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Sujet Le troquet du Parigot

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Sujet de la discussion Le troquet du Parigot
Z'aimez Paris, c'est ici. Vos bons plans de tout et n'importe quoi, bouffe, cinés, salles de concerts, restos, quartiers, ce que vous voulez.
Vos souvenirs de parisien, que vous y soyez restés 3 jours ou que vous n'ayez jamais vécu ailleurs.
Bien sûr ce qui différenciera toujours le parigot du Berrichon, du Basque, du Corse ou du Breton c'est que se définit comme Parigot celui qui décide de l'être... et non celui qui porte comme un étendard son ascendance remontant à Vercingétorix. J'veux dire par là que j'ai connu des tacos sénégalais ou kabyles plus parigots que bien des Parigots auvergnats.

Si vous n'avez jamais fait la différence entre un géranium et un palétuvier, bienvenu. Expression piquée à ma défunte tante qu'avait jamais crèché plus loin que le Kremlin Bicêtre et qui s'inquiétait passé Melun de pas avoir pris sa tenue d'exploratrice...

Est-ce qu'y aurait kelkun par ici qu'aurait connu Zorro, chiftir-biffin-clodo 100% alcoolo qui vendait des fleurs sur sa charrette à bras le samedi matin à l'angle des Rues de la Roquette et de la Rue Léon Frot ? On trouvait aussi Zorro, Place de la Bastille, qui faisait la circulation quand c'était embouteillé, bien poivré il déboulait au milieu de la place tout de noir vêtu avec son galure à plumes oranges, arrêtait les bagnoles, en faisait passer d'autres... Personne disait rien et respectait ses consignes, efficaces... Quand les cognes déboulaient ils étaient bien contents de trouver un trafic fluide... C'était dans les 60's-70's...
Zorro son quartier c'était entre le bas du Père Lachaise, à Ménilmuche, et Bastoche.
Reverend ? Ça te cause ?
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Le 16ème à Paris est bien bourgeois et peu vivant mais si on prend le temps de s'y balader et qu'on apprécie l'architecture, ça peut être un véritable festival entre les maisons de maîtres, les immeubles Art nouveau et le moderne.

[ Dernière édition du message le 08/12/2018 à 18:51:46 ]

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Citation de Joeko :
Chartier, j'ai dû y aller y a pas si longtemps (à vue de nez deux, trois ans) avec mon ex' (qui elle est née à Paris). On y était un midi en semaine et j'ai pas trouvé ça si changé par rapport à quand je l'avais découvert avec ma daronne dans les 90's. Toujours les serveurs surchargés, l'addition sur la nappe, et les pommes harengs en entrée... Prix brasserie moyens de Paris de mémoire.

(Flag déguisé)
Justement, les années 90 ont été le tournant chez Chartier, avant (dans les années 80 donc) ça n'était justement pas excessivement surchargé le midi, car l'endroit était largement considéré comme totalement ringard et n'était pas très couru, et comme je l'explique la clientèle était presque exclusivement composée d'habitués, plutôt des vieux d'ailleurs. Quant aux prix, ils n'avaient justement rien à voir avec ceux d'une brasserie lambda puisque beaucoup moins chers (du simple au double en fait), c'est d'ailleurs principalement pour cette raison que je déjeunais souvent là-bas : de la bouffe classique de brasserie parisienne pour 2 fois moins cher, l'aubaine ! Vive le p'tit salé aux lentilles.

 

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Bah, maintenant pour trouver un menu entrée (ou dessert) et plat du jour à nettement moins de 10 euros, c'est pas gagné. J'avais des potes qui m'avaient emmené dans une cantine portugaise dont j'ai complètement oublié l'adresse, ça devait être autour du 11è, où on trouvait ça à 5 euros...
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C'est juste, Paris ça devient plus trop fauchés-friendly même s'il reste quelques adresses intéressantes, surtout chez les asiatiques ou encore quelques couscous, car pour la bouffe de brasserie à pas cher c'est quasi mort ! Mais il fût un temps où il y avait pas mal de restos vraiment pas chers voire presque gratuits en fait, rue Cadet par exemple, il y avait une vieille (j'ai su son prénom délicieusement old-school - genre Marguerite ou Germaine - mais je l'ai oublié !) qui tenait un boui-boui sans nom où le menu du jour (entrée-plat-dessert) était à 5 frs (!) pif en sus, bon pas question de choisir hein, c'était plat unique, tu mangeais ce qu'elle avait manigancé (que des trucs aussi old school que son prénom genre bœuf carottes, pot au feu, etc, que des trucs pour faire la sieste pendant l'aprèm, et en plus c'était plutôt bon) ou alors t'allais voir ailleurs car de toutes façons elle ne manquait pas de clients ! D'autant que la salle était riquiqui, dans mon souvenir y'avait que 3 tables, peut-être 4 ? Et du coup fallait pas lambiner à table, parce qu'elle te faisait sentir qu'il fallait décarrer dès que t'avais fini ton assiette et ton pif, t'façons y'avait pas de café chez elle. Ce truc a fermé à l'aube des 90's quand elle n'en pouvait vraiment plus (elle devait bien avoir dans les 80 bien tassés), une de ces nièces je crois, avait repris le bouclard et avait entrepris de transformer l'endroit en un truc vaguement hype qui servait des tartes salées (c'était à la mode à cette époque), au même prix que n'importe quoi d'autre dans le quartier... Du coup y'avait plus la queue devant le midi.

Je pourrais presque écrire un bouquin sur ces lieux parisiens ou de proche banlieue où on te servait de la bouffe (plus que potable) pour presque rien, y'en avait beaucoup en fait. Parmi les plus courus (et les plus marquants pour moi) il y avait la cantine Viet-Namienne aux alentours du Bd Raspail (tenu par des réfugiés cocos du Nord Viet-Nam qui a fermée quelques années après la fin de la guerre du Viet-Nam... Bouffe hallucinante dans mon souvenir !), Un Couscous rue de L'Ouest (du temps où ce quartier était le Bronx), le resto Anarchiste (où tu payais ce que tu voulais/pouvais), Le Temps des Cerises à la Butte aux Cailles (une Coopérative ouvrière ouverte au milieu des 70's, super becquetance là dedans pour un prix ridicule quand j'étais môme, il existe toujours, c'est toujours plutôt bon mais le prix est devenu moins avantageux (genre 15 par tête sans le rouquin, donc bof quoi)... Y'en avait plein d'autres.

 

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J'ai eu connu début 2000's, dans le 18e rue Ramey, un bouiboui Sicilien, où tu allais pour 15 euros te faire bizance. T'avais pas le choix des plats, c'était au bon vouloir du cuistot qui t'amenait les pates encore sautillantes dans la poele jusqu'à ton assiette (2 variétés de pates pour le même repas). Plus une part de pizza. Plus un dessert. Et les patrons venaient chanter dans le resto.

J'ai jamais connu plus décroissant en fait.

Gloire à eux.

One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III

I'm an alligator, I'm a mama-papa comin' for you

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Ah c'est marrant ça, j'ai un pote (sicilien justement) qui m'a parlé d'un genre de trattoria sicilienne où tu peux manger sur place (ou emporter des trucs) qui d'après lui vaut carrément le détour (lui, il juge ça à la disponibilité de certains fromages siciliens difficiles à trouver sur Paris visiblement :-D), par contre ce n'est pas dans le 18ème mais à Montreuil (faut que je lui redemande l'adresse exacte).

Sinon y'a une petite pizzeria à Gambetta dans le 20ème qui ne paye pas de mine, mais qui est assez cool question bouffe et tarifs, c'est une affaire de famille tenue depuis plus de 25 piges aussi par des siciliens. L'accueil y est chaleureux, les pizzas sont comme au bled, les pâtes fraiches sont faites maison, et les desserts sont originaux et délicieux. Pas de la grande gastronomie italienne, ça reste une pizzeria, mais tout à fait réjouissant tout de même, je suis toujours content d'aller bouffer là-bas...

 

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Citation :
Sinon y'a une petite pizzeria à Gambetta dans le 20ème

Possible qu'on connaisse la même :-D J'avais une cantine dans le genre pas loin de la place Gambetta quand j'habitais dans le coin...

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Chez Lillo / Pizza Clip Avenue du Père Lachaise à 50m de la place Gambetta !

 

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Dans le 18ème pour de la bonne bouffe à vraiment pas cher, j'allais souvent quand j'habitais dans le 18è dans un petit bouiboui asiat' à côté du marché de l'Olive. Pour 5 euros : 2 plats (taille petite barquette) viande et légumes plus un accompagnement riz ou nouilles sautées. Ouvert seulement le midi, petite salle et petite court intérieure (sympa l'été). Fait maison et sans glutamate, ouvert seulement le midi. Je ne sais pas s'ils tiennent toujours.
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Voilà :-D Montrons à Gégé qu'on peut bien bouffer à Paris et pour largement moins que 200 euros (sans le vin).

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