le spirituel, vivre son être

le pire c'est Truelle, vivre sans net...

Citation de : youtou

Et toi à 10 mn pour faire une dictée.

Citation de moi-même que c'est moi qui pense ça :

les gens sont sans doute déistes parce qu'ils sont devenus incapables de voir le merveilleux dans la nature (ils le pouvaient quand ils étaient enfants).

pour ce qui est du du sens de la vie, c'est finalement la même démarche : le sens de ta vie se trouve là où tu te seras donné la peine de chercher, au lieu d'attendre des réponses toutes faites émanant de telle institution, voire de ta belle mère.

voir le merveilleux dans la nature est souvent une forme de religion pas loin du panthéisme; et le sens propre de la vie de chacun n'échappe pas au sens du groupe, au "sens commun" pour faire un jeu de mot ; la question c'est plutôt quel est le sens de ma vie comme être singulier dans un groupe humain-le sens de la vie pour un être particulier est aussi le sens des relations qu'il entretient avec les autres   

Citation :

 voir le merveilleux dans la nature est souvent une forme de religion pas loin du panthéisme

 pas du tout, la nature fait des choses extraordinaires tous les jours, nul besoin d'y ajouter des elfes ou autre.

pour ce qui est du sens commun, c'est un peu hors sujet amha, mais bon : je pense que la quête individuelle du bonheur (c'est le but, hein) implique de se préoccuper du bonheur commun. dit autrement, on ne peut être seul à être heureux. mais on est déjà dans le politique à ce stade, et je ne voudrais pas déborder.

la quête du  bonheur n'est pas la quête du sens: manger une glace italienne à la pistache sur la promenade des anglais, c'est le bonheur pour beaucoup, ça ne donne pas forcément un sens à la vie.

comme disait le pataphysicien Albert BEAUCHAMP: "j'ai connu des moments de bonheur dans ma vie, ça ne m'a pas rendu heureux!"

quel autre sens donner à sa vie que la recherche du bonheur ? par ailleurs tu en donnes un exemple particulier et très éphémère ; c'est tout de même un petit bonheur individuel qui peut exister.

Beauchamp ne me contredit pas là-dessus ; il a un peu cherché, un peu trouvé, un peu regretté.

au chapitre des regrets : vers la fin de leur vie, les gens regrettent TOUJOURS des parts de bonheur qu'ils se sont refusé pour des histoires matérielles, de fausses excuses, une sorte de refus du bonheur, bref : sentiment d'avoir négligé l'essentiel.