Actuellement, la masse est la seule unité de mesure qui est encore représentée par un étalon matériel. Pour le reste, longueur, temps, Energie,l'intensité électrique, intensité lumineuse sont reproductibles en laboratoire . La définition des unités de mesures ont évolués avec l'histoire (comme pour la densité de l'eau), mais vous devriez trouver tout ça vos livres de physique, en ligne sur des sites scientifiques ou dans une certaine encyclopédie libre en ligne
[ Dernière édition du message le 25/01/2014 à 20:20:22 ]
Anonyme
8045
34345Posté le 25/01/2014 à 20:39:15
Les horloges ne mesurent pas le temps. Le temps est défini par ce que mesurent les horloges.
On ne voit jamais le temps, nous voyons seulement son effet dans nos montres. Nous disons que nous mesurons le temps avec une montre, mais nous ne voyons jamais que les aiguilles d'une montre, pas le temps lui-même.
il n'y a pas « un » temps physique, car chaque objet possède son temps propre. C'est-à-dire que chaque objet décrit une trajectoire dans l'espace-temps. Et c'est la géométrie de cet espace qui définit son temps propre. Celui-ci ne s'écoule donc pas de la même façon si l'objet se trouve à l'intérieur de la galaxie ou en dehors. Ce temps n'a plus rien à voir avec le temps de Newton. Ce dernier peut être vu comme une grande horloge extérieure à l'Univers dont les aiguilles indiquent un même temps absolu pour tout le monde. Alors qu'en relativité générale le temps n'est pas externe à la théorie puisqu'il dépend de la géométrie, par conséquent du champ gravitationnel dans lequel on se trouve. Il s'agit là d'un tout autre temps que celui de la physique usuelle.
Citation :
au-dessous de la longueur de Planck 10-33 centimètre, les trajectoires n'existent plus ! Les particules élémentaires ne suivent plus des trajectoires mais des superpositions de différentes positions. On ne peut même plus utiliser les temps propres ! Aucune variable n'est une bonne horloge au-dessous de la longueur de Planck. Pour expliquer toutes les échelles, c'est assez contre-intuitif, mais le monde réel doit être une superposition d'états quantiques. Il n'y aurait pas un temps dans lequel les choses passent, mais des superpositions de temps propres différents. Cette fois encore, écrire les équations fondamentales de la physique sans faire référence à la variable temps n'est plus une simple possibilité mais une nécessité.