Le Montmartre d'AF : arts graphiques traditionnels
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...oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
C'est un article réactionnaire, qui échoue à dire pourquoi Jeff Koons et Anish Kapoor sont des imbéciles, ou du moins des dangers.
La beauté n'est pas le problème de l'art, ni sa finalité. Elle ne l'a jamais été.
L'article fait un amalgame trop facile entre la fin de la beauté et la fin de la critique dans l'art contemporain.
Bref, l'article rejoint la critique que formule le bourgeois inculte à l'encontre de l'art contemporain.
Du triomphe de ces vues étroites ne saurait qu'émerger un nouveau "retour au beau", c'est-à-dire un retour à l'ordre (quel qu'il soit).
La beauté n'est pas le problème de l'art, ni sa finalité. Elle ne l'a jamais été.
L'article fait un amalgame trop facile entre la fin de la beauté et la fin de la critique dans l'art contemporain.
Bref, l'article rejoint la critique que formule le bourgeois inculte à l'encontre de l'art contemporain.
Du triomphe de ces vues étroites ne saurait qu'émerger un nouveau "retour au beau", c'est-à-dire un retour à l'ordre (quel qu'il soit).
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 25/06/2018 à 19:09:26 ]
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Je suis un bourgeois inculte, alors (mais je m'en fous)
En fait, je ne m'en fous pas, mais j'ai compris l'article comme une critique de la critique et des "puissants" de l'art contemporain, s'érigeant en seuls détenteurs de la Vérité, et non pas comme la critique du laid contre le beau. Mais j'ai peut-être mal compris
En fait, je ne m'en fous pas, mais j'ai compris l'article comme une critique de la critique et des "puissants" de l'art contemporain, s'érigeant en seuls détenteurs de la Vérité, et non pas comme la critique du laid contre le beau. Mais j'ai peut-être mal compris
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
L'objectif de l'art, c'est le vrai. L'objectif.
Il est faux de dire ou de croire que l'art est subjectif par essence. La subjectivité n'est qu'un véhicule, emprunté au début du voyage, par l'artiste lui-même, ou son public. Normalement ce véhicule devient ensuite rapidement inutile, car inapproprié.
Kappoor, Koons et consorts érigent (jusqu'à l'absurde ou la provocation) la fantaisie personnelle en proposition inattaquable, car financièrement fructueuse.
Et effectivement, face à ceci, la critique échoue, puisque la critique cherche plus ou moins consciemment à séparer le vrai du faux.
Bon je m'arrête là, je peux en faire des tartines indigestes sur ce sujet...
Et pardon à toi, je ne t'attaquais pas. Je pensais à une certaine intelligentsia de sous-préfecture et à son indignation parfaitement à côté de la plaque sur un sujet qu'on ne se donne pas la peine de bien comprendre.
Cette manie de bavarder comme une poule à tout propos, sans avoir la moindre notion de quoi que ce soit.
Le triomphe du subjectif quoi... tu m'étonnes!
Il est faux de dire ou de croire que l'art est subjectif par essence. La subjectivité n'est qu'un véhicule, emprunté au début du voyage, par l'artiste lui-même, ou son public. Normalement ce véhicule devient ensuite rapidement inutile, car inapproprié.
Kappoor, Koons et consorts érigent (jusqu'à l'absurde ou la provocation) la fantaisie personnelle en proposition inattaquable, car financièrement fructueuse.
Et effectivement, face à ceci, la critique échoue, puisque la critique cherche plus ou moins consciemment à séparer le vrai du faux.
Bon je m'arrête là, je peux en faire des tartines indigestes sur ce sujet...
Et pardon à toi, je ne t'attaquais pas. Je pensais à une certaine intelligentsia de sous-préfecture et à son indignation parfaitement à côté de la plaque sur un sujet qu'on ne se donne pas la peine de bien comprendre.
Cette manie de bavarder comme une poule à tout propos, sans avoir la moindre notion de quoi que ce soit.
Le triomphe du subjectif quoi... tu m'étonnes!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 25/06/2018 à 19:32:40 ]
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Enfin le gars qui achète les droits exclusifs de sa peinture noire, c’est parce-qu’il a peur que d’autres aient des idées que lui n’aurait pas. Il joue donc, son pognon, contre la créativité d’autres artistes. Un pleutre quoi.
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Cette mode avec Kapoor, c'est effrayant.
Il est l'instrument d'un consensus extraordinaire chez les "pensants" de l'art visuel, un truc qu'on n'avait guère vu depuis la grande époque de l'art pompier.
Mais la chose elle-même hésite entre l'évidence esthétisante creuse et la tarte à la crème comique.
L'ennui c'est qu'il a évidemment l'oeil aux rapports plastiques, mais n'ayant jamais saisi que le coeur du sujet était à cet endroit même, il n'en fait rien.
Cependant cette capacité réelle qu'il a joue le rôle, pour les demi-habiles qui gravitent dans ce milieu, de signe de reconnaissance.
Tous les gogos de se ruer.
En plus il vient d'un pays pauvre, c'est beau, on en pleurerait.
Il est l'instrument d'un consensus extraordinaire chez les "pensants" de l'art visuel, un truc qu'on n'avait guère vu depuis la grande époque de l'art pompier.
Mais la chose elle-même hésite entre l'évidence esthétisante creuse et la tarte à la crème comique.
L'ennui c'est qu'il a évidemment l'oeil aux rapports plastiques, mais n'ayant jamais saisi que le coeur du sujet était à cet endroit même, il n'en fait rien.
Cependant cette capacité réelle qu'il a joue le rôle, pour les demi-habiles qui gravitent dans ce milieu, de signe de reconnaissance.
Tous les gogos de se ruer.
En plus il vient d'un pays pauvre, c'est beau, on en pleurerait.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
17824
Ya Hozna, comment parler des musées madrilènes sans évoquer Jérôme Bosch, El Bosco... Enfin bon, c'est mon avis perso, hein.
Quant à Koons et consorts... je m'en cogne tellement. Les footeux vendent des rasoirs et des smart phones, Koons et ses potes vendent du Luxe Arnault-Pinault, à chacun sa niche (Kapoor ?).
Il ne fait qu'imiter-copier Yves Klein qui avait déposé son bleu.
Quant à Koons et consorts... je m'en cogne tellement. Les footeux vendent des rasoirs et des smart phones, Koons et ses potes vendent du Luxe Arnault-Pinault, à chacun sa niche (Kapoor ?).
Citation de Pouet :
Enfin le gars qui achète les droits exclusifs de sa peinture noire, c’est parce-qu’il a peur que d’autres aient des idées que lui n’aurait pas. Il joue donc, son pognon, contre la créativité d’autres artistes. Un pleutre quoi.
Il ne fait qu'imiter-copier Yves Klein qui avait déposé son bleu.
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
A la notable différence qu'il l'avait inventé lui-même...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
17824
Je voulais dire par là que le peinturlureur du noir, en dehors de suivre les traces de Soulages, poursuit une démarche initiée par Klein. Voilà.
A propos d'Annick Chapour, son vagin de la reine c'était un chouette gag... il l'aurait appelé "rose, hommage à Lenôtre" que personne n'y aurait prêté attention...
A propos d'Annick Chapour, son vagin de la reine c'était un chouette gag... il l'aurait appelé "rose, hommage à Lenôtre" que personne n'y aurait prêté attention...
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Peut-on appeler ça "amuser la galerie"?
Bon ça va 5mn comme "contenu". Sans compter qu'amuser ou choquer le bourgeois, ça avait déjà été épuisé jusqu'à la corde avant 1930... Inutile de revenir là-dessus.
Quand on réfléchit 5 mn à ceci: Le langage des rapports plastiques (formes, couleurs proportion, textures, plans, lignes surfaces, rythmes, etc...) permet d'explorer des mondes vastes et inouïs, et peut-être pas de dire, mais du moins d'approcher l’indicible...
Tous ces branleurs qui, au prétexte qu'ils fabriquent des images ou des objets n'importe comment, s'intitulent (ou sont intitulés) artistes, n'effleurent même pas le sujet en fait.
Pendant ce temps-là, par-delà le gouffre du temps, les peintures de la grotte Chauvet (en Ardèche!
), continuent de faire mouche à tous les coups!
Voilà tout.
Bon ça va 5mn comme "contenu". Sans compter qu'amuser ou choquer le bourgeois, ça avait déjà été épuisé jusqu'à la corde avant 1930... Inutile de revenir là-dessus.
Quand on réfléchit 5 mn à ceci: Le langage des rapports plastiques (formes, couleurs proportion, textures, plans, lignes surfaces, rythmes, etc...) permet d'explorer des mondes vastes et inouïs, et peut-être pas de dire, mais du moins d'approcher l’indicible...
Tous ces branleurs qui, au prétexte qu'ils fabriquent des images ou des objets n'importe comment, s'intitulent (ou sont intitulés) artistes, n'effleurent même pas le sujet en fait.
Pendant ce temps-là, par-delà le gouffre du temps, les peintures de la grotte Chauvet (en Ardèche!
), continuent de faire mouche à tous les coups!Voilà tout.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 26/06/2018 à 13:12:20 ]
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