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Instruments et matériels audio

réactions au dossier [Bien débuter] Quels sont les outils pour traiter la dynamique en audio ?

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Quels sont les outils pour traiter la dynamique en audio ?
quels-sont-les-outils-pour-traiter-la-dynamique-en-audio-3165.jpg
Los Teignos n'a que deux minutes pour vous présenter les principaux outils servant à travailler sur la dynamique d'un signal. C'est parti !


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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26
Clair :bravo:
Et c'est une bonne chose que de mettre en garde les débutants.
Citation de laurend :
Citation :
Je pense globalement que le compresseur est un outil des plus délicat a utiliser, et que c'est "souvent" le meilleur moyen de flinguer un son.

C'est certainement le traitement audio le moins évident à maîtriser parce ce qu'il implique des constantes de temps dont le réglage est souvent aussi contre-intuitif que potentiellement destructif pour la musique.

Oui, former l'oreille à l'audition des conséquences d'un compresseur n'est pas si évident et prend du temps.
Je me demande d'ailleurs si les conditions d'écoute ne jouent pas. C'est d'ailleurs ce qui a fait la réputation et le succès des NS-10 à une époque : leur réponse extrêmement rapide aux transitoires.
C'est un point qui n'est pas mesuré dans les tests d'enceintes et de casques. Pourtant, il semble que les enceintes puissent avoir des réponses très variées et dans des durées critiques quant au travail sur les transitoires... et les réglages d'attaque d'un compresseur.
27
Mais carrément !

Par exemple, les enceintes signées Prosodia sont juste hallucinantes de précision dans la retranscription des transitoires, c'est même surprenant lors de la première écoute. Le côté négatif, c'est qu'elles arrachent vite mes vieilles oreilles, je pense que j'aurai besoin de beaucoup de pauses si je dev travailler en permanence sur ce genre de joujoux, ou alors il me faudrait une autre paire de moniteurs pour le travail spectral et des Prosodia juste pour le travail fin des transitoires. Mais bon, voilà la facture salée d'une telle config ˆˆ

[ Dernière édition du message le 20/11/2020 à 13:58:28 ]

28
x
Hors sujet :
Petite expérience du risque de la compression :
On bosse actuellement sur la post-prod de l'album de mon groupe. L'autre jour, j'étais avec un des membres. On a bossé sur un mix et on était très contents de ce qu'on avait fait. Fin de journée, on est nases. On décide un export pour envoyer au 3 ème membre du groupe.

Le mix est bas (crêtes autour de -12 dB), donc il faut booster un peu en sortie pour le rendre audible sur différents supports.
Comme le morceau est de la musique électronique (avec des instruments traditionnels) un peu bourrin, je m'amuse à compresser beaucoup, mais beaucoup. En tous cas par rapport à ce que je fais d'habitude (j'ai généralement la main légère sur les comp parce que j'aime que ça respire). Un peu histoire de voir ce qu'il peut donner façon Daft Punk, quoi. :mrg:

Comme la seconde partie du morceau est celle qui pousse le plus et la plus chargée, je me focalise dessus pour régler mon compresseur. On est contents. C'est bourrin, mais ça ne pompe qu'à peine. Boum, export, partage sur le cloud de travail.

Commentaire du 3ème larron "Cool ça les gars ! Je pensais que vous alliez faire encore plus piquant"

Le lendemain, je réécoute le morceau chez moi. ça ne sonne absolument pas.

La compression a complètement bouleversé l'équilibre de la première partie qui est plutôt cool avec une orchestration légère et la seconde partie plus velue a perdu toute vie et sonne toute petite par rapport à la première.

Bon, c'est un cas particulier. D'abord, on parle de compression sur le master dans une démarche donc de mastering. Ensuite, fatigue de fin de journée, truc fait un peu vite avec les oreilles saturées...
Mais ça me semble illustrer le genre de massacre qu'on peut faire avec un compresseur mal réglé. :facepalm:
29
Quand on veut que ça tape un peu, je trouve qu'un limiteur réglé pour 2 ou 3 dB de réduction de gain respecte mieux la musique qu'un compresseur qui densifie les parties "piano" pour les ramener au niveau des parties "forte". Mais pour une esthétique Daft Punk, un compresseur, ça aide tout de même. :clin:
30
Citation :
Hors sujet :
Petite expérience du risque de la compression :


Je trouve pas que c'est hors sujet Will, au contraire.

[ Dernière édition du message le 20/11/2020 à 19:07:39 ]

31
Citation :
Mais pour une esthétique Daft Punk, un compresseur, ça aide tout de même.

Le problème (outre le savoir-faire), c'est que je pense qu'il faut déjà que toutes les pistes soient à donf et tout au long du morceau.
C'est pas jouable (en tous cas sans automation) au niveau d'un morceau qui commence comme une douce berceuse et termine en hardcore. :mrg:
32
Aller, histoire de faire perdurer un peu le sujet. Une petite vidéo d'un célèbre prolixe vidéo-youtubeur qui met en garde sur des erreurs possibles liées à la compression du son. Pour tout dire, et avant que l'on ne m'en donne le conceil, je ne voue pas un culte, ni ne boit particulierement toutes les paroles de la machine a mixer. Mais c'est simplement pour illustrer par ce biais entre autres, une vision d'aléas liés à la compression du son.

[ Dernière édition du message le 22/11/2020 à 13:11:46 ]

33
La réalité peut elle être améliorée, sans que cela ne soit qu'une illusion, voir même qu'une altération?

Que ce soit une illusion ou non, l'important n'est-il pas que l'on prenne du plaisir à l'écoute ?
34
Citation :
"Blow up" de Michel Portal et Richard Galliano
Sauf que cet album est impossible à écouter ailleurs que chez soi posé dans son salon devant ses enceintes et dans rien faire d'autre. Il est inaudible en voiture par exemple : soit on n'entend pas les pianissimo noyés dans le bruit ambiant, soit on monte le volume pour en profiter et les fortissimo nous explosent les oreilles.

C'est du live et le parti pris a été de mixer un instrument par canal G/D. On peut donc jouer sur la balance (pour le cas particulier d'une écoute désaxée dans un véhicule).
Ensuite, les trop grandes différences de dynamique sur la longueur d'un morceau constituent pour moi un des plus gros défaut à éviter car elle peuvent contraindre l'auditeur à devoir moduler son volume en cours d'écoute. Et si cela fait parti de la narration, comme pour la fin de Libertango du même disque, il faut peut-être se contraindre à vérifier et revérifier si cela passe sur tout les systèmes d'écoute.

[ Dernière édition du message le 30/06/2021 à 09:45:12 ]

35
Vu que ces gens ne font pas dans l'auto-production amateure isolée, je pense que c'est un choix artistique assumé et non une erreur comme pourraient le faire des amateurs.
C'est un choix radical, donc (amha) respectable, même si ça limite les conditions d'écoute de ce disque.
36
Citation :
"Blow up" de Michel Portal et Richard Galliano
Sauf que cet album est impossible à écouter ailleurs que chez soi posé dans son salon devant ses enceintes et dans rien faire d'autre.


Un disque de cet acabit ne s'écoute pas autrement. :oops2: