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[DEBAT] - Citation d'Alexandre Astier

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Sujet de la discussion [DEBAT] - Citation d'Alexandre Astier
Voilà : je viens de tomber sur une interview d'Alexandre Astier qui répond à cette question.
Citation :
Pour terminer, notre question des Inconnus revisitée à la sauce Les Numériques : qu'est-ce qui différencie un bon d'un mauvais musicien ?
Un bon musicien, c'est quelqu'un qui parle la musique comme une langue étrangère. C'est une personne susceptible de penser, de parler et de comprendre cette langue qu'est la musique. Généralement, ça va un peu plus facilement quand les personnes commencent très jeunes — comme les langues finalement — parce qu'il n'y a plus de questions sur la transformation. Il y a beaucoup de musiciens qui ne savent pas lire ou écrire la musique, par exemple. Eh bien je trouve ça bizarre. Dire "Je suis musicien" et ne pas savoir lire une partition, je trouve qu'il y a là un manque d'humilité étrange à se dire "C'est bon, je m'arrête là !". D'autant plus qu'avec toute la littérature musicale existante et si facilement accessible de nos jours... il n'est jamais trop tard ! Ce qui différencie un bon d'un mauvais musicien, au fond, c'est de considérer qu'il faut tout connaître de la langue qu'est la musique. Tout.


https://www.lesnumeriques.com/audio/alexandre-astier-musicien-polymathe-a2529.html#page-4

Je voulais y réagir mais la procédure d'inscription/validation fait que une heure après je ne peux toujours pas intervenir. J'ai donc eu l'idée de la soumettre à la communauté AF, qui par nature est concernée et très variée, pour ouvrir le débat.
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voilà.

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Citation de : cyar

Citation :
interpréter c'est une création

Désolé, mais pas pour moi.
Qu'il faille du talent pour une belle interprétation, oui, mais ce n'est pas de la création au sens inventer de la musique en partant de rien. C'est juste utiliser sa maitrise technique pour retranscrire une musique écrite par un(e) autre.
Qu'il y ait de l'émotion dans une interprétation, 100 fois oui, mais ce n'est pas de l'ordre du créatif.
 

 

Je pensais à peu près la même chose... jusqu'à ce que j'entende "les mots bleus" par Bashung ... j'exècre la version de Christophe: niaise et dégoulinante ... j'ai l'impression que par Bashung c'est carrément un autre morceau

113
Transformation... :fleche:
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Faut pas non plus oublier que c'est juste une interview, probablement avec un temps assez limité. Ce qui peut expliquer que :

Citation :
Le raisonnement ne tient pas debout si on l'applique, par exemple, aux cultures orales africaines, cela signifierait que les musiciens africains ne sont pas des musiciens parce qu'ils ne savent pas lire et écrire la musique comme les occidentaux.

Dans son spectacle sur la musique ( "Que ma joie demeure" ), Astier semble justement avoir pas mal d'admiration pour des rythmes africains compliqués, ce qui vient contredire ce qu'il dit dans cette interview. Bref, je pense qu'il ne faut pas limiter son opinion à ce paragraphe.
Évidemment ça n'empêche pas de réfléchir à cette question, comme ça a été fait dans ce fil.
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Non mais, je suis peut être un peu lapidaire dans mon argumentation. Quelqu'un de créatif pourra réinterpréter un morceau comme s'il 'agissait d'une œuvre différente mais là, on est bien dans l'ordre de la création car il ne colle plus à l’œuvre d'origine.

 

 

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Citation de Pictocube :
Pardon mais par contre sur le sampler je tique, qu'est-ce qu'une guitare sinon un sampler avec une banque de sons fermée et limitée ?

Ça c'est un expandeur qui ne peut pas sampler.

:Capello:
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Désolé, mais pas pour moi.

pas d'accord.

On peut dire tout ce qu'on veut mais notre forme de language a besoin de définition, et autour de ce qui concerne l'art c'est tellement plus complexe que même les pro du truc s'y perde (Astier comme d'autres d'ailleurs)

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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sauf que le langage lui-même n'a jamais été gêné par ses approximations, indépendament du sujet qu'il traite comme l'art, lequel sujet se dérobe à un peu toutes les tentatives de précisions.

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Ca n'a rien à voir.

Je pense plus au fait que par exemple en France on a un ministère de la cultrue qui finance, entre autre chose, de l'art, et que ça a impliqué de définir au sens admministratif l'art et la culture. Définition succeptible d'être fausse et de devoir évoluer, mais n'empêche, dans tout débat on doit tenir compte de référence qui situent le débat, si on ne le fait pas, ce n'est plus un débat c'est une suite d'interprétation et d'opinion fonction de ces interprétations, enfin, pas toujours mais dans un cas comme celui qui nous occupe le risque est grand de brasser du vent sans réelle arrivée...

 

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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bref, ça a à voir.