Le troquet du Parigot
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Anonyme

Vos souvenirs de parisien, que vous y soyez restés 3 jours ou que vous n'ayez jamais vécu ailleurs.
Bien sûr ce qui différenciera toujours le parigot du Berrichon, du Basque, du Corse ou du Breton c'est que se définit comme Parigot celui qui décide de l'être... et non celui qui porte comme un étendard son ascendance remontant à Vercingétorix. J'veux dire par là que j'ai connu des tacos sénégalais ou kabyles plus parigots que bien des Parigots auvergnats.
Si vous n'avez jamais fait la différence entre un géranium et un palétuvier, bienvenu. Expression piquée à ma défunte tante qu'avait jamais crèché plus loin que le Kremlin Bicêtre et qui s'inquiétait passé Melun de pas avoir pris sa tenue d'exploratrice...
Est-ce qu'y aurait kelkun par ici qu'aurait connu Zorro, chiftir-biffin-clodo 100% alcoolo qui vendait des fleurs sur sa charrette à bras le samedi matin à l'angle des Rues de la Roquette et de la Rue Léon Frot ? On trouvait aussi Zorro, Place de la Bastille, qui faisait la circulation quand c'était embouteillé, bien poivré il déboulait au milieu de la place tout de noir vêtu avec son galure à plumes oranges, arrêtait les bagnoles, en faisait passer d'autres... Personne disait rien et respectait ses consignes, efficaces... Quand les cognes déboulaient ils étaient bien contents de trouver un trafic fluide... C'était dans les 60's-70's...
Zorro son quartier c'était entre le bas du Père Lachaise, à Ménilmuche, et Bastoche.
Reverend ? Ça te cause ?

xbassman_K

Aller aux puces de St Ouen, c'était un genre de cérémonial pour moi, j'y passais la journée parce que j'y cherchais toutes sortes de choses, des disques, des bouquins, et bien-entendu des fringues, mais je ne négligeais pas les autres marchés, ceux aux antiquités, pas tant pour acheter, mais surtout juste pour voir. Tout au bout vers la porte de St Ouen, il y avait un genre de marché aux voleurs, un pote y a retrouvé une de ses grattes chez un type qui vendait des pièces de bagnoles, la pauvre siègeait dans le cambouis au milieu des boites de vitesses !

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le reverend


En fait, la plupart des meubles chez moi sont des meubles d'occase achetés là-bas. Dont un super bureau de l'administration US que j'ai dû chercher plus de 10 ans quand j'étais plus jeune (et que j'avais enfin trouvé au moment où j'avais plus un radis, javé dû emprunter à mes parents, la honte).

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

xbassman_K

Ceci dit, emprunter à ses vieux pour acheter un bureau, ça prouve quelque part qu'on a envie bosser, ça devrait les rassurer...

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le reverend

nan mais à l'époque j'avais déjà un taf. Je venais juste d'en changer d'ailleurs, j'avais pas encore reçu ma paie du nouveau et j'avais pas encore touché mon solde de tout compte de l'ancien.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Point-virgule


« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 11/12/2018 à 20:20:21 ]

xbassman_K

Les puces de Montreuil c'est différent en effet (et ça l'a toujours été), mais c'est vrai que ça n'a pas vraiment changé au cours du temps, si ce n'est qu'ils sont devenus plus petits car nettement moins fréquentés que par le passé, sauf peut-être les jours de beau temps, sinon en hiver et quand il pleut y'a plus un chat.
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Anonyme

J'ai eu l'impression que les Puces de Saint-Ouen étaient blindées de touristes
Le tourisme aux puces pour trouver des fringues c'est pas nouveau...



Les fameuses photos d'Alain Dister accompagnant l'Experience aux Puces pour trouver des fringues.

xbassman_K


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Point-virgule


« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

j-master

Moi je ne suis pas un vrai parigot, j'ai toujours vécu "dans l'ombre" de ma banlieue. Et pourtant, j'ai souvent eu une vue sur le Sacré Cœur depuis ma fenêtre de chambre.
Mon grand-père avait grandi dans le 15e, et m'emmenait tous les ans faire une journée à Paris, tous les deux. C'était notre journée à nous, on allait visiter un truc, se faire une bouffe, se balader, c'était chouette

Ma femme a habité à la Porte Dorée, j'y ai un peu habité avec elle (quand on alternait entre son petit studio et mon appart, en banlieue)
Mon frangin a eu un tout petit studio dans le 16e, quand j'étais étudiant, et quand il y a eu les grèves de 95, je suis allé squatter chez lui, pour aller à pieds à la fac : 1h de marche de la place de Passy à la rue des St Pères, en passant sous la Tour Eiffel.
Bref, j'ai toujours eu pas mal de trucs à faire à Paris, j'y ai étudié (Luxembourg, St Pères, Jussieu), j'y ai souvent travaillé (rue de Dunkerke, secteur Montparnasse, rue du Sentier...), et je travaille tout à côté en ce moment, à Montreuil.
J'ai aussi fait mon service militaire à Paris, au ministère, quand il était bd St Germain, et je conduisais une poignée de généraux dans Paris, j'étais devenu très fort en "conduite parisienne"

Le premier truc, c'est ce qui est dit avant : Paris, ça se découvre surtout à pieds.
Je traverse actuellement la ville du Nord à l'Est 2 fois par jour, en transports, et je n'en vois rien. Par contre je me suis toujours payé le luxe de marcher régulièrement. Découvrir des quartiers, chercher des adresses, essayer des restaus, me laisser porter par mes pas.
Il y a un côté profondément apaisant à faire ce genre de grandes marches. J'aimerais plus souvent côtoyer la nature, mais quitte à être dans la ville, autant en profiter.
D'ailleurs, ça fait longtemps qu'il n'y a pas eu CGB

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
[ Dernière édition du message le 14/12/2018 à 11:24:30 ]
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