réactions à la news Commentaires sur la news : Mobilisation pour la création : la tribune pour défendre nos droits
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Neo Alchemist
8810

Administrateur·trice du site
Membre depuis 4 ans
Sujet de la discussion Posté le 29/01/2025 à 13:18:00Commentaires sur la news : Mobilisation pour la création : la tribune pour défendre nos droits
Face à la montée en force de l’intelligence artificielle dans le milieu de la musique, les organisations d’artistes et auteur·ice·s s’allient.
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alphatruc
1004

AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
21 Posté le 30/01/2025 à 13:49:09
@ Calagan
intéressant ton exemple (très parlant concrètement)
Après vu le niveau de l'éducation nationale qui s'effondre de jour en jour et les grandes consommation de drogues (variées),
et les dangers de plus en plus nombreux en sortant de chez soi.
je crains qu'un jour l'IA devienne malheureusement nécessaire.
intéressant ton exemple (très parlant concrètement)
Après vu le niveau de l'éducation nationale qui s'effondre de jour en jour et les grandes consommation de drogues (variées),
et les dangers de plus en plus nombreux en sortant de chez soi.
je crains qu'un jour l'IA devienne malheureusement nécessaire.
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Tamburini & Liberatore

Spacionot (ex Cola Verde)
2786

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 13 ans
22 Posté le 30/01/2025 à 13:59:21
Au niveau musical, il me semble que l'arrivée des premiers claviers arrangeurs et boites à rythme avaient laissé planer le doute sur l'avenir des musiciens. Aujourd'hui on sait quoi en penser. Quand à l'IA, oui, cela va surement révolutionner les "bibliothèques de contenus musicaux" destinés à créer des ambiances et des "fonds sonores" mais quand j'écoute les contenus actuels de ces bibliothèques j'ai déjà l'impression qu'elles ont été (le plus souvent) conçues par des machines.
Tous comme les claviers arrangeurs ont permis l'émergence de musiciens solo au détriment de petites formations, l'IA changera aussi le monde de la musique à l'image dans son aspect industriel.
Tous comme les claviers arrangeurs ont permis l'émergence de musiciens solo au détriment de petites formations, l'IA changera aussi le monde de la musique à l'image dans son aspect industriel.
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[ Dernière édition du message le 30/01/2025 à 14:03:43 ]

alphatruc
1004

AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
23 Posté le 30/01/2025 à 15:35:03
@ Spacionot (ex Cola Verde)
La "créativité" vaste sujet (surtout pour une machine)
La "créativité" vaste sujet (surtout pour une machine)
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Tamburini & Liberatore

Anonyme

24 Posté le 30/01/2025 à 17:07:58
Citation de alphatruc :
@ Calagan
intéressant ton exemple (très parlant concrètement)
Après vu le niveau de l'éducation nationale qui s'effondre de jour en jour et les grandes consommation de drogues (variées),
et les dangers de plus en plus nombreux en sortant de chez soi.
je crains qu'un jour l'IA devienne malheureusement nécessaire.
Mais WHAT ? Qu'est-ce que c'est que ce sophisme ?
L'éducation nationale est à la peine alors il faudrait des IA ? Déjà pour quoi faire ? Et surtout, il faut peut être juste recommencer à financer cette institution à hauteur de son importance sociétale... Je dis ça

Puis la drogue ? Le pire c'est que c'est faux. Les nouvelles générations sont moins sujettes aux addictions qu'on parle d'alcool, de tabac, de drogue en tous genres...
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Spacionot (ex Cola Verde)
2786

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 13 ans
25 Posté le 30/01/2025 à 18:08:17
x
Hors sujet :Citation :Alors ça doit être les anciennes générations qui consomment de plus en plus de cocaine..possible...L'observatoire français des drogues et des tendances addictives nous dit que : "en 2023, 1,1 million de Français en ont pris au moins une fois dans l'année contre 600 000 en 2017. "Les nouvelles générations sont moins sujettes aux addictions qu'on parle d'alcool, de tabac, de drogue en tous genres...
https://www.ofdt.fr/publication/2025/l-offre-de-stupefiants-en-france-en-2023-2483
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[ Dernière édition du message le 30/01/2025 à 18:11:29 ]

Anonyme

26 Posté le 30/01/2025 à 19:07:57
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Hors sujet :J'ai écrit sophisme (parce que c'est ce que c'était) et non snobisme...
Je vois pas le rapport entre les problèmes que tu mentionnes, dont certains sont d'ailleurs faux et plutôt des idées reçues que la réalité (c'est pas des constats c'est du doigt mouillé) et la nécessité immédiate de solliciter un usage extensif de l'IA...
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alphatruc
1004

AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
27 Posté le 30/01/2025 à 20:03:39
@ Noisey Houtan
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Hors sujet :oui c'était sophisme et non snobisme, dsl
Pour le reste, on vis une époque pleine de révolutions très rapide, donc on verra vite (toi comme moi)
je dis ça au doigt mouillé
(mais franchement ce que je dis n'est pas très intéressant en rapport des autres posts ici donc j’abrège,
au départ je voulais surtout souligner le commentaire de "Calagan")
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Tamburini & Liberatore
[ Dernière édition du message le 30/01/2025 à 20:10:24 ]

Calagan
1136

AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
28 Posté le 02/02/2025 à 09:57:51
Pour info, Le Monde vient de publier un article concernant les premières mesure de l'IA Act européen (qui vise à encadrer l'utilisation de l'IA) :
https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/02/02/intelligence-artificielle-les-premieres-mesures-du-reglement-europeen-ai-act-entrent-en-vigueur_6527570_3234.html
Je ne peux pas reproduire ici la totalité de l'article, et je sais qu'il n'est accessible qu'aux abonnés, mais j'ai trouvé l'article intéressant pour ceux qui s'inquiètent des applications de l'IA, et je vous en propose un résumé rapide.
En gros voilà ce qui est dorénavant interdit (ou strictement encadré) en Europe :
- les logiciels de "notation sociale" (comme en Chine)
- les IA de "police prédictive individuelle", visant à "profiler" des personnes pour prédire leurs crimes (comme dans "Minority Report" - on en est là quand même)
- la "reconnaissance des émotions au travail ou à l'école", qui permet d'analyser le comportement d'un élève ou d'un employé. Bonne ambiance !
"Steve, vous avez une attitude vraiment négative depuis quelque temps. Je pense qu'on ne va pas vous garder parce qu'on a besoin d'une équipe vraiment enthousiaste pour ce projet complexe de saucisse apéritif génétiquement modifiée. Ce n'est pas moi qui le dit mais notre IA maison. C'est objectif Steve, je n'ai rien contre vous personnellement, mais je vais être obligé de vous virer en vertu de notre règlement intérieur"
- "l’exploitation des vulnérabilités des personnes, la manipulation ou les techniques subliminales". Déjà que le démarchage téléphonique c'est chiant, je vous laisse imaginer avec l'IA.
- l'identification des personnes par reconnaissance faciale dans l'espace public. Par exemple tous ces éco-terroristes qui foutent le bordel.
- la catégorisation biométrique des individus pour déduire "leur race, leurs opinions politiques, religieuses, leur orientation sexuelle ou leur appartenance syndicale". Utile pour un entretien d'embauche par exemple...
Tout ça pour dire que ces applications de l'IA sont possibles, et d'ailleurs pour certaines d'entre elles déjà mises en oeuvre à large échelle dans certains pays (comme la Chine).
Il n'est pas question dans cet article de l'application militaire de l'IA (oubli très significatif), mais je sais de source sûre que tous les grands moteurs d'IA ont d'ores et déjà supprimé toute référence à la moindre limitation concernant leur application militaire (limitations qui étaient présentes il y a quelques années).
Je vous laisse imaginer le type d'applications possibles, alors qu'on découvre tous avec la guerre d'Ukraine l'importance stratégique et militaire déterminante des drones télécommandés.
Enfin, concernant la mise en œuvre de la disposition la plus controversée de cet IA Act européen, à savoir la publication d’un "résumé suffisamment détaillé" des contenus utilisés pour entraînement des grands modèles (câd le fait que lorsque quelqu'un génère un morceau de musique pour son jeu vidéo, l'IA puisse informer des sources qui ont été utilisées pour produire ce morceau, et par conséquent potentiellement rémunérer les créateurs humains de ces sources), celle-ci fait encore l’objet d’intenses débats et ne sera vraisemblablement pas appliquée avant des années, voire jamais si les européens plient devant les pressions américaines. D'un point de vue juridique, il y a la notion de "secret des affaires" qui rend la chose compliquée, mais c'est surtout la pression économique et politique américaine qui va déterminer la chose.
Mon point de vue, sans doute très critiquable et personnel, c'est qu'en tant qu'européens nous sommes destinés à décliner à tous les niveaux tant que nous plierons devant les américains (ou les russes, ou qui que ce soit). Pour ce cas précis, dans la mesure où nous sommes derrière les américains en termes de développement technique, nous avons tout intérêt à leur mettre des batons dans les roues sur notre sol. Et évidemment aucun intérêt à devenir dépendant des technologies américaines pour l'ensemble de notre vie quotidienne (sans parler, évidemment, des conséquences de cette technologie).
Et nous avons intérêt à préparer le terrain aux ripostes économiques de Trump, ce qui ne semble pas bien parti pour le moment puisque personne ne semble avoir préparé quoi que ce soit.
Un des gros problèmes de l'Europe, c'est que les décisions doivent engager tous les pays, et que les presque 30 pays européens ont des stratégies et des intérêts très divers (ce qui est évident). Tant qu'on ne parviendra pas à régler ce problème, on ne sortira pas du marasme économique européen qu'on connaît depuis des années.
Il y aurait en gros deux directions opposées possibles :
1- Plus de fédéralisme, câd moins de souveraineté pour chaque État, mais plus de souveraineté au niveau européen, avec des décisions prises au niveau fédéral par des institutions européennes et qui s'imposent à tous les membres. Le problème principal est démocratique : qui décide ? Quelle représentativité ? Quel système démocratique possible à un niveau européen ? Ça reste à inventer. L'autre problème est celui de l'harmonisation sociale au niveau européen : une europe fédérale avec une monnaie unique ne peut pas fonctionner si il n'existe pas de mécanismes de solidarité intra-européenne qui harmonisent les revenus, les règles sociales et fiscales et donc les économies. On en est très loin, vu par exemple ce qui s'est passé en Grèce il y a quelques années...
2- Ou à l'inverse, plus de souveraineté pour chaque État, leur permettant de prendre des décisions souveraines et unilatérales selon la structuration de leur économie et leurs intérêts stratégiques, ce qui signifie concrètement moins d'Europe... Le problème est celui de la puissance géopolitique, puisqu'alors plutôt qu'avoir une grande entité pour décider et affronter les autres pôles géo-politiques, on la morcèle en pays plus petits. Cela dit, vu les conquêtes européennes de ces dernières années en matière de souveraineté, de choix politiques et de diplomatie, on ne peut pas dire que l'Europe a brillé par son influence. Alors même qu'au début des années 2000, l'Europe était plus importante que les Etats-Unis économiquement parlant (ça n'est plus le cas 20 ans après.
EDIT : je ne suis pas sûr de moi là dessus. Il me semblait avoir vu des chiffres dans ce sens mais je ne les retrouve pas
EDIT2 : bon en fait, le PIB était comparable entre les deux puissances au début des années 2000, mais depuis 2010 et la crise des subprimes (qui est américaine) l'Europe a décroché et aujourd'hui le PIB des Etats-Unis est 80% supérieur à celui de l'Union Européenne, alors même que nous sommes beaucoup plus nombreux).
En l'état, la façon dont l'Europe fonctionne ne satisfait personne et d'ailleurs au sein des grandes puissances économiques nous sommes ceux qui souffrent le plus des grandes crises de ces dernières années... Je recommande à ce sujet la lecture de "L'Euro" de Joseph Stiglitz, sur les problèmes que posent la monnaie unique et la gouvernance européenne. C'est très instructif parce que c'est loin des vapeurs idéologiques mais au plus près des problèmes économiques les plus concrets. Il y parle notamment de la violence démesurée et inutile exercée par la Troïka contre la Grèce : ça soulève beaucoup de questions, et notamment pour nous français vu notre situation économique et budgétaire présente désastreuse.
Plus globalement, une monnaie unique sans harmonisation des économies (et des niveaux de vie) impose nécessairement à la majorité des États membres une politique monétaire inadaptée (jusqu'à présent, c'est l'Allemagne qui a seule bénéficié de l'Euro). On observe d'ailleurs que les pays qui s'en sortent le mieux dans l'UE sont ceux qui n'ont pas adopté l'euro, puisqu'ils sont libres d'adopter la politique monétaire qui correspond à leur économie : la Pologne, la Suède, le Danemark...
Bref, je dérive un peu dans le hors sujet, mais l'IA pose des problèmes déterminants à l'Europe, et c'est en répondant aux problèmes de la gouvernance européenne, de la souveraineté étatique de chaque État membre et aux problèmes économiques posés par la monnaie unique que l'on pourra répondre à ces défis. Sinon, on s'expose à se voir imposer notre adoption de cette technologie super disruptive par des puissances étrangères qui n'ont pas beaucoup de raisons de nous vouloir du bien ou de nous respecter...
https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/02/02/intelligence-artificielle-les-premieres-mesures-du-reglement-europeen-ai-act-entrent-en-vigueur_6527570_3234.html
Je ne peux pas reproduire ici la totalité de l'article, et je sais qu'il n'est accessible qu'aux abonnés, mais j'ai trouvé l'article intéressant pour ceux qui s'inquiètent des applications de l'IA, et je vous en propose un résumé rapide.
En gros voilà ce qui est dorénavant interdit (ou strictement encadré) en Europe :
- les logiciels de "notation sociale" (comme en Chine)
- les IA de "police prédictive individuelle", visant à "profiler" des personnes pour prédire leurs crimes (comme dans "Minority Report" - on en est là quand même)
- la "reconnaissance des émotions au travail ou à l'école", qui permet d'analyser le comportement d'un élève ou d'un employé. Bonne ambiance !
"Steve, vous avez une attitude vraiment négative depuis quelque temps. Je pense qu'on ne va pas vous garder parce qu'on a besoin d'une équipe vraiment enthousiaste pour ce projet complexe de saucisse apéritif génétiquement modifiée. Ce n'est pas moi qui le dit mais notre IA maison. C'est objectif Steve, je n'ai rien contre vous personnellement, mais je vais être obligé de vous virer en vertu de notre règlement intérieur"
- "l’exploitation des vulnérabilités des personnes, la manipulation ou les techniques subliminales". Déjà que le démarchage téléphonique c'est chiant, je vous laisse imaginer avec l'IA.
- l'identification des personnes par reconnaissance faciale dans l'espace public. Par exemple tous ces éco-terroristes qui foutent le bordel.
- la catégorisation biométrique des individus pour déduire "leur race, leurs opinions politiques, religieuses, leur orientation sexuelle ou leur appartenance syndicale". Utile pour un entretien d'embauche par exemple...
Tout ça pour dire que ces applications de l'IA sont possibles, et d'ailleurs pour certaines d'entre elles déjà mises en oeuvre à large échelle dans certains pays (comme la Chine).
Il n'est pas question dans cet article de l'application militaire de l'IA (oubli très significatif), mais je sais de source sûre que tous les grands moteurs d'IA ont d'ores et déjà supprimé toute référence à la moindre limitation concernant leur application militaire (limitations qui étaient présentes il y a quelques années).
Je vous laisse imaginer le type d'applications possibles, alors qu'on découvre tous avec la guerre d'Ukraine l'importance stratégique et militaire déterminante des drones télécommandés.
Enfin, concernant la mise en œuvre de la disposition la plus controversée de cet IA Act européen, à savoir la publication d’un "résumé suffisamment détaillé" des contenus utilisés pour entraînement des grands modèles (câd le fait que lorsque quelqu'un génère un morceau de musique pour son jeu vidéo, l'IA puisse informer des sources qui ont été utilisées pour produire ce morceau, et par conséquent potentiellement rémunérer les créateurs humains de ces sources), celle-ci fait encore l’objet d’intenses débats et ne sera vraisemblablement pas appliquée avant des années, voire jamais si les européens plient devant les pressions américaines. D'un point de vue juridique, il y a la notion de "secret des affaires" qui rend la chose compliquée, mais c'est surtout la pression économique et politique américaine qui va déterminer la chose.
Mon point de vue, sans doute très critiquable et personnel, c'est qu'en tant qu'européens nous sommes destinés à décliner à tous les niveaux tant que nous plierons devant les américains (ou les russes, ou qui que ce soit). Pour ce cas précis, dans la mesure où nous sommes derrière les américains en termes de développement technique, nous avons tout intérêt à leur mettre des batons dans les roues sur notre sol. Et évidemment aucun intérêt à devenir dépendant des technologies américaines pour l'ensemble de notre vie quotidienne (sans parler, évidemment, des conséquences de cette technologie).
Et nous avons intérêt à préparer le terrain aux ripostes économiques de Trump, ce qui ne semble pas bien parti pour le moment puisque personne ne semble avoir préparé quoi que ce soit.
Un des gros problèmes de l'Europe, c'est que les décisions doivent engager tous les pays, et que les presque 30 pays européens ont des stratégies et des intérêts très divers (ce qui est évident). Tant qu'on ne parviendra pas à régler ce problème, on ne sortira pas du marasme économique européen qu'on connaît depuis des années.
Il y aurait en gros deux directions opposées possibles :
1- Plus de fédéralisme, câd moins de souveraineté pour chaque État, mais plus de souveraineté au niveau européen, avec des décisions prises au niveau fédéral par des institutions européennes et qui s'imposent à tous les membres. Le problème principal est démocratique : qui décide ? Quelle représentativité ? Quel système démocratique possible à un niveau européen ? Ça reste à inventer. L'autre problème est celui de l'harmonisation sociale au niveau européen : une europe fédérale avec une monnaie unique ne peut pas fonctionner si il n'existe pas de mécanismes de solidarité intra-européenne qui harmonisent les revenus, les règles sociales et fiscales et donc les économies. On en est très loin, vu par exemple ce qui s'est passé en Grèce il y a quelques années...
2- Ou à l'inverse, plus de souveraineté pour chaque État, leur permettant de prendre des décisions souveraines et unilatérales selon la structuration de leur économie et leurs intérêts stratégiques, ce qui signifie concrètement moins d'Europe... Le problème est celui de la puissance géopolitique, puisqu'alors plutôt qu'avoir une grande entité pour décider et affronter les autres pôles géo-politiques, on la morcèle en pays plus petits. Cela dit, vu les conquêtes européennes de ces dernières années en matière de souveraineté, de choix politiques et de diplomatie, on ne peut pas dire que l'Europe a brillé par son influence. Alors même qu'au début des années 2000, l'Europe était plus importante que les Etats-Unis économiquement parlant (ça n'est plus le cas 20 ans après.
EDIT : je ne suis pas sûr de moi là dessus. Il me semblait avoir vu des chiffres dans ce sens mais je ne les retrouve pas
EDIT2 : bon en fait, le PIB était comparable entre les deux puissances au début des années 2000, mais depuis 2010 et la crise des subprimes (qui est américaine) l'Europe a décroché et aujourd'hui le PIB des Etats-Unis est 80% supérieur à celui de l'Union Européenne, alors même que nous sommes beaucoup plus nombreux).
En l'état, la façon dont l'Europe fonctionne ne satisfait personne et d'ailleurs au sein des grandes puissances économiques nous sommes ceux qui souffrent le plus des grandes crises de ces dernières années... Je recommande à ce sujet la lecture de "L'Euro" de Joseph Stiglitz, sur les problèmes que posent la monnaie unique et la gouvernance européenne. C'est très instructif parce que c'est loin des vapeurs idéologiques mais au plus près des problèmes économiques les plus concrets. Il y parle notamment de la violence démesurée et inutile exercée par la Troïka contre la Grèce : ça soulève beaucoup de questions, et notamment pour nous français vu notre situation économique et budgétaire présente désastreuse.
Plus globalement, une monnaie unique sans harmonisation des économies (et des niveaux de vie) impose nécessairement à la majorité des États membres une politique monétaire inadaptée (jusqu'à présent, c'est l'Allemagne qui a seule bénéficié de l'Euro). On observe d'ailleurs que les pays qui s'en sortent le mieux dans l'UE sont ceux qui n'ont pas adopté l'euro, puisqu'ils sont libres d'adopter la politique monétaire qui correspond à leur économie : la Pologne, la Suède, le Danemark...
Bref, je dérive un peu dans le hors sujet, mais l'IA pose des problèmes déterminants à l'Europe, et c'est en répondant aux problèmes de la gouvernance européenne, de la souveraineté étatique de chaque État membre et aux problèmes économiques posés par la monnaie unique que l'on pourra répondre à ces défis. Sinon, on s'expose à se voir imposer notre adoption de cette technologie super disruptive par des puissances étrangères qui n'ont pas beaucoup de raisons de nous vouloir du bien ou de nous respecter...
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[ Dernière édition du message le 02/02/2025 à 10:11:40 ]

coldwave
1140

AFicionado·a
Membre depuis 6 ans
29 Posté le 02/02/2025 à 10:29:34
L'IA est deja utilisé pour le profiling en France, à France Travail, retraite, sécu etc.
La CNIL et les autorités censées protéger les données et les abus adorent faire des annonces quand elles mettent des amendes à Google, mais s'écrasent comme des grosses m*rdes quand il s'agit des services de l'Etat. Le plus loin que ça va est une déclaration du type "La CNIL s'inquiète que... et recommande....", mais aucune action n'est entreprise et le citoyen n'obtient jamais rien.
C'est du pipeau cet IA Act, c'est juste une mesure de protectionisme, et pour se donner l'illusion que l'UE controle quelque chose face aux USA ou à la Chine.
Gesticulations politiques pathétiques.
La CNIL et les autorités censées protéger les données et les abus adorent faire des annonces quand elles mettent des amendes à Google, mais s'écrasent comme des grosses m*rdes quand il s'agit des services de l'Etat. Le plus loin que ça va est une déclaration du type "La CNIL s'inquiète que... et recommande....", mais aucune action n'est entreprise et le citoyen n'obtient jamais rien.
C'est du pipeau cet IA Act, c'est juste une mesure de protectionisme, et pour se donner l'illusion que l'UE controle quelque chose face aux USA ou à la Chine.
Gesticulations politiques pathétiques.
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> plouginz: https://spacef-devices.com
> misuk YouTube mdti_music
> Badassinée https://mdtimedia.com
> Kontrolz https://midipoti.com/
[ Dernière édition du message le 02/02/2025 à 10:30:11 ]

Anonyme

30 Posté le 02/02/2025 à 11:02:05
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Hors sujet :A noter que, le traité de Lisbonne (si je me rappelle bien du bon nom, de 2007, qui fait rentrer la France "de force" dans la constitution Européenne), n'est jamais entrée légalement en vigueur en France (manque des signatures !), car les français avaient votés précédemment contre l'application de la constitution Européenne, et donc dans ce cadre, "forcer les français a y adhérer par un traité" est de facto anticonstitutionnel et légalement un acte de trahison condamnable, donc "ils ont fait comme si c’était signé", mais ce n'est pas le cas, donc la France as les mains totalement libre pour redevenir totalement souveraine du jour au lendemain, si les politiques y trouveraient un intérêt financier personnel, puisqu'au final, c'est la seule chose que cherches ces gens lá de toute évidence...
Donc, si la France veux agir contre l'IA en toute indépendance, elle en as tout les droits et moyens juridiques.
3
[ Dernière édition du message le 02/02/2025 à 11:09:00 ]
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