Les pourrisseurs(euses) !
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kruci
Héhé
Wolfen
Sinon je vais pas acheter un APN pour faire plaisir à deux margoulins gourgandins en puissance
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nonconforme
Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering
Anonyme
Wolfen
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Lonewolf
Wolfen
Enfin moi je fais de la zik, je joue pas aux mots croisés toute la journée (et ils sont où, et ils sont où, et ils sont où les mp3)
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Anonyme
Pauvre jeunesse... Et du PACA de surcroît...
Wolfen
Nonconforme > moi j'aime bien quand y a de la basse
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Lonewolf
Citation : GOURGANDINE, subst. fém.
Fam. Femme légère, facile, dévergondée. Synon. catin, coureuse, fille, gaupe, sauteuse, putain. Cette femme impie, mademoiselle des Touches, est venue gâter bien des choses! (...) Oh! une gaupe, une gourgandine s'écria le curé (BALZAC, Béatrix, 1839, p. 50). Pendant que le bon Mistral habite chez Mariéton et court les gourgandines, il a remisé sa femme chez ses parents (GONCOURT, Journal, 1889, p. 1009) :
... la mère est une gourgandine qui s'est frottée pendant des années à tous les uniformes d'Algérie! Elle a eu toutes les aventures possibles! elle vivait avec un capitaine, dont j'ai oublié le nom...
MARTIN DU G., Devenir, 1909, p. 162.
REM. 1. Gourgandin, subst. masc. ,,Coureur de filles`` (FRANCE 1907). Ce grave amateur de mollets, cette espèce de fakir, ce voyeur étrange, est généralement pris pour un gourgandin (RICHEPIN, Pavé, 1883, p. 262). 2. Gourgandinage, subst. masc. Conduite de gourgandine. Les domestiques (...) détestaient cette enfant du ruisseau devenue la femme de leur maître. Que n'auraient-ils donné pour la prendre en gourgandinage! (A. DAUDET, Pte paroisse, 1895, p. 55). 3. Gourgandiner, verbe intrans. a) Se conduire en gourgandine. Des drôlesses qui ne font que gourgandiner (RIGAUD, Dict. arg. mod., 1881, p. 201). b) Fréquenter les gourgandines; mener une vie libertine. [Le chevalier au comte :] tu auras ta soirée libre pour gourgandiner un brin (RICHEPIN, Glu, 1881, p. 135). La Pierronne vint savoir si c'était avec Jeanlin que sa Lydie avait filé. Levaque répondit que ça devait être quelque chose comme ça, car Bébert, lui aussi, avait disparu; et ces galopins gourgandinaient toujours ensemble (ZOLA, Germinal, 1885, p. 1234). 4. Gourgaud, subst. masc. Canaille, crapule. Le patron s'était esclaffé dès que le jeune homme avait eu le dos tourné : « Il est de mon pays, c'est sûr, avec un nom comme ça! Et vous savez ce que c'est un gourgaud dans mon pays?... c'est tout ce qui ne vaut rien comme homme » (MAGNANE, Bête à concours, 1941, p. 13).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1640 « prostituée » (OUDIN Curiositez). Prob. composé du rad. de gourer*, goret* (cf. m. fr. gorre « syphilis », gorrasse « coquette », dial. gore, goure « femme de mauvaise vie » etc. ds FEW t. 4, p. 198a) et d'un dér. dial. de l'a. fr., a. prov. gandir « s'esquiver » (cf. gandin* et dès la fin XVIIe-début XVIIIe s. gandine « guenipe »; v. FEW t. 17, p. 502a et 503b). Fréq. abs. littér. : 37. Bbg. GIRAUD (J.). Variations et chang. de sens. Amis Lex. fr. Ét. lexicogr. 1976, t. 3, no 14/15, p. 8.
Citation : MARGOULIN, subst. masc.
A. 1. Pop. Petit détaillant, petit patron. Je suis un petit patron, ce qu'on appelle un margoulin dans l'argot parisien (SARTRE, Mur, 1939, p. 188).
2. Commerçant malhonnête; individu peu scrupuleux en affaires. Synon. maquignon, mercanti. Je veux que dans ces circonstances graves et familiales, tu te conduises comme un gentilhomme provençal et non pas comme le dernier des margoulins (PAGNOL, Fanny, 1932, II, 7, p. 148):
L'ancien agent immobilier s'était mis à tourner des obus (...); de ces obus soufflés, gondolés, poreux, fissurés, qui éclataient à l'intérieur des canons, et que les artilleurs enfournaient avec épouvante. De quel ton M. de Champcenais n'eût-il pas dit: «Lui aussi? C'est vraiment drôle...», envoyant ainsi d'un sourire Haverkamp dans le monde des margoulins. Ah non! Pas plus margoulin que mercanti.
ROMAINS, Hommes bonne vol., 1938, p. 175.
3. Arg. de la Bourse. Spéculateur sans envergure. Il avait spéculé, non sur la valeur de sa production mais sur celle des plantations mêmes (...). Et il n'ignorait pas que, dès que cette suppression [des crédits américains] serait connue, tous les margoulins de Paris et de New-York prendraient position à la baisse sur ses titres (MALRAUX, Cond. hum., 1933, p. 337).
B. Personne manquant de compétence ou de sérieux dans l'exercice de sa profession; en partic. mauvais ouvrier. Il n'y a [dans cet atelier] que des margoulins (POULOT, Sublime, 1870, p. 63). Que nos édiles, nos ministres, nos présidents de commissions, cessant d'appeler les «danseurs» traditionnels pour calculer et les margoulins pour décorer les murs, convient enfin les artistes savants dont la France regorge, à témoigner de la vitalité spirituelle de ce pays (LHOTE, Peint. d'abord, 1942, p. 51).
Rem. Le mot est rarement empl. au fém. V. cependant ROB., ex. de Bainville, et, au fig., M. CERF, Une passion, Paris, Lattès, 1981, p. 194: Comme il avait eu tort de croire honnêtes ces margoulines. Toutes, prêtes au crime de sang, le cernaient et le montraient du doigt.
Prononc.: []. Étymol. et Hist. 1. a) 1840 «petit commerçant» (RAOUL PERRIN, Le Commis-voyageur ds Les Français peints par eux-mêmes, t. I, p. 354 ds Fr. mod. t. 13, p. 293); en partic. 1858 «commerçant peu scrupuleux en affaires» (CHESN.); d'où b) 1870 «homme peu scrupuleux dans l'exercice de sa profession, mauvais ouvrier» (POULOT, loc. cit.); 2. 1933 Bourse «spéculateur sans envergure» (MALRAUX, loc. cit.). Mot pop. issu du verbe margouliner usité dans le Bas-Maine au sens de «aller vendre de bourg en bourg, surtout en parlant des femmes qui vendent des mouchoirs» (DOTTIN, Glossaire des parlers du Bas-Maine, Paris, 1899), lui-même dér. de margouline «bonnet» (DUM.); cf. Bas-Maine margulet, margulin «bandeau sur la figure, bride d'un bonnet de femme» (DOTTIN, loc. cit.); margouline est une var. de margoulette* d'après gouline «bonnet de femme» usité dans les parlers de l'Ouest (FEW t. 4, p. 315a), dér. de goule, forme anc. de gueule*. Fréq. abs. littér.: 10. Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 298. MIGL. Nome propr. 1968 [1927], p. 167.
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