er CD est une ode à la reverb pas géniale mais Drift Music est stupéfiant : les sons n'ont pas d'attaque, comme de longs rubans colorés dans l'espace ! Génial
Avalon Sutra - une instrumentation de petite formation classique…
2 chefs-d'œuvre :
After the night falls (en collaboration avec Robin Guthrie)
Before the day breaks (en collaboration avec Robin Guthrie)
dans la même veine :
Winter Garden (en collaboration avec Robin Guthrie et Eraldo Bernocchi)
Ne pas louper Jon Hassell surtout Power Spot, un voyage hallucinatoire d'une trompette cybernétique sur des rythmiques d'une jungle ancestrale.
KaeRZed
https://youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_ktFNCc17b8VOWCOLwUv9dOoSopOHT-VBI
[ Dernière édition du message le 05/11/2024 à 02:15:06 ]
Aeterna
L'incontournable Ocean of sound / ambient music, mondes imaginaires et voix de l'ether de David Toop, Traité ultime sur la musique ambiente. C'est paru chez Kargo
Brian Eno Le magicien du son de Olivier Bernard paru chez Camion blanc. Certainement le traité le plus complet
et puis "Une année aux apendices gonflées, Brian Eno journal" paru chez Le serpent à plume. Absolument passionnant
Enfin, plus anecdoctique mais puisque nous sommes sur le sujet, je vais m'autoréférer avec 53:11 for Harold Budd Opus d'une durée de 53 minutes 11 secondes composé lors du décès d'Harold Budd. J'ai voulu cette pièce, comme la forme ancienne du Tombeau.
https://on.soundcloud.com/JPJ4Hi3LDRZwtgBj7
[ Dernière édition du message le 05/11/2024 à 09:54:38 ]
Shalako
Pendant des années et des années, je surveillais sans cesse une possible sortie d'album et me jetais dessus dès parution. J'ai eu la chance de l'entendre en concert il y a bien longtemps à Paris. Genre de souvenir qui continue de m'irriguer.
Ah ce matin, avec le retour des brumes et des prochains frimas, j'ai écouté Flumina de Fennesz et Ryūichi Sakamoto. Le premier CD de ce double album est un délice à part avec ce goût pour les dissonances qui jamais ne heurtent ou gênent.
ET merci pour les références livresques, je vais de ce pas commander le David Toop !!! J'ai déjà le journal d'Eno, tu penses !
[ Dernière édition du message le 05/11/2024 à 14:23:34 ]
patrick_g75
Pour moi qui, depuis quelques temps, songeait à m'en approcher, pour savoir de quoi il en retourne, au delà de quelques poncifs journalistiques, me voilà abondamment servi. Merci Shalako et merci Aeterna.
Mais, en attendant d'écouter/lire tout ça, je suis en train de faire. Faire quoi ?
De l'ambient ? Pas sûr.
D'abord, parce que je ne sais même pas si ce que l'on désigne ainsi est un genre ou bien un style...
Et, en admettant que ce soit un style, bien identifié comme tel, quelles sont ses "marqueurs" reconnus ?
Peut-être, d'ailleurs, est-ce avant tout une philosophie ?
Bref, sans trop savoir ce que c'est ce que je fais, je vais continuer de faire.
On verra après, si on trouve quelque chose à écrire sur l'étiquette.
(C'est que je crains de ne pas échapper tout à fait à mon "démon" - de l'architecture..
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 05/11/2024 à 14:19:37 ]
Pauillac
après 6 longues années d'absence sur Audiofanzine et d'abandon de presque toute activité musicale (hormis celle de guitariste live dans un groupe de rock), j'ai recréé mon compte il y a quelques semaines, comme un premier pas pour m'y remettre.
Cette photo de Deauville, c'est l'occasion de me relancer, de me mettre un coup de pied au derche.
Ce n'est pas précisément cette photo qui m'inspire, mais ce qu'évoque Deauville, sa plage, pour moi: un instant, un souvenir à la fois heureux, et triste aussi, car lié à une personne et à un bonheur perdus.
Alors ce week-end, j'ai pris ma vieille folk poussiéreuse, et me suis laissé aller jusqu'à trouver quelques arpèges qui pourraient illustrer cette mélancolie.
Hier, j'ai rallumé mon vénérable PC "musique" âgé de 15 ans. Au bout de 3 essais, il a démarré. J'ai lancé Cubase 6, ça fonctionne toujours !
Comment continuer ? Comment structurer ? Quels arrangements à faire ? Comment retrouver l'inspiration ?
Je suis lent, très lent, toujours insatisfait, et je procrastine.
Comme il y a 6 ans, lorsque j'y avais participé à deux reprises, les "Compos inspirées" et leur timing imposent d'y aller, sans trop réfléchir, avec spontanéité, dans l'urgence.
Pourquoi écrire ça aujourd'hui ? Pour m'en rappeler durant les 3 prochaines semaines, pour m'obliger à commencer à enregistrer, à finir, et à poster quelque chose le 1er décembre.
Merci à LaGuibole de faire perdurer ça, à tous ceux qui participent et inspirent grâce à leur musique, et à très bientôt !
patrick_g75
Tous de tout cœur avec toi
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
https://patrickg.bandcamp.com/album/bugs-waves
Donc, voilà, comme annoncé : "sans trop savoir ce que c'est ce que je faisais, j'ai continué de faire."
Et, finalement, je n'ai vu aucune nécessité à mettre quoi que ce soit de particulier sur l'étiquette.
...
Le morceau publié précédemment (like bugs in front of waves) a été prolongé par un autre (bugs into the waves).
La succession des deux étant réunie dans cet "album", BUGS & WAVES, qui est donc la version définitive de ma participation à cette saison 82.
Je vais maintenant pouvoir tranquillement écouter pas mal des musiques signalées par Shalako et Aeterna...
edit du 6 XI :
et, comme il se doit, une mise en images animées :
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 06/11/2024 à 17:09:57 ]
Prodd
https://soundcloud.com/prodd-92924120/on-fait-quoi-la
patrick_g75
Prodd : On fait quoi là
https://soundcloud.com/prodd-92924120/on-fait-quoi-la
On fait quoi là ?
Tu nous as fait quoi là ?
Un genre de chef d'œuvre du genre !
Un vrai régal de mots qui frappent en formant des phrases à chaque virage rebondissant sur une musique les portant chacune toujours plus avant...
Et, cerise sur ce gâteau bien goûteux à chaque bouchée : sa fin en pirouette chouette !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 07/11/2024 à 10:23:20 ]
Shalako
@Prodd : Au départ, je ne suis pas du tout preneur de ce genre de poésie musicale qui me rappelle un peu Higelin décoiffé et furieusement poète urbain, une pose un brin agaçante… vue de loin. Mais vue de près, c'est à la fois dense et léger et l'écriture reste instinctive en évitant toute éventuelle boursouflure souvent attachée au genre. La musique est remarquablement attachée à ce flux apparemment échevelé, arrangée avec style et une forme d'élégance dont les brèves apparitions d'accordéon offrant une touche qui m'a particulièrement ravi. Bravo et chapeau !
Aeterna
Patrick G : Bugs & Waves
https://patrickg.bandcamp.com/album/bugs-waves
Le morceau publié précédemment (like bugs in front of waves) a été prolongé par un autre (bugs into the waves).
La succession des deux étant réunie dans cet "album", BUGS & WAVES, qui est donc la version définitive de ma participation à cette saison 82.
C'est alors un concept album ! Si ce n'est déjà réalisé, je préconise une écoute de l'ensemble. Ne pas dissocier, il y a une logique au déroulement des vagues et des waves. Il se passe toujours des choses insoupconnées sur la durée. Sur le mouvement et la durée. Les plages, au propre comme au figuré, sont un horizon et c'est ici, une histoire qui se prolonge bien au delà de l'horizon.
MUSIC_MAKER_001
Aeterna
Prodd : On fait quoi là
https://soundcloud.com/prodd-92924120/on-fait-quoi-la
C'est fou ce que l'on peut faire sur une plage, au Touquet, Deauville ou sur le plage d'Ailleurs sur mer
poésie musicale qui me rappelle un peu Higelin décoiffé et furieusement poète urbain
C'est vrai, j'ai pensé à Higelin, pour le sourire dans la voix, peut être. Il savait faire. C'est une tradition en France, les poëtes urbains et les chanteurs lucides et subtils.
Prodd
Tu nous as fait quoi là ?
Un truc un peu osé, limite "m'as-tu-vu" ?
Touquet, Deauville, le casino, la roulette... Costard décoiffé, furieusement urbain, une pose un brin agaçante…, bien vu!
C'est une tradition en France, les poëtes urbains
Une tradition purement Parisienne ?
C'est fou ce que l'on peut faire sur une plage, au Touquet, Deauville
Les folies de la clientèle Deauvillaise.
Merci pour vos retours...bien urbains
[ Dernière édition du message le 07/11/2024 à 17:17:14 ]
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