Ces vapeurs d’alcool qui se dégagent des chais nourrissent le torula compniacensis, petit champignon microscopique, c’est lui qui donne cette couleur noire aux pierres et aux toits de tuiles. Il désigne donc naturellement l’emplacement d’un trésor qui évolue lentement à l’abri de regards
J'ai hérité de bouteilles de gnôle qui datent d'avant la guerre.
La première guerre mondiale, hein.
Et ma propre grand-mère nous a laissé, à ma sœur et moi, une petite centaine de bouteilles d'alcool divers, trace de son droit perdu avec sa disparition.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Anonyme
65640
7036Posté le 03/11/2019 à 14:15:23
Citation :
bouteille hermétiquement fermée
Je me permets quelques réserves à ce sujet : j'ai jamais vu un bouilleur de cru fermer hermétiquement une bouteille. Les bouchons sont enfoncés à l'ancienne, avec le pouce.
Bon ça concerne ptet que les bouilleurs de cru locaux, en tout cas pas une seule boutanche de mirabelle du daron n'est réellement fermée.
Après je doute qu'un microbe ou une bactérie puisse survivre là dedans, même si maintenant le degré alcoolique semble fiable, ça tabasse quand même à 50°.
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Hors sujet :
Plus jeune, jme souviens avoir testé le voltage de la mirabelle artisanale en comparaison avec du rhum du commerce titrant officiellement également 50° : à côté c'était du jus de sucre de canne non fermenté à boire d'un trait.
En fait on avait trouvé que le spiritous (alcool made in Polakie, que même eux dans leurs heures les plus sombres n'osent pas boire) qui était plus fort.
Ici le mélange mirabelle-quetsche est appelé goutte.
Ah c'est donc ça la fameuse "goutte" de la guerre des boutons. Moi je croyais que c'était une expression pour dire qu'on allait s'en verser une petite (goutte).