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réactions au dossier Sans fil, Splitter, Bluetooth, Console et Mixage – passer au retour in

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Sujet de la discussion Sans fil, Splitter, Bluetooth, Console et Mixage – passer au retour in
Une chose est sûre : de la qualité du retour dépend celle de la prestation. Malheureusement, le son du retour laisse souvent à désirer, en particulier si le groupe ne peut pas se payer le luxe d’avoir son propre technicien dédié à cette tâche. Et pour ne rien arranger, un système de retour complet avec des amplis de puissance, des égaliseurs et des bains de pieds n’est pas ce qu’on peut appeler une solution portable. Pour toutes ces raisons, il peut être tentant de passer à un système de retour in-ear.


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Perso l'avantage que j'y vois c'est la stéréo sans avoir 10 Aux. L'isolement lié aux Ear est déjà une étape pas toujours simple à dompter, si en plus on y perd l'espacement des instruments (ou nos effets stéréos) dans le mix.

Beaucoup font du ear mono ?
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Il peut y avoir une raison de ramener le main mix : quand tu n'as pas ton ingé son et que, comme moi, tu gères des sons synthétiques dont la présence peut énormément varier (exemple typique de l'ouverture d'un filtre ou de la mise de celui-ci en auto-résonance, ou encore un délai qui part en folie avec le feedback à burnes), ça permet de contrôler qu'on est à peu près juste au niveau volume.

Problème réglé quand on a son ingé son qui sait ce qui va se passer sur quelle partie du morceau, qui sait comment ça doit sonner et qui le doigt sur le bon fader pour réguler tes délires. Mais tout le monde n'a pas son ingé son.
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:lol: Ca c'est un autre problème.

C'est un travail en amont a la maison qui n'a pas été fait, celui d'égaliser ses niveaux entre sons/présets.
Ou a minima un travail de balances :)

Après pour en revenir au sujet je ne connais pas vraiment d'outil permettant sans avoir 2x + d'aux que de personnes ayant besoin de retours sans avoir une table demesurée ... Je reste curieux des futures propositions
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x
Hors sujet :
Citation :
C'est un travail en amont a la maison qui n'a pas été fait, celui d'égaliser ses niveaux entre sons/présets.
Ou a minima un travail de balances :)

- soit tu n'as pas lu ce que j'ai écrit
- soit tu ne l'as pas compris parce que ce n'est pas ta partie
- soit t'as décidé de troller ou de faire le malin en faisant celui qui sait :-D

Avec mon groupe, on travaille énormément en amont. C'est un 9h-19h00 une fois par semaine (et j'aimerais plus), plus des résidences sur plusieurs jours, au studio ou en salle. C'est de la préprod faite en enregistrant chaque morceau joué en live en multipistes + mix général pour peaufiner les sons, ajuster les niveaux des presets, égaliser et compresser chaque source, etc.

Donc, c'est bon, le boulot en amont, il est fait. :bravo:

Seulement, il y a des réalités physiques et quand tu touches violemment à la structure même du son en live, cela génère fatalement des écarts de volume qui sont sans commune mesure avec, par exemple, la classique différence de jeu entre les balances et le concert. On ne parle pas de changer de presets entre les morceaux, là, ou d'enclencher une pédale d'overdrive, mais d'un son qui, à la fin du morceau, a tellement évolué que le preset initial est totalement méconnaissable.
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Article très intéressant! Un grand merci :bravo:
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Citation de Will :
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Hors sujet :
Citation :
C'est un travail en amont a la maison qui n'a pas été fait, celui d'égaliser ses niveaux entre sons/présets.
Ou a minima un travail de balances :)

- soit tu n'as pas lu ce que j'ai écrit
- soit tu ne l'as pas compris parce que ce n'est pas ta partie
- soit t'as décidé de troller ou de faire le malin en faisant celui qui sait :-D

Avec mon groupe, on travaille énormément en amont. C'est un 9h-19h00 une fois par semaine (et j'aimerais plus), plus des résidences sur plusieurs jours, au studio ou en salle. C'est de la préprod faite en enregistrant chaque morceau joué en live en multipistes + mix général pour peaufiner les sons, ajuster les niveaux des presets, égaliser et compresser chaque source, etc.

Donc, c'est bon, le boulot en amont, il est fait. :bravo:

Seulement, il y a des réalités physiques et quand tu touches violemment à la structure même du son en live, cela génère fatalement des écarts de volume qui sont sans commune mesure avec, par exemple, la classique différence de jeu entre les balances et le concert. On ne parle pas de changer de presets entre les morceaux, là, ou d'enclencher une pédale d'overdrive, mais d'un son qui, à la fin du morceau, a tellement évolué que le preset initial est totalement méconnaissable.


Ce n'etait pas du tout pour troller ou autre. ni pour offenser.

Je ne comprend juste pas comment en conditions réelles (ou même dans les répets) les applications qui necessitent qu'un son ou préset peut partir délibérément de cette façon.
Je n'ai peut-etre (surement) pas en tête ton style de musique ou autre aussi pour en juger.

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Petit retour d'expérience... On est également passé avec mon groupe des wedges/bains de pied au full IEM. Ca a pris un certain temps et chaque musicien y est venu à son rythme, même si je suis à l'origine de l'idée. J'ai commencé à m'intéresser aux IEMs suite à un petit soucis d'acouphènes qui m'a conduit vers l'ORL et l'audio-prothésiste. J'ai fait moulé des embouts qu'à ce jour je n'ai toujours pas utilisé, préférant les embouts industriels pour la bonne et simple raison qu'ils laissent passer un peu de son ambiant. Etant chanteur et adepte du bain de foule, avoir un peu de retour sur ce qui se passe/se dit dans la fosse pendant le live est important. Car oui les IEMs isolent fortement et déconnectent vachement de la réalité du moment. Souvent, le public a un son assez réverbérant dans la salle alors que dans le casque c'est exempt de tout phénomène acoustique désagréable. On a clairement une balance hifi... Quand j'en lève mes ears en live, souvent c'est la claque! Parfois je me dis que le son public est dégueulasse en regard de ce que j'ai dans les oreilles. Pas faute à l'ingé, mais plutôt à l'acoustique des lieux. Ce décalage peut être déroutant pour un chanteur principalement (qui est par définition plus en contact avec le public) et pour les musiciens également.

A ce stade, et parce qu'à contrario, il y a de gros avantages à passer aux IEMs, nous avons investi dans du matos pour avoir une gestion de nos in ears en toutes circonstances. C'est que oui ça déconnecte pas mal le groupe du son que le public reçoit dans la salle mais le son reçu est quand même bien plus précis et permet une prestation plus précise, un groove plus calé, etc. Sans parler de l'aspect "sanitaire" qui fait qu'on se flingue bien moins l'ouïe! En pratique on a acheté 2 splitters passifs ART S8 et dédoublé tous nos signaux. On envoie donc nos 20 pistes à l'ingé façade et on utilise les 20 pistes "miroir" pour nous-mêmes. On les injecte dans notre console de mix/stagebox (Allen & heath Qu-PAC) et chacun affine sa balance via une app sur smartphone. C'est hyper simple à gérer et ça marche d'enfer.

Les retour du groupe, dont certains ne sont pas de grands techniciens, sont unanimes : ça change la vie! Partout on se produit, la balance retour est dorénavant bonne et on peut ainsi mettre l'accent sur la qualité de notre presta. Avant ça, la qualité des retours étaient trèèès aléatoire et parfois nous a carrément posé des soucis de jeu.

A ce jour, et malgré l'implémentation d'un micro d'ambiance pluggué dans le talkback (ouvert en continu) de la table, il m'arrive de me passer de mes oreillettes pour être en immersion avec le public. Sans ça, je passe à côté des remarques du public dans la salle/la fosse et je suis trop "dans ma bulle". Mais je ne saurais me lancer sur un concert sans avoir le système prêt à l'emploi. En général je démarre casqué puis rapidement je m'en défais +/- selon les lieux. Si l'acoustique est trop pourrie, je le garde un maximum. Si pas, il m'arrive de faire presque tout le concert sans...

 

 

 

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Citation :
A ce stade, et parce qu'à contrario, il y a de gros avantages à passer aux IEMs, nous avons investi dans du matos pour avoir une gestion de nos in ears en toutes circonstances. C'est que oui ça déconnecte pas mal le groupe du son que le public reçoit dans la salle mais le son reçu est quand même bien plus précis et permet une prestation plus précise, un groove plus calé, etc. Sans parler de l'aspect "sanitaire" qui fait qu'on se flingue bien moins l'ouïe!


Clair. Nous sommes aussi passés aux in-ear dans mon groupe, sous l'amicale pression de notre ingé son.
J'étais réticent pour deux raisons :
1- le coût pour avoir du bon matos. Or, on a peu tourné ces derniers temps pour une raison que tout le monde connaît
2- la peur : l'accident arrivé à Lara Fabian peut arriver à n'importe qui.

Finalement, lors d'une soirée chez un pote, un de ses amis m'a fait écouter les écouteurs qu'il avait achetés... 24 €. J'ai été assez scié par leur qualité. On s'en est donc pris et on a essayé en répet. ça a été la révélation. Pourtant, on répétait la plupart du temps au casque, mais ça n'a rien à voir.

Il faut dire que dans le groupe, il y a un biniou. Celui a fait une démarche pour sonner moins fort, le contraire de toute une vie de biniouer (instrument plutôt fait pour jouer acoustique en plein air) en grattant la anche de son instrument. Dommage qu'on n'ait pas mesuré le niveau sonore avant, mais après, il était descendu à ... 100 dB ! (certes à 50 cm)
(il continue la recherche avec son facteur d'anches pour descendre encore un peu).

Bref, le passage aux in-ears a permis de bien mieux détailler le son, et à lui d'entendre enfin ce que faisaient les autres, alors qu'avant, il ne percevait quasiment que le beat. Ce qui lui a aussi permis de mettre des effets sur son clou et de les contrôler en live.

Bref, on a transposé tout ça sur scène avec succès. Sauf qu'on voit bien qu'il faut qu'on gère nos retours nous-même. On est en cours d'équipement pour ça.

Et on a tous moins de son dans les oreilles tout en entendant mieux. C'est aussi une bénédiction pour la façade puisque le volume naturel du biniou nous obligeait à avoir un niveau de cheval sur scène.

On prend beaucoup plus de plaisir à jouer et, apparemment, ça s'entend en façade. :bravo:
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Je te rejoins dans cette démarche! Et tu mets en lumière un point que j'avais un peu passé sous silence : le niveau sonore en répète ou sur scène en live est vachement plus bas! Nous, on a même poussé le "vice" un peu plus loin : on a viré tous les combos (guitare-basse). La gratte est en sortie de pédalier (en stéréo) et la basse en sortie de preamp basse. Bon, impossible d'inviter quelqu'un à une de nos répètes, il n'y verrait qu'un batteur jouer... Mais voilà, en live, les ingés sont ravis. Non seulement on gagne un temps fou vu qu'on s'évite 5 balances retour en stéréo mais en plus, on ne pourrit plus le son de la face avec le son diffusé sur scène. Les jeunes ingés sont parfois un peu déroutés en lisant notre rider/fiche technique. Certains n'ont pas l'habitude de taffer comme ça. Mais finalement, quand ils pigent qu'on leur file 20 câbles comme quand on sort de nos instrus, l'affaire est réglée.

Le seul hic c'est finalement la longueur des câbles qu'on donne à l'ingé. En fait, on a construit 20 petits câbles patch pour aller de nos splitters vers notre console de mix qui est rackée. Tout ça étant dans le même flight, de ce côté-là aucun soucis. On se branche en face avant des splitters et boum, le son est véhiculé vers notre mixer sans soucis. En 2 minutes, on a du son dans nos casques. Mais pour la seconde sortie des splitters (destinée au FOH) là c'est plus chaud. On avait soudé 20 câbles de 1,5m pour pouvoir attaquer les boitiers de scène que les sondiers utilisent en live mais pour les remballer cette tresse dans le flight 6U, c'était quasiment mission impossible et l'objectif est quand même la facilité... Du coup on les a recoupé de moitié environ. Mais malgré les bons côtés de ce système prêt à l'emploi, l'ingé qui nous reçoit a quand même quelques contraintes :

1. nos flights doivent se situer au milieu et à l'arrière de la scène pour qu'on puisse tous se brancher dedans avec les longueurs de câbles dont nous disposons. Mis en bordure de scène, certains musiciens devraient alors prévoir des câbles de 10m, ce qu'on n'a pas de stock. Et puis, j'utilise une antenne déportée pour augmenter la portée de mon IEM et pouvoir faire du bain de foule quasiment sans limite de portée. Etant très directionnelle, je préfère avoir l'antenne au centre de la scène quand je pars dans le public.

2. maintenant qu'ils ont été retaillés, les câbles qu'on donne à l'ingé font 90cm max donc il doit prévoir de placer son boitier de scène très près de notre colonne de flights.

Après pour ceux que ça intéresse on a facilité les choses en attribuant une couleur aux câbles de chaque membre du groupe (rouge = batterie, vert = basse, etc) et on a repéré tous nos câbles avec des étiquettes que l'on a fixées avec des gaines thermo-retractables transparentes. Quand l'ingé se penche sur notre tresse de 20 câbles, il est bien content de trouver dans la pénombre 5 couleurs différentes et des signalétiques pour s'aider à câbler tout ça. On a même gainé les câbles par sorte (les cables drums ensemble, les cables instruments, les voix et effet, ...).

Les premiers retours des ingés sont vraiment excellents. Certains mettent déjà en lumière que la faible longueur des câbles qui leur sont destinés posera à terme un potentiel soucis et qu'il serait bon pour nous d'envisager des "rallonges" ou un boitier de scène à nous (de 10m par exemple). On verra à l'usage si tous les ingés peuvent récupérer nos signaux très près de nos flights...

Le coût enfin n'est pas négligeable vu qu'on a acheté 2 flights SKB à près de 200€ pièce, 2 splitters ART dont le coût a augmenté ces derniers mois, du câble Sommercable à profusion + des connecteurs Neutrik en quantité pour réaliser tous nos câbles plus divers accessoires pour faciliter tout ça (éclairage LED pour l'intérieur des racks, plateaux de rack à visser, collant double face hyper puissant pour fixer diverses choses, petit routeur discret - Apple airport express- pour créer un réseau wifi local, plateau roulant SKB pour surélever les flights en live et les déplacer facilement, ...).

Mais au final je ne regrette pas d'avoir investi là-dedans.

 

 

 

[ Dernière édition du message le 04/12/2021 à 14:46:57 ]

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Je n'ai toujours pas compris la notion d'émetteur ceinture, dans ce contexte. Qu'est-ce que ça émet, et vers quoi ?