Les double-albums qui auraient mieux fait d'être simple

Le double album de cypress hill pour moi marque même la fin d'une décennie glorieuse de hiphop au niveau mondial, c'est The final cut du hiphop : la fête est finie, faut remballer, on a bien fait les cons mais faut reprendre une activité normale.

Cet album là annonce déjà tous les errements du hiphop des 2000's : la partie purement hiphop est réchaffée, on sent clairement les morceaux non retenus ni pour le fabuleux album IV (amha probablement un des meilleurs albums hiphop et albums tout court, l'enchainement des 13 premiers titres est à couper le souffle, et en plus du côté technique le mixage/mastering est super haut de gamme) ni pour les 15 compiles annuelles de DJ Muggs ; et la partie metal n'est rien de plus qu'un gloubigoulba de metal mainstream et de rap yahourt.

Ceci dit on peut pas reprocher à Cypress Hill d'être prémonitoire dans la médiocrité : si cet album annonçait déjà la merde future, leurs suivants seront également précurseurs des mélanges ragga/rap ringards et de r'n'b ridicule, mastering façon rouleau compresseur à la clé.

On s'y perd dans les double-album ou pas... Les nouveaux album vinyls sont des fois deux rondelles mais durent comme un CD qui lui dure plus qu'un ancien 33T... Sans compter les édition une ou trois face(s).

J'ai un genre de tripple-album de Velvet live, " The Quine tapes " ça s'appelle, y a 72:44, 78:47 et 78:32 min, et c'est k même long à se faire en une fois.

Mais c'est cool.