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Test de la surface de contrôle VMX de Codanova - French Touch Control

Dans la course au Graal de la surface de contrôle parfaite, les français ne semblent pas plus maladroits que les autres. La preuve avec Codanova, une jeune société tricolore qui a su rassembler faders, potars, boutons, molette Jog et crossfader sur un seul et même contrôleur USB. Nom de code : VMX.

 

Coda­nova et R-Digi­tal

Le VMX, conçu et fabriqué par Coda­nova, est distri­bué par R-Digi­tal. Toutes deux sont de jeunes socié­tés françaises qui semblent travailler en bonne syner­gie. Coda­nova est à Toulouse tandis que R-Digi­tal, instal­lée à Versailles, s’est montée récem­ment pour distri­buer une gamme de produits rela­ti­ve­ment cohé­rents et de qualité : outre le VMX, on trouve ainsi à son cata­logue le cross­fa­der Pro X Fade, les surfaces de DJing XP10 et le logi­ciel Virtual DJ Pro.

Souhai­tons donc bonne route à ces socié­tés qui se lancent sur un marché porteur, mais ô combien concur­ren­tiel, en atten­dant de les retrou­ver à la prochaine édition du SIEL.

Il existe en France une vieille tradi­tion d’en­tre­prises et d’ar­ti­sans oeuvrant pour les musi­ciens. L’école de luthe­rie tradi­tion­nelle de Mire­court possède par exemple une renom­mée mondiale et, en ces temps où une impor­tante partie de la musique passe par l’in­for­ma­tique et l’élec­tro­nique, il n’est pas rare de voir des inter­ve­nants français sur ce marché. On les trouve la plupart du temps dans le logi­ciel ou, côté hard­ware, plutôt dans le haut de gamme, là où savoir-faire et qualité sont des facteurs bien plus impor­tants que les coûts de main d’œuvre.

On ne peut donc que se réjouir de voir une jeune entre­prise trico­lore propo­ser un produit de moyenne gamme sur le marché si concur­ren­tiel des surfaces de contrôles MIDI. Aurons-nous ainsi la qualité française sans devoir débour­ser le prix d’un produit de luxe ? C’est ce que nous allons voir avec ce test.

 

Codanova VMX

 

Premier contact

Le colis arrivé par trans­por­teur est lourd. C’est bon signe. Au débal­lage, on est frappé par plusieurs choses. D’abord l’im­pres­sion de soli­dité qui émane du produit : le poids de l’en­gin, sa carcasse en métal et la tôle épaisse qui consti­tue la façade où sont regrou­pés tous les contrôles dégage en effet une nette impres­sion de construc­tion solide et pro. On est loin des surfaces tout en plas­tique qui nous donnent l’im­pres­sion -hors les couleurs – de s’être fourni chez Fisher Price.

Codanova VMX

Autre point : le VMX est livré avec une housse en tissu. Quand on voit la pous­sière que prennent les appa­reils élec­triques, même dans un studio dédié, propre et non fumeur, l’ini­tia­tive est bonne et donne à proba­ble­ment peu de frais une impres­sion d’at­ten­tion au client dont beau­coup feraient bien de s’ins­pi­rer.

Première surprise : le package ne contient aucun CD-ROM, comme on s’y attend natu­rel­le­ment. Comment ? Pas de driver ? Pas de logi­ciel de para­mé­trage ? Pas de bundle logi­ciel ? Eh non ! Le VMX est inté­gra­le­ment plug and play (nous y revien­drons plus tard), ce qui explique proba­ble­ment le côté sommaire de la docu­men­ta­tion : deux pages en français, autant en anglais et une page spéci­fiant les para­mètres MIDI des contrô­leurs. C’est tout et ça suffit !

Seconde surprise : à voir la forme de la bête, avec sa plaque supé­rieure débor­dant de plusieurs centi­mètres de la boîte, on se dit qu’on est face à un produit encas­trable. Ce n’est toute­fois pas le cas car la posi­tion des câbles et de l’in­ter­rup­teur d’al­lu­mage va soit empê­cher l’en­cas­tre­ment de la VMX, soit obli­ger à une découpe un peu barbare de la planche dans laquelle on voudrait l’en­cas­trer. De fait, le produit est essen­tiel­le­ment destiné à être posé, même si un encas­tre­ment est possible, fût-ce au prix d’une découpe supplé­men­taire du bois.

 

Les contrôles dispo­nibles

Le VMX se compose essen­tiel­le­ment de deux parties : du côté gauche, 6 « tranches de console » comportent chacune 4 poten­tio­mètres rota­tifs, deux boutons pous­soir avec LED d’en­clen­che­ment et un fader de 60 mm.

Codanova VMX

Le côté droit se compose lui-même de deux parties : en haut, un pavé de trans­port (start, stop, enre­gis­tre­ment, avant et arrière), 4 boutons pous­soirs pour les sélec­tions de canaux et un bouton Reset (ou snap­shot), et en bas, 4 boutons pous­soirs, une molette de données de type jog, une autre plus petite, et enfin, un cross­fa­der.

On se retrouve donc avec pas moins de 58 contrô­leurs sous les doigts. Autant dire qu’il y a de quoi faire.

58 contrô­leurs auxquels s’ajoutent deux prises jack pour des pédales d’ex­pres­sion. Il est dommage d’ailleurs qu’une des deux prises n’ait pas été prévue pour une pédale switch, ce type de contrô­leur peu cher étant rela­ti­ve­ment pratique pour le start/stop en live, mais aussi en studio lorsqu’il faut enre­gis­trer avec un micro placé loin de l’or­di­na­teur. En outre, si une pédale d’ex­pres­sion peut s’avé­rer utile avec une surface de contrôle, combien de gens en utili­se­ront deux ?

Codanova VMX

Passons là-dessus pour finir le tour des contrôles : on dispose, on l’a vu, de quatre boutons sous les boutons de trans­port. Ces derniers servent à chan­ger le canal MIDI de la partie droite du VMX.

Ainsi, les 6 tranches de console à gauche sont fixes. Par contre, tous les contrô­leurs de la partie droite (à l’ex­cep­tion du cross­fa­der) peuvent envoyer leurs messages sur 4 canaux distincts. Ce qui nous offre une palette de 44 contrô­leurs à droite + 42 à gauche + 1 cross­fa­der + deux pédales soit 89 contrôles !

Finis­sons avec le bouton « snap­shot » situé près des quatre boutons de sélec­tion de canal MIDI. Celui-ci permet d’en­voyer immé­dia­te­ment au logi­ciel hôte la posi­tion de tous les contrô­leurs de la machine : une sorte de Total Recall à l’en­vers, qui sera bien utile pour démar­rer une session avec les réglages de la surface et ceux du logi­ciel ajus­tés.

Instal­la­tion

Codanova VMX

L’ins­tal­la­tion est rela­ti­ve­ment courte : on branche le VMX par le câble USB (fourni), on l’al­lume, et hop ! La bête est aussi­tôt détec­tée sous Windows comme péri­phé­rique MIDI, et elle est dispo­nible dans les logi­ciels. On est vrai­ment dans le Plug and Play… Selon la docu­men­ta­tion, il en est de même sous Mac OS X., ce que je n’ai pas pu tester, n’ayant pas de machine à la pomme sous la main.

Par contre, si vous utili­sez un système d’ex­ploi­ta­tion anté­rieur à Windows XP ou Mac OS X, oubliez le VMX : il n’y a pas de driver et a priori, il ne devrait jamais y en avoir. Et comme la machine ne comporte pas de sortie MIDI, elle ne peut donc être utilisé qu’en USB.

Notons par ailleurs qu’elle est direc­te­ment alimen­tée par l’USB : pas besoin de bran­che­ment supplé­men­taire, pas de trans­for­ma­teur encom­brant et ch… enquiqui­nant à bran­cher. Ceux qui déplacent régu­liè­re­ment leur maté­riel appré­cie­ront !


Para­mé­trage

Côté para­mé­trage, il n’y a rien à faire sur le VMX et c’est au niveau des logi­ciels hôtes qu’il faudra agir. Pour tous les logi­ciels compor­tant une fonc­tion « MIDI learn », la manœuvre est extrê­me­ment aisée. Il suffit de mettre le logi­ciel en appren­tis­sage pour chaque fonc­tion et de mouvoir le contrôle que vous souhai­tez lui affec­ter sur le VMX. Enfan­tin et rapide.

En revanche, j’ai testé ce produit sur la démo de Virtual DJ (entre autres) qui ne dispose pas de fonc­tion Learn mais d’une fenêtre de para­mé­trage où l’on confi­gure les contrôles MIDI. Et là, c’est beau­coup plus fasti­dieux. Certes, c’est à cause du logi­ciel et non du VMX, mais on se dit alors qu’il aurait parfois été souhai­table de pouvoir para­mé­trer direc­te­ment ce dernier. A ce titre, le cas de la molette jog est assez parlant : cette dernière envoie deux signaux MIDI diffé­rents selon qu’on la tourne dans un sens ou dans l’autre.

MIDI OX

Le free­ware MIDI OX est une véri­table caisse à outils MIDI permet­tant de nombreuses appli­ca­tions. L’une d’elle consiste à modi­fier en temps réel les messages entrant sur un port MIDI. Ainsi, si vous avez un maté­riel dont les messages MIDI sont fixes (comme le VMX), vous pouvez deman­der à MIDI OX de trans­for­mer tel message reçu en un autre message MIDI.
MIDI OX est assez simple à utili­ser pour peu qu’on connaisse un mini­mum le MIDI et qu’on ait quelques notions d’an­glais. N’hé­si­tez pas, pour en savoir plus, à consul­ter les tuto­riels dispo­nibles à cette adresse.

Or, si dans certains logi­ciels, la chose est un avan­tage, elle peut être très très gênante dans d’autres appli­ca­tions, si on veut par exemple utili­ser la molette pour l’in­cré­ment/décré­ment de données, pour un simple volume par exemple. Il faudra alors passer par le (formi­dable et gratuit) logi­ciel MIDI OX qui traduira les messages MIDI. MIDI OX n’est pas compliqué à utili­ser, mais on perd le confort et la faci­lité Plug and Play qu’of­frait le VMX. Ceci dit, certaines surfaces de contrôle MIDI sont pour­vues de logi­ciels de para­mé­trage qui s’avèrent plus complexes ou malai­sés à utili­ser que ce simple free­ware (et parfois bien plus limi­tées).

Par ailleurs, on regret­tera qu’il soit impos­sible de choi­sir l’af­fec­ta­tion du cross­fa­der et des entrées de pédale à diffé­rents canaux MIDI…

En résumé, côté para­mé­trage, on béné­fi­cie de l’im­mense avan­tage du Plug and Play, ne néces­si­tant pas d’ins­tal­la­tion de drivers, n’exi­geant pas de passer par un logi­ciel de para­mé­trage et s’af­fran­chis­sant de la gestion de presets, toutes ces tâches se révé­lant parfois fasti­dieuses (à l’ins­tar des problèmes posés par l’ins­tal­la­tion et la recon­nais­sance des surfaces BCR et BCF de Behrin­ger). Là, on branche, ça marche.

A l’op­posé, les fanas de la bidouille, qui veulent LA fonc­tion spéciale sur leur surface de contrôle, qui utilisent leurs logi­ciels de façons atypique, ou qui utilisent des logi­ciels (deve­nus plutôt rares) ne dispo­sant ni de fonc­tion MIDI Learn ni de para­mé­trage interne des contrôles MIDI, devront passer par un traduc­teur de messages tel MIDI OX (ou son équi­valent pour Mac).

Les doigts sur la machine

Un des inté­rêts majeurs d’une surface de contrôle hard­ware (pléo­nasme !) est de s’af­fran­chir au maxi­mum de la souris et du clavier – inter­faces bien peu « musi­cales » – et d’avoir sous les doigts le maxi­mum de contrôles donnant accès aux fonc­tions prin­ci­pales. Si vous n’avez jamais travaillé avec une telle inter­face, autant vous préve­nir : une fois que vous y aurez goûté, impos­sible de vous en passer, et vous vous deman­de­rez comment vous avez pu travailler autre­ment aupa­ra­vant.

 

Une bonne surface de contrôle doit répondre à divers critères : elle doit être claire et lisible, ses contrôles doivent être acces­sibles, agréables au toucher mais aussi précis et réac­tifs. Or, sur tous ces points, la VMX fait carton plein !

Codanova VMX

La taille de la surface offre en effet un espace suffi­sam­ment large entre les contrôles pour éviter d’en toucher un en bougeant son voisin. L’as­pect et l’es­pace rendent aussi la répar­ti­tion des contrôles parfai­te­ment claire, évitant tout risque d’er­reur ou la néces­sité de coller des étiquettes pour s’y retrou­ver, ce qui n’est jamais ni très pratique, ni très élégant. Je n’ai person­nel­le­ment pas eu l’oc­ca­sion de poser mes doigts sur une surface de cette gamme de prix, qui offre à la fois autant de contrôles et une telle clarté. Pour cela, il faut taper dans le plus haut de gamme, type Mackie Control ou encore les surfaces dédiées à ProTools.

Respi­rant la qualité, les contrôles sont dans leur quasi tota­lité agréables au toucher, précis et parti­cu­liè­re­ment réac­tifs. C’est même un des grands points fort de cette surface de contrôle, bien que quelques détails, à ce niveau, gâchent un peu la fête.

D’abord, on regret­tera le plas­tique un peu cheap de la grosse molette, ce qui n’a rien de très grave, admet­tons-le. Plus gênant (en tous cas sur le modèle qui m’a été confié), cette dernière tourne légè­re­ment « en patate », comme si son axe était décen­tré ou qu’il n’était pas perpen­di­cu­laire à la plaque suppor­tant les contrôles. C’est surtout visuel­le­ment que le défaut est percep­tible, et cela ne se sent pratique­ment pas au toucher : la roue s’avère assez précise, bien qu’on l’eût aimée un petit peu plus ferme sous les doigts..

Codanova VMX

Autre point regret­table : le cross fader. Sa préci­sion n’est pas en cause mais son bouton plas­tique n’est pas des plus réus­sis et fait un peu jouet. Côté course, il est assez ferme et donc plutôt orienté, pour une utili­sa­tion DJ, vers les tran­si­tions entre morceaux. Il semble en tous cas impen­sable de l’uti­li­ser pour scrat­cher car il s’avère bien trop ferme.

Par contre, les gens utili­sant de multiples logi­ciels diffé­rents et faisant du Djing occa­sion­nel avec leur ordi­na­teur seront ravis de dispo­ser de ce cross­fa­der. Person­nel­le­ment, je l’ai trouvé très pratique pour certains ensembles Reak­tor, comme le trans­for­ma­teur de sample Trave­li­zer où l’un des para­mètres variables concerne la posi­tion de lecture de l’échan­tillon. La chose est si convain­cante qu’on se pren­drait même à rêver d’une surface propo­sant plusieurs cross­fa­ders ou faders hori­zon­taux (d’au­tant que les logi­ciels compor­tant des faders hori­zon­taux virtuels sont de plus en plus fréquents, ne serait-ce que pour des ques­tions de présen­ta­tion à l’écran).

Bref, malgré quelques petits défauts, la belle ne manque pas d’ar­gu­ments. Reste à la confron­ter à la concur­ren­ce…


Recall or not recall ?

Total Recall ?

Le Total Recall (rappel total) est une opéra­tion qui permet à une surface de contrôle de suivre exac­te­ment l’état du logi­ciel qu’elle contrôle, par le biais de faders moto­ri­sés ou de potars à course sans fin. Ainsi, lorsque vous ouvrez une session sous votre séquen­ceur, les faders et boutons de la surface se posi­tionnent instan­ta­né­ment tels qu’ils étaient lorsque vous avez fermé votre projet pour la dernière fois.

Dépour­vue de vrai Total Recall (puisque les faders ne sont pas moto­ri­sés et que les boutons ne sont pas sans fin), le VMX se trouve, au niveau qualité, faci­lité d’uti­li­sa­tion et lisi­bi­lité, bien au dessus des surfaces de contrôles d’en­trée de gamme qu’on trouve chez e-volu­tion par exemple. S’il fallait trou­ver un point de compa­rai­son, disons qu’on est ici plus proche de la qualité propo­sée par les BitS­tream et autres Peavey PC1600X, bien que le produit offre des fonc­tion­na­li­tés et une philo­so­phie diffé­rente.

Et par rapport aux Behrin­ger ? Je sais parti­cu­liè­re­ment de quoi je parle puisque je possède et travaille quoti­dien­ne­ment avec la BCR et la BCF. Outre le prix, l’avan­tage des produits alle­mands tient bien entendu dans le fait qu’ils proposent le Total Recall. Par contre, le VMX se posi­tionne de façon très diffé­rente et offre deux avan­tages : le premier est la simpli­cité de mise en oeuvre pour laquelle les Behrin­ger sont (ô combien) loin derrière. Le second est la clarté et l’offre des contrô­leurs.

A bien y regar­der le VMX s’avère d’ailleurs plus poly­va­lente que la BCF, tour­née vers le mixage et la BCR, tour­née vers le pilo­tage d’ins­tru­ment. En effet, elle a été conçue comme une surface à tout faire, à l’aise avec des logi­ciels comme Reason, Able­ton live, Project 5, FL Studio ou les logi­ciels de DJing, mais aussi avec les nombreux synthés logi­ciels ou plug-ins d’ef­fets qui équipent nos séquen­ceurs. On déplo­rera toute­fois l’ab­sence de sortie MIDI qui empêche d’uti­li­ser la machine de Coda­nova pour contrô­ler un synthé­ti­seur hard­ware ou un expan­deur sans ordi­na­teur…

Il est cepen­dant clair qu’en cher­chant à faire une surface de contrôle à tout faire à un tarif accep­table et dans des dimen­sions rela­ti­ve­ment compactes, Coda­nova n’a pas pu réus­sir la machine parfaite. Le VMX sert à tout, mais montre aussi ses limites. Seule­ment 6 tranches, le cross fader et les pédales non assi­gnables par canal MIDI, l’ab­sence de pédale switch : ce sont là autant de limi­ta­tion qu’il faudra prendre en compte avant de faire votre choix.

 

Conclu­sion

Avec le VMX, Coda­nova se posi­tionne de belle manière sur un marché encore rela­ti­ve­ment ouvert, celui du bon milieu de gamme, venant flir­ter sur certains aspects avec l’en­trée de gamme vrai­ment pro. Sur ce point, le construc­teur français a rempli son pari en dotant son produit d’une qualité certaine sans pour autant explo­ser les prix. Certes, à 390 euros, la VMX est un peu chère au vu de ses fonc­tions (surtout qu’au­cun logi­ciel, même en version light n’est fourni). Mais, encore une fois, la qualité a son prix et ce qu’on perd en bundle, il semble qu’on le retrouve dans le sérieux de la fabri­ca­tion.

Codanova VMX

D’ailleurs, je ne vois pas de surface de contrôle qui soit aussi poly­va­lente et simple d’uti­li­sa­tion dans cette gamme de prix. Pour qui peut se le permettre, le VMX offre une confi­gu­ra­tion tout terrain que peu de surfaces de contrôle peuvent se targuer de propo­ser. Notons aussi que le bébé de Coda­nova a, entre autres, été pensé pour complé­ter les nouvelles surfaces XP10, four­nis­sant dans ce contexte des potars rota­tifs bien utiles pour l’éga­li­sa­tion, le kill, l’en­voi d’ef­fets, etc.

Espé­rons donc que cette surface atypique saura trou­ver son public, car il ne fait aucun doute qu’elle peut conve­nir à nombre de musi­ciens, home-studistes et DJ. A la fron­tière entre les produits grand public et pro, elle peut séduire aussi bien l’ama­teur exigeant, pour qui le prix n’est pas le premier critère, que le profes­sion­nel, qui sera séduit par sa poly­va­lence et sa vaste palette de contrô­leurs.

  • Simplicité de mise en œuvre
  • Qualité
  • Grande clarté
  • Utilisation agréable
  • Prix un peu élevé
  • Pas de paramétrage
  • Pas de bundle logiciel
  • Seulement "6 tranches de console"

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