Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

réactions au dossier Faire un mastering pour YouTube et Spotify !

  • 625 réponses
  • 55 participants
  • 35 659 vues
  • 61 followers
Sujet de la discussion Faire un mastering pour YouTube et Spotify !
faire-un-mastering-pour-youtube-et-spotify-3203.jpg
Dans cet épisode de Pass Pass Le Beat, RED vous montre comment il masterise ses tracks pour les diffuser en streaming.


Lire l'article




Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
Afficher le sujet de la discussion
361
Citation :
Je ne parle pas d’une saturation désirée mais des effets cumulatifs de gain en bout de chaîne.

ça, ça se gère :
- en respectant les protocoles (ne pas rentrer comme un bourrin dans ses plugins, entre autres)
- en connaissant bien ses plugins

Citation :
Ce que je lis à droite à gauche depuis des années, c’est qu’on ne mixe pas en numérique comme en analogique

Clairement pas, mais je ne vois pas le rapport.
Citation :
et qu’on a tout intérêt à rester très loin du 0db (-18 ?).

OK. Et tu sais pourquoi ?
Parce que là aussi, utiliser "bêtement" des plugins qui disent comment rester dans les clous sans savoir à quoi ces clous correspondent, c'est ballot. Appliquer des recettes lues à droite à gauche dans des tutos ou des échanges de forum (je ne dis pas que c'est ce que tu fais, hein) sans connaître les raisons techniques ou esthétiques qu'il y a derrière la recette, ça n'aide pas beaucoup à progresser ni à faire des choses très originales.

Citation :
je place l’excellent GainMatch de Letimix (toujours pas de test sur AF tiens ?) sur chaque piste ou presque pour ne pas me faire berner par les effets de volume.

Excellent outil qui devrait figurer par défaut dans toutes les STAN. Je ne connaissais pas. Je fais autrement quand il y a besoin (par exemple, BlueCat Patchwork qui permet, même si ce n'est pas son but premier, de faire différentes chaînes de plugins, avec volume indépendant pour chacune et de les comparer).
Je vais essayer GainMatch, mais il semble qu'il induise une énorme latence.
362
x
Hors sujet :
Comme plugin de gain staging, je ne peux que conseiller VUMT de l'excellent éditeur Klanghelm. Il est payant mais est super top et complet. La version deluxe est pour moi le go to qui est d'office sur chacune de mes pistes et permet de faire une mise à plat avant d'attaquer le mix.
https://klanghelm.com/contents/products/VUMT.html
363
Citation :

Citation :
et qu’on a tout intérêt à rester très loin du 0db (-18 ?).

Citation :
OK. Et tu sais pourquoi ?
Parce que là aussi, utiliser "bêtement" des plugins qui disent comment rester dans les clous sans savoir à quoi ces clous correspondent, c'est ballot. Appliquer des recettes lues à droite à gauche dans des tutos ou des échanges de forum (je ne dis pas que c'est ce que tu fais, hein) sans connaître les raisons techniques ou esthétiques qu'il y a derrière la recette, ça n'aide pas beaucoup à progresser ni à faire des choses très originales.



Le -18 correspond à l'alignement matériel, le 0VU = -18 dBFS pour un crête mètre EBU.
Souvent , les recommandations sont : sin à 1khz pour 0VU = -18 dbFS = -18 LUFS

zb-reflevel-analogdigital.png

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 10:22:07 ]

364
À quoi peut bien servir un plug-in de "gain staging" quand tout en mixé ITB (pas de traitement externe au logiciel) dans une STAN dont le moteur audio tourne en 32 bits float quand ce n'est pas en 64 bits float ?
Se concentrer sur ce qu'on entend est certainement plus pertinent que bidouiller sur des pixels à la signification mal comprise.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 10:44:35 ]

365
Citation :
À quoi peut bien servir un plug-in de "gain staging" quand tout en mixé ITB (pas de traitement externe au logiciel) dans une STAN dont le moteur audio tourne en 32 bits float quand ce n'est pas en 64 bits float ?


Pour la transportabilité du mix, l'alignement avec les simulations analogique et le monitoring.
366
Citation :
on a tout intérêt à rester très loin du 0db (-18 ?).

Oui, mais il faut comprendre pourquoi. C’est l’étage analogique, essentiellement le preampli qui est en cause ici. Quand le preampli dispose d’un Vu-mètre, le meilleur rapport signal/bruit s’obtient au 0Vu. Plus haut, le taux de distortion augmente. Mais la balistique d’un Vu est bien plus lente que le peakmeter (crête-mètre) présent sur les logiciel audio. Il est courant , et nullement néfaste qu’un Vu-mètre fasse de brèves incursions dans la zone rouge. Le 0 Vu correspond donc à -18 dBFS, pour autant que les sensibilités des machines soient identiques, et correctement calibrées.
Ceux qui enregistrent à des niveaux élevés (genre proches du 0dBFS) font que les preamplis de leur carte son (ou même les preamplis externes) sont constamment en surcharge, et donc leur taux de distorsion est élevé. Ceci d’autant plus que le preampli est « entrée de gamme », parce qu’ils disposent de peu de réserve (headroom). Alors qu’un preampli haut de gamme qui dispose d’une headroom plus importante pourra éventuellement monter plus haut sans réel problème.

Citation :
Un des travers modernes est également de charger allègrement les pistes en plugins, ce qui ajoute souvent de multiples étages de gain.

C’est une erreur courante, que commettent de nombreux amateurs.
Parce qu’ils disposent d’une vaste boîte à outils, ils se sentent obligés d’en utiliser beaucoup.
Il faut penser cela autrement : à l’écoute d’une piste, de quoi ai-je besoin pour améliorer celle-ci? Parfois de rien, ou d’un simple égaliseur ou d’un compresseur, ou autre chose.
Il y a régulièrement des clients qui viennent au studio en souhaitant mixer ITB depuis leur ordinateur, et comprendre « pourquoi cela ne sonne pas ». La plupart du temps, c’est (entre autres) parce qu’ils on empilés 6 plug in par piste, sans nécessité. Je commence par tout virer, et cela sonne souvent bien mieux.
367
Citation :
transportabilité du mix

Pas simple avec des plug-ins natifs propres à chaque STAN.
Citation :
les simulations analogique

Celles où on peut choisir 50 ou 60 Hz pour le "hum" ? :clin:. Il faut vraiment se planter de 20 dB pour pour que la plage des réglages devienne inutilisable. Les crête-mètres d'une STAN sont largement suffisants pour travailler correctement.
Citation :
le monitoring

"Red is bad" c'est simplissime.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 11:32:15 ]

368
Même sans que ce soit des simulations de matériels analogiques, ça permet de rentrer dans des presets de compresseurs ou tout autres plugins de gestion de la dynamique.
Quand je parle de presets, l'idée n'est pas de prendre des presets d'usine sans les retoucher, mais de faire ses presets pour accélérer sont workflow, presets qui seront rapide à ajuster une fois inséré.
Maintenant si on prends beaucoup de temps pour faire le gain stagging c'est pas vraiment rentable. J'avoue que se retrouver à mettre des plugins en insert pour faire le gain stagging, c'est un peu ballot. Les fonctions de clipgain et équivalents me semblent plus adaptées.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 11:22:32 ]

369
Citation :
Citation :
transportabilité du mix
Pas simple avec des plug-ins natifs propres à chaque STAN.


On peut avoir besoin d'exporter avant les plugins, voir faire un envoi cohérent vers un auxiliaire en tout point d'une chaîne d'effet sans avoir à rectifier les niveaux.

Citation :
Citation :
le monitoring
"Red is bad" c'est simplissime.


Bien avant, red c'est trop tard, les convertisseurs n'aime pas travailler proche du zéro et le matériel fonctionne mieux en respectant un niveau nominal.
Aussi, l'écoute en solo post ou pre fader à sont importance, et c'est encore mieux sans avoir besoin de toucher au potentiomètre de monitoring.

370
Le gains staging est une étape essentielle, mais j'ai l'impression d'avoir affaire à des gens qui n'ont pas de réglage de gain dans leur STAN. :noidea:

Réglage des gains sur chaque tranche avec le gain de la STAN et contrôle par les crête-mètre intégrés et basta. Il n'y a pas besoin de plus.

Le plugin gainmatch signalé par tguyfr a un autre intérêt qui se justifie qui est d'avoir le même volume en sortie de chaîne d'effet que le volume initial de la piste. Donc de ne pas se faire avoir par le fameux "louder is better".
C'est autre chose.

Encore une fois, je crains qu'à trop avoir l'oeil sur des vu-mètres, des courbes de fréquences et des stéréoscopes, on en oublie d'écouter.
C'est pas rien la façon dont nos STANS sollicitent nos cerveaux. Comparons une STAN, tous les plugins dont on dispose à une simple console analogique et on verra que le nombre de sollicitations visuelles, de décisions à prendre (rien que le choix de tel ou tel plugin) explose littéralement dans le cas de la MAO.
Tout ceci sollicite notre cerveau qui est moins disponible pour l'écoute.
Moi même, je me rend compte que je me fie bien plus souvent à la position de la tête de lecture sur l'image de mes pistes ou par rapport à mes marqueurs pour savoir où je suis dans le morceau qu'à ce que j'entends.

La MAO nous offre une puissance extraordinaire, mais elle nous sollicite aussi beaucoup. Il ne faut pas oublier que ce qu'on fait, c'est d'abord de la musique et ensuite du son au service de celle-ci. Et pour ça, c'est l'audition qui devrait être seule juge.

Cela ne rend pas caduques les outils d'analyse et de mesure. Mais ils ne devraient être que des aides pour confirmer ce qu'on entend (par exemple, nous aider à situer une fréquence résonnante si on ne sait pas la reconnaître à l'oreille) plutôt qu'un guide qui détermine nos choix.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 11:40:27 ]