Le pub du photographe

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"Juger d’une photographie selon ses critères plastiques n’a aucun sens. Je change en permanence de technique, d’appareil photographique, pour être démuni, en position de fragilité, en situation de panique. Je renonce aux artifices du langage pour toucher de plus près au sens des choses. Une photographie n’est pas un objet. Une photographie est un geste. Qu’importe sa forme. Ce qui compte est la portée de ce geste. Se réclamer du noir et blanc ou de tout autre préjugé formel, ou a priori esthétique, relève de l’imposture. Le langage, ce doit être une réaction incontrôlée au réel, un cri, une sensation qui résiste à la pensée. Les logiques économiques de la culture ont fait du style un paradigme illusoire, un contresens. La photographie ne peut être réduite à un savoir-faire, elle n’est ni une profession ni un divertissement. Elle est l’art qui permet et requiert de vivre plus. Le seul critère valable est la position du photographe, la réalité de son implication dans la situation traversée, la justesse de sa perspective.
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Repoussée plusieurs fois sans certitude de jamais voir le jour, l’exposition événement «Noir et Blanc», prévue au Grand Palais, promettait de rassembler un siècle et demi de photographes d’horizons et de styles très variés. «Libération» a invité 18 d’entre eux à s’exprimer sur cette technique, la façon dont ils l’abordent et s’emploient à la réinventer encore et toujours. https://next.liberation.fr/images/2021/01/08/pourquoi-le-noir-et-blanc_1810717

Les logiques économiques de la culture ont fait du style un paradigme illusoire, un contresens. La photographie ne peut être réduite à un savoir-faire, elle n’est ni une profession ni un divertissement. Elle est l’art qui permet et requiert de vivre plus.