Citation : Le danger dans cette réforme est surtout qu'en donnant plus d'autonomie aux universités, on sous-entend qu'elles devront apprendre à se financer toutes seules, c'est-à-dire en sollicitant des fonds privés, essentiellement des entreprises, vraisemblablement. Sauf que ces entreprises demanderont des contreparties, comme celle que les étudiants soient "formés" (un certain président fraîchement élu aurait dit "formatés" ) pour répondre aux besoins de leur secteur d'activité.
Que veut-on pour les universités françaises ? Qu'elles deviennent des centres de formation inféodées aux entreprises ou des lieux de culture et de formation de l'esprit ?
comme je l'ai dit plus haut, ce n'est pas un sujet que je connais bien sur le financement des universités.
mais à la sortie de la fac, c'est difficile de trouver du taf, car la formation que tu as est pas adaptée à l'entreprise.
alors peut-être justement que si les entreprises mettaient leurs nez dans les facs, peut-être que les étudiants seraient mieux formés.
aujourd'hui tu trouves du taf soit dans les filières courtes, techniques, soit dans les écoles à concours.
que les facs soient des lieux de culture oui, mais que la formation ne soit pas stérile à l'emploi.
On peut le voir différemment : développer la culture pour que plus de personnes pour qui c'est une vocation et qui ne sont amoureux de l'Entreprise puissent en vivre. Ce n'est pas une fatalité, c'est un choix de politique. La culture, quand on la promeut, qu'elle est de qualité, ça peut rapporter et s'exporter.
je viens de lire que le nouveau mode de financement (adopté) des hopitaux dépendra en partie de leur capacité à tisser des liens avec l'industrie privée et à mettre en place des partenariats, en fournissant des idées brevetables !