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Le Vietnam est sur AF

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Sujet de la discussion Le Vietnam est sur AF
Bonjour, c'est ici que vous pouvez etre recrutés pour embarquer au vietnam de la fin des 60's pour des riches partis de cache cache dans la jungle.






Allez les boys, go go go!

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Des impressions d'éléphants qui m'écrasent le plexus.
Des impressions de perceuses qui me nettoient les oreilles.
Et curieusement au milieu de tout un tas de rêves tous plus idiots les uns que les autres...des notions précises de ce qui était la réalité et ce qui était le fruit de notre imagination torturée avec des drogues curieuses..
Tous les personnages des rêves étaient-ils réels ? Du coin d l'oeil je distingue vaguement un corps endormi avec l'étiquette "capitaine JR" qui est collée sur son front. Un jeune soldat grassouillet dont les cheveux négligés font penser qu'il a été capturé depuis un bon moment.
Combien de temps avait duré la captivité ? Cela semblait être une éternité...quelques mois en fait surement à subir des essais douteux et secrets. Gardé en "état" comme on disait...je retrouve peu-à-peu les sensations de mes membres. Certains rêves me reviennent.. je me demande s'ils n'ont pas été programmés, comme les histoires de martiens complètement débiles. D'autres sont plus problables comme la trahison du soldat basix, mais rien n'était sur finalement.

Je voyais au loin deux soldats viets monter la garde.
On était bien américain, et l'ennemi c'était bien les jaunes. il fallait sortir de là..comment faire.
J'entendais du bruit...je crois qu'on est tous en train de sortir d'un grand sommeil....Qui y'avait-il aussi dans ce réfectoir?

La vie, c'est comme un train de montagne

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Il me semble qu'une éternité s'est passé depuis les derniers évènements ...
Tout est flou, est-ce que j'ai rêvé ? Etait-ce une manipulation mentale ? Une hallucination ? Je ne sais plus, je n'ai que de vagues bribes de souvenirs qui me reviennent, comme un puzzle dont on aurait perdu la moitié des pièces ...

Heldon, Jr, Basix ... Etaient-ils réels ou avais imaginer de toute pièce leur existence ?

Pourtant l'odeur de mort qui remplissait la pièce dans laquelle j'étais enfermé me paraissait bien réelle ...
Je ne voyais rien, tout ce que je percevais c'était des bruits de pas qui se rapprochaient.

Etait-ce la fin ou le commencement ???

J'aurais préféré être mort que de ne pas savoir qui j'étais et où j'étais ...

Pour seul indice j'ai ce tatouage sur le bras :

" SP6 / 51 A.F" ...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
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"Pas d'avion dispo, offensive lancée au Sud, démerdez-vous"

Cool. Tant pis pour la frappe chirurgicale alors. Dommage, ç'aurait été sympa une ablation du Vietnam... Va falloir descendre. Pas de renforts non plus évidemment. Toujours rien qui bouge, j'aime pas ça. Head a l'air plus tranquille, on verra bien.

On se pose. Rien aux alentours, j'aime de moins en moins ça, ça pue le piège.

"A TERRE!"
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"Allez a terre bande de feignant!
Et on me fait 30 pompes!"

J'hurle de tous mes poumons pour la bleusaille. Si on veux se faire respecter au combat, faut gueuler à l'entrainement.
C'est la que je vois débarquer deux bras cassés d'un vieil hélico de la guerre de Corée.

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Je n'étais pas fou pour tout. Même si la rime en "ou" était approximative, l'important c'est que j'étais sur que quelqu'un respirait à coté de moi.

Des mouvements de doigts trahissaient le retour à la "normal" du soldat Sp6.
Des inscriptions délicates à lire de là où j'étais semblaient dégager un peu de chaleur sur son bras. On était peut etre tous marqué à vif...chaux vive ? Le fer chauffé au rouge ? Peut importe... ce que disaient les viets qui gardaient l'entrée ne laissait aucun doute sur notre devenir si on se bougeait pas le cul :"ils vont venir les chercher dans l'ordre où on les a marqués. Ils sont impatients de tester les nouvelles salles de tortures"....

je regrette à ce moment là d'avoir eu une formation sur la langue locale..
Les grands cousins chinois semblent avoir déteint sur eux et leur passion pour la torture en tout cas...

Bon..."quand le soleil sera couché" disait le garde, mais seulement éclairé par des lampes à pétrole, impossible deviner si on avait la journée pour se réveiller ou si la nuit était imminente...

J'entendais quelques soupirs derrière moi. Impossible de se tromper sur cette petite voix frele...c'était le soldat Basix, j'en étais certain ou alors j'étais tellement dans le paté que j'aurais confondu un éléphant avec un hérisson.

Si les autres se réveillent..;fallait trouver un moyen de communiquer sans se faire attraper....

La vie, c'est comme un train de montagne

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En tournant la tête, je vis Heldon à quelques pas de moi, donc, ce n'était pas un cauchemar, c'était malheureusement bien réel ...

Toute cette histoire qui semblait enfoui dans un passé lointain n'était pas le pur fruit de mon imagination comme je le croyais dans un premier temps. Des soldats vietcongs étaient en train de se marrer à quelques mètres de nous, en parlant de tortures et d'autres plaisirs en tout genre. Heldon me fixait, essayant sans doute de communiquer, mais j'étais trop faible et mon corps était trop douloureux pour que j'arrive à me concentrer sur lui.

Je sombrais de nouveau dans l'inconscience ...

Peut être le meilleur endroit sur cette terre pour être en paix ...
Peace, Luv, Unity & Havin'Fun ...
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L'arrivée d'Ergol avait été une bonne surprise.
Il était désomrais encadré de deux gros gardes taillés dans de'ébene 100% Missisipi, des grosses brutes commes les regions du Sud savent si bien faire. Il ne la ramenait pas trop le petit blanc bec. Il il ne la ramenait encore moins apres que l'un de mes molosse lui ai offert une petite session de chirurgie dentaire à la mode texanne. Apres un tel uppercut dans la tete, il n'était meme plus conscient. Je suivait les deux géants qui trainaient mon ancien alliés par les bras. C'était assez drole de voir la trainée de sang derriere lui, comme un petit poucé qui aurait eu ses regles.
Je ramassait 5 dents et les fourais dans ma poche et riait interieurement de la tete de cretin lui ferait son sourire tellement éventé qu'une tornade pourrait s'y engoufrer. Quoi qu'ainsi aérée, sa bouche libererait peut etre moins d'odeurs noséabondes. Je continuait de longer les couloirs souterains en revant de la sorte lorsque qu'un petit groupe de jaune en haillon apparut. Il se mirent tout de suite au garde à vous et prirent la petite fiente Egorl. Il me dirent que l'opération était positive pour l'instant, et je leur fit remarquer qu'ils se devaient de parler au maximum vietnamien afin de ne pas tout faire foirer.
Ils aquieserent doucement. et trainerent l'espece de corps amorphe par les pieds. Je les observais de loin, et les vis penetrer dans la petite piece. De la s'échapaient des cris de jouissance vietnamiens auquels se mélangeait à la perfection des hurlement d'agonie en américain.
J'étais heureux. Mais pas au point de penetrer dans la salle. C'est quand meme dégueulasse se qu'il s'y passe, et puis j'ai pas envi de salir mes nouvelles rangers, ça me rendrait malade.

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Ces fils d'enculés ont défoncé mon dentier... Ca va saigner, les guignols ont pas du capter qu'on était en liaison radio. Ben tiens, du vietnamien sauce Tennessee, se foutent de ma gueule ou quoi, on me la fait pas... Mais oui, j'ai vu que t'as des gros biceps, allez fais-moi plaisir, va chier.

J'ai jamais autant hurlé de ma vie. Baigné dans mon propre sang, tu me drias ça tient chaud. J'ai cru reconnaître le chef, qui regardait ça de la porte.

Jeez. Bien sûr. C'est Jr. L'était encore trouffion la dernière fois que je l'ai vu. L'a bien retourné sa veste ce salopard. Une fois sorti d'ici vais me faire un plaisir de lui faire déballer pacifiquement ses histoires.

J'entends des hélicos. Ca hurle dehors, encore ces cowboys à la con qui déballent en vietnamien. Des tirs maintenant. La porte s'ouvre. Et le gars qui rentre ne me racontera plus ce qu'il se passe, à moitié décapité par un gros calibre. Allez, encore un demi mètre... C'est ça... Glisse dans le sang du voisin, glisse... Oui... Le seul sentiment du poignard sous mes mains me fait exulter. Le temps de me libérer et maintenant c'est le M16 qui me réchauffe les paumes. Le canon est encore chaud. Je récupère les chargeurs, allez, on sort.

Un beau bordel. Sais pas où est Head, apparemment reste plus grand-monde de l'unité. Vais tenter de comprendre qui attaque. Je vois JR qui s'enfuit dans la jungle avec un gros groupe. Ils le portent, l'a l'air d'avoir pris une balle dans l'arrière-train. Pas grave, je m'occuperai de toi, t'enf ais pas. Ca gueule pas Viet, espérons que c'est pas encore un coup foireux.
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Je regardais mes cadrans de controle.
"Exellent sweeters" me dis-je, avant de me dire qu'il aurait mieux fallu que je regarde plus attentivement les camera de surveillance plutot que les épisodes des simpsons la veille.
Resultat, le sujet Egorl avait fait une crise cardiaque et était à l'infirmerie. Je débloquais les roues de mon fauteuil roulant flambant neuf en regardant les proteses de jambes que m'avait gracieusement offert le gouvernement américain il y avait un mois. Et j'avais pousé l'ironie de la situatin en récuperant une paire de rangers neuve du viet nam dans un surplus de l'armée.
Je me regardais dans le mirroir, encore surpris de me voir rasé de pres. Mon nez était devenu énorme de part l'alcool.
Quand les feds tout en noir étaient venus me checher dans les bas fond new yorkais le lendemain des attentats de 2001, je n'étais qu'une loque. Un poivrot SDF comme il y en a des milliers dans le queen. Je n'avais plus aucune raison de vivre, le veit nam m'avait bouffé. Cette nouvelle experience me redonnais un espoir de vivre.
Revoir mes anciens acolytes pres de 30 ans apres m'avait définitivement fait croire au bien fondé de la mission. Je n'avais meme plus besoin de prendre les cachetons de ces sales psy.
Et les voila tous étalés sur des tables ultra modernes, des tuyaux dans tous le corps, des ecrans bizarres au dessus d'eux et des blouses blanches s'activant dans un décor immaculé. La simulation reprendrai dans environ 15 minutes, le temps de calmer le vieux coeur malade d'Egorl. Les medecins avaient du mal à s'affarer avec lui, il vit pris trop d'acides de mauvaise qualité dans le temps, il avait de fréquentes remonté qui le rendait instable. Qu'importe, l'esxperience allait reprendre mais tout dabord, j'allais rendre visite à Wanda.

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Des jeunots, une armée de jeunots, et apparemment pas un seul officier. Pfff. Et voilà où va l'armée. Bon, je me montre. Pas grand-chose à perdre, ou bien une balle dans le bide ou bien sortir de cette merde avec un billet pour la Louisiane et le steak d'alligator du dimanche. On est lundi, ça peut le faire. Je sors.

"Who's that?"
"Moi, mais j'imagine que ça te dit pas grand-chose, hein ducon?"
"Identification immédiate ou j'ouvre le feu!"
"Egorl, commandant de ce qui était le 14e escadron héliporté, décimé ici-même, et comme tu peux voir j'ai été partiellement amoché aussi. Tu veux bien baisser ton joujou maintenant, tu vas finir par te faire mal. Et appelle le gradé du coin."
"Aye aye sir!"
"Pas de ça, bouge toi plutôt j'ai pas que ça à foutre, ya un alligator qui m'attend."