Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
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Pictocube
36865
Ma vie est un thread...
Membre depuis 17 ans
Sujet de la discussion Posté le 23/10/2009 à 12:09:00Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
Un petit topic thérapie de plus...
Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.
Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?
En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...
La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.
La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.
Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...
Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...
Et vous alors ?
Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.
Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?
En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...
La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.
La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.
Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...
Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...
Et vous alors ?
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Anonyme
9049
1931 Posté le 22/06/2017 à 15:51:54
Arret maladie, non, j'ai vu un cousin sous antidep à la suite du même genre de pb, aussi dans l'informatique d'ailleurs. Meconnaissable, une vraie loque tellement il avait la dose, il a mis 2 ans à retrouver du taf (en fait juste à pouvoir retravailler, il a mis un an à trouver la force d'allumer un ordinateur), et il a trouvé un poste de merde digne des débuts dans le métier, sans aucun intérêt (15 ans d'exp de perdu), parce qu'à un moment il devait rebosser, l'arrêt maladie dans ce cas ayant une durée limitée, si pas explicite au moins implicite.
Après il y a les possibilités de reconversion, mais c'est plus facile à dire qu'à faire surtout quand comme lui, tu as une femme et 2 gosses.
Après il y a les possibilités de reconversion, mais c'est plus facile à dire qu'à faire surtout quand comme lui, tu as une femme et 2 gosses.
cyar
12259
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1932 Posté le 22/06/2017 à 15:55:41
Je crois que justement, il faut savoir s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Un arrêt maladie de 2 ou 3 mois pour recharger les batteries et peut être chercher activement une autre place ou envisager une reconversion.
Je connais des gens qui ont trainé un arrêt maladie pendant un an pour une "maladie" fictive...
Je connais des gens qui ont trainé un arrêt maladie pendant un an pour une "maladie" fictive...
[ Dernière édition du message le 22/06/2017 à 15:55:58 ]
Anonyme
9049
1933 Posté le 22/06/2017 à 15:57:51
Je ne suis pas malade, je suis juste un peu "spécial"
cyar
12259
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1934 Posté le 22/06/2017 à 16:02:29
Je parlais en général, chaque cas est particulier.
Anonyme
9049
1935 Posté le 22/06/2017 à 16:05:46
Pour être un peu plus sérieux, s'en battre les couilles le temps que ça passe marche pas mal sur moi. Après en effet chacun est différent, et pour lâcher prise il faut peut-être obligatoirement (mais j'espère que non) passer par les moments pas glop.
Anonyme
9049
1936 Posté le 22/06/2017 à 16:08:34
Citation de Djardin :
t'en as plein le cul : arrêt maladie (je peux te blesser si besoin).
J'ai pris 6 kilos en 6 mois, je suis moins blessable qu'avant, surtout par un gabarit de crevette anorexique comme toi
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
1937 Posté le 22/06/2017 à 16:23:50
Citation :
s'en battre les couilles le temps que ça passe marche pas mal sur moi.
Perso, je m'en bat les couilles tout le temps depuis ma naissance, au point que certains en ont fait un néologisme, et du coup j'approuve. S'en battre les couilles c'est une solution à 98% des problèmes.
Anonyme
4631
1938 Posté le 22/06/2017 à 16:26:17
Pour les 2% restant, laisser pisser est une methode qui a fait ses preuves.
Djardin
19834
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
1939 Posté le 22/06/2017 à 16:31:01
Vaut mieux deux semaines d'arrêt pour un petit coup de mou, que d'attendre, de s'accrocher et de faire 6 mois d'arrêt avec médicaments lourds pour grosse dépression.
J'en connais qui se sont accrochés et qui ont mis un an à se reconstruire et à avoir la force de sortir voir du monde.
Et aucun boulot ne mérite ça. Surtout pas dans une grosse boite d'info. Ça tournera sans toi. Et si ça ne tourne pas, c'est que c'est pas solide et que la boite est merdique
J'en connais qui se sont accrochés et qui ont mis un an à se reconstruire et à avoir la force de sortir voir du monde.
Et aucun boulot ne mérite ça. Surtout pas dans une grosse boite d'info. Ça tournera sans toi. Et si ça ne tourne pas, c'est que c'est pas solide et que la boite est merdique
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
le reverend
33363
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
1940 Posté le 22/06/2017 à 16:36:28
On sait si le ras-le-bol de J-master est lié au taf ?
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 22/06/2017 à 16:36:51 ]
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