Niobée.
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Melopia
qui servit de ragout...
Ca vous parle ?
On va présenter ça sous la forme d'un test de culture générale, et accessoirement sous
la forme d'un gros bide dans le pub : Qui sait ce que ce mythe a inspiré dans la
littérature, dans l'art... ?
Hors sujet : J'ai un exposé à boucler sur le sujet, et pour l'instant à part les chevaliers du zodiaque, matrix, et un petite chienne coker, j'ai pas trouvé grand chose !
Agentcarotte
Melopia
Yann Polar
Melopia
Citation : Reine de thêbes, pas très humble, puisqu'elle s'est vantée d'être la mêre de sept fils et sept filles à l'occasion d'une fête en l'honneur de Appolon et Diane, et de leur mêre Latone, dans la cité de thèbes.
Euh ? De mémoire il me semblait que c'était Léto qui avait forniqué avec Zeus puis
engendré Appolon...
C'est qui latone ? Ou alors latone c'est le nom anglais de letos !
Et il me semblait que la discorde était né d'autre chose également. Qu'en fait, Niobée
se masturbait un peu trop, se sachant belle, forte, et mère d'une progéniture splendide,
et qu'un jour de melon, elle avait détourné le culte du temple de Léto pour en faire un
temple qui cultiverait son propre culte.
En tout cas Danque ! Ce poème est un début de support ! mais c'est qui Morris ?
Melopia
Yann Polar
En gros, ça réumse la life de niobée
Reine de thêbes, pas très humble, puisqu'elle s'est vantée d'être la mêre de sept fils et sept filles à l'occasion d'une fête en l'honneur de Appolon et Diane, et de leur mêre Latone, dans la cité de thèbes.
La déesse, vachement pas contente de n'être pas honorée ce jour là, s'en plaignit en les termes les plus véhéments à sa progéniture, qui lui dit que cela serait arrangé dans l'heure... et qu'on n'entendrait plus jamais parler d'elle ( ils ont failli appeler le padrino mais il état pris ce jour là )
Bref, rapide comme buzz l'éclair, chaussant ses baskets de zéphir et bien campé sur son chariot de lumière, Apollon attaqua par surprise les enfants de Niobé ( une attaque qui vaut un triple combo à Warhammer 40 000 ) avec des flêches empoisonnées, et par au dessus ( le fourbe ! ) ;
Ismenos fut le premier à tomber... Ses frères, pas fins tout de même, vinrent lui porter secours et tombèrent dans les mêmes conditions ; Alphenor, l'avant dernier, connut le meme sort ;
Ilioneus demanda quant à lui grâce à Appolon, avec un backchich de 15 000 tout de même, mais ce dernier était sur le point de céder quand son arc s'enraya et envoya la flêche qui s'en alla vivre sa vie de flêche empoisonnée (comme ça, tranquille) et alla se ficher dans la poitrine d'Ilioneus, qui passait par là...
Niobe apprit ça, elle en fut fort marrie, son mari Amphyon aussi, il décida dès lors d'aller se pendre ailleurs, et on n'en parla plus.
Cependant Niobe, emplie d'ire et de courroux, maudit les dieux et se vanta tout de même qu'il lui restait sept filles... Aussitôt dit, aussitôt fait, y'avait qu'à demander, les sept filles furent tuées par Diane.
Après, c'est du Zola, Niobe pleure tant et tant qu'elle se transforme en statue de pierre, dont les larmes coulent toujours encore de ses yeux, mais là ça commence à être difficilement crédible. faut pas nous prendre pour des....
Sérieusement:
Lord Byron en a fait un poème
The story of Niobe has furnished Byron with a fine illustration
of the fallen condition of modern Rome:
"The Niobe of nations! There she stands,
Childless and crownless in her voiceless woe;
An empty urn within her withered hands,
Whose holy dust was scattered long ago;
The Scipios' tomb contains no ashes now;
The very sepulchres lie tenantless
Of their heroic dwellers; dost thou flow,
Old Tiber! Through a marble wilderness?
Rise with thy yellow waves, and mantle her distress."
Childe Harold, IV.79
Morriss aussi, mais il est un auteur de seconde zone, tu peux zapper
The slaughter of the children of Niobe by Apollo, alludes to the
Greek belief that pestilence and illness were sent by Apollo, and
one dying by sickness was said to be struck by Apollo's arrow.
It is to this that Morris alludes in the Earthly Paradise:
"While from the freshness of his blue abode,
Glad his death-bearing arrows to forget,
The broad sun blazed, nor scattered plagues as yet."
Our illustration of this story is a copy of a celebrated statue
in the imperial gallery of Florence. It is the principal figure
of a group supposed to have been originally arranged in the
pediment of a temple. The figure of the mother clasped by the
arm of her terrified child, is one of the most admired of the
ancient statues. It ranks with the Laocoon and the Apollo among
the masterpieces of art. The following is a translation of a
Greek epigram supposed to relate to this statue:
"To stone the gods have changed her, but in vain;
The sculptor's art has made her breathe again."
Moore en a fait un poème satirique
Tragic as is the story of Niobe we cannot forbear to smile at the
use Moore has made of it in Rhymes on the Road:
"'Twas in his carriage the sublime
Sir Richard Blackmore used to rhyme,
And, if the wits don't do him wrong,
'Twixt death and epics passed his time,
Scribbling and killing all day long;
Like Phoebus in his car at ease,
Now warbling forth a lofty song,
Now murdering the young Niobes."
Voilà, je peux traduire les poésies, mais ça va pas rendre très bien, surtout en français, donc voilà..
Désolé, hein, c'est pas une trd' littérale, mais l'essentiel du sens y est.
Yann Polar
Yann Polar
pas formidable,
Rien à voir avec la classe poétique d'un Wordsworth ou d'un Lord Byron
Melopia
Yann Polar
Citation :
Et il me semblait que la discorde était né d'autre chose également. Qu'en fait, Niobée
se masturbait un peu trop, se sachant belle, forte, et mère d'une progéniture splendide,
et qu'un jour de melon, elle avait détourné le culte du temple de Léto pour en faire un
temple qui cultiverait son propre culte.
c'est exactement ça.
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