Grattes [ défoncées ] Land

faut pas faire chier Pete...

bon, je poste aussi ici, vu que ça cause des Who

Le Nouvel Observateur. – Les Who avaient la réputation d'être le groupe le plus dangereux...
Roger Daltrey. – Et c'était justifié. On foutait la trouille aux gens particulièrement sur scène. Je me souviens d’Abbie Hoffman. A Woodstock, il est monté sur scène pendant qu'on jouait pour balancer son petit couplet militant. Pete [Townshend] lui a fichu un coup de guitare sur la tête et l'a étendu raide. Il faut dire qu'on marchait au speed. Nous étions complètement paranos et incroyablement jaloux les uns des autres. On n'arrêtait pas de se battre entre nous. Mais attention: si un type de l'extérieur venait nous chercher, alors là, que Dieu lui vienne en aide! On lui faisait la peau. En fait, les Who prospéraient sur la paranoïa et la jalousie. C'étaient les deux composantes de notre agressivité. L'époque était terriblement frustrante pour notre génération. La seule façon de laisser éclater notre frustration, c'était la musique; le meilleur endroit, la scène.

N. O. –  On a dit que sur scène vous faisiez autant de bruit qu'un Concorde au décollage: plus de 120 décibels à 50 mètres!
R. Daltrey. – Les Who sont entrés dans le «Guinness Book of Records» comme le groupe le plus bruyant du monde. Il paraît qu'il y a des malades qui se sont mis en tête de casser ce record! C'est absurde. Nous, nous n'avions pas le choix: il fallait qu'on fasse tout ce bruit sur scène. Si on ne tournait pas les boutons à fond, on ne pouvait pas libérer toute l'agressivité qu'on avait en nous. La violence du son nous permettait de lever nos inhibitions. Vous avez remarqué: dans la vie de tous les jours, on ne passe pas son temps à sauter naturellement en l'air. Les groupes modernes ne sont plus obligés de se défoncer à cause des systèmes de relais acoustiques dans la salle. Nous, on prenait tout en pleine poire.

Casser du matériel sur scène est vite devenu la marque de fabrique des Who. Aviez-vous vraiment besoin de tout détruire chaque soir?
R. Daltrey. – Au début, oui. C'était essentiel. Ce geste est vraiment né de la frustration que nous ressentions de jouer dans des endroits minables. Un jour, on jouait dans une cave dont le plafond était très bas. Pete cognait sans arrêt le manche de sa guitare contre le plafond. A un moment, il en eu marre et il a pété sa guitare. Après, ça n'a plus arrêté. Un jour, un ampli a explosé et il y a eu un début d'incendie. Les cheveux de Pete ont commencé à brûler. Tout casser, c'était comme un orgasme à la fin d'une bonne baise. Vous savez, pour nous, il n'y avait jamais assez de violence sur scène. Nous étions toujours déçus par nos concerts. Nous avions le sentiment d'être un cran au-dessous de ce qu'on pouvait donner. Pour un artiste, c'est le combat qui est important. Casser le matériel sur scène, ça faisait partie de ce combat. A la fin, oui, c'était devenu un show. Les gens étaient frustrés si on ne cassait pas au moins une guitare. Keith Moon, notre batteur, ne pouvait pas terminer un concert sans tout foutre en l'air.

Hors sujet :

Citation :

Nous étions complètement paranos et incroyablement jaloux les uns des autres. On n'arrêtait pas de se battre entre nous.

 

La vérité, c'est que Townshend et Keith Moon d'un coté, et Daltrey de l'autre, n'ont jamais vraiment pu se saquer, les deux premiers méprisant allègrement le second. Les Who étaient vraiment un mariage de raison..

Sinon, vu la tension accumulée à tous les niveaux pendant un concert des Who, c'est vrai que tout casser à la fin était un exutoire logique, show ou pas..

http://cgi.ebay.com/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=120611780201

La saga J5 continue

peut-être déjà postée...

Bon, faut se taper 3 bonnes minutes de Malmsteen avant que ça pête...

Qu'il est vilain...

Avant:

http://img413.imageshack.us/img413/8214/aadestroy.jpg

Après:

  ils ont sautés dessus à pieds joints ou quoi...