Résumé des derniers evenements du Pub

D'ailleurs dans mon atelier, les hasards de la vie et mon parcours perso font que je suis le plus instruit, avec le niveau d'étude le plus élevé (mais aussi le doyen ). Or, il m'arrivait régulièrement de reprendre mes petits collègues sur leur expression et leur français. Le seul trouduc qui prenne mal la chose est comme par hasard mon jeune branleur de chef d'atelier qui croit que tout son mérite et toute sa respectabilité sont dans la caisse de 300cv qu'il gare sur notre parking, tandis que les autres ont pris à force l'habitude de me demander quand ils ont le moindre doute. Je leur apporte systématiquement les réponses qu'ils attendent, parce que ça procède d'un échange mutuel bien compris.

Tu as peut-etre aussi l'expérience des j'enfoutres et des fortes têtes! On a de ça, quand le chef des travaux nous réunit un lundi à 10h30 pour dire "les EPS c'est CA-PI-TAL, on ne joue pas avec son intégrité physique", et qu'à 11h00 on en emmène un aux urgences opthalmiques parce qu'à meuler sans protection, il a une limaille dans l'œil

Un hôte Stambouliote qui parlait fort bien français s'était énervé après que j'ai corrigé une de ses tournures. Il m'avait dit que les Français étaient gonflants avec ça, qu'on sacralisait tellement notre langue qu'on passait notre temps à reprendre les étrangers et qu'on les empêchait ainsi de pratiquer notre langue.

J'en ai discuté avec pas mal d'étrangers francophones. Tous n'avaient pas ce sentiment et certains étaient plutôt reconnaissants qu'on les corrige pour s'améliorer, mais certains partageaient plus ou moins ce sentiment. En Roumanie, j'ai côtoyé des étudiants qui avaient beaucoup étudié le français (la Roumanie, dont la langue est latine et ressemble un peu à l'Italien pour nous, est un pays où l'apprentissage du français est assez répandu). Bref, ces étudiants avaient pas mal étudié le français... et refusaient de le parler avec nous.
Finalement, ils m'ont expliqué que leurs profs de français poussaient si haut la culture française de l'exactitude et de la perfection qu'ils n'osaient pas utiliser le français de peur de mal faire. Rien de ce que j'ai pu leur dire pour leur faire comprendre que OSEF et qu'il valait mieux qu'on échange dans un mauvais français que dans un très mauvais anglais et des bribes d'allemand n'a pu leur faire changer d'avis.
(en même temps, en Roumanie, le culte de la perfection, c'est pas franchement ça, apparemment).

Sinon, ça fait quelques pages que je notes toutes les fautes d'orthographe et de grammaire des différents posteurs, et je les ressortirai à un moment donné, en prenant soin que ce soit nominatif et en essayant de foutre la honte.