Philosophie sur le zinc !
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ma question était si con que ça ?
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Personne a un bon gros sujet philosophique, on a fait le tour des aventures de Daffy Duck là, nan?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
27133
Quels avis avez-vous sur "Le Monde de Sophie" de Jostein Gaarder?
Javé m'été laissé dire que ce gros pavé est en réalité un vrai cours de philo qui prendrait des airs de faux roman.
C'est-à-dire qu'on n'a pas l'impression d'en faire, tout en en faisant.
C'est vrai ? C'est bon ou c'est bidon ? Ca creuse un peu le sujet ou ça ne fait que plaisamment le survoler ?
Plutôt scientifique de nature, j'ai toujours eu une aversion caractérisée pour la chose philosophique quand il m'a fallu m'en cogner au lycée. J'ai subi plutôt que profité, corollaire, je n'ai rien retenu. L'âge de l'adultère étant venu, est-il inconvenant d'espérer combler aujourd'hui un peu de mon retard par la lecture - tardive - des aventures de Sophie ?
Je me rappelle avoir déjà tenté de le lire, au moins une fois. Je me rappelle d'une petite fille qui rentre de l'école, trouve un papier, le lit, et ça lui creuse la caboche. Pas sûr d'être allé plus loin que ça, mais vu de quand ça date, j'imagine que j'ai pas dû mettre beaucoup de bonne volonté.
Du coup je me dis que peut-être, selon les avis d'ici, je retenterais une nouvelle lecture en essayant de m'accrocher un peu plus.
Javé m'été laissé dire que ce gros pavé est en réalité un vrai cours de philo qui prendrait des airs de faux roman.
C'est-à-dire qu'on n'a pas l'impression d'en faire, tout en en faisant.
C'est vrai ? C'est bon ou c'est bidon ? Ca creuse un peu le sujet ou ça ne fait que plaisamment le survoler ?
Plutôt scientifique de nature, j'ai toujours eu une aversion caractérisée pour la chose philosophique quand il m'a fallu m'en cogner au lycée. J'ai subi plutôt que profité, corollaire, je n'ai rien retenu. L'âge de l'adultère étant venu, est-il inconvenant d'espérer combler aujourd'hui un peu de mon retard par la lecture - tardive - des aventures de Sophie ?
Je me rappelle avoir déjà tenté de le lire, au moins une fois. Je me rappelle d'une petite fille qui rentre de l'école, trouve un papier, le lit, et ça lui creuse la caboche. Pas sûr d'être allé plus loin que ça, mais vu de quand ça date, j'imagine que j'ai pas dû mettre beaucoup de bonne volonté.
Du coup je me dis que peut-être, selon les avis d'ici, je retenterais une nouvelle lecture en essayant de m'accrocher un peu plus.
[ Dernière édition du message le 22/10/2018 à 18:14:59 ]
Anonyme
27133
ma question était si con que ça ?Anonyme
17065
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Anonyme
27133
Point-virgule
6641
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
J'ai un avis définitivement négatif sur ce bouquin, j'assimile ça à de la pop philosophie mais je ne l'ai jamais lu. 
Si ça se trouve c'est sympa mais lire de la vraie philo c'est quand même 'achement mieux, je dirais. Du genre Nietzsche par exemple, Humain, trop humain, Le Gai savoir, Par delà bien et mal sont accessibles et riches. La Servitude volontaire de La Boétie, c'est pas forcément des plus abordables mais c'est court et génial. Sinon y a L’existentialisme est un humanisme de Sartre, je suis pas hyper fan mais ça permet de démarrer une réflexion philosophique, c'est accessible et c'est court.
Si ça se trouve c'est sympa mais lire de la vraie philo c'est quand même 'achement mieux, je dirais. Du genre Nietzsche par exemple, Humain, trop humain, Le Gai savoir, Par delà bien et mal sont accessibles et riches. La Servitude volontaire de La Boétie, c'est pas forcément des plus abordables mais c'est court et génial. Sinon y a L’existentialisme est un humanisme de Sartre, je suis pas hyper fan mais ça permet de démarrer une réflexion philosophique, c'est accessible et c'est court.samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Il articule bien sa pensée, mais il se trompe sur un point: Aucun des décideurs de haut niveau (Pipotron en tête) n'ignore qu'il obéit, ni à qui. Ce n'est pas comme il le dit une affaire "d'aliénation". Enfin pas ce genre-là.
Macron n'est pas un serviteur d'une vérité mal perçue. C'est un pantin, il a été placé là comme pantin, il le sait très bien et il file doux (le DRH n'est pas loin).
Onfray explique ça très bien quand il démonte le scénario de la "montée" de Macron puis son élection après le "naufrage" du PS.
C'est peut-être différent pour certains députés et "militants" LREM, c'est un tel ramassis de râclures de fonds de tiroirs... C'est du niveau FN, là, pas étonnant qu'ils soient assez crétins pour croire, certains d'entre eux, servir le "vrai".
Intéressant passage sur le retournement de l'outil de servitude!
Pas mal aussi sur le transhumanisme.
Cependant certains des "hamsters" dont il parle sont précisément les patrons du "DRH", donc ils ne sont pas les cibles de la grande tromperie: Ce sont eux qui tiennent le fusil.
Nuance.
L'histoire du transhumanisme à mon avis va beaucoup plus loin qu'il ne le dit.
Je suis absolument convaincu que la plupart d'entre eux rêvent glauquement un scénario genre Elysium.
J'adhère à 100% à son couplet sur le sabotage.
J'ai senti ce truc-là très tôt.
Casser le truc de l'intérieur, ne pas collaborer, fausser les rouages...
Tout mon engagement "politique" tient là-dedans, depuis l'aube de mon âge adulte.
Je ne sais pas si j'ai déjà raconté mon "dépucelage" politique... Je m'aperçois soudain, alors que j'ai 55 ans, n'avoir jamais bougé de cette posture. Sans doute que le monde n'a pas vraiment bougé depuis, sauf vers le pire, plus ou moins graduellement.
Tout à fait d'accord avec sa corrélation étroite entre les nécessaires changements sociaux, économiques, spirituels et technologiques qui nous attendent (à moins que nous ne préférions le suicide, ce qui n'est nullement exclu), et la philosophie.
Nous sommes en quelque sorte, dans de très nombreux domaines, à la croisée des chemins.
Ceci implique évidemment que la pensée politique stricto sensu est incapable d'embrasser la totalité des problèmes ET LEURS INTERACTIONS inévitables: elle ne saurait, encore et toujours comme on le voit avec ce nationalisme glauque que le système essaye d'instaurer à l'échelle européenne, aboutir en s'y bornant qu'à l'expression d'égoïsmes plus ou moins catégoriels.
Seule la philosophie a les épaules pour relever ce défi.
Macron n'est pas un serviteur d'une vérité mal perçue. C'est un pantin, il a été placé là comme pantin, il le sait très bien et il file doux (le DRH n'est pas loin).
Onfray explique ça très bien quand il démonte le scénario de la "montée" de Macron puis son élection après le "naufrage" du PS.
C'est peut-être différent pour certains députés et "militants" LREM, c'est un tel ramassis de râclures de fonds de tiroirs... C'est du niveau FN, là, pas étonnant qu'ils soient assez crétins pour croire, certains d'entre eux, servir le "vrai".
Intéressant passage sur le retournement de l'outil de servitude!
Pas mal aussi sur le transhumanisme.
Cependant certains des "hamsters" dont il parle sont précisément les patrons du "DRH", donc ils ne sont pas les cibles de la grande tromperie: Ce sont eux qui tiennent le fusil.
Nuance.
L'histoire du transhumanisme à mon avis va beaucoup plus loin qu'il ne le dit.
Je suis absolument convaincu que la plupart d'entre eux rêvent glauquement un scénario genre Elysium.
J'adhère à 100% à son couplet sur le sabotage.
J'ai senti ce truc-là très tôt.
Casser le truc de l'intérieur, ne pas collaborer, fausser les rouages...
Tout mon engagement "politique" tient là-dedans, depuis l'aube de mon âge adulte.
Je ne sais pas si j'ai déjà raconté mon "dépucelage" politique... Je m'aperçois soudain, alors que j'ai 55 ans, n'avoir jamais bougé de cette posture. Sans doute que le monde n'a pas vraiment bougé depuis, sauf vers le pire, plus ou moins graduellement.
Tout à fait d'accord avec sa corrélation étroite entre les nécessaires changements sociaux, économiques, spirituels et technologiques qui nous attendent (à moins que nous ne préférions le suicide, ce qui n'est nullement exclu), et la philosophie.
Nous sommes en quelque sorte, dans de très nombreux domaines, à la croisée des chemins.
Ceci implique évidemment que la pensée politique stricto sensu est incapable d'embrasser la totalité des problèmes ET LEURS INTERACTIONS inévitables: elle ne saurait, encore et toujours comme on le voit avec ce nationalisme glauque que le système essaye d'instaurer à l'échelle européenne, aboutir en s'y bornant qu'à l'expression d'égoïsmes plus ou moins catégoriels.
Seule la philosophie a les épaules pour relever ce défi.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
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