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Sujet Devenir professionnel, rêve ou réalité?

  • 116 réponses
  • 34 participants
  • 21 011 vues
  • 9 followers
1 Devenir professionnel, rêve ou réalité?
Bonjour tout le monde,
Voila a votre avis est ce dur de devenir professionnel? Est ce que certains d'entre vous ont il essayé? Avec beaucoup de travail est ce que vous pensez que c'est accessible a n'importe qui ou faut il vraiment posséder un "don" ou un sens rythmique très développé? Quel est le meilleur chemin a votre avis? (diplomes, ecoles, etc...)

Merci d'avance

SeXyDoO
2
Moi c'est mon reve
je joue depuis 6mois
j'ai rejoins un groupe formes y'a 6ans dont le batteur vient de partir
je bosse 6heures par jour
l'album sort bientot :aime:
j'ai 4heures de cours par semaine dans une ecole de batterie en suisse (550€ par mois les cours :( )

je fais tout pour progresser et j'y arrive mais pas aussi vite que je voudrais :(((
3
Ouais moi aussi j'avoue qu'en ce moment je suis en train de reflechir a mon orientation et travailler dans le milieu de la batterie ca me tente bien. Mais bon je n'ai pas le temps necessaire pour consacrer 6 heures de batterie par jour :( , pourtant j'aimerais bien... Tu as quel age sinon? Et comment tu trouves le temps de jouer 6 heures par jour?

SeXyDoO
4
J'ai 18ans et je suis des etudes par correspondance justement pour pouvoir jouer
5
C'est un rêve qui peut devenir réalité si...

D'abord, ce n'est pas obligatoirement l'aspect technique qui prime et souvent même ton approche de la musique que tu devras jouer. Peu de place dans le milieu et en plus elles sont chères...
Pour preuve, au lieu d'être seulement batteur, je me suis orienté vers l'écriture pour magazine, et je travaille beaucoup comme technicien, mais je fais aussi beaucoup d'entretien de matos et de la customisation de batterie pour les gens les plus fortunés.
Maintenant, jen survie, mais je n'en vis pas...

C'est beaucoup de travail. Mais je crois que c'est possible, à condition de suivre de bon cours avec un prof au top et surtout finir par avoir un mentor qui est déjà dans le circuit.
Pour ma part, j'ai eu un élève, qui a fini par faire le MAI à Nancy, il en est ressorti grandit techniquement, mais son approche de la musique était à revoir. Il a fini par faire connaissance de Simon GOUBERT (Batteur de Magma et magicien du Jazz), et là il a bossé son approche et sa faculté à se glisser dans la peau du compositeur...

Maintenant, il y a aussi le fait de jouer en groupe et d'être reconnu par nos pères (Maison de disque) et là, ça peut devenir le jackpot. Regarder SUBWAY et KARMA SUTRA qui ont signé chez Universal...

@+

Musicalement,

Feel
@+Musicalement, rimfeel
6
Hello,
juste consulte mon message sur le fait de devenir zickos pro.... Perso ça me donne pas trop envie de voir les mecs qui emploie le terme de "survie"

@+++++
Benjamin
7
Quand je dis "survivre", j'étais certain, de voir des réactions.
Lorsque j'emplois cette notion de survie, je m'explique, c'est que je ne suis pas un grand musicien qui gagne un max de fric, et je ne peux pas changer ma moto ou ma voiture tous les six mois? Actuellement, hors indemnités chomage je vis avec près de 1200€ par mois, donc je ne prive de rien mais je n'aurais jamais le statut social d'un gars qui est signé chez Mercury ou autre...

@+

Musicalement,

Feel
@+Musicalement, rimfeel
8
..pour completer ce que dit F.e.e.l (qui est très juste :clin: ), je dirai (et je vais peut-être en décevoir/facher certains) que ce qui va faire de vous un batteur "professionel", ce n'est absolument pas les para-triplet-quadru-sextolets ou mm les 10h par jours dans la cave pendant 8 ans...

Soit vous êtes dans un groupe qui marche (signé, albums tournées avec tour support etc) et donc profitez-en tant que ça dure (c'est de + en + rare et de + en + ephémère).

Soit vous voulez vivre de sessions, et alors là soit vous êtes Vinnie Gaddchambers et personne peut se passer de votre technique et votre son, soit (et c'est le plus fréquent) vous jouez "ok" mais vous êtes un gars trooop cooOOool qui est sympa, marrant, bonne tronche (mignon et sappé clean/branché, quoi), qui ferme sa gueule et qui est près à se faire endoffer (cachés minables, promesses non tenues, non reconnaissance artistique et financière, egos disproportionnés de gens sans aucun talent qui prennent le votre (talent) à leur nom etc etc etc...) la plupart du temps en attendant le gig qui fera (peut-être) de vous le nom sur les levres de tous les DA.
Soit vous avez papa déjà dans le bizness (Abe Laboriel Jnr, la Ceccarélli mafia etc etc...) et là si vous êtes pas manchot, c'est gagné...

Maintenant, je ne dis pas qu'être branché dans le circuit des sessions ça implique d'être systématiquement nul !! Mais il y a beaucoup (la plupart) des gars qui sont là où ils sont, non pas grâce à leur jeux mais grâce à leurs aptitudes sociales... Ceci-dit c'est normal de vouloir bosser 2 semaine en studio ou 3 mois sur la route avec un mec cool plutôt qu'un prétentieux qui tire tjrs la gueule ( :) ) !!

Un exemple du session-man qui a très bien réussi le mélange bullshit et jeux correct : Manu Katché. Look parfait, petit accent "frenchie", bien connecté et jeux plus basé sur le groove (quand il est en forme, parce que des fois...) que sur des techniques ChambersWeckliennes.

Ma conclusion : au lieu de passer 10 heures / 5 j par semaine dans la cave, passer 2j à bosser efficace (groove solide), 3j à faire un boulot qui vous rapporte des thunes que vous dépenserez pour:
1- achetez des sappes corrects et un coupe de cheuveux de d'jeunz
2- sortir et trainer dans les clubs/boites où y'a du bizness et faire des rencontres autres que des bassistes :P:
Ou alors, vendez votre Tama et achetez LogicAudio :|

Bon, j'en rajoute ... mais qu'un peu !! :8) :clin: ..et j'ai même pas parlé de la dope et tous les nouveaux "amis de 10 ans" qu'on peut se faire avec :lol:
9
En france c chaud, ya pas de blé dans la zik, les maisons de disques sont frileuses.
les seules personnes qui en vivent, que je connaisse, sont signées à l'étranger (compost records entre autres), allemagne, angleterre, ou japon.

moi je table sur le japon, voire les us.
j'ai l'avantage aussi d'avoir un manager qui a son label (faces records) et qui a déjà de grosses relations au japon entre autres (kyoto jazz massive, jazztronik, mondo grosso, DJ Krush etc...). mais en même temps je suis forcé de taffer encore plus dur pour simplement susciter de l'intérêt chez ces personnes d'un standig bien loin de l'amateurisme.

donc -> beaucoup de taf

au fait, je fais de la musique depuis toujours et des groupes/concerts depuis une 10aine d'années. et j'en vis pas encore (mais j'y travaille donc)

nel gabriel - psychedelic lo-fi & vaporstuff

10
Après ya pro et pro, ya des pros qui gagnent leur vie en tant que "mercenaires" de la zik (pas péjoratif), qui ont plein de groupes qui jouent à mort, et ya les gens "producteurs" qui font appel (ou non) à ceux là pour réaliser des projets, albums, maxis etc...

la 2eme solution est un peu moins précaire, mais demande pas le même type de travail.

pour un "mercenaire" c'est de connaître la musique, sa théorie, sa technique, pour pouvoir s'adapter au mieux à ce qu'on leur demande de faire.

pour un "producteur" c'est un plus de connaître la musique et son fonctionnement (pour parler le même langage que tous), mais l'important est surtout d'écouter énormément, d'avoir une culture la plus vaste possible. et bien sûr, du goût.

nel gabriel - psychedelic lo-fi & vaporstuff