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Anonyme-x22
Le meilleur expander pour ordinateur des années 80
Publié le 29/07/23 à 04:04Plus besoin de présenter en détails les caractéristiques de cette expendeur mythique:
- Avant dernière révision de la synthèse LA du D50 sans les LFO assignable, le chorus, l'eq 2 bande et quelques autres paramètres mineur.
- 128 user preset
- 128 rom tone dont 64 reprogrammable
- Module rythmique TR-707
- 128 sample d'attack/loop/rythm
- 32 voix de polyphonie
- 2 sortie audio jack 6.35mm
Concernant le moteur LA, c'est assez complet les possibilités sont aux rendez-vous mais le concept LA est assez compliqué:
- Jusqu'a quatre partielles par preset groupées par deux avec 13 structures.
- Une enveloppe pour le volume (4 point + sustain), le filtre ,le pitch (4 points)
- Un LFO vibrato
-...…
- Avant dernière révision de la synthèse LA du D50 sans les LFO assignable, le chorus, l'eq 2 bande et quelques autres paramètres mineur.
- 128 user preset
- 128 rom tone dont 64 reprogrammable
- Module rythmique TR-707
- 128 sample d'attack/loop/rythm
- 32 voix de polyphonie
- 2 sortie audio jack 6.35mm
Concernant le moteur LA, c'est assez complet les possibilités sont aux rendez-vous mais le concept LA est assez compliqué:
- Jusqu'a quatre partielles par preset groupées par deux avec 13 structures.
- Une enveloppe pour le volume (4 point + sustain), le filtre ,le pitch (4 points)
- Un LFO vibrato
-...…
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Plus besoin de présenter en détails les caractéristiques de cette expendeur mythique:
- Avant dernière révision de la synthèse LA du D50 sans les LFO assignable, le chorus, l'eq 2 bande et quelques autres paramètres mineur.
- 128 user preset
- 128 rom tone dont 64 reprogrammable
- Module rythmique TR-707
- 128 sample d'attack/loop/rythm
- 32 voix de polyphonie
- 2 sortie audio jack 6.35mm
Concernant le moteur LA, c'est assez complet les possibilités sont aux rendez-vous mais le concept LA est assez compliqué:
- Jusqu'a quatre partielles par preset groupées par deux avec 13 structures.
- Une enveloppe pour le volume (4 point + sustain), le filtre ,le pitch (4 points)
- Un LFO vibrato
- Des bias point pour le volume (2), le filtre, et le pitch (1)
- Du Time Keyfollow pour le volume, le filtre, le pitch.
- Du Velocity key follow pour le volume
- Réponse au toucher pour les trois enveloppes.
Bref comme énoncé, c'est assez complet.
Néanmoins, pour sortir ses propres sons, c'est pas évident, surtout si on se limite a deux partielle.
Cela reste impressionnant pour un expandeur d'ordinateur, même la serie sc qui suivra n'aura rien de comparable en terme d'architecture. De plus une pléthore de preset sont disponibles sur le net pour ceux qui ne souhaitent pas se lancer dans la création de preset.
L’édition comme toujours un contrôleur externe bien programmé ou a défaut le contrôleur rarissime (pg-1000) permettront de supprimer la programmation fastidieuse de façade qui plus est est inexistante sur cette version.
Concernant le son, c'est du tout bon, clair, pêchue, une bande passante jusqu’à 30Khz même avec les samples.
Je reste impressionné par la qualité de sortie car bien que les samples soit en 16Khz (12bit), on ne retrouve pas cette sonorité typique des dac d'aujourd'hui avec une coupure franche correspondant exactement aux sample rate des pcm, un son étouffé des échantillons, etc...; les sons de rythmiques sont vraiment excellent, les générateur d'ondes sonnent vraiment analogique, un vraie plaisir a écouter et rien n'a envier a du pur synthé analogique.
Les presets sont pour certains totalement identiques à ceux du D-50, est donc uniques. Pour les autres on peut plus ou moins imiter les LFO assignable via un séquenceur comme cubase et les sysex, lui rajouter un chorus eq et une reverb et c'est kif kif avec un D-50. (via programmation sysex en temps reel, il reste impossible de reproduire fidèlement les LFO du d-50 surtout à forte vitesse à moins de modifier le firmware, de plus, ca restera limité a une part, ou deux, en fonction du nombre de LFO midi; 6 lfo midi c'est déjà beaucoup)
Le son des TB-303 est reproductible également (basé sur les mêmes générateurs d'ondes, je suppute que se sont en faites 32 générateurs de TB-303 LA4041 indépendants regroupé dans une seul puce d’où la qualité sonore de la série DXXX, mais tous le reste est bien meilleur, sauf peut être les filtres?)
La partie rythmique est entièrement remappable pour utiliser vos propres son de rythmique (sisi on peut sortir de bon son de rythmique electro avec 2 partielle), ou l’utiliser comme 9 piste en utilisant un son mappé sur toute la rythmique, néanmoins la polyphonie sera votre point de blocage avec une machine.
La reverb est excellente.
Ps: certains parlent de souffle, le miens est totalement recappé, est j'ai pousser les gains a +48db, pour utiliser le ring modulateur plus pertinemment, franchement rien de bien méchant a +48db!
Donc au vue de tout cela, on a envie que d'une seul chose c'est de l'utiliser en studio. Malheureusement ce n'est pas fait pour. La version 1 qui est la plus recherché au niveau jeux vidéo, comporte quelque bugs (1 ou deux), ne permet pas d’écrire les presets en ram sans envoie de sysex, la polyphonie pêche des 24 voies mêmes réservées.
Le version 2 corrigera ces défauts, mais on n'aura toujours pas de rom pour les presets user et on perdra la disto de la version 1, du au dac 12 bit. Coupler deux MT-32 Rev 2 permet de régler le problème de polyphonie et aussi pour ceux qui souhaitent du LAGM de faire du 16 pistes GM.
J'ai écrit un programme pour pallier aux défauts de la version 1, et faciliter le travail avec les deux versions.
Cependant dans mon cas (version 1), je me bats avec les 24 voix de polyphonies pour faire un morceau plus ou moins pro. Je pense qu'après celui-la, je passerai directement sur les D-110.
Conclusion:
Fortement conseillé comme expendeur pour musique de jeux vidéo des années 80 pour ordinateur comme les jeux sierra, ils vous permettra de profiter des meilleurs bandes son dans ces jeux et de produire des bandes son pour jeux video de l’époque.
Comme expandeur home studio, çà reste un peu délicat surtout si on n'a pas l'habitude des sysex. Passez directement au double D-110, De plus étant recherché comme expandeur pour jeux vidéo, les prix sont supérieurs!
C'est du LA, c'est du tout bon!
Un 2 étoiles pro (2,5 en version 2), 4 etoiles comme expandeur de jeux vidéo.
- Avant dernière révision de la synthèse LA du D50 sans les LFO assignable, le chorus, l'eq 2 bande et quelques autres paramètres mineur.
- 128 user preset
- 128 rom tone dont 64 reprogrammable
- Module rythmique TR-707
- 128 sample d'attack/loop/rythm
- 32 voix de polyphonie
- 2 sortie audio jack 6.35mm
Concernant le moteur LA, c'est assez complet les possibilités sont aux rendez-vous mais le concept LA est assez compliqué:
- Jusqu'a quatre partielles par preset groupées par deux avec 13 structures.
- Une enveloppe pour le volume (4 point + sustain), le filtre ,le pitch (4 points)
- Un LFO vibrato
- Des bias point pour le volume (2), le filtre, et le pitch (1)
- Du Time Keyfollow pour le volume, le filtre, le pitch.
- Du Velocity key follow pour le volume
- Réponse au toucher pour les trois enveloppes.
Bref comme énoncé, c'est assez complet.
Néanmoins, pour sortir ses propres sons, c'est pas évident, surtout si on se limite a deux partielle.
Cela reste impressionnant pour un expandeur d'ordinateur, même la serie sc qui suivra n'aura rien de comparable en terme d'architecture. De plus une pléthore de preset sont disponibles sur le net pour ceux qui ne souhaitent pas se lancer dans la création de preset.
L’édition comme toujours un contrôleur externe bien programmé ou a défaut le contrôleur rarissime (pg-1000) permettront de supprimer la programmation fastidieuse de façade qui plus est est inexistante sur cette version.
Concernant le son, c'est du tout bon, clair, pêchue, une bande passante jusqu’à 30Khz même avec les samples.
Je reste impressionné par la qualité de sortie car bien que les samples soit en 16Khz (12bit), on ne retrouve pas cette sonorité typique des dac d'aujourd'hui avec une coupure franche correspondant exactement aux sample rate des pcm, un son étouffé des échantillons, etc...; les sons de rythmiques sont vraiment excellent, les générateur d'ondes sonnent vraiment analogique, un vraie plaisir a écouter et rien n'a envier a du pur synthé analogique.
Les presets sont pour certains totalement identiques à ceux du D-50, est donc uniques. Pour les autres on peut plus ou moins imiter les LFO assignable via un séquenceur comme cubase et les sysex, lui rajouter un chorus eq et une reverb et c'est kif kif avec un D-50. (via programmation sysex en temps reel, il reste impossible de reproduire fidèlement les LFO du d-50 surtout à forte vitesse à moins de modifier le firmware, de plus, ca restera limité a une part, ou deux, en fonction du nombre de LFO midi; 6 lfo midi c'est déjà beaucoup)
Le son des TB-303 est reproductible également (basé sur les mêmes générateurs d'ondes, je suppute que se sont en faites 32 générateurs de TB-303 LA4041 indépendants regroupé dans une seul puce d’où la qualité sonore de la série DXXX, mais tous le reste est bien meilleur, sauf peut être les filtres?)
La partie rythmique est entièrement remappable pour utiliser vos propres son de rythmique (sisi on peut sortir de bon son de rythmique electro avec 2 partielle), ou l’utiliser comme 9 piste en utilisant un son mappé sur toute la rythmique, néanmoins la polyphonie sera votre point de blocage avec une machine.
La reverb est excellente.
Ps: certains parlent de souffle, le miens est totalement recappé, est j'ai pousser les gains a +48db, pour utiliser le ring modulateur plus pertinemment, franchement rien de bien méchant a +48db!
Donc au vue de tout cela, on a envie que d'une seul chose c'est de l'utiliser en studio. Malheureusement ce n'est pas fait pour. La version 1 qui est la plus recherché au niveau jeux vidéo, comporte quelque bugs (1 ou deux), ne permet pas d’écrire les presets en ram sans envoie de sysex, la polyphonie pêche des 24 voies mêmes réservées.
Le version 2 corrigera ces défauts, mais on n'aura toujours pas de rom pour les presets user et on perdra la disto de la version 1, du au dac 12 bit. Coupler deux MT-32 Rev 2 permet de régler le problème de polyphonie et aussi pour ceux qui souhaitent du LAGM de faire du 16 pistes GM.
J'ai écrit un programme pour pallier aux défauts de la version 1, et faciliter le travail avec les deux versions.
Cependant dans mon cas (version 1), je me bats avec les 24 voix de polyphonies pour faire un morceau plus ou moins pro. Je pense qu'après celui-la, je passerai directement sur les D-110.
Conclusion:
Fortement conseillé comme expendeur pour musique de jeux vidéo des années 80 pour ordinateur comme les jeux sierra, ils vous permettra de profiter des meilleurs bandes son dans ces jeux et de produire des bandes son pour jeux video de l’époque.
Comme expandeur home studio, çà reste un peu délicat surtout si on n'a pas l'habitude des sysex. Passez directement au double D-110, De plus étant recherché comme expandeur pour jeux vidéo, les prix sont supérieurs!
C'est du LA, c'est du tout bon!
Un 2 étoiles pro (2,5 en version 2), 4 etoiles comme expandeur de jeux vidéo.
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Ote sa Voix
Exhumé après 20 ans …surpris par la qualité des sons
Publié le 02/12/22 à 02:47J’avais stocké cet expandeur pendant vingt ans dans mes cartons croyant qu’il ne fonctionnait plus.
Surprise! Il marche parfaitement. Et c’est un bonheur de le brancher sur le Digitakt pour séquencer des sons grâce aux huit pistes midi.
La piste midi du canal 10 donne la piste des sons de batterie, qui correspondrait à un dry kit sur Ableton par exemple. Mais les sons au nombre de 30 sont très bons, ils sont repartis dans l’espace sonore et ne sont pas ridicules avec ce qu’on peut faire avec le Digitakt.
Au total on a 128 sons issus du D50 ou du D20 qui étaient des références de la synthèse linéaire des années 80, synthés qui venaient sur le marché pour essayer de contre le DX7 de...…
Surprise! Il marche parfaitement. Et c’est un bonheur de le brancher sur le Digitakt pour séquencer des sons grâce aux huit pistes midi.
La piste midi du canal 10 donne la piste des sons de batterie, qui correspondrait à un dry kit sur Ableton par exemple. Mais les sons au nombre de 30 sont très bons, ils sont repartis dans l’espace sonore et ne sont pas ridicules avec ce qu’on peut faire avec le Digitakt.
Au total on a 128 sons issus du D50 ou du D20 qui étaient des références de la synthèse linéaire des années 80, synthés qui venaient sur le marché pour essayer de contre le DX7 de...…
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J’avais stocké cet expandeur pendant vingt ans dans mes cartons croyant qu’il ne fonctionnait plus.
Surprise! Il marche parfaitement. Et c’est un bonheur de le brancher sur le Digitakt pour séquencer des sons grâce aux huit pistes midi.
La piste midi du canal 10 donne la piste des sons de batterie, qui correspondrait à un dry kit sur Ableton par exemple. Mais les sons au nombre de 30 sont très bons, ils sont repartis dans l’espace sonore et ne sont pas ridicules avec ce qu’on peut faire avec le Digitakt.
Au total on a 128 sons issus du D50 ou du D20 qui étaient des références de la synthèse linéaire des années 80, synthés qui venaient sur le marché pour essayer de contre le DX7 de Yamaha. L’ère de la compétition des synthés numériques commençait.
Ça ne fait pas beaucoup de possibilités par rapport à ce qu’on trouve aujourd’hui et ceux qui s’étonnent du prix de l’occasion doivent comprendre que seuls les nostalgiques sont intéressés. Cependant une fois que chaque part ( huit de sons et une de sons rythmiques) est affectée au son qui nous plaît avec le canal midi qui va bien, cela fait un excellent complément pour un set hardware.
Les basses, les sons de brass, de string, de bells sont bien. Les sons de piano acoustique pas terribles mais les pianos électriques ça va. Les sons de synthés sont corrects.
Le piège c’est de compter sur la piste associée au canal midi 1 qui n’existe pas ! A gérer avec précaution.
Les réglages généraux comme le panning , la reverbe, par ex ou les réglages par part sont possibles par des combinaisons de boutons. D’ autres sont possibles par les contrôle change CC par midi mais la fiche de configuration les indique en hexadécimal donc quelques calculs à faire.
Utile est le program change accessible directement sur Digitakt, donc très sympa pour varier les sonorités en cours de live. Également dans cette configuration le pitch bend et la modwheel.
Pour conclure on voit ici que le rapport qualité prix n’a pas de sens pour un instrument d’une période passée qui peut être utile pour sa multitimbralité la qualité de certains sons et dans un set où la source sonore prioritaire ne lui est pas confiée. Seuls les fans de Roland des années 80 s’y retrouveront.
Surprise! Il marche parfaitement. Et c’est un bonheur de le brancher sur le Digitakt pour séquencer des sons grâce aux huit pistes midi.
La piste midi du canal 10 donne la piste des sons de batterie, qui correspondrait à un dry kit sur Ableton par exemple. Mais les sons au nombre de 30 sont très bons, ils sont repartis dans l’espace sonore et ne sont pas ridicules avec ce qu’on peut faire avec le Digitakt.
Au total on a 128 sons issus du D50 ou du D20 qui étaient des références de la synthèse linéaire des années 80, synthés qui venaient sur le marché pour essayer de contre le DX7 de Yamaha. L’ère de la compétition des synthés numériques commençait.
Ça ne fait pas beaucoup de possibilités par rapport à ce qu’on trouve aujourd’hui et ceux qui s’étonnent du prix de l’occasion doivent comprendre que seuls les nostalgiques sont intéressés. Cependant une fois que chaque part ( huit de sons et une de sons rythmiques) est affectée au son qui nous plaît avec le canal midi qui va bien, cela fait un excellent complément pour un set hardware.
Les basses, les sons de brass, de string, de bells sont bien. Les sons de piano acoustique pas terribles mais les pianos électriques ça va. Les sons de synthés sont corrects.
Le piège c’est de compter sur la piste associée au canal midi 1 qui n’existe pas ! A gérer avec précaution.
Les réglages généraux comme le panning , la reverbe, par ex ou les réglages par part sont possibles par des combinaisons de boutons. D’ autres sont possibles par les contrôle change CC par midi mais la fiche de configuration les indique en hexadécimal donc quelques calculs à faire.
Utile est le program change accessible directement sur Digitakt, donc très sympa pour varier les sonorités en cours de live. Également dans cette configuration le pitch bend et la modwheel.
Pour conclure on voit ici que le rapport qualité prix n’a pas de sens pour un instrument d’une période passée qui peut être utile pour sa multitimbralité la qualité de certains sons et dans un set où la source sonore prioritaire ne lui est pas confiée. Seuls les fans de Roland des années 80 s’y retrouveront.
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zolossi
rare
Publié le 23/06/17 à 15:04je ne vais pas faire de long laïus sur cet expandeur, Maxabbey a déjà presque tout dit.
Non, juste un petit commentaire , c'est le seul expandeur que je connaisse dont les sons de batteries et percussions répondent au pitch bend !!!! Etonnant même.
Rien que pour ça, c'est une bonne affaire
Non, juste un petit commentaire , c'est le seul expandeur que je connaisse dont les sons de batteries et percussions répondent au pitch bend !!!! Etonnant même.
Rien que pour ça, c'est une bonne affaire
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maxabbey
Publié le 17/02/06 à 21:30
Le MT-32 est un petit expandeur compatible MIDI sorti en 1987. Partageant la même technologie sonore que le célébrissime Roland D-50 de la même époque (synthèse Linear Arithmetic, combinant des formes d'ondes synthétiques à de véritables échantillons d'instruments de musique en PCM), il était considéré à l'époque, plus comme une carte son MIDI haut de gamme que comme un expandeur MIDI à part entière.
En effet, nombreux sont les jeux vidéo PC de cette époque, et plus particulièrement ceux de Sierra (The Secret of Monkey Island, Leisure Suit Larry, King Quest...) qui proposaient de reproduire leur trame sonore par le biais de ce synthétiseur en lieu et place de la synthèse MIDI AdLib,...…
En effet, nombreux sont les jeux vidéo PC de cette époque, et plus particulièrement ceux de Sierra (The Secret of Monkey Island, Leisure Suit Larry, King Quest...) qui proposaient de reproduire leur trame sonore par le biais de ce synthétiseur en lieu et place de la synthèse MIDI AdLib,...…
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Le MT-32 est un petit expandeur compatible MIDI sorti en 1987. Partageant la même technologie sonore que le célébrissime Roland D-50 de la même époque (synthèse Linear Arithmetic, combinant des formes d'ondes synthétiques à de véritables échantillons d'instruments de musique en PCM), il était considéré à l'époque, plus comme une carte son MIDI haut de gamme que comme un expandeur MIDI à part entière.
En effet, nombreux sont les jeux vidéo PC de cette époque, et plus particulièrement ceux de Sierra (The Secret of Monkey Island, Leisure Suit Larry, King Quest...) qui proposaient de reproduire leur trame sonore par le biais de ce synthétiseur en lieu et place de la synthèse MIDI AdLib, technologie beaucoup moins puissante (car composée uniquement de sons synthétiques FM), mais également beaucoup plus abordable financièrement, à une époque où les cartes son de type Sound Blaster commençaient à peine à se démocratiser au sein des PC.
Cet expandeur, du fait de son positionnement assez particulier sur le marché, n'est pas, à ma connaissance, un modèle "rackable" en l'état. Compatible toutefois avec la norme MIDI, il propose trois prises MIDI standard rondes (In, Out, Thru) et permet de reproduire jusqu'à 8 instruments en simultané sur 8 canaux MIDI (canaux 2 à 9), ainsi qu'une piste de percussions sur le canal 10. Sa polyphonie maximale est de 4 ondes/échantillons sonores par instrument, ce qui nous fait un total de 8 instruments x 4 composantes = polyphonie de 32 "notes" en simultané, d'où son nom, "Multi-Timbral 32". Au niveau des effets, il n'y en a qu'un, l'indispensable réverb, dont l'intensité est réglable sur un niveau de 0 (pas de réverb) à 10 (réverbération maximale). Concernant les connexions audio, un MT-32 de base propose deux sorties jacks femelles au format 6,35 mm, droite et gauche/mono. Sur certains MT-32 plus récents, une sortie casque a également fait son apparition.
Il propose 128 sons, mais non compatibles avec le standard General MIDI, apparu en 1991, soit quatre ans après sa sortie. Ces 128 sons sont toutefois organisés en catégories similaires à celles du General MIDI (pianos, orgues, synthétiques, chromatiques, guitares, percussions) ; mais, comme tout bon périphérique MIDI, il est possible de réorganiser ces sons via des fichiers SysEx spécifiques, afin de rendre le MT-32 partiellement compatible avec la norme General MIDI. Partiellement, car, comme indiqué plus haut, il ne peut reproduire que 8 canaux à la fois sans compter le canal de percussions, en comparaison avec les 16 canaux de la norme MIDI d'aujourd'hui. La piste de percussions (il n'y a qu'un seul kit de percussions standard), en revanche, est organisée à peu de choses près comme pour la norme General MIDI : grosses caisses, caisses claires, toms, cymbales... malheureusement, tous les sons de batterie du General MIDI ne sont pas présents sur la piste de percussions du MT-32 ; il manque, par exemple, les wood blocks ou certaines cymbales.
Les sons peuvent être édités et réorganisés par le biais de fichiers SysEx, que vous pouvez créer avec des utilitaires spécifiques, assez nombreux à l'époque (et encore présents aujourd'hui sur internet), sous DOS ou Windows. Mon choix s'est porté sur "LA Synth Editor", conçu à l'origine pour Windows 3.x, mais qui fonctionne à merveille sous Windows XP SP2, et qui propose une excellente banque de plusieurs centaines de sons personnalisés. L'édition de sons reste assez complexe dans la plupart des cas, mais, comme pour tout, c'est une question d'habitude. Relativement versatile, le MT-32 possède toutefois une limitation assez frustrante pour l'édition de sons : vous ne pouvez stocker que 64 sons personnalisés, en plus des 128 existants (ce qui porte le nombre maximal de sons utilisables à 192), et vous ne pourrez pas accéder à ces 64 sons supplémentaires depuis l'appareil ou un clavier MIDI, sans réassigner ces instruments à la place, par exemple, des 64 premiers instruments d'origine.
A ma connaissance, aucune extension n'est disponible pour le MT-32, étant donné que celui-ci ne prévoit pas d'emplacement pour accueillir des cartes d'extension. Toutefois, certaines sociétés spécialisées proposaient, à l'époque, de réaliser des modifications matérielles sur les MT-32, en vue de faire sauter certaines de ses limitations ou d'améliorer ses fonctionnalités (batterie de sauvegarde, sorties audio supplémentaires...), modifications plus connues sous le nom de "RealWorld" ; toutefois, trouver un MT-32 modifié en bon état devient de plus en plus difficile aujourd'hui, et je doute fort que les sociétés qui réalisaient ces modifications il y a plus de quinze ans accepteraient encore de le faire aujourd'hui !
UTILISATION
Le MT-32 est un expandeur idéal pour débuter avec ce type de synthétiseurs, car il est très simple à utiliser. Il possède une LED qui s'allume lors de la circulation de données MIDI au sein de l'appareil ; son écran LCD 1 ligne de 20 caractères indique en permanence l'état des pistes MIDI où sont reproduites les notes, et il propose en facade différents boutons permettant de régler des paramètres tels que le volume maître, le groupe d'instruments, l'instrument et le volume de chacun des 8 canaux MIDI reproduits et du canal de percussion.
Si ces réglages sont accessibles directement pour les cinq premiers canaux et le canal de percussions (chacun de ces canaux a son bouton de contrôle), il faudra réaliser une manipulation supplémentaire pour accéder aux réglages des canaux 6 à 8. Un rien fastidieux au début (des boutons directs pour ces canaux n'auraient pas été de trop), les combinaisons de touches deviennent très vite familières, d'autant plus que la plupart d'entre elles sont réalisées en maintenant la touche Master Volume : accès aux canaux 6 à 8 (en maintenant cette touche et en appuyant sur 1, 2 ou 3), réglage du niveau de réverb, remise à zéro de l'appareil, réglage du niveau de réverbération, etc.
Le manuel, relativement bien fait (vous pourrez le trouver en version PDF scannée sur internet si vous n'arrivez pas à vous procurer un MT-32 avec sa documentation papier), détaille les manipulations qu'il est possible d'effectuer, ainsi que les paramètres techniques permettant de mieux appréhender l'édition de sons. Après une première lecture, il devient très facile de manipuler cet appareil, qui, je le répète, est certainement un des expandeurs les plus simples qui soient.
Mais cet appareil n'est bien entendu pas exempt de défauts.
Ainsi, les réglages personnalisés (dont les sons que vous avez édités) ne sont pas conservés à l'extinction de l'appareil, il vous faudra donc penser à les sauvegarder dans un fichier SysEx que vous devrez recharger à chaque mise sous tension.
Le bouton de volume, qui fait office de bouton de navigation, est d'apparence assez robuste, mais il doit être manipulé d'une certaine manière, car n'étant pas cranté, on ne peut pas le faire tourner sur lui-même ; ainsi, par exemple, si un fichier MIDI règle le volume de l'appareil à un volume inférieur à celui indiqué par la position du bouton, il vous faudra faire revenir le bouton vers l'arrière pour pouvoir augmenter le niveau du volume ; c'est un réflexe à acquérir, mais qui n'est pas toujours évident à gérer.
Et enfin, mais c'est un défaut compréhensible au vu de l'âge et du positionnement commercial de l'appareil, le MT-32 produit un petit peu de souffle. Souffle qui, pour ma part, ne me gêne absolument pas, surtout en lecture, mais qui peut gêner lors de l'enregistrement, surtout si on enregistre le son à faible volume et que l'on normalise le niveau sonore de l'échantillon par la suite.
SONORITÉS
Les sonorités du MT-32 ont une teinte assez particulière, ni vraiment acoustique, ni trop synthétique, plus adaptée, à mon sens, pour la reproduction de fichiers MIDI.
C'est certainement la raison pour laquelle il n'a pas vraiment été utilisé dans des productions musicales de la fin des années 80 - son grand frère, le D-50, tenait déjà une place de choix dans ce domaine - mais plutôt dans les plus grands jeux PC de cette époque : Sierra (The Secret of Monkey Island, Day of The Tentacle...), Westwood Studios (The Legend of Kyrandia, Loom...) ou Delphine Software (Les Voyageurs du Temps, Operation Stealth) font partie des quelques éditeurs/développeurs de jeux vidéos qui ont inclus un support du MT-32 dans leurs productions de l'époque, afin d'offrir aux joueurs (fortunés ou passionnés) qui pouvaient s'offrir à l'époque cet appareil ou ses petits camarades compatibles (carte son LAPC-I, CM-32/64, MT-100, CM-500...), une meilleure expérience de jeu au niveau sonore, le MT-32 pouvant reproduire à la fois la musique et les effets sonores des jeux à la place des chipsets son compatibles AdLib, présents à l'époque sur des cartes sons plus courantes et moins chères, comme les Sound Blaster.
Au niveau du réalisme, comme dans tout synthétiseur, il y a du bon et du moins bon, et cela reste bien entendu subjectif.
Les meilleurs sons sont, à mon avis, les sons synthétiques : orgues, nappes, basses... Beaucoup ont un punch assez étonnant pour une si petite machine (Orgue 2, Doctor Solo, Square Wave...), et certains instruments sont très similaires voire identiques à ceux du célèbre D-50 : les pads (Atmosphere, Fantasia, SoundTrack...), les chromatiques (Marimba, Vibraphone...) ou les flûtes (surtout le shakuhachi).
Les sons les moins bons sont, à mon avis, ceux devant se rapprocher le plus possible de leur équivalent acoustique : les pianos (sauf les pianos électriques, conçus pour avoir une sonorité électrique, et le Honky-Tonk, qui, bien que synthétique, ne manque pas de pêche), certaines nappes et cordes acoustiques solo (harpes, Pizzicato) ainsi que les guitares et basses acoustiques, qui sonnent presque toutes synthétiques, à l'exception des basses "slap".
Seule exception au niveau des instruments acoustiques, les percussions. Je les trouve vraiment bonnes, et pourtant je suis habitué aux gros sons bien bourrins. Les sons de batterie du MT-32 sont passe-partout, expressifs et adaptés à tout style de musique. Je les trouve meilleurs que la banque de percussions standard du synthé MIDI fourni avec Windows (qui, lui, est basé sur la banque de sons Roland SCC-1).
Relié à mon modeste clavier maître Evolution MK-249 (via sa sortie MIDI), le MT-32 répond bien à la vélocité, je trouve que la modulation est assez faible par rapport à d'autres synthés MIDI (je pense aux synthés de ma Sound Blaster Live!), et le pitch bend est différent par rapport au standard General MIDI (sur un synthé GM, pousser la molette de pitch bend à fond ne décale le son que de quelques notes, alors que la même intensité provoque un décalage d'un octave sur le MT-32), mais la plupart de ces paramètres sont ajustables par fichiers SysEx.
La meilleure façon de se faire une idée des sonorités du MT-32 est d'écouter des enregistrements (MP3, OGG) de bandes sonores de jeux vidéos en format MT-32 ; en plus de ceux que j'ai déjà cités précédemment, je citerais également T.F.X. (qui utilise de bons sons personnalisés, dont des guitares électriques synthétiques tout simplement époustouflantes pour une telle machine) ou SimCity 2000.
AVIS GLOBAL
Mon histoire avec ce synthé est très particulière. Je l'ai acquis d'occasion en mars 2005 à un membre d'AudioFanzine pour 45 €, avec son alimentation d'origine et des câbles MIDI/audio, mais sans documentation papier. Gros problème, il produisait un bruit de fond permanent très désagréable. J'ai tenté pendant près d'un an de résoudre ce problème sans succès (changement de l'alimentation, des câbles audio, démontage et nettoyage de la carte mère, changement de celle-ci par un modèle plus récent que l'on m'avait gracieusement offert).
Agacé par ce problème insoluble, j'ai tenté de le revendre, dans l'optique de m'en reprocurer un autre exemplaire (avec la ferme intention de le tester sur place avant d'acheter), mais un membre de la communauté MT-32 la plus active du Web, Quest Studios ( http://www.queststudios.com ), m'a gentiment proposé d'échanger mon MT-32 défectueux contre son modèle en bon état, persuadé qu'il pourrait résoudre assez facilement le problème de bruit de mon MT-32. Je ne peux donc que le remercier chaleureusement pour son geste, car c'est grâce à lui que je peux aujourd'hui profiter vraiment du MT-32 pour les anciens jeux DOS ou pour compléter ma banque de sons SoundFont.
C'est mon premier expandeur MIDI (j'ai une carte son Sound Blaster Live! et un clavier maître MIDI MK-249). J'aime cette petite machine pour sa simplicité d'utilisation et son rapport qualité/prix. On peut trouver aujourd'hui des MT-32 dans les 30 € sur internet ou dans certains magasins de vente de matériel d'occasion, un prix que je ne trouve pas du tout élevé, en comparaison des $600 qu'il valait, il me semble, à sa sortie, ce qui le rendait assez peu accessible aux joueurs désireux d'améliorer la qualité sonore de leurs jeux, à une époque où une carte Sound Blaster "de base" devait valoir, si je me souviens bien, dans les 150 € (1000 F).
Je referais ce choix si je devais acquérir un périphérique MIDI dans cette gamme de prix, car le MT-32 est assurément le plus polyvalent par rapport à ses camarades compatibles, les CM-32/64, LAPC-I et autres CM-500. S'il n'offre peut-être pas les mêmes possibilités sonores que ces derniers (le CM-500, par exemple, combine les sons du MT-32 et les sons du SC-55), sa connectique MIDI l'a maintenu compatible avec tous les équipements musicaux d'aujourd'hui (contrairement à la LAPC-I, version "carte son interne" du MT-32, qui est impossible à monter dans un PC sans port ISA, remplacé depuis des années par le port PCI). De plus, son écran et ses touches de contrôle sont de véritables plus en comparaison à la LAPC-I ou à la série CM, qui n'en sont pas pourvus à ma connaissance.
Il convient, afin de ne pas être déçu par cet appareil, de bien cerner son positionnement et l'utilisation qui en a été faite : c'est l'instrument de choix pour tout joueur PC de la fin des années 80 et du début des années 90, en raison du nombre de jeux vidéo qui ont exploité ses capacités musicales et sonores, de façon magistrale pour certains d'entre eux que j'ai déjà cités.
En revanche, il risque de décevoir quelqu'un qui rechercherait des gros sons caractéristiques de cette époque, qui serait davantage intéressé par le D-50 par exemple, un modèle disposant de la même technologie sonore, "LA", mais avec des paramètres d'édition plus avancés. Il faut en effet dire que, même en comparaison avec le matériel musical de son époque, le MT-32 ne possède pas de capacités sonores et techniques très poussées, même si on peut le convertir partiellement à la norme General MIDI, que pas mal de sons de base sont intéressants et que l'on peut en tirer de très bons sons synthétiques avec un effort d'édition minimal.
Si je peux donc vous donner un conseil en guise de conclusion à ce long article, renseignez-vous au maximum sur les capacités et les possibilités d'utilisation de cet appareil, pour être sûr qu'il corresponde bien à vos besoins, le forum du site Quest Studios est une excellente source d'informations pour cela. Faites également attention à la nature de l'occasion sur laquelle vous tomberez, si vous achetez une machine de cet âge, pour éviter de vous retrouver piégé(e) comme moi avec un modèle à priori en bon état, mais défectueux au final, car il semblerait que ce genre de machines tend à se dégrader avec l'âge (voir les problèmes avec les contacts en carbone du D-50) surtout si elle n'est pas entretenue correctement.
Sur ce, j'espère que cet avis vous aura suffisament renseigné sur ce petit expandeur ; je me tiens en tout cas à votre disposition pour toute remarque sur cet article !
En effet, nombreux sont les jeux vidéo PC de cette époque, et plus particulièrement ceux de Sierra (The Secret of Monkey Island, Leisure Suit Larry, King Quest...) qui proposaient de reproduire leur trame sonore par le biais de ce synthétiseur en lieu et place de la synthèse MIDI AdLib, technologie beaucoup moins puissante (car composée uniquement de sons synthétiques FM), mais également beaucoup plus abordable financièrement, à une époque où les cartes son de type Sound Blaster commençaient à peine à se démocratiser au sein des PC.
Cet expandeur, du fait de son positionnement assez particulier sur le marché, n'est pas, à ma connaissance, un modèle "rackable" en l'état. Compatible toutefois avec la norme MIDI, il propose trois prises MIDI standard rondes (In, Out, Thru) et permet de reproduire jusqu'à 8 instruments en simultané sur 8 canaux MIDI (canaux 2 à 9), ainsi qu'une piste de percussions sur le canal 10. Sa polyphonie maximale est de 4 ondes/échantillons sonores par instrument, ce qui nous fait un total de 8 instruments x 4 composantes = polyphonie de 32 "notes" en simultané, d'où son nom, "Multi-Timbral 32". Au niveau des effets, il n'y en a qu'un, l'indispensable réverb, dont l'intensité est réglable sur un niveau de 0 (pas de réverb) à 10 (réverbération maximale). Concernant les connexions audio, un MT-32 de base propose deux sorties jacks femelles au format 6,35 mm, droite et gauche/mono. Sur certains MT-32 plus récents, une sortie casque a également fait son apparition.
Il propose 128 sons, mais non compatibles avec le standard General MIDI, apparu en 1991, soit quatre ans après sa sortie. Ces 128 sons sont toutefois organisés en catégories similaires à celles du General MIDI (pianos, orgues, synthétiques, chromatiques, guitares, percussions) ; mais, comme tout bon périphérique MIDI, il est possible de réorganiser ces sons via des fichiers SysEx spécifiques, afin de rendre le MT-32 partiellement compatible avec la norme General MIDI. Partiellement, car, comme indiqué plus haut, il ne peut reproduire que 8 canaux à la fois sans compter le canal de percussions, en comparaison avec les 16 canaux de la norme MIDI d'aujourd'hui. La piste de percussions (il n'y a qu'un seul kit de percussions standard), en revanche, est organisée à peu de choses près comme pour la norme General MIDI : grosses caisses, caisses claires, toms, cymbales... malheureusement, tous les sons de batterie du General MIDI ne sont pas présents sur la piste de percussions du MT-32 ; il manque, par exemple, les wood blocks ou certaines cymbales.
Les sons peuvent être édités et réorganisés par le biais de fichiers SysEx, que vous pouvez créer avec des utilitaires spécifiques, assez nombreux à l'époque (et encore présents aujourd'hui sur internet), sous DOS ou Windows. Mon choix s'est porté sur "LA Synth Editor", conçu à l'origine pour Windows 3.x, mais qui fonctionne à merveille sous Windows XP SP2, et qui propose une excellente banque de plusieurs centaines de sons personnalisés. L'édition de sons reste assez complexe dans la plupart des cas, mais, comme pour tout, c'est une question d'habitude. Relativement versatile, le MT-32 possède toutefois une limitation assez frustrante pour l'édition de sons : vous ne pouvez stocker que 64 sons personnalisés, en plus des 128 existants (ce qui porte le nombre maximal de sons utilisables à 192), et vous ne pourrez pas accéder à ces 64 sons supplémentaires depuis l'appareil ou un clavier MIDI, sans réassigner ces instruments à la place, par exemple, des 64 premiers instruments d'origine.
A ma connaissance, aucune extension n'est disponible pour le MT-32, étant donné que celui-ci ne prévoit pas d'emplacement pour accueillir des cartes d'extension. Toutefois, certaines sociétés spécialisées proposaient, à l'époque, de réaliser des modifications matérielles sur les MT-32, en vue de faire sauter certaines de ses limitations ou d'améliorer ses fonctionnalités (batterie de sauvegarde, sorties audio supplémentaires...), modifications plus connues sous le nom de "RealWorld" ; toutefois, trouver un MT-32 modifié en bon état devient de plus en plus difficile aujourd'hui, et je doute fort que les sociétés qui réalisaient ces modifications il y a plus de quinze ans accepteraient encore de le faire aujourd'hui !
UTILISATION
Le MT-32 est un expandeur idéal pour débuter avec ce type de synthétiseurs, car il est très simple à utiliser. Il possède une LED qui s'allume lors de la circulation de données MIDI au sein de l'appareil ; son écran LCD 1 ligne de 20 caractères indique en permanence l'état des pistes MIDI où sont reproduites les notes, et il propose en facade différents boutons permettant de régler des paramètres tels que le volume maître, le groupe d'instruments, l'instrument et le volume de chacun des 8 canaux MIDI reproduits et du canal de percussion.
Si ces réglages sont accessibles directement pour les cinq premiers canaux et le canal de percussions (chacun de ces canaux a son bouton de contrôle), il faudra réaliser une manipulation supplémentaire pour accéder aux réglages des canaux 6 à 8. Un rien fastidieux au début (des boutons directs pour ces canaux n'auraient pas été de trop), les combinaisons de touches deviennent très vite familières, d'autant plus que la plupart d'entre elles sont réalisées en maintenant la touche Master Volume : accès aux canaux 6 à 8 (en maintenant cette touche et en appuyant sur 1, 2 ou 3), réglage du niveau de réverb, remise à zéro de l'appareil, réglage du niveau de réverbération, etc.
Le manuel, relativement bien fait (vous pourrez le trouver en version PDF scannée sur internet si vous n'arrivez pas à vous procurer un MT-32 avec sa documentation papier), détaille les manipulations qu'il est possible d'effectuer, ainsi que les paramètres techniques permettant de mieux appréhender l'édition de sons. Après une première lecture, il devient très facile de manipuler cet appareil, qui, je le répète, est certainement un des expandeurs les plus simples qui soient.
Mais cet appareil n'est bien entendu pas exempt de défauts.
Ainsi, les réglages personnalisés (dont les sons que vous avez édités) ne sont pas conservés à l'extinction de l'appareil, il vous faudra donc penser à les sauvegarder dans un fichier SysEx que vous devrez recharger à chaque mise sous tension.
Le bouton de volume, qui fait office de bouton de navigation, est d'apparence assez robuste, mais il doit être manipulé d'une certaine manière, car n'étant pas cranté, on ne peut pas le faire tourner sur lui-même ; ainsi, par exemple, si un fichier MIDI règle le volume de l'appareil à un volume inférieur à celui indiqué par la position du bouton, il vous faudra faire revenir le bouton vers l'arrière pour pouvoir augmenter le niveau du volume ; c'est un réflexe à acquérir, mais qui n'est pas toujours évident à gérer.
Et enfin, mais c'est un défaut compréhensible au vu de l'âge et du positionnement commercial de l'appareil, le MT-32 produit un petit peu de souffle. Souffle qui, pour ma part, ne me gêne absolument pas, surtout en lecture, mais qui peut gêner lors de l'enregistrement, surtout si on enregistre le son à faible volume et que l'on normalise le niveau sonore de l'échantillon par la suite.
SONORITÉS
Les sonorités du MT-32 ont une teinte assez particulière, ni vraiment acoustique, ni trop synthétique, plus adaptée, à mon sens, pour la reproduction de fichiers MIDI.
C'est certainement la raison pour laquelle il n'a pas vraiment été utilisé dans des productions musicales de la fin des années 80 - son grand frère, le D-50, tenait déjà une place de choix dans ce domaine - mais plutôt dans les plus grands jeux PC de cette époque : Sierra (The Secret of Monkey Island, Day of The Tentacle...), Westwood Studios (The Legend of Kyrandia, Loom...) ou Delphine Software (Les Voyageurs du Temps, Operation Stealth) font partie des quelques éditeurs/développeurs de jeux vidéos qui ont inclus un support du MT-32 dans leurs productions de l'époque, afin d'offrir aux joueurs (fortunés ou passionnés) qui pouvaient s'offrir à l'époque cet appareil ou ses petits camarades compatibles (carte son LAPC-I, CM-32/64, MT-100, CM-500...), une meilleure expérience de jeu au niveau sonore, le MT-32 pouvant reproduire à la fois la musique et les effets sonores des jeux à la place des chipsets son compatibles AdLib, présents à l'époque sur des cartes sons plus courantes et moins chères, comme les Sound Blaster.
Au niveau du réalisme, comme dans tout synthétiseur, il y a du bon et du moins bon, et cela reste bien entendu subjectif.
Les meilleurs sons sont, à mon avis, les sons synthétiques : orgues, nappes, basses... Beaucoup ont un punch assez étonnant pour une si petite machine (Orgue 2, Doctor Solo, Square Wave...), et certains instruments sont très similaires voire identiques à ceux du célèbre D-50 : les pads (Atmosphere, Fantasia, SoundTrack...), les chromatiques (Marimba, Vibraphone...) ou les flûtes (surtout le shakuhachi).
Les sons les moins bons sont, à mon avis, ceux devant se rapprocher le plus possible de leur équivalent acoustique : les pianos (sauf les pianos électriques, conçus pour avoir une sonorité électrique, et le Honky-Tonk, qui, bien que synthétique, ne manque pas de pêche), certaines nappes et cordes acoustiques solo (harpes, Pizzicato) ainsi que les guitares et basses acoustiques, qui sonnent presque toutes synthétiques, à l'exception des basses "slap".
Seule exception au niveau des instruments acoustiques, les percussions. Je les trouve vraiment bonnes, et pourtant je suis habitué aux gros sons bien bourrins. Les sons de batterie du MT-32 sont passe-partout, expressifs et adaptés à tout style de musique. Je les trouve meilleurs que la banque de percussions standard du synthé MIDI fourni avec Windows (qui, lui, est basé sur la banque de sons Roland SCC-1).
Relié à mon modeste clavier maître Evolution MK-249 (via sa sortie MIDI), le MT-32 répond bien à la vélocité, je trouve que la modulation est assez faible par rapport à d'autres synthés MIDI (je pense aux synthés de ma Sound Blaster Live!), et le pitch bend est différent par rapport au standard General MIDI (sur un synthé GM, pousser la molette de pitch bend à fond ne décale le son que de quelques notes, alors que la même intensité provoque un décalage d'un octave sur le MT-32), mais la plupart de ces paramètres sont ajustables par fichiers SysEx.
La meilleure façon de se faire une idée des sonorités du MT-32 est d'écouter des enregistrements (MP3, OGG) de bandes sonores de jeux vidéos en format MT-32 ; en plus de ceux que j'ai déjà cités précédemment, je citerais également T.F.X. (qui utilise de bons sons personnalisés, dont des guitares électriques synthétiques tout simplement époustouflantes pour une telle machine) ou SimCity 2000.
AVIS GLOBAL
Mon histoire avec ce synthé est très particulière. Je l'ai acquis d'occasion en mars 2005 à un membre d'AudioFanzine pour 45 €, avec son alimentation d'origine et des câbles MIDI/audio, mais sans documentation papier. Gros problème, il produisait un bruit de fond permanent très désagréable. J'ai tenté pendant près d'un an de résoudre ce problème sans succès (changement de l'alimentation, des câbles audio, démontage et nettoyage de la carte mère, changement de celle-ci par un modèle plus récent que l'on m'avait gracieusement offert).
Agacé par ce problème insoluble, j'ai tenté de le revendre, dans l'optique de m'en reprocurer un autre exemplaire (avec la ferme intention de le tester sur place avant d'acheter), mais un membre de la communauté MT-32 la plus active du Web, Quest Studios ( http://www.queststudios.com ), m'a gentiment proposé d'échanger mon MT-32 défectueux contre son modèle en bon état, persuadé qu'il pourrait résoudre assez facilement le problème de bruit de mon MT-32. Je ne peux donc que le remercier chaleureusement pour son geste, car c'est grâce à lui que je peux aujourd'hui profiter vraiment du MT-32 pour les anciens jeux DOS ou pour compléter ma banque de sons SoundFont.
C'est mon premier expandeur MIDI (j'ai une carte son Sound Blaster Live! et un clavier maître MIDI MK-249). J'aime cette petite machine pour sa simplicité d'utilisation et son rapport qualité/prix. On peut trouver aujourd'hui des MT-32 dans les 30 € sur internet ou dans certains magasins de vente de matériel d'occasion, un prix que je ne trouve pas du tout élevé, en comparaison des $600 qu'il valait, il me semble, à sa sortie, ce qui le rendait assez peu accessible aux joueurs désireux d'améliorer la qualité sonore de leurs jeux, à une époque où une carte Sound Blaster "de base" devait valoir, si je me souviens bien, dans les 150 € (1000 F).
Je referais ce choix si je devais acquérir un périphérique MIDI dans cette gamme de prix, car le MT-32 est assurément le plus polyvalent par rapport à ses camarades compatibles, les CM-32/64, LAPC-I et autres CM-500. S'il n'offre peut-être pas les mêmes possibilités sonores que ces derniers (le CM-500, par exemple, combine les sons du MT-32 et les sons du SC-55), sa connectique MIDI l'a maintenu compatible avec tous les équipements musicaux d'aujourd'hui (contrairement à la LAPC-I, version "carte son interne" du MT-32, qui est impossible à monter dans un PC sans port ISA, remplacé depuis des années par le port PCI). De plus, son écran et ses touches de contrôle sont de véritables plus en comparaison à la LAPC-I ou à la série CM, qui n'en sont pas pourvus à ma connaissance.
Il convient, afin de ne pas être déçu par cet appareil, de bien cerner son positionnement et l'utilisation qui en a été faite : c'est l'instrument de choix pour tout joueur PC de la fin des années 80 et du début des années 90, en raison du nombre de jeux vidéo qui ont exploité ses capacités musicales et sonores, de façon magistrale pour certains d'entre eux que j'ai déjà cités.
En revanche, il risque de décevoir quelqu'un qui rechercherait des gros sons caractéristiques de cette époque, qui serait davantage intéressé par le D-50 par exemple, un modèle disposant de la même technologie sonore, "LA", mais avec des paramètres d'édition plus avancés. Il faut en effet dire que, même en comparaison avec le matériel musical de son époque, le MT-32 ne possède pas de capacités sonores et techniques très poussées, même si on peut le convertir partiellement à la norme General MIDI, que pas mal de sons de base sont intéressants et que l'on peut en tirer de très bons sons synthétiques avec un effort d'édition minimal.
Si je peux donc vous donner un conseil en guise de conclusion à ce long article, renseignez-vous au maximum sur les capacités et les possibilités d'utilisation de cet appareil, pour être sûr qu'il corresponde bien à vos besoins, le forum du site Quest Studios est une excellente source d'informations pour cela. Faites également attention à la nature de l'occasion sur laquelle vous tomberez, si vous achetez une machine de cet âge, pour éviter de vous retrouver piégé(e) comme moi avec un modèle à priori en bon état, mais défectueux au final, car il semblerait que ce genre de machines tend à se dégrader avec l'âge (voir les problèmes avec les contacts en carbone du D-50) surtout si elle n'est pas entretenue correctement.
Sur ce, j'espère que cet avis vous aura suffisament renseigné sur ce petit expandeur ; je me tiens en tout cas à votre disposition pour toute remarque sur cet article !
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Extraits audio
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Fiche technique
- Fabricant : Roland
- Modèle : MT-32
- Catégorie : Expandeurs
- Fiche créée le : 26/04/2002
MAJOR SPECIFICATIONS (source Roland MT-32 Owner 's manuel)
- Sound Source : LA (Linear Arithmetic syntesis)
- Number of notes (Polyphony) : up to 32 simultaneously
- Number of timbres (Multitimbral) : Up to 8 and 1 rythm part
- Preset timbres : 128 for Sound Parts and 30 for Rythm Parts
- Connectors : Outputs Jacks (6,35) L(mono) + R
Midi connectors : In,Out,Thru
DC in Jack.
-Power supply : 9V DC supplied by ACB-series AC adapter
Current consumption : 650 mA at 9V DC
- External dimensions : 305mm(width)X220mm(depth)x45mm(Height)
- Weight : 1,5 Kg
Distribué par rolandcentraleurope
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Autres dénominations : mt 32, mt32