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Inquiétants Bastiais... C'est la limite de l'effectif corse : lorsque Crivelli n'est pas là, pas simple de porter le danger devant. Sur le terrain d'Angers, qui lutte également pour le maintien, François Ciccolini avait décidé d'aligner cinq défenseurs (!), avec le seul Saint-Maximin comme véritable joueur offensif. Dès le coup d'envoi, on pouvait facilement deviner le scénario de cette rencontre. Même s'ils n'ont pas été acculés devant leur but pendant quatre-vingt-dix minutes, les Corses n'ont que rarement été dangereux. Et c'est logiquement que Karl Toko Ekambi ouvrait la marque en coupant un corner de Mangani au premier poteau (1-0, 17e). Un corner consécutif à une belle frappe de Flavien Tait détournée par Vincensini, qui suppléait Leca, blessé. Conscient de son erreur tactique au coup d'envoi, François Ciccolini rappelait Bengtsson cinq minutes avant la mi-temps pour faire entrer Sadio Diallo (aucun tir cadré bastiais en première période). Malgré une belle occasion d'Oniangué après le repos (demi-volée au-dessus après une belle louche de Cahuzac), le SCO continuait à avoir la main mise sur la rencontre et doublait logiquement la mise grâce à un nouveau but de Toko Ekambi, bien servi en retrait par Abdoulaye Bamba, et devant une défense bien passive (2-0, 57e). Bourillon aggravait la marque sur corner (3-0, 79e). La rencontre était pliée. L'écart aurait d'ailleurs pu être bien plus grand sans les nombreuses parades de Vincensini. Inquiétants, les Bastiais ont cinq points de retard sur Metz, dix-septième. Le match en retard face à Nantes mercredi pourrait coûter très cher. À noter une scène assez surréaliste à quinze minutes de la fin : remplacé, Yannick Cahuzac a eu un accrochage avec le quatrième arbitre. Frustré, Cahuzac a jeté le panneau de l'homme en noir à terre. Monsieur Abed expulsait sévèrement le Bastiais. Son dixième carton rouge de sa carrière en L1, le quatrième en 2016/17...