humour Les images qui tordent (ou pas)
- 112 957 réponses
- 734 participants
- 8 900 634 vues
- 1 635 followers

Anonyme

Tout est dans le titre
Edit modo: Lien retiré car plus valable.
trop loin

Môssieur Jean


Vince_


Moon unit, fallait le donner comme même...


Ho'Dog


PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks
En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:

Kibouille

Je ne dis pas que les "fils de" sont forcément mauvais ou usurpent leur éventuel succès. Je ne crois pas au fait de faire une carrière artistique sans aucun talent.
Seulement ils n'ont pas besoin du même talent que les fils de personne pour percer.
Cela s'appelle du népotisme. C'est tout.
De la même façon qu'un fils d'ouvrier à beaucoup moins de chances, à talent égal ou supérieur, d'atteindre des hauts échelons dans le business qu'un enfant de businessman.
La conséquence de tout ça est qu'on a des mediocres aux meilleurs postes aux lieu d'avoir les plus doués alors qu'on vit dans une société baignée par le mythe de la méritocratie.
Et on le paye tous.
Tu devrais lire « le seuil de Peter » ça explique bien pourquoi il y a autant d’incompétents à des postes clés

Je ne peux pas dire que tu as tort mais limiter quelqu’un à son nom de famille est réducteur, du moins je le pense. Comme je disais, c’est plus nuancé que ça. Ça arrive certes mais l’inverse également, on ne peux donc pas se réduire à « fils de » = daube
Mais je t’accorde qu’un fils de personne a moins de chance d’être orienté convenablement et je sais de quoi je parle

Ceci dit quand on voit certains enfants j’aime autant ma situation (exemple le fils de Depardieu qui s’est bien ravagé. Peut-être en aurait-il été autrement dans une autre situation, peut-être pas...).
La musique habille le silence

Kibouille

J’ai découvert qu’il y avait du Wikipedia sur le sujet : Principe de Peter
La musique habille le silence

blackbollocks


#ALAPLAJ L'été n'est pas fini partout!

Ho'Dog

Le p'tit Depp...


PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks
En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:

Nick Zefish

Citation :Cela s'appelle du népotisme. C'est tout.
Oui mais non. Ca fait plusieurs fois que tu parles de ça Will, ça semble te turlupiner. Mais je trouve ta réflexion bien simpliste, et ça m'étonne de toi.
Le népotisme, c'est un cercle fermé qui se co-opte. Je te recrute parce que tu as fais la même école d'ingénieur que moi. Tu passes à la télé parce que ton papa est dans le show-business, etc. C'est un peu facile de crier au népotisme, ça permet de trouver des super-vilains de l'histoire, des gens sur qui taper pour extérioriser l'injustice de ce monde. On adopte une vision romantique dans laquelle les pauvres seraient opprimés par des riches pour les empêcher de s'émanciper. Mais ça, c'est un scénario de dystopie hollywoodienne "young adult".
Le problème est plus fondamental. Prends les concours de grandes écoles: c'est anonyme. Le correcteur ne peut pas savoir quelle est l'origine sociale du candidat, ni si son papa à déjà fait L’École Centrale. Et pourtant, statistiquement, les meilleurs sont issus de bonnes familles. Ces meilleurs ont été éduqués très tôt et ont les connaissances qui vont bien. Toute leur scolarité, ils ont eu de bonnes notes, qui leur ont ouvert les portes des bonnes prépas, des bonnes écoles.
Un des humoristes dont je faisais la régie dans le monde d'avant disait:
Citation de AZ :J'étais à une soirée chez des riches.
Chez les riches, tu as d'immenses bibliothèques et une toute petite télé.
Chez les pauvres, tu as une immense télé. Le seul livre que tu trouves, c'est le manuel pour régler la télé.
Une fille me demande si j'ai lu "L'écume des jours" de Boris Vian.
Sauf que chez moi... grande télé.
Je lui répond: non, là je lis "Contraste et luminosité" de Samsung.
La petite salle de concert dont je parlais était au milieu d'une cité HLM en proche banlieue parisienne. Quand on a repris le lieu, les filles de l'administration sont aller toquer à toutes les portes pour présenter la salle, et inviter les gens à un pot d’accueil avant le concert du soir. Elles sont revenues déprimées par la misère intellectuelle de cet environnement. Les gens vont pas s'emmerder à un concert alors qu'ils ont la télé chez eux, bien au chaud.
Pour bien des gens, la culture est même négative: des branleurs payés à rien foutre. Tu gères une salle de concert associative, tu bosses bénévolement 15h par semaine pour faire vivre un lieu. tu crois que tu apportes la culture, l'amusement et l'ouverture sur le monde à des populations défavorisées. Que dalle. Les spectateurs viennent de Paris intra-muros, et les gens qui habitent à proximité préféreraient qu'il ne se passe rien plutôt que quelque chose. Ca donne un résultat un peu schizo d'une population "riche" qui se déplace en banlieue pour assister à des concerts, qui dérangent les voisins.
Petit, Mohamed n'a pas eu les mêmes chances de devenir chanteur à succès que le "fils de" ou la "fille de". Pas à cause du népotisme, non. Mais parce que dès le plus jeune âge, les "enfants de" reçoivent une éducation à la culture. La mère de Mohamed, seule au foyer, plantait son gamin devant la télé pendant qu'elle faisait la vaisselle. Le soir, elle ressortait pour faire le ménage dans les bureaux vidés. Aujourd'hui, à 35 ans, Mohamed plante son fils devant la télé tandis qu'il prend sa voiture le soir comme chauffeur Uber.

patachew

Mazette, je n'avais pas fait gaffe qu'AF est devenu Cnews... La maman de Mohamed devait surement être Fatima et son père Rachid ou Rabah... Juger de l'inculture des banlieues, c'est un peu un classique sans remettre en question ce qu'est exactement La culture. Assimiler d'autant plus la banlieue à des noms du Maghreb, c'est quand même super limite (d'autant plus que tu as oublié les petits Gomis, Mendy, Traore...) Y'a quand même une foule de clichés dans ta petite histoire, à croire que les petits Jean Eude et Charles Henri n'ont pas été aussi abrutis par les programmes d'Hanouna et qu'il est impossible de regarder Arte en banlieue (parce que la culture ne se trouve pas que dans les livres).
Faire du misérabilisme compassionnel envers les populations pauvres (car c'est de ça dont on parle hein, pas des banlieues?), c'est aussi simpliste en plus de faire preuve d'une certaine condescendance. C'est aussi une vision monolithique de ce qu'est la culture, pleine de la poussière qui recouvre les livres de cette fameuse bibliothèque, alors que bizarrement, de vrais courants culturels partent à juste titre de ces banlieues (qu'est ce que le blues, le rock, le rap etc... sinon un produit des quartiers défavorisés)
[ Dernière édition du message le 16/02/2021 à 10:46:19 ]

stratvinc


Et avec des enfants ça peut partir en vrille ?

Guitariste un jour ,Guitariste toujours
je confirme il avait bien une putain de strat avec un putain de son !
[ Dernière édition du message le 16/02/2021 à 12:03:46 ]

kosmix


Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

NiNee

Et ceux qui se plaignent des "fils de" sont en fait des artistes ratés qui se voilent la face.
Bien sûr que le réseau de papa/maman peut aider. Mais pour avoir travaillé des années dans une salle de concert minuscule qui accueillait quasiment que des inconnus, l'effet parental joue beaucoup, y compris chez les gens pas connus. Les enfants ne suivent pas forcément le même art que leur parents. On peut aussi trouver des "déviants", qui ne deviendront pas musiciens mais ingés-sons, ou photographes... Mais l'attachement à l'art se transmet d'une génération à l'autre.
On a aussi accueilli des "fils et filles de" dans cette salle, et ce n'était pas grâce à leur parents. Mais force est de reconnaître que, si, ils avaient un certain talent.
Huhu lol, tu n'as pas pigé ma blague on dirait..
Moi je m'en fous, je ne fais plus de zic ni de son ni rien.....
Rapport plutôt à la coupe de cheveux....
Il faut toujours faire faire par un autre le jour même , ce que l'on pourrait faire soi même le lendemain...
https://www.facebook.com/Woodyboard.fr/
[ Dernière édition du message le 16/02/2021 à 13:22:26 ]

NiNee

Il faut toujours faire faire par un autre le jour même , ce que l'on pourrait faire soi même le lendemain...
https://www.facebook.com/Woodyboard.fr/

Will Zégal

Citation de Will :Je ne dis pas que les "fils de" sont forcément mauvais ou usurpent leur éventuel succès. Je ne crois pas au fait de faire une carrière artistique sans aucun talent.
Seulement ils n'ont pas besoin du même talent que les fils de personne pour percer.
Cela s'appelle du népotisme. C'est tout.
De la même façon qu'un fils d'ouvrier à beaucoup moins de chances, à talent égal ou supérieur, d'atteindre des hauts échelons dans le business qu'un enfant de businessman.
La conséquence de tout ça est qu'on a des mediocres aux meilleurs postes aux lieu d'avoir les plus doués alors qu'on vit dans une société baignée par le mythe de la méritocratie.
Et on le paye tous.
Tu devrais lire « le seuil de Peter » ça explique bien pourquoi il y a autant d’incompétents à des postes clés![]()
Je ne peux pas dire que tu as tort mais limiter quelqu’un à son nom de famille est réducteur, du moins je le pense. Comme je disais, c’est plus nuancé que ça. Ça arrive certes mais l’inverse également, on ne peux donc pas se réduire à « fils de » = daube
Tant qu'à répondre à un de mes propos en le citant où je dis justement que "fils de ≠ daube", merci de ne pas me porter le propos à "fils de = daube"

Nick, je passe sur la vision hyper classe des banlieues que tu développes : Patashew l'a très bien soulignée.
Tu gères une salle de concert associative, tu bosses bénévolement 15h par semaine pour faire vivre un lieu. tu crois que tu apportes la culture, l'amusement et l'ouverture sur le monde à des populations défavorisées. Que dalle.
Cette réflexion est typique des institution culturelle qui détiennent la Culture et l'apportent au misérable peuple inculte.
Celle qui commencent par partir du postulat que ce peuple a une culture et que c'est elle qu'il faut commencer par promouvoir ont bizarrement de bien meilleurs résultat.
Effectivement, j'irai pas direct jouer Madame Bovary dans le "quartier" de Lorient qui est le plus pauvre de Bretagne et regroupe quelque chose comme 28 nationalités ou origines.
Madame Bovary, c'est pas pris au hasard parce que c'est justement ce que le Théâtre de Lorient, scène officielle et subventionnée, propose prochainement.
Bizarrement, à la fête de quartier, les chants maoré, les danses thaï ou africaines et les groupes de hip-hop du quartier font un carton. Et pas qu'auprès de leurs communautés d'origine.
Mais ça, c'est pas de la culture...
Le collectif alimentation durable du quartier est en train de réaliser ce qui promet d'être un magnifique livre de recettes sur la base de toutes les cultures culinaires représentées dans le quartier. Mais ça, c'est pas de la culture non plus. Même pas sur que les médiathèques de la ville proposent ce livre quand il sera sorti.
Je te recommande les conférences gesticulées "incultures" de Franck Lepage. Notamment la n°1 justement dédiée à LA Culture (avec un grand C).
(on en trouve plein de versions. Celle-ci me semble la plus audible :

Will Zégal


Lola Tance



Dans une banlieue en Australie...
Sinon bien senti, patachew....

Will Zégal



Nick Zefish

Mon cher Patachew,
J'ai monté une salle de concert en banlieue. J'y ai bossé bénévolement 500h par an (un tiers de temps plein) pendant une dizaine d'année. Les vendredis, je bossais 8h au boulot. A 17h, je me tapais 1h30 de trajet jusqu'à la salle pour enchaîner avec les balances puis le concert, et un peu de service au bar ou la plonge. A minuit/1h, on fermait. Je me suis tapé des journées de 16-17h tous les vendredis pendant des années.
J'ai dépensé de ma poche plus de 50.000 euros (oui!) pour équiper cette salle. J'étais ingénieur à l'époque, je pouvais me le permettre. J'étais en lien avec l'équipe de programmation, je voyais comment elle bossait, les discours des institutionnels, la ville, la région, la Sacem ou l'Adami. La salle faisait partie d'un réseau de salles d'île de France. On se parlait, on savait comment ça se passait ailleurs, les difficultés rencontrées, etc.
Je connais donc très bien ce milieu. Les gens qui bossent là dedans sont totalement conscients que la culture ne se résume pas à Victor Hugo et Balzac. Ils savent que les cités ont leur propre culture. Ils aiment le rap, le hip-hop, la musique électro autant qu'un concert de Beethoven. Ca fait belle lurette qu'on a pris nos distances avec le "colonialisme culturel", qui consisterait à apporter aux sauvages outre-périphérique une sorte de tronc commun qui se voudrait LA culture de référence. La culture an banlieue, c'est un joyeux mix entre des initiatives personnelles, des institutions dépendant des collectivités plus ou moins locales, et l'héritage de la ceinture Rouge, quand le communisme très présent et chargé d'utopie œuvrait pour une culture populaire. C'est la fête de l'Huma, le théâtre des Amandiers, ou celui de la Commune. C'est aussi plein de petites structures un peu partout.
Ce qu'on peut reprocher, éventuellement, c'est que pour décrire tout ça, on utilise une novlangue digne des départements marketing. "Publics empêchés", "médiation", "action culturelle" et autre "développement social". C'est ballot de coller des termes froids sur des concepts très humanistes.
Si tu avais un minimum d'expérience, si tu savais de quoi tu parlais, tu saurais tout ça. Tu aurais un peu plus de respect pour les gens qui bossent dans la culture, y compris les institutionnels. Tu saurais également que malheureusement, organiser un concert de hip-hop en banlieue présente les mêmes difficultés qu'un concert de classique. Faut pas croire qu'en proposant de la culture "locale", tu as plus de public et moins de résistance des voisins. Tu saurais que malheureusement, il y a un recoupement entre l'origine de la famille, la richesse, l'éducation, la réussite scolaire... Tu ne te croirais pas "de gôche" en niant implicitement les facteurs déterministes qui font que la misère culturelle tend à se reproduire d'une génération à l'autre. Tu te serais déjà pris en pleine gueule cette désillusion de te démener pour organiser un concert de rap, et de n'avoir pas de public, resté chez lui à regarder BFM. Tu aurais déjà constaté que tel artiste venant de banlieue, et talentueux, marche mieux dans les salles intra-muros que dans sa ville.
Ca me casse franchement les [biiip] d'avoir œuvré pendant des années pour la culture populaire et qu'un pseudo-révolutionnaires de ton genre vienne me faire la morale bien au chaud derrière son écran, en inventant ce que je suis censé dire pour mieux taper dessus.
Mais peut-être que je me trompe. Peut être que tu es animateur dans un centre socio-culturel en banlieue, que tu organisais des concerts de rap toutes les semaines, et qu'ils étaient pleins à craquer à chaque fois. Là, tu aurais une certaine légitimité.
J'ai présenté mon expérience (une petite partie en fait), je serais curieux de connaître la tienne.
Edit:
Des messages ont été postés pendant que j'écrivais. Will, franchement, mon message vaut aussi pour toi. Je ne sais pas si tu te rends compte à quel point considérer que les gens qui s'occupent de culture en banlieue en sont encore à l'ère de la culture centralisée est méprisant pour le boulot qu'ils font. La culture populaire développée par les cocos, ça date des années 60-70. Purée! Ca fait déjà plus de 50 ans!
[ Dernière édition du message le 16/02/2021 à 14:18:48 ]

vegetablepredator


Dr Pouet

> Le problème est plus fondamental. Prends les concours de grandes écoles: c'est anonyme. Le correcteur ne peut pas savoir quelle est l'origine sociale du candidat, ni si son papa à déjà fait L’École Centrale. Et pourtant, statistiquement, les meilleurs sont issus de bonnes familles. Ces meilleurs ont été éduqués très tôt et ont les connaissances qui vont bien. Toute leur scolarité, ils ont eu de bonnes notes, qui leur ont ouvert les portes des bonnes prépas, des bonnes écoles.
Ça c’est quand même très vrai. Oui le népotisme joue pour percer dans la culture. Mais globalement, le contexte socio-culturel pour les enfants touche beaucoup plus de gens. C’est aussi ce qui ressort des statistiques de l’INSEE.

Will Zégal

Nick : d'accord que mon propos était très résumé. Je n'ai cependant rien à y changer, sauf à préciser que tous les acteurs de la culture ne fonctionnent heureusement pas comme ça.
Une petite précision au passage : si tu veux organiser un concert de Rap d'un groupe local, t'as des chances d'avoir zéro subvention. Si tu veux faire venir une ancienne star du top 50 (même d'il y a 20 ans), t'es à peu près sur de tirer du pognon.
ça n'aide pas.

Djeeloo


L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

Djeeloo


L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

Nick Zefish

Citation :si tu veux organiser un concert de Rap d'un groupe local, t'as des chances d'avoir zéro subvention. Si tu veux faire venir une ancienne star du top 50 (même d'il y a 20 ans), t'es à peu près sur de tirer du pognon
Pour l'avoir vécu, je ne peux que reconnaître une part de vérité là dedans. Mais je complète :
- tu parviens quand même à organiser le concert de rap, et y'a personne qui vient.
- avec ton ancienne gloire du top50, tu blindes ta salle avec un public aux cheveux gris.

Will Zégal

Et le maire peut avoir une belle couverture presse disant qu'il favorise l'action culturelle.
Sinon, non, il n'y a pas personne aux concerts de rap. Pas chez moi en tous cas.
Mais il y en a peu contrairement aux concerts de rock alors que le rap est 1000 fois plus écouté.
- < Liste des sujets
- Charte