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Le troquet du Parigot

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Sujet de la discussion Le troquet du Parigot
Z'aimez Paris, c'est ici. Vos bons plans de tout et n'importe quoi, bouffe, cinés, salles de concerts, restos, quartiers, ce que vous voulez.
Vos souvenirs de parisien, que vous y soyez restés 3 jours ou que vous n'ayez jamais vécu ailleurs.
Bien sûr ce qui différenciera toujours le parigot du Berrichon, du Basque, du Corse ou du Breton c'est que se définit comme Parigot celui qui décide de l'être... et non celui qui porte comme un étendard son ascendance remontant à Vercingétorix. J'veux dire par là que j'ai connu des tacos sénégalais ou kabyles plus parigots que bien des Parigots auvergnats.

Si vous n'avez jamais fait la différence entre un géranium et un palétuvier, bienvenu. Expression piquée à ma défunte tante qu'avait jamais crèché plus loin que le Kremlin Bicêtre et qui s'inquiétait passé Melun de pas avoir pris sa tenue d'exploratrice...

Est-ce qu'y aurait kelkun par ici qu'aurait connu Zorro, chiftir-biffin-clodo 100% alcoolo qui vendait des fleurs sur sa charrette à bras le samedi matin à l'angle des Rues de la Roquette et de la Rue Léon Frot ? On trouvait aussi Zorro, Place de la Bastille, qui faisait la circulation quand c'était embouteillé, bien poivré il déboulait au milieu de la place tout de noir vêtu avec son galure à plumes oranges, arrêtait les bagnoles, en faisait passer d'autres... Personne disait rien et respectait ses consignes, efficaces... Quand les cognes déboulaient ils étaient bien contents de trouver un trafic fluide... C'était dans les 60's-70's...
Zorro son quartier c'était entre le bas du Père Lachaise, à Ménilmuche, et Bastoche.
Reverend ? Ça te cause ?
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Pizza clip, chez Lillo... j'y allais très régulièrement...:-D
Putain, on vient de découvrir une cantine à Afiens par hasard...
Y'avait aussi le resto du sud-ouest à côté du théâtre de la Colline, à l'angle de l'Avenue Gambetta en redescendant sur Martin Nadaud.

Citation de xb_K :
Mais il fût un temps où il y avait pas mal de restos vraiment pas chers voire presque gratuits en fait, rue Cadet par exemple, il y avait une vieille (j'ai su son prénom délicieusement old-school - genre Marguerite ou Germaine - mais je l'ai oublié !) qui tenait un boui-boui sans nom où le menu du jour (entrée-plat-dessert) était à 5 frs (!) pif en sus, bon pas question de choisir hein, c'était plat unique, tu mangeais ce qu'elle avait manigancé (que des trucs aussi old school que son prénom genre bœuf carottes, pot au feu, etc, que des trucs pour faire la sieste pendant l'aprèm, et en plus c'était plutôt bon) ou alors t'allais voir ailleurs car de toutes façons elle ne manquait pas de clients !


Je connaissais le même genre de boui boui sympa, de mémoire en bas de la rue Jean Pierre Timbaud. :bave:
Et après on va dire au delà de Paris que Paris est ZE grande ville de France alors qu'on vous prouve que c'est qu'un gros bourg genre chef lieu de canton (13ème arrondissement)...

[ Dernière édition du message le 09/12/2018 à 13:37:40 ]

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Citation de Joeko :
Dans le 18ème pour de la bonne bouffe à vraiment pas cher, j'allais souvent quand j'habitais dans le 18è dans un petit bouiboui asiat' à côté du marché de l'Olive. Pour 5 euros : 2 plats (taille petite barquette) viande et légumes plus un accompagnement riz ou nouilles sautées. Ouvert seulement le midi, petite salle et petite court intérieure (sympa l'été). Fait maison et sans glutamate, ouvert seulement le midi. Je ne sais pas s'ils tiennent toujours.
Ah oui je le connais aussi celui-là ! Dans le quartier de l'Olive, je crois que j'ai goûté quasi tous les restos asiatiques ! Le grand resto (en taille j'veux dire) Hanouman était assez réputé aussi, j'y mangeais une fois par semaine car feu mon grand-père (mort à 103 ans) habitait rue de la Louisiane, après avoir essayé tous les autres justement, c'était devenu sa cantine de prédilection et tout le personnel l'appelait "Mr le Professeur" (jamais su pourquoi d'ailleurs), cependant j'y suis retourné il n'y a pas très longtemps et regrettablement, ça a beaucoup baissé, disons que maintenant c'est plus l'asiatique standard pas très folichon. Dommage.

Citation de Xipe :
Y'avait aussi le resto du sud-ouest à côté du théâtre de la Colline, à l'angle de l'Avenue Gambetta en redescendant sur Martin Nadaud.
Tu parles de l'Entr'acte ? Je n'ai jamais mangé là-bas, avec mon ex on se disait souvent qu'il fallait qu'on l'essaye, mais finalement on n'a pas trouvé l'occase.

Citation de Xipe :
Je connaissais le même genre de boui boui sympa, de mémoire en bas de la rue Jean Pierre Timbaud. :bave:
De toutes manière dans cette rue, aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu des restos pas possibles ! Quartier des métallos oblige, z'aimaient bien bouffer ces gars là faut croire. Dans cette même rue, non loin du croisement avec la rue St Maur, il y avait dans les années 90 un resto tenu par un couple de filles homo qui était juste à tomber, pas de carte non plus juste 2 plats du jour (voire 3 suivant l'humeur de la cheffe), mais j'ai mangé chez elles des trucs que je n'ai jamais mangé ailleurs (la cheffe inventait tout ce qu'elle faisait rien n'était connu ou classique). Elles ont pliées les gaules au début des années 2000 et sont parties vivre quelque part où il y a plus de soleil. Comme je regrette ce bouclard...

 

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Bon... je viens d'aller gogoler quelques adresses bonnes et pas chères que je fréquentais, y'a eu des morts.

Galoche d'Aurillac, rue de Lappe, d'où je suis ressorti une fois anesthésié par une soirée de canicule... quelle idée que de bouffer de l'auvergnat hivernal ce jour. Fermé.

Un petit bougnat rue Daval, toujours en vie mais plus les mêmes tarifs. Idem l'entr'acte rue Malte Brun.
Bien vu xb_K, je parlais bien de l'entr'acte... Ses théâtreux, son canard Saturnin (magret de canard avec foie gras) et les vioques du quartier qui venaient y picoler avant de rentrer... la serveuse connaissait le code de la porte d'à côté pour raccompagner Mamie quand elle titubait de trop. :-D

Lillo, toujours ouvert, la prochaine fois que je vais faire des photos et passer le bonjour aux arrière-arrière-arrières vioques au Père Lachaise j'y passe. Et puis le délicieux accent de Lillo...

Le Plomb du Cantal, rue de la Gaieté, devenu un peu plus chicos, 2 autres restos ouverts dans Paris. Si la matière première reste la même qu'avant, bon resto d'hiver. Les tauliers, des vrais aveyronnais. Marinette, attention comment qu'elle comptait les sous. Souvenirs, Michel le loufiat, un noiraud de poil façon Pierre Laval, dingue de Théâtre, le genre à passer tout son temps libre à mater des pièces.
-Michel, qu'est-ce qu'il donne cette année le Beaujol'pif nouveau ?
-Cette année c'est banane y parait comme goût, mais toujours de la merde...
Par contre ils avaient un bon Saint Pourçain.

Ceux qui qu'auraient de bonnes adresses dans Paris sont bienvenus. :bravo:



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Des bonnes adresses, faudrait que je fasse des recherches, ça fait bien 10 ans que j'ai pas fait de resto sur Paris… Par contre, moi, je prenais mon pied à aller bouffer dans des brasseries typiquement parisiennes, et regarder l'agitation dehors et dedans. J'ai toujours bien mangé dans ces brasseries. Et rarement pour cher.

Y en a une notamment rue Daguerre qui faisait des toasts auvergnats ou un truc dans le genre, la vache rien que d'y repenser ça me donne faim (alors que je viens de manger…)

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

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Voilà, ça c'était mes siciliens de la rue Ramey.

Sale a Pepe

C'est con, ça a changé de proprio, du coup la formule unique (tu t'assois et le chef t'amènes des bouts de pizza, des pâtes - 2 ou 3 rations différentes) n'existe plus. Si par contre, c'est resté dans la famille, à n'en point douter, ça doit encore déchirer niveau gustatif.

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

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Rah bordel, l'Annexe rue des 3 frères. La bouffe était majestueuse, et le moelleux au chocolat était le meilleur que j'ai jamais bouffé (y en avait même un avec du chocolat noir et du chocolat blanc…). Là aussi, changement de propriétaire… :|

O tempora O mores

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

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Bon, je floode, mais je donne mes adresse comme elles me reviennent :

Au rendez vous de la marine, quai de la loire (19e), pas loin des cinoches MK2. En été, la terrasse c'est le pied. La bouffe aussi est à tomber.

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

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:-D La dernière pour ce soir…

Maison péret, rue Daguerre 14e.

https://www.maisonperet.com/fr/#brasserie_bistro

Le Grand Croque Paysan, c'était ça mon machin auvergnat. :-D Fallait pas manger là le midi si t'avais une réunion l'après midi, risque d'endormissement garanti.

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

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Rue Ramey... c'était vers 87-88 le quartier où je zonais un peu, Jules Joffrin, Rue du Poteau, rue du Ruisseau (j'y avais une copine... space mais une bombe, genre la tête et les jambes :oops2:), rue Ordener. Je connaissais un petit resto turco-arabe sympa Rue du Mt Cenis, de mémoire.
Dans le triangle Poteau-Ordener-Duhesme, quelques commerces sympas, primeurs, fromager, boucher... enfin à l'époque. De quoi faire ses courses sans enrichir Leclerc et Mulliez.
Le saviez vous, le premier casse en bagnole de l'histoire s'est déroulé Rue Ordener, Bonnot et sa bande. A l'époque les flics les plus rapides étaient surnommés les Hirondelles... du nom de leurs vélos. C'est à la suite de ce casse que Clémenceau fonde les Brigades du Tigre et les motorisent... :-D

Pour en revenir au 20ème, 2 fromagers. François Priet, assez cher, boboïsé mais sympa, rue des Pyrénées à 20 mètres de Gambetta. Et l'Alpage, le taulier a changé mais s'il a gardé les mêmes fournisseurs que son prédécesseur, un top. J'y ai acheté un Comté d'exception, je m'en souviens encore 20 ans après. Avenue Gambetta en face du nouveau Tenon.
Une librairie, Atoulire, toujours Avenue Gambetta en allant sur St Fargeau, à côté du Monop'. Elle paye pas de mine mais bien achalandée et libraires sympas et compétents.

[ Dernière édition du message le 09/12/2018 à 21:39:40 ]

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Je reprends un peu le fil du thread, c'est qu'aujourd'hui faute de gilets jaunes j'ai bossé... :-D

Citation :
j'aimais bien ce bistrot car c'était l'occase de siroter un Orangina, rares étaient les gamins de mon époque qui avaient le privilège de boire ce genre de boissons à la maison

Je garde souvenir ému de la fois où mon grand père maternel m'a emmené boire un truc genre diabolo menthe dans un petit rade rue de la Roquette, en remontant vers Père Lachaise depuis Voltaire... Le troquet tout comme tu racontes, xb_K. Le rade était à côté de Woodstock Jeans... L'une des 2 boutiques à ce nom, l'autre était aussi à Roquette mais en descendant sur Bastoche. Tenues par un vieux juif plus parigot que parigot, ashkénaze complet. Pépé faisait que des fringues de jeunes de l'époque (70's), Levi's, Lee Cooper, Wrangler... mais pas de NewMan ou autre. Quand mes darons m'achetaient un Jean de chez Woodstock, comment que je faisais le fiérot après. :oops2:

Citation :
(un peu comme sur les plans de métro interactifs - pour ceux qui ont connu - qu'on trouvait dans certaines stations, j'aurais pu jouer des heures avec les dizaines de boutons du pupitre)

:aime::aime::aime::aime:
Oh, putain, ce délire... Tout pareil, c'était comme de la magie en barre ce truc.
picture_original.png
A l'époque c'était le symbole du modernisme triomphant... Y'avait toutes les stations du métro par ordre alphabétique. Sur celle où on était y'avait écrit "vous êtes ici". On appuyait sur la station désirée et s'affichait l'itinéraire, comme une sublime guirlande lumineuse.. :bave:

[ Dernière édition du message le 09/12/2018 à 21:58:35 ]

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Citation de will_bru :
Voilà, ça c'était mes siciliens de la rue Ramey.
Ah mais j'ai connu celui-là en plus, un troupeau de potes (dont le batteur d'un de mes groupes de l'époque) étaient en coloc' dans un grand appart sur la rue Custine juste à côté. J'ignorais que c'étaient des Siciliens qui tenaient la place (en plus je ne les ai pas entendu chanter comme tu le décris... Suis jaloux du coup !)

Marrant les histoires de blue-jeans... Comme on est à peu près de la même génération, tu dois te souvenir à quel point c'était important quand on arrivait à un certain âge (moi je place ça quand je suis entré en 5ème, parce que justement j'avais entrevu un semblant de chambrage dès la 6ème). Mes vieux avaient un peu des oursins dans les poches pour ce genre de choses et si je voulais un Levi Strauss il fallait que je me démerde à le trouver à pas cher, et pour mon père pas cher c'était moins de 50 balles. Donc pas question d'aller chez le premier juif du coin, car les Wrangler et autres Levi's y étaient vendus au prix fort (environ 100 frs pour les moins chers à l'époque, mais même à ce prix là ils étaient rares).
Heureusement, il y avait Sergent au bas de l'avenue des Gobelins. Sergent était un magasin à l'ancienne avec comptoir où étaient vendues toutes sortes de tenues pour les ouvriers, les bleus de chauffe, les salopettes blanches de peintres et tout le toutim, mais curieusement chez Sergent, ils vendaient aussi pour 29,50 Frs des Levi's 501 bruts tout raides. Ces jeans là n'étaient pas encore à la mode (à l'époque le Levi's de Mr Toulemonde était le 505 avec braguette zippée), ni très populaires à cause de la braguette à boutons justement, et si je n'avais pas vu le résultat une fois lavé sur le pote dont je tenais le tuyau, pas sûr que j'en aurais acheté un. Je me souviens de la tête de ma mère quand elle m'a accompagné pour en acheter un et que le type lui en a sorti un à ma taille (brut il était beaucoup trop grand), dubitative. Le vendeur lui avait dit "z'inquiétez pas ma p'tite dame une fois lavé il lui ira comme un gant". Le plan n'a pas duré très longtemps car les petites tailles ont vite disparu (mon pote aurait dû rester discret) et il n'en n'ont pas recommandé manifestement.
Par la suite je fréquentais ce qu'on appelait les "braderies", il y en avait une à St Placide et une autre Bd Raspail et certainement d'autres que j'ai oublié. On y trouvait de chouettes fringues (et des jeans de marque donc) pour pas grand chose, mais dégriffées.
Sinon y'avait les puces de Clignancourt bien-entendu ! Un vrai trésor à la fin des 70's et plus particulièrement quand on s'est mis à avoir des looks marqués, mon trip c'était les fringues des 60's, les futals infroissables en tuyau de poêle, tout ça... Je trouvais toutes ces choses aux puces et neuf par dessus le marché !

Pour les adresses que tu donnes dans le 20ème je les connais bien-sûr toutes, et je confirme. Particulièrement pour la librairie et surtout Priet, je continue à y aller alors que j'habite maintenant aux Lilas ! Il a une autre boutique rue de la Roquette (juste avant la place Voltaire quand on vient du Père-Lach), vraiment un excellent fromager, mais certes c'est cher. Ah et on ne peut pas parler de ce coin du 20ème sans évoquer la boulangerie Ganachaud, c'est devenu un truc de bobos maintenant (y'en a une à Vincennes !), ça a tourné limite industriel et c'est dommage, mais du temps où elle était encore rue de Ménilmontant, c'était une boulangerie comme il y en avait trop peu à Paris. C'est bien simple, j'habitais rue des Pyrénées coté rue Stendhal, et je faisais l'effort de grimper la rue des Pyrénées jusqu'à la rue de Ménilmuche et de grimper encore jusqu'à la boulangerie juste pour leurs baguettes...

 

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En fait ça parle que de bouffe sur ce topic. :facepalm:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Et il parait que Stohrer ça a changé de proprio et c'est devenu pas bon. (rue Montorgueil)

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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https://www.leparisien.fr/paris-75002/paris-a-la-mere-de-famille-rachete-la-patisserie-stohrer-12-07-2017-7129962.php

Pourtant ça a pas été racheté par Carrefour Traiteur. :(

A propos de Ganachaud, j'y suis allé une fois y'a 20 piges, je me suis promis de plus y foutre les pieds.
Je rentre, je vois la queue, je poireaute pour ramener 3 baguettes à des potes. J'arrive à la caisse, je demande mon pain et on me dit "z'avez votre bon et le ticket ?". "Gné, quoi donc qu'est-ce ?".
"Oui, monsieur, vous ne voulez que du pain ?, alors vous allez caisse 1 passer commande, puis caisse 1-bis pour payer et enfin vous venez ici retirer votre commande, si toutefois vous voulez des viennoiseries c'est aux mêmes caisses de paiement, commande et retrait. Si en plus vous voulez des pâtisseries c'est caisse 2 puis 2-bis et point de retrait 4. Si vous ne voulez que des pâtisseries etc etc"...
Aimablement, façon Béru, je leur ai dit d'aller se faire voir et d'afficher le mode d'emploi d'achat d'une misérable baguette qui pétait plus haut que son cul; sous les regards horrifiés de la clientèle d'habitués, tous diplômés en achat de Ganachaud... et tous fiérots... "Zêtes chez Ganachaud, malpoli, un peu de tenue"...
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:-D:-D
Oui mais là tu parles clairement de "La Flûte de Gana" au coin de la rue Orfila, non ? Qui a ouvert vers 94 je crois... Là c'était déjà mort-boboïsé Ganachaud, via justement la Flûte de Gana.
L'original rue de Ménilmuche (au pied de la cité HLM des années 10 en briques), c'était pas du tout la même chose, c'était une boulangerie "de base" et le mode opératoire était comme dans n'importe quelle boulangerie. En fait c'était les parents (assez vieux d'ailleurs) qui tenaient cette boulangerie là et probablement un de leur rejetons (qui devait certainement sortir de je ne sais quelle école de commerce) qui avait ouvert "La Flûte de Gana" au coin de la rue Orfila. L'ambiance était différente et il ne faut surtout pas confondre les deux qui n'ont finalement en commun que le nom, le pain aussi était différent d'ailleurs, perso je n'ai jamais tellement apprécié les fâmeuses flûtes de Gana dont on a fait un foin, assez quelconques en fait. La vraie boulangerie Ganachaud a fermé un peu avant 2000 je crois... Pendant que les pédantes "flûtes de Gana" ouvraient des boutiques un peu partout...

 

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[ Dernière édition du message le 10/12/2018 à 19:24:28 ]

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Le coup de commander, avoir son ticket et payer en caisse, c'est comme ça chez Lenôtre.
La viennoiserie n'y est pas meilleure pour autant. Pour avoir mangé nombre de leurs gâteaux à Noel (dans ma belle famille il y en a qui aiment bien) c'est souvent très sucré et pas vraiment goutu.
Typiquement j'y ai mangé des gâteaux au chocolat qui n'ont que très peu le out de chocolat. Donc pour moi c'est classé out.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Ouaip, j'ai à peu près le même sentiment sur Lenôtre, je ne saurais pas dire pourquoi mais ça fait limite indus comme goût, probablement à cause du sucre effectivement.

Le coup des tickets, c'est la même chez Ladurée aussi... Une manie.

Tiens et puisqu'on en est à casser du sucre, la viennoiserie chez Gana est carrément zéro. La boulangerie rebeu à côté de chez moi fait largement mieux, surtout pour les croissants aux amandes !

 

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[ Dernière édition du message le 10/12/2018 à 19:51:40 ]

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Citation de xb_K :
Sinon y'avait les puces de Clignancourt bien-entendu ! Un vrai trésor à la fin des 70's et plus particulièrement quand on s'est mis à avoir des looks marqués, mon trip c'était les fringues des 60's, les futals infroissables en tuyau de poêle, tout ça... Je trouvais toutes ces choses aux puces et neuf par dessus le marché !


Y'avait y a quelques années (euphémisme) le long du périph côté St Ouen un marchand de fringues super sympa, des "designs" un peu originaux, j'y avais acheté un manteau en laine superbe, à mi chemin entre du Sergio Leone et du Corto Maltese. 450 balles de 1988...
Question looks marqués y'avait chez "l'indien" tout pour le look punk, gothique, nevevave, hardos et toussa. Ceintures cloutées, moules burnes à rayures, 20 mètres dans la première à gauche en déboulant de la porte de St Ouen, rue des Rosiers. Question bouquins d'occaze le long du périph, beaucoup de San-A, j'y allais à chaque perm' quand je défendais la patrie à coups de Rizla+ 5 feuilles... :oops2:

Reverend, xb_K, je pense que vous avez connu ce mago de meubles complètement délirant, chez Honoré de mémoire ?
Délire total, à faire passer Roméo du faubourg St Antoine pour un designer suédois sobre. Des canapés en forme de panthère, en moumoute panthère verte et bleue, j'en passe et des meilleures... Quand mes vioques m'emmenaient aux Puces, je voulais toujours passer chez Honoré.
J'ai arrêté d'aller aux puces le jour où un vendeur a refusé de marchander 5 liquettes. C'est con, j'habitais dans le coin. L'idéal était tôt le matin... ça m'arrivait en sortant de boite (mais qu'est-ce que j'allais foutre à la Loco ?), comme ça que j'avais eu un galure à 75 balles au lieu de 100, sans marchander. Le taulier me dit, t'es le premier client, tu vas me porter chance et maintenant bonne nuit, je pense que toi c'est plus lever que coucher, hein...

Pour Ladurée, j'écrivais ça y'a pas longtemps sur le Pub:
"Le pompon, sur les champs'zé, où j'étais au sortir d'une expo au grand palais, devant le troquet Ladurée, des asiates genre coréens-japs-chinetoques. Ils tournent le dos à l'enseigne Ladurée, d'un bras tendent au dessus d'eux le paquet marqué Ladurée, et de l'autre bras font un selfie. Award de la connerie selfiesque.
Ah... Ladurée... les macarons, so french... putain des Ladurée maintenant y'en a autant que des Paul... d'ailleurs ils sont fabriqués au même endroit, c'est la même boite. :mdr:
Y'a guère que le Reverend et moi pour se souvenir de la boutique originale et unique de la Rue Royale, avec ses vioques à cheveux bleus, emperlouzées, enfourrurées, bavant devant l'édito de Pauwels devant un five o'clock tea..."
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Citation de Xipe :
Reverend, xb_K, je pense que vous avez connu ce mago de meubles complètement délirant, chez Honoré de mémoire ?
Ah bah carrément ! Extraordinaire endroit. Là dedans, il y avait tout ce qu'il fallait pour faire un décor de film de soft-porn rital des 70's ! Vraiment prodigieux. Je leur ai acheté 2 poires (comme ils les appelaient) jaune-orangées, sorte de pouf géants en forme de poire (tiens donc) remplis de micro billes de polystyrène. Très fin 60's comme truc, j'adorais à l'époque... :-D

Sinon, j'ai aussi connu l'original salon de thé Ladurée de la rue Royale, quand c'était encore d'une amusante ringardise. Maintenant c'est plus drôle du tout, t'as raison...

 

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Citation :
Sinon y'avait les puces de Clignancourt bien-entendu

Au marché Malik , j'y achetais souvent, entre-autres, des chemises avec des coupes et motifs plutot bizarres entre 10F et 20F :-D
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Malik c'était le bon plan si on voulait se fringuer original à presque rien. Je dirais jusqu'au début des années 90, après les prix ont grimpés en flèche, et ce qu'on y trouvait ce n'était rien d'autre que ce qu'on trouvait aussi dans les boutiques des halles et au même prix... Nettement moins intéressant quoi.
Aller aux puces de St Ouen, c'était un genre de cérémonial pour moi, j'y passais la journée parce que j'y cherchais toutes sortes de choses, des disques, des bouquins, et bien-entendu des fringues, mais je ne négligeais pas les autres marchés, ceux aux antiquités, pas tant pour acheter, mais surtout juste pour voir. Tout au bout vers la porte de St Ouen, il y avait un genre de marché aux voleurs, un pote y a retrouvé une de ses grattes chez un type qui vendait des pièces de bagnoles, la pauvre siègeait dans le cambouis au milieu des boites de vitesses ! :-D

 

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Les puces ça fait un moment que j'y suis pas allé, faut dire que j'y allais pour acheter mes meubles et maintenant j'ai plus de place :-D
En fait, la plupart des meubles chez moi sont des meubles d'occase achetés là-bas. Dont un super bureau de l'administration US que j'ai dû chercher plus de 10 ans quand j'étais plus jeune (et que j'avais enfin trouvé au moment où j'avais plus un radis, javé dû emprunter à mes parents, la honte).

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Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Il est classe en effet. Et ces chaises sont assez confortables, c'est assez surprenant d'ailleurs.

Ceci dit, emprunter à ses vieux pour acheter un bureau, ça prouve quelque part qu'on a envie bosser, ça devrait les rassurer...:-D

 

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Hors sujet :
nan mais à l'époque j'avais déjà un taf. Je venais juste d'en changer d'ailleurs, j'avais pas encore reçu ma paie du nouveau et j'avais pas encore touché mon solde de tout compte de l'ancien.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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J'ai eu l'impression que les Puces de Saint-Ouen étaient blindées de touristes et plus chères qu'avant. Celles de la porte de Montreuil n'ont pas bougé, elles. :oops2:

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

[ Dernière édition du message le 11/12/2018 à 20:20:21 ]