T'as le moral à 0 dB? Ici, on t'entendra quand même ;-)
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Anonyme
"Petits bobos" ou véritables grandes douleurs, la communauté Audiofanzienne regorge assurément de nombreux talents venant d'horizons divers, à même d'écouter, conseiller, encourager ceux qui ont un passage à vide.
Alors chacun viendra s'il le veut animer ce sujet avec ce qu'il souhaite mettre dedans, en se livrant totalement ou juste avec la dose de pudeur qui lui convient. Et puis il peut aussi permettre d'aiguiller vers des échanges en MP, si l'on préfère cette discrétion très respectable.
Hier, on se souhaitait les voeux de bonne année 2024, mais si tout n'est déjà pas si rose, la ligne est ouverte.
[ Dernière édition du message le 02/01/2024 à 12:42:26 ]
DocK'S
l'alcool est tout simplement incompatible avec la plupart des traitements contre l'anxiété, les troubles du sommeil ou les troubles dépressifs.
Et c'est d'autant plus vrai lorsqu'on a plusieurs traitements en parallèle, dont les interactions entre eux et avec l'alcool sont peu ou pas connus.
Anonyme
Point-virgule
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 22/04/2025 à 10:33:23 ]
Point-virgule
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
Coramel
Mais je m’interroge souvent : est-ce une illusion ? Peut-être qu’elles donnent l’impression de soulager sur le moment, mais qu’en réalité, elles laissent le spleen s’infuser insidieusement.
C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas proposé les œuvres qui, je crois, me font du bien (à part A Day in the Life) : elles sont très sombres.
Présentez vous sur AudioFanzine
Point-virgule
Par ricochet, je pense à Bashung, plus lumineux.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
Will Zégal
Quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a dit "je n'aime pas la personne que je deviens quand j'ai bu".
CQFD. A chacun de se connaître.
Effectivement, c'est un gars que j'aime beaucoup, mais ça passe moins bien avec ma douce, par exemple, qui le trouve un peu présomptueux. Je pense qu'au contraire, c'est quelqu'un qui manque pas mal d'assurance et qui le cache derrière des dehors qui peuvent parfois être agaçants, donner l'impression qu'il se prend pour quelqu'un de supérieur. J'imagine donc que l'alcool fait ressortir chez lui ces côtés agaçants.
Will mentionne Thiéfaine, et je fais partie de ceux qui trouvent les œuvres sombres très cathartiques.
Mais je m’interroge souvent : est-ce une illusion ? Peut-être qu’elles donnent l’impression de soulager sur le moment, mais qu’en réalité, elles laissent le spleen s’infuser insidieusement.
C'est peut-être comme l'alcool : une question de nature ?
Pour moi, le spleen de Thiefaine est tellement éloigné du mien que je n'ai pas l'impression qu'il infuse chez moi à long terme. Je trouve beaucoup plus déprimant de lire un article de presse par exemple
Pretextat
Ce soir là j'avais vraiment bu beaucoup d'alcool alors que tous les invités étaient partis se coucher .
Ma mère est très malade et âgée (87 ans) , elle a fait une embolie pulmonaire et l’hôpital m'a appelée un soir pour me dire de venir rapidement car elle ne passerait pas la nuit . Finalement elle a survécu , les médecins n'en reviennent pas elle a encore des ressources cependant il lui ont découvert un cancer ...
Je viens d'acheter une maison avec des travaux de rénovation à prévoir , nous devons déménager très prochainement et cela me stresse , j'ai peur de découvrir des malfaçons cachées ( ca arrive tellement) et j'espère m' habituer au village un peu isolé en Mayenne ( maisons moins chères qu'en Bretagne ou les Bretons modestes ne peuvent plus acquérir voir louer , bref ...) .
Cela ajouté à mon stress du à ma chérie à qui on a découvert une tumeur au cerveau ... J'ai craqué .
A ce jour je prends un antidépresseur ( Paroxétine) + une cure de magnésium . J'ai refusé les benzodiazépine pour éviter l'accoutumance . Je dois reconnaitre que la méditation de pleine conscience seule ne suffisait plus .
Clairement je suis conscient d'avoir une fragilité du coté de la dépression .
Je continue à m’obligé de marcher mes 7000 pas mini /jour ( je n'en ai pas tout le temps envie
J'ai décidé d'arrêté complètement l'alcool car je n'aime la version de moi bourré et j'ai du mal à consommer raisonnablement (depuis toujours) , heureusement que je ne buvais qu'une fois tous les 6 mois .
Les médocs commencent à agir, je me sens mieux .
Merci pour vos conseils, votre présence .

DocK'S
Anonyme
Quand en plus c'est doublé d'un bon accompagnement du combo médecin/famille/amis, les perspectives sont forcément plus positives. Surtout quand on fait face à tous les obstacles et épreuves qui s'érigent sur ta route.
Le fait est que lorsque l'on est attaché à un mère de 87 ans, on est confronté à plusieurs réalités qui débouchent toutes vers une seule et même destination, celle qui nous attend tous. L'âge a son cortège de souffrances visant des corps et des esprits plus vulnérables que jamais, et en même temps on sait qu'on arrive là à des âges respectables.
Ma mère me détestait, et je le lui ai bien rendu, quand bien même je l'ai accompagnée jusqu'à son 95ème anniversaire (pas par affection, seulement pour respecter un serment que m'avait demandé mon père avant de disparaître) et son décès le 31 décembre dernier. Et c'est un fait: Arrivé à l'âge de ta mère, on n'est plus "dans la vie" et ses projets, on est déjà dans une forme de décompte, un compte à rebours qu'accélère l'irruption de la maladie.
En revanche, puisque les emmerdements volent en escadrille, que tu fais face aux soucis de ta mère, ta compagne, et que tu t'attaques aussi aux tiens, un conseil: Ne succombes pas à la tentation de jouer les héros et de tout prendre sur toi et toi seul. L'accompagnement (je reviens à mon propos liminaire) est essentiel, parce que la charge est difficile à évaluer, et c'est souvent quand il est trop tard qu'on se rend compte qu'on a surestimé ses forces et sa capacité de résilience.
Bon courage dabns tous les cas
JohnnyG
Je déteste viscéralement demander de l'aide. Aveux d'échec, trauma de l'enfance et peut être autre chose, toujours est il que je n'aime pas ça.
Et ce soir au boulot on m'a bien pressé pour que je le fasse. Effectivement on avait besoin mais bon on m'a bien forcé la main.
Et quand je vois les collègues arriver en faisant la gueule c'est le pompon.
Parce que si en plus le prix à payer pour l'aide c'est qu'on me fasse la gueule, c'est trop cher pour ce je peux le supporter.
Quand mes compétences sociales se font bousculer c'est vraiment compliqué.
Merci pour le temps passer à lire ma prose.
Anonyme
Pretextat
Courage .
Point-virgule
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 24/05/2025 à 19:39:27 ]
Will Zégal
J'ai décidé d'arrêté complètement l'alcool car je n'aime la version de moi bourré et j'ai du mal à consommer raisonnablement (depuis toujours) , heureusement que je ne buvais qu'une fois tous les 6 mois .
J'ai deux potes qui ont arrêté chacun pour une de ces raisons. Chacune en est une bonne, alors les deux...
Mais si tu ne bois pas au quotidien, ça devrait le faire.
J'ai longtemps eu du mal avec l'idée de ne pas boire d'alcool dans les moments festifs (je n'en bois pas au quotidien). Depuis quelque temps, je le fais de moins en moins, notamment grâce à la découverte de belles alternatives, comme les ginger beers, kefir... mais aussi décoctions à froid.
Je déteste viscéralement demander de l'aide. Aveux d'échec, trauma de l'enfance et peut être autre chose, toujours est il que je n'aime pas ça.
J'ai longtemps été comme ça et c'est une connerie.
Je continue un peu à fonctionner comme ça, mais je me suis bien soigné. Ma vie s'en porte autrement mieux et mes relations avec les autres aussi. J'aime bien rendre service, alors pourquoi priverais-je les autres de ce plaisir ?
Cela me permet aussi de constater que j'ai vraiment des ami·e·s formidables.
Bon, sinon, j'espère que ce qui suit va remonter le moral à ceux qui galèrent : Ces derniers mois, j'étais en galère de thunes, ça allait très mal avec ma douce et on était au bord de la rupture et v'la les ennuis de santé qui débarquent (en plus de ceux habituels qui me font souffrir au quotidien depuis presque toujours).
En avril, juste après une réconciliation visiblement durable avec ma douce, IRM, scanner and co. Gros, gros soupçon de cancer, éventuellement généralisé. Et probabilité d'ablation d'un rein...
Hier, verdict après toute une batterie d'examens : pas de cancer (je reste tout de même sous surveillance, on repart pour un cycle d'examens dans 6 mois). En plus, j'ai appris le soir qu'on avait obtenu la grande maison qu'on voulait pour un habitat participatif avec des copains dans un bled voisin pas loin du centre ville où on habite (1/2 heure à vélo), bled qui est plutôt sympa et où j'ai déjà pas mal d'amis et d'activités. Mon activité commence à me faire sortir la tête de l'eau financièrement et le carnet de dates est en train de se remplir pour les prochains mois.
DocK'S
Content que les choses s'arrangent sur tous les plans
Will Zégal
JohnnyG
Le fait est que dans ma vie d'adulte c'est extrêmement rare que je demande de l'aide.
J'ai un besoin de réalisation et de me prouver que je suis capable de faire des trucs que je traine.
J'ai eu des parents tellement attentifs que je n'avais pas commencé a exprimer le désir de faire quelque chose que déjà ils avaient quelqu'un qui pouvait m'aider.
A quel moment je peux essayer de me confronter au truc avant de demander de l'aide?
Sensation d'être vu comme quelqu'un qui ne peut pas planter un clou dans un mur sans quelqu'un pour tenir le marteau ou le clou si ce n'est pas les 2...
Bref peut être que parfois c'est l'excès inverse mais j'ai vraiment besoin de me prouver des choses...
[ Dernière édition du message le 14/06/2025 à 13:25:53 ]
Anonyme
A tout le moins, c'est clair qu'il n'y a rien de surprenant à avoir besoin de parler quand on est confronté à des toubibs qui vont comme ça direct d'un cancer généralisé à "rien, on surveille". J'ai toujours du mal avec ce genre de jetlag émotionnel infligé par certains médecins. Mon père l'était, ménager le patient est supposé être un prérequis dans ces professions.
Bref, bon courage, même si j'imagine que de fait ils n'ont pas rangé l'épée de Damoclès qu'ils ont installé quelques temps au dessus de ta tête.
Will Zégal
des toubibs qui vont comme ça direct d'un cancer généralisé à "rien, on surveille"
C'est pas exactement ça. Je ne vais pas détailler mes états de santé sur un forum public, mais le toubib n'a jamais déclaré que j'avais un cancer. Et n'a d'ailleurs pas fait figurer le mot dans le compte rendu envoyé à ma généraliste. En revanche, les premiers examens (IRM et scanner) donnaient les indices d'un possible cancer à 90% de chances, mais...
Et montraient d'autres signes qui pouvaient laisser craindre des signes de généralisation.
Quand on te trouve un truc qui est un cancer dans 90% des cas et qu'on voit par ailleurs d'autres signes possibles de cancer sur d'autres organes, le temps que d'autres examens soient effectués pour vérifier tout ça, il ne me semble pas paranoïaque de craindre d'avoir un cancer, même si les médecins n'ont encore rien déclaré de tel.
Ho'Dog
PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks
En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:
Will Zégal
Dans mon cas, cela ne changeait rien car je n'avais qu'une chose à faire : passer des examens et attendre les résultats.
Le toubib a été honnête avec moi en me disant les choses telles qu'elles étaient et même si ça s'est payé d'une certaine inquiétude, je lui en suis reconnaissant. De toute façon, c'était ça ou me mentir, ce qui n'aurait pas été malin : comme n'importe qui, je sais lire un compte rendu d'examen.
Bon, sauf s'il y en a que le sujet passionne, je propose qu'on passe à autre chose : j'ai pas des masses envie de m'étaler sur mon cas. Je n'en ai parlé que pour tenter de mettre un peu de baume au cœur de ceux qui en ont besoin. Je suis passé en quelques mois d'un avenir à court terme noir chiatique en terme de santé (voire perspectives de survie) et de vie personnelle à plein de chose joyeuses.
Ce que je peux ajouter, c'est qu'il y a une chose qui m'a énormément aidé dans cette période difficile, ce sont mes engagements associatifs. Qu'il s'agisse d'organiser un festival de l'improvisation multi-arts (avec un de mes rêves : jouer un concert dessiné), de préparer l'organisation d'un festival des Low Tech (pour début juillet), des évènements festifs et culturels, toutes ces énergies positives m'ont fait le plus grand bien et permis de relativiser beaucoup.
Par exemple, mardi, à deux jours du verdict médical, je suis allé avec d'autres du Low Tech Lab auquel j'appartiens faire la projection dans une ferme alternative à 50 bornes de là d'un film qu'on a réalisé sur le Low Tech Tour qu'on a fait l'année dernière. Projection devant une soixantaine de personnes, applaudissement nourris pour le film (bientôt en ligne), retours élogieux sur l'énergie et l'inspiration que donne le film, discussions passionnantes autour d'un verre et de très bon produits avec des gens engagés dans le changement et les low tech, belles rencontres, projets...
Tout ceci donne la banane et une énergie que n'abattent pas les malheurs et qui les font même grandement oublier.
[ Dernière édition du message le 14/06/2025 à 20:39:34 ]
Anonyme
"gros soupçon de cancer, éventuellement généralisé. Et probabilité d'ablation d'un rein...
Hier, verdict après toute une batterie d'examens : pas de cancer ".
C'est rien...
Point-virgule
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
Will Zégal
Question de subtilité et de détails, Max.
Tu avais écrit
"des toubibs qui vont comme ça direct d'un cancer généralisé à "rien, on surveille""
Mes propos parlaient bien de "soupçon de cancer". Le médecin n'a jamais dit "vous avez un cancer généralisé", mais "vous avez un truc qui, normalement, a 90% de chances d'être cancéreux, mais il y a des trucs à vérifier. Et puis il y a aussi une tâche suspecte là, alors on va tout regarder."
C'est quand même pas "vous avez un cancer". Mais quand c'est toi qui es concerné, tu te dis forcément "putain, j'ai peut-être un cancer, et éventuellement qui a commencé à faire des petits à droite à gauche." Le peut-être change tout, mais n'empêche pas une certaine inquiétude.
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