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Le Vietnam est sur AF

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Sujet de la discussion Le Vietnam est sur AF
Bonjour, c'est ici que vous pouvez etre recrutés pour embarquer au vietnam de la fin des 60's pour des riches partis de cache cache dans la jungle.






Allez les boys, go go go!

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Bordel de merde mais qu'est-ce qui se passe ?
Je n'est même pas eu le temps de réaliser que l'homme, dont j'ignorais toujours le nom, me renverse et me vole mon arme que me voila une fois de plus a terre. J'ai frapper le sol violemment, je saigne, mais la blessure semble superficiel. J'ouvre les yeux, je suis allongé sur le sol, je fais le bilan de ce qui se passe autour de moi...je rêve...Sp6mn est touché, à terre, sans connaissance et le captain Jr semble avoir complètement péter les plombs...l'arme à la main, il déambule d'une façon très bizarre, une lueur de folie brille dans ses yeux. Il vaut mieux ne pas trop bouger sinon je risque de me retrouver dans le même état que sp6mn...ou même pire! Ayons l'air inconscient. Jr s'approcha de moi lentement, on voyait bien qu'il avait du mal à mettre un pied devant l'autre. Quand il fut assez proche, je m'agrippa à ses pieds pour le faire trébuché, il tomba et perdit connaissance, en tombant son arme reçu un choc et tira une balle qui alla se perdre au fin fond de la forêt!
Je m'approche à présent de Sp6mn, il saigne beaucoup, je n'ai pas de bande, je lui fait donc un bandage de fortune avec des feuilles de bananier, c'est bon, sa ne saigne plus, il faut qu'il se repose à présent...
Je m'assoie dans un coin, je suis exténuée, Tout ce remue-ménage fait il y a quelques minutes a du signaler notre présence à l'ennemi, si ils arrivent ici nous sommes fichus, que reste-t-il ici ? deux hommes évanouis, l'un évanoui l'autre complètement timbré, et moi seul et désarmé sans savoir quoi faire à présent...
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Presque deux jours que j'étais parti faire tout le tour de ce spot pout y trouver une trace de VFred, l'agent-ombre comme on l'appelait.
Rien.
J'avais décidé de revenir au camp, curieusement sur la route, je trouvais un morceau de tissu sanguignolant accroché à une écorce d'arbre. C'était un bout d'uniforme de Basic...il était passé par là il y a pas trop longtemps, le sang était encore un peu "frais" et sans doute il rôdait dans les parages.
Vu l'amour qu'on me portait ici...il valait mieux s'attendre à le rencontrer bien décidé à sauver sa peau en liquidant celle des autres.

En arrivant sur le monticule, j'ai vu qu'il n'y avait plus personne ici !
Pas étonnant d'un coté, ces G.I. n'allaient pas attendre que la mort les embarque pour une dernière croisière. Je m'approchais des affaires, inspectant les restes des sacs sans rien trouver, juste des emballages de rations de survie.

J'avais laissé un des mes packs sous une souche d'arbre, à ma grande joie, je le retrouvais intact, et pouvais reprendre une de ces doses vitaminées si efficaces. J'armais mon gun avec des balles spéciales explosives losrque j'entendis ma radio continuer d'émettre ! Je m'approchais...et entendais la voix claire de mon chef ordonner :"Barnee, vous retournez la-bas. Heldon avec les autres, nettoyage complet. Nos gars ont été débusqués par je ne sais quel malédiction. Cette section P doit disparaître corps et âmes!".

Le ton du "A vos ordres" que j'entendis me provoqua un froid dans le dos.
Mais pas autant que la femme rousse qui se tenait devant moi.
A un mètre du sol !!!!!

La vie, c'est comme un train de montagne

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Je me réveille, je suis seul, plus personne au bivouac, j'ai la jambe enroulée dans un bandage de fortune fait avec des feuilles. Je ne comprends plus rien, mes souvenirs sont confus. Je défait le pansement naturel pour examiner ma plaie, c'est bon, ca a beaucoup saigner mais c'est plus impressionnant que ca ne l'est réellement, je désinfecte la plaie et je fais un vrai pansement cette fois. Où sont-ils tous passés ? Que nous arrivent-ils ? J'ai l'impression d'être dans une dimension parrallèle comme dans les romans de science fiction qui pullulent depuis quelques temps au pays, ce n'est peut être pas de la fiction en fait, tout cela existe peut être ...

Je me lève et j'examine ce qu'il reste du bivouac, je récupère quelques munitions et quelques vivres. J'entends que quelqu'un approche, je me planque quelques mètres plus loin et j'attends. Heldon !!! Il revient peut être s'assurer que nous sommes tous morts. Il fouille les lieux lui-aussi et s'approche de l'arbre où il était attaché, il en sors un sac et se fait une injection. J'entend des grésillement de radio. Il parait hypnotiser par quelque chose mais je ne vois rien. Que faire ? Le laisser partir sans rien dire ? Mais ca va être rude pour survivre tout seul dans cette jungle, aussi bien pour lui que pour moi ... Je décide de lui parler.

" - Heldon !!!
Il se retourne et me met en joue.
- Je te croyais mort Sp6mn, tu es plus coriace que tu en as l'air.
- Ouais, il faut croire que c'est ce merdier qui nous rend plus fort.
- Où sont les autres ???
- J'en sais rien, je viens juste de me réveiller. Je sais pas ce qu'il se passe, toi tu dois savoir, mais je sais maintenant que tu ne m'en parleras que si tu en as envie alors j'insiste pas. Par contre, on pourrait peut être s'entraider pour sortir de cette merde ? t'en penses quoi ? Les viets ne doivent pas être loin et si on tombe sur une patrouille, on a plus de chance de s'en sortir à deux que tout seul non ?"

Il me regarde droit dans les yeux, c'est le moment de vérité, soit il accepte, soit il me descend ...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
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Maintenant que cet enoifré de chirurgien m'a remis les jambes en place, ont m'y a renvoyé... on m'a demandé de retrouver une équipe paumée au beau milieu de la jungle, ou quelque chose du genre. enfin, on m'a héliporté a un bivouac, ou etait sensés se trouver ma future compagnie.

je descends de l'helico, les cheveux au vent (hey ouais, a cote de ca, zorro c'est de la rigolade). ya personne, juste deux types, et l'un tient l'autre en joue. je crois qu'ils etaient avec moi dans l'avion en venant, mais je peux pas l'affirmer. si c'est eux, c'est heldon et sp6mn qu'ils s'appellent. il me semble quand meme les reconnaitre.

heldon va apparemment descendre l'autre. je m'approche, l'arme au poing (n ne sait jamais). en me voyant, heldon detourne son flingue et s'approche: "c'est toi le nouveau qu'on m'a annoncé a la radio?"
"ouais. c'est toi heldon?"
"ouais, et je m'appretais a flinguer sp6mn ici present, mais on a fini par trouver un compromis."
"qu'est-ce que c'est que ce bordel ici? zetiez pas toute une compagnie?"
"basix didi etait apr la, je ne pense aps qu'il soit parti" intervint sp6mn
"bon, on a pas le temps de discuter. tu suis et tu descends qui on te dis, ok?" dit heldon
"no problem."

j'etais integre a la nouvele compagnie. un quatuor en fait, dont basix didi toujours invisible. cool, le vietnam. quatre cons parmi les jaunes. on se croirait dans les bronzes.
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Pendant ce temps aux abords de Nue Ho Vu...

Deux jours que j'ai perdu les membres de mon unité, et que je me retrouve seul, sans arme et perdu dans cette jungle..
Ma boussole est cassée, mon slip colle et j'ai un attirail encore plus lourd que les autres soldats... Il est tard, je ne vois plus rien dans ces broussailles. Mais pourquoi j'ai pas déserté ?!!!
J'étais tellement bien avec mon groupe de country, haaa les copaings...je vous oublierai pas, je reviendrai, je vous le promets...
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Ce nouveau était arrivé là je ne sais pas comment, mais il venait pour prêter main forte à heldon, ce qui ne présageait rien de bon, mais je n'avais pas le choix, soit je les suivais, soit je m'esquivais pour tenter ma chance individuellement.

Je choisis la deuxième solution, j'attendis donc qu'ils aient pris un peu d'avance et je m'éclipsais.

Me voilà de nouveau seul, au milieu de la jungle, je fonce vers l'ouest, ou je sais qu'il y a une base de reconnaissance de la 92ème aéroportée. Celà fait déjà deux heures que je marche quand j'entends des bruits sur ma droite, au nord. Je n'ai même pas le temps d'esquiver un geste que j'entends une détonation, je ressens à peine la douleur, comme une piqûre de moustique au niveau de la poitrine. je tombe à genoux, je porte ma main à la blessure et m'apercois que je pisse le sang, je m'effondre sur le côté. Il aura fallu que j'échappe à tout ces évènements pour finir seul au milieu du merdier, j'entends des pas qui se rapprochent, quelqu'un recharge une arme, une voix de viet, le dernier bruit que j'entends est ma voix "Pourquoi ???" ...
Une dernière détonation résonne comme l'ultime réponse à une question que je me posais depuis quelques temps et qui restera en suspens à tout jamais ...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
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Je viens d'entendre une détonation au sud !
Moi qui croyait être tranquille, me voilà près d'une ère de combat, que faire ? Pour l'instant il me faut analyser la situation : deux jours que je n'ai point vu mon escadrille, ni aucun viet, suis-je près d'alliés ? mmmh, je me rapproche, on ne sait jamais...même sans arme, un détail pourra me sauver la vie...
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Wanda discutait avec moi. Elle m'expliquait que ce n'était pas ma faute.
Je m'endormis profondement rassuré à cette idée.







Je me revaillais dans une base médicale. J'avais froid et faim. Je ne pouvais plus lever le moindre doigt sans ressentir la douleur. Mais là ou la douleur était le pire, c'était au jambes. Mes jambes s'arretaient au dessus de mes genoux. J'avais la chair a vif, comme si quelqu'un s'amusait à planter des coups de couteau en permanance. Je hurlais de douleur et de peine comme jamais. Meme Wanda n'arrivait pas à me consoler.






Hors sujet : EPILOGUE
Il faisait froid cette nuit là, environ -30 degres. J'adorais voir BigApple sous la neige, et celle-ci n'allait pas tarder à tomber. Je rentrais chez moi a pieds, j'aimais la sensation du froid entourant mon corps emmitouflé dans un gros manteau. J'écoutais Kraftwerk dans mon tout nouverau walkman Sony. J'aimais l'impression de me perdre tel un robot dans les meandres de la ville. Les plaque du metro fumaient devant les vitrines de Noel.
Sur une de ces plaque, un espece de clochard attira mon atention. Il était sale, assis par terre. Non, il n'était pas assis, il avait deux moignon à la place des jambes. Il parlait de choses incomprehensible a tout humain normal, et lorsqu'il ouvrait la bouche, ,sa grosse barbe hirsute ne parvenait meme pas a cacher de gros chicots tous noirs. Il buvait une espece de vinasse que meme un francais aurait refusé. J'essayais de ne pas croiser son regard, de marcher vite. Mais il me demanda une piece. Il me cria qu'il avait été capitaine à la guerre et s'était battu pour moi. Je m'enfoncais dans les arteres de manhattan et faisant mine de rien entendre.


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Un coup de feu derriere. Et ca fait deja un bon moment qu'on a paumé sp6mn. Ca doit etre lui... On court. Heldon est devant, on est tous els deux l'arme au poing, je prend une grenade a tout hasard, les jaunes sont partout dans cette region. dire que j'avais failli les flinguer tous les deux en arrivant et en les voyan sur le point de s'entretuer... mais ca m'aurait fait des embrouilles a l'etat major. sp6mn avait deja l'air nerveux a ce moment la.

on se rapproche, j'entends les jaunes. les jaunes. dire que ca fait des jours que j'ai pas bouffé d'oeufs... a chaque fois que j'entends ce mot je salive. il se passe des trucs bizarres dans ma tete. le soleil sans doute... le soleil justement. j'ai un air qui me tourne dans le cerveau... quelque chose du style "seaaaa, sex and sun...". je suis sur que ca ferait un tube.

on arrive, je vois les jaunes. heldon s'arrete devant moi. sp6mn s'est fait descendre. je vois un autre americain en face, cache dans les feuilles, mais le soleil se reflete sur son casque. je demande a heldon si je balance une grenade dans le tas. il me fait signe d'attendre. il faut toujours attendre avec ce type... qu'est-ce qu'il a encore en tete?